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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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The dark's not taking prisoners tonight

Sam 23 Avr - 3:09
I wake up fine and dandy but then by the time I find it handy,
To rip my heart apart and start planning my crash landing.



La bourrasque glacée qui fouettait son visage balaya toute trace de sommeil qui aurait pu subsister.
Sa cape claquait au vent, ses cheveux s’entremêlaient dans une crinière chaotique.

Son corps tourné vers la pierre en bouclier protecteur et une main près de son visage pour faire barrage au vent, Drystan parvint finalement à allumer sa cigarette.

Il s’approcha de l’une des hautes voûtes de la tour d’Astronomie pour faire face au parc.

Tout était calme, endormi. Le lac n’était qu’une immense surface noire et immobile. La cime des arbres de la forêt interdite se distinguait à peine dans l’obscurité, dansant lentement contre le ciel indigo.

Par les temps qui couraient, il était tellement facile de se faufiler hors de son dortoir la nuit que c’en était presque abusé. Le vieux Rusard se faisait sénile. Ou bien il était trop occupé à souffler dans la nuque de son apprenti en lui maugréant des reproches pour faire attention aux élèves. Dans tous les cas, cette nouvelle configuration était plutôt une bonne nouvelle pour les insomnies de Drystan. Rester dans son lit à contempler le plafond jusqu’à ce que la lumière du petit matin perce à travers les rideaux était une torture qu’il ne se voyait pas endurer encore longtemps.

A ses pieds s’étendait le vide. Se situer au point le plus haut du château avait quelque chose de grisant. Un sentiment de domination, et de danger à la fois. Jusqu’à quel point pouvait-il pousser cette sensation ?

Une bouffée de cigarette, et Drystan détacha sa cape, la laissant tomber à ses talons. Le vent s’engouffra dessous et elle glissa, chose sans vie, contre le mur de pierre de la tour d’Astronomie et y resta capturée comme un poisson dans un filet.

Il posa un pied sur la rambarde. Puis l’autre. Maintenant, il culminait réellement le château.

Il s’accrocha d’une main à la pierre pour préserver son équilibre. Son corps était si léger que le vent aurait pu lui réserver le même sort qu’à sa cape. Restait seulement à savoir de quel côté de la rambarde il l’aurait emporté.

Il ferma les yeux un instant. Imagina la sensation de son coeur s’arrêtant subitement de battre, si par accident il perdait l’équilibre. Il imaginait la force de l’attraction terrestre sur son corps. Combien de temps lui faudrait-il pour arriver en bas de la tour ?
Combien de temps avant qu’il ne vienne se broyer les os, s’éclater la chair sur les dalles de la cour ?

Il ouvrit les yeux. Regarda en contre-bas.
Est-ce que quelqu’un le regretterait, si il venait à tomber ? Ses parents, sans doute. Son frère ? Qui sait. Il avait eu quatorze ans pour s’habituer à lui. Ca lui ferait surement drôle ne plus l’avoir dans les parages.

Une dernière bouffée de cigarette, il jeta le mégot dans le vide.

Il lâcha le mur, tendit ses bras en balancier. Ses jambes tremblèrent légèrement.

Est-ce que quelqu’un le regretterait réellement ? Il n’avait pas d’amoureuse pour pleurer sur sa tombe. Le seul véritable ami qu’il ait jamais eu pourrait aussi bien le pousser en bas de cette tour. Il le ferait en un clin d’oeil.
Il serait vite oublié. Le temps d’une première page dans le journal de Lockhart, et le monde continuerait de tourner, exactement comme il le faisait auparavant.

Une légère pression dans les talons. Il se laissa retomber en arrière. Ses deux pieds bien en sécurité sur le sol.

Il récupéra sa cape, la laissa battre au vent pour la débarrasser de la poussière et des feuilles mortes.

Il était temps d’aller dormir.
I'll stay awake,
'Cause the dark's not taking prisoners tonight.
Anonymous
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