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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Please talk to me [Lux]

Mar 14 Juin - 23:30
La situation ne peut plus continuer comme ça, se cacher sans cesse alors que lorsque nous ne sommes pas entre les quatre murs de ce château nous sommes inséparables. Et maintenant on s’éloigne, plus que normalement. Je ne suis pas certain d’apprécier ce fait, le fait qu’elle ne soit plus près de moi. Je ressens ce manque au fond de moi plus que je ne voudrais l’avouer. Ça me dérange à un point tel que j’ai même du mal à m’endormir le soir, les bras croisés derrière la tête dans mon lit à observer le ciel de mon baldaquin.

Il faut qu’on discute, que je la voie, qu’on mette les choses au clair. Je ne suis plus un gamin et elle n’est plus une enfant non plus. Je lui ai envoyer un hibou, mon écriture plus brouillonne que d’habitude avec quelques mots seulement : « Il faut qu’on se parle, rejoins-moi à la tour d’atronomie à 22h. » Je sais que c’est tard, mais il faut que ça se fasse rapidement, je vais devenir fou sinon.

Donc, je suis arrivé un bon quinze minutes d’avance dans la tour d’astronomie et j’ai pris place sur le rebord de pierre, le dos appuyé contre un coté alors que mon pied est appuyé contre l’autre, légèrement replié dû à ma grande taille. Je regarde les étoiles, cherchant comment lui parler, quoi lui dire. Je ne veux pas qu’elle le prenne mal non plus. Mais elle doit comprendre que moi, je ne peux plus, j’aime mieux que tout s’arrête, plutôt que de continuer une histoire qui ne mènera jamais à rien.

Comment ça peut me mettre à l’envers tout ça. Je laisse échapper un long soupir, presque comme une plainte qui se mêle au souffle du vent qui fouette mon visage doucement. Les nuits deviennent de plus en plus fraîches, un peu comme le vide au creux de mes bras. Loin de sa présence. J’ai l’impression de la perdre…
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Mar 28 Juin - 17:33
Que nous arrivait-il ? Cela faisait depuis bien quelques semaines que lui et moi avions pris une certaine distance. Une distance voulue, ou imposée, je ne saurais le dire en réalité. Je n'arrivais pas à penser, comme d'habitude. Pour moi, ne pas le voir était une nécessité quelque part... comme si le fait de ne le voir que rarement, m'empêcher de penser au plus qui n'était pas envisageable dans mon esprit. Et je sais. Je sais ce qu'il se demande, lui, dans son esprit devenu homme. Nous avons tout deux mûris, et nous ne sommes plus des enfants désormais. Je pense telle une femme et il pense tel un homme. Une relation si complexe et empreinte d'un amour presque incestueux ne me plaisait plus, ne lui suffisait plus. Se cacher était devenu une nécessité lorsque je pensais aux autres, qui par leurs courbes enchanteresses m'intéressaient au plus haut point.

Mais cet éloignement ne faisait qu'accroître ce vide intérieur qui embaumait mon âme depuis des années déjà. Il avait changé, moi non. Comme s'il avait pris des années  de maturité alors qu'en moi j'avais régressé, devenant une garce sans m'en rendre suffisamment compte. Je l'avais croisé durant une soirée qui rassemblait les maisons, et c'est là que je vis qu'il s'ouvrait à d'autres horizons, et que nos moments de solitudes semblaient se perdre dans le néant des souvenirs. J'avais ressenti une certaine jalousie quant au fait de le voir si proche d'autres personnes que moi. Comme s'il tentait de remplacer notre affection, par une amitié plus seine et plus pure. Mes nuits semblaient froides, tandis que son odeur disparaissait de ma personne. Elle sombrait dans l'oubli comme moi dans son coeur qui semblait meurtri par mon jeu inexplicable de séduction.

Mais aujourd'hui il avait demandé à ce que je me présente dans ce lieu insolite qu'était les tours. Je m'y rendis la tête pleines d'interrogations, voulait-il mettre un point final à ce "nous" qui n'existait que dans notre intimité ? J'avançais tel un fantôme qui attendait la peine capitale, celle de disparaitre pour toujours... Je croisais mes semblables sans même leur prêter attention, alors qu'un jour auparavant, j'aurais donné mon temps pour qu'ils puissent se souvenirs de moi durant leurs nuits de solitude. " Lux ? " J'entendais certains m'appeler en s'interrogeant de cette improbable ignorance. Alors que j'aurais goûté leur chair avec passion s'il n'occupait pas autant mon esprit.

J'ai gravi les marches avec lenteur, comme si j'avais réellement peur des mots que j'imaginais sortir de sa bouche. " Je ne veux plus. " Je l'entendais dire cela à l'infini au fin fond de ma tête. Et cela me donna une envie irrépressible de vomir, mais je ne le fis guère, bien trop en hâte de connaître la véracité de cette entrevue qui m'impressionnait. J'arrivais au point de rendez-vous où je le vis bien vite. Lui et sa chevelure que j'aimais caresser durant nos nuits entremêlées sans vices. Je me suis arrêtée devant lui, avec réserve. " Nash  ? "
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Jeu 30 Juin - 22:07
Raisonnable ? J’en ai assez d’être raisonnable, il me semble que je n’ai fait que ça de toute ma vie être raisonnable. Comprendre tout et faire comme si tout coulait de source. Comprendre et agir comme un garçon tout gentil, tout raisonnable. À la maison, je suis le calme, le mature, celui qui n’amène pas de problème. Je suis le grand garçon, je l’ai toujours été à croire que je ne savais pas comment faire pour être un enfant, mais on ne m’a jamais vraiment donné le mode d’emploi. Je ne dis pas que ma vie à été ennuyante ou quoi que ce soit, juste que j’ai toujours dû être celui qui était raisonnable, qui attendait son tour sans rien dire. Ce n’est pas pour rien que je me suis enfermé dans mon mutisme, à accepter les choses telles qu’elles étaient et puis voilà. Bien sûr que j’ai toujours chercher à comprendre le pourquoi du comment, à aller plus en profondeur des choses.

Mais j’en ai marre d’être le mec passif, patient qui doit accepter de passer en deuxième ou en troisième. Je suis le maître de ma vie et je ne veux pas que ce soit quelqu’un d’autre qui décide de ce que je veux ou ne veux pas dans ma vie. Je ne veux pas qu’on décide de mes fréquentations, ni de rien d’autre, je veux vivre ma vie comme bon me semble un point c’est tout. C’est là que je suis rendu dans ma vie et je n’ai pas l’intention de rester sur le bouton pause pendant encore des années.

Le recul qui s’est fait entre nous me torture presque constamment, dès que je n’ai pas le nez dans un livre, mon esprit s’égare et vagabonde vers elle. Mes pensées vont vers elle automatiquement, parce que depuis aussi loin que je me souvienne, elle était là, elle était celle que je voulais malgré le fait que nous faisions partie de la même famille jusqu’à un certain degré. Je ne veux plus être que le mec avec qui elle passe tout son temps durant les deux misérables mois que dure l’été.

Il me semble que c’était encore hier, le vent est plus frais je l’accorde, pourtant on dirait qu’il souffle de la même façon sur mon visage et dans mes cheveux, on dirait que les étoiles sont positionnées de la même manière que lorsque nous étions tous deux étendus dans l’herbe à se perdre dans l’infini de la voie lactée… Même sa façon de dire mon nom reste la même, d’une constance qui me fait frémir tout doucement avant même que mon regard ne se pose sur elle. La nervosité me gagnait alors que je savais qu’aujourd’hui j’allais partir de cette tour avec une réponse à mes nombreux questionnements. Je ne voulais plus… ne supportais plus d’être dans cette ignorance ignoble et sans fin. Ça ne collait pas avec moi, Lux n’était plus aussi présente dans ma vie. Il y avait Anastasia qui me faisait sourire de temps à autres avec ses bêtises…

Je devais sortir de mon mutisme pour faire taire l’interrogation qui brillait dans les yeux de la vert et argent. Une main se glissa dans mes cheveux, puis mon regard se reporta sur le parc endormi.

« Je me demandais si tu viendrais ou si j’allais avoir les réponses à mes questions sans que tu ne dises mot. »

J’ai mal en ce moment, j’ai mal de douter de Lux en cet instant, il semblerait bien que ce soit un passage obligatoire. Ça me tue de ne pas savoir ou encore de l’imaginer dans les bras d’un autre. Fermant les yeux, j’inspire profondément et calmement. Ça me fait mal de rester distant avec elle, mais je veux avoir les idées claires, l’esprit libre et serein…

« Je n’en peux plus… »
Anonymous
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Ven 1 Juil - 17:57
Je connaissais suffisamment mon ami pour voir à quel point sous ce masque de frigidité, il était meurtri. Ce qu'il me répliqua lorsque j'entrai en contact avec lui eu le don de me faire flancher, intérieurement. Il pensait que je ne viendrai pas. Or, pour lui, j'aurais été prête à aller jusqu'au bout du monde, jusqu'en enfer même, et c'était peu de le dire. Car depuis que nous vivions séparément, depuis que la distance s'était installée entre nous, j'étais en enfer, un enfer de solitude, de questionnement et d'amertume qui me rendait presque malade. Amère. C'était une évidence, je ne pouvais pas vivre sans lui. Cependant, je n'arrivais pas à dépasser cette sorte de barrière familiale qui nous encerclait lui et moi. L'étique de la famille ne collait pas aux sentiments que j'éprouvais pour mon cousin, mon meilleur ami, mon... je n'arrivais même pas à me le dire à moi-même.

J'avais toujours pris l'affection pour un jeu, les gens comme des instruments que je pouvais émouvoir sans me soucier d'eux, de leurs ressentis, de leurs pensées envers moi que je contrôlais plus ou moins. Mais lui, lui je ne souhaitais le posséder que parce que je l'aimais. Il faisait parti de moi autant que je faisais parti de lui, sans lui je n'étais que l'ombre de Lux, sans Nash, je n'étais plus aussi épanouie dans mon brouillard qu'à l'ordinaire. Il ne me regardait pas, il ne me regardait plus, et ne plus entrer en contact visuel avec lui me blessait. C'était la première fois que j'étais blessée à ce point, même ma rupture avec Elie ne m'avait pas fait autant d'effet. Et pourtant, dieu seul sait à quel point je m'en étais rendue amère.

" Je n'en peux plus " rétorqua t-il alors que dressée devant lui, je cherchais son regard avec détermination. J'étais prête à faire des efforts considérables pour reprendre là où nous en étions. Cependant, la question du est-ce que ça suffira ne se posait plus désormais. Il voulait plus, j'en étais persuadée. Mais et moi dans tout cela ? Est-ce que cela me suffisait-il de le voir en tant qu'ami et cousin ? Je n'en étais plus certaine. Je n'étais plus certaine de savoir ce que j'estimais être bon pour moi. J'étais à ma septième année, l'an prochain, Poudlard serait terminé, et sans doute atterrirais-je à St. Bart, endroit où Lux Lestrange ne serait qu'un nom parmi tant d'autres. Qui se souviendrait de LA Lux Lestrange qui se fichait de tout, qui n'avait de coeur que pour les collections d'homme, et dont le coeur avait été mis à néant jusqu'à en oublier la valeur des sentiments ? Je ne jouerais plus l'an prochain, je ne pourrais plus. Il était temps de mettre à profit mon expérience passée et de me remettre dans le droit chemin. Je ne désirais en aucun cas finir comme ma tante, un coeur seul dans une agglutination de peuple heureux.

Et lui, je le perdrais, indéniablement. L'an prochain il ne serait plus à mon cou, il ne serait plus dans mes bras, ses lèvres ne toucheraient plus les miennes si je ne réagissais pas. Nash était quelqu'un de beau et quelqu'un de bien. La population de l'Université magique se ferait un plaisir d'arracher les miettes d'amour qui restaient entre nous, et ça, je pense, je ne pourrais le supporter longtemps. J'aimais qu'il m'appartienne, et j'aimais lui appartenir, alors pourquoi m'obnubilais-je à rester dans ma bulle sans le laisser parvenir à me corrompre dans l'idée d'un couple inébranlable.

Je jouais cependant la carte de l'ignorance, comme si, au fond, je ne savais rien de ce qu'il se tramait entre nous. Comme si encore une fois, j'étais une ignorante qui ne savait pas ce dont été fait le coeur et l'esprit, à l'encontre de ses semblables. " Tu n'en peux plus de quoi ? " Car au fond, il ne m'avait rien dit, jamais rien... Je l'avais deviné, il m'avait obligée à le deviner, mais jamais aucun mot précis n'était sorti de sa bouche. Jamais il ne m'avait dit je t'aime comme une personne amoureuse disait je t'aime, et jamais non plus, il n'avait exprimé le désir de se retrouver à la face du monde avec moi. Comme j'avais eu le plaisir à le croire, durant des années, j'ai cru que ça lui suffisait. Peut-être qu'aujourd'hui enfin, il me dirait de quoi il avait réellement envie, ce dont il avait réellement besoin...
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Ven 1 Juil - 21:58
J’aurais presque pu entendre le temps s’égrener dans le silence alors que je me rappelais de nos souvenirs communs. De ce que nous étions auparavant, alors qu’on venait tout juste de se rencontrer, tout de suite nous avions senti ce sentiment qui faisait que nous étions attirés par la personnalité l’un de l’autre. Elle ne pouvait le nier et je ne pouvais le cacher. Au début, je dois avouer que c’était un peu comme un jeu, de défier nos parents alors que nous étions inséparables, une paire de canard mandarin que personne ne pouvait déranger, nous vivions dans un monde appart.

Qu’est-ce qui avait pu changer ? Notre amitié s’est mût en quelque chose d’autre et je crois que les sentiments que j’éprouve pour elle sont plus que des sentiments familiaux, plus qu’une amitié profonde. Je veux plus, je suis las des jeux, j’ai fini, je ne veux plus jouer est-ce difficile à comprendre. Je serre les dents alors que mon regard fixe toujours ce point invisible au loin. Je ne suis pas doué pour parler de ce que je ressens et je ne croyais pas devoir tout expliquer non plus, je croyais qu’elle devinerait aisément le tout sans que j’aie à faire un dessin.

Je fais tourner ma tête, sentant toute les imperfections de la pierre sur mon crâne, alors qu’elle me demande : « Tu n'en peux plus de quoi ? » Je laisse échapper un petit ricanement entre mes lèvres. Comme si ce n’était pas évident, la prunelle de mes yeux va se poser sur son visage, celui que j’aime regarder depuis plusieurs années déjà. Mon visage est fermé et inexpressif et pourtant, j’aimerais ne pas avoir à me justifier, ne pas avoir à parler de tout ça, mais son éloignement me pèse et je ne comprends pas plus ce qui se passe dans sa tête.

Au fond de moi je ressens cette rage qui se mêle à la douleur qui m’habite. L’incompréhension de ce qui nous arrive alors que durant notre dernier été nous étions si proche. Pas un soir je me suis endormi sans sentir ses bras se poser contre mon torse et son corps s’abandonner contre le mien, sans pudeur mais toujours chastement. Déliant mes jambes une à une pour les poser au sol, je me lève pour lui faire face, me donnant un peu de contenance au passage pour ne pas flancher non plus. Je me sens faible, mais fort de cette colère. Je ne veux pas que les paroles dépassent ma pensée non plus.

« Je n’en peux plus de ça ! » Fis-je en pointant le vide entre nous deux. « Je n’en peux plus de cette distance qui s’est installé entre nous. Du fait qu’en ce moment je suis invisible pour toi. Comme si plus rien ne comptait pour toi. » Ma main glissa sur sa joue avec douceur, contrastant avec les paroles que je venais de lui servir. « J’en ai marre de jouer Lux, si tu veux continuer le petit jeu ce sera sans moi tu comprends. » Ma main descend lentement sur son visage pour le quitter complètement ensuite. Ai-je vraiment besoin de dire les mots, il me semble que la tension qui émane de ma personne est quand même assez claire sur ce que je ressens, que mon regard et mes gestes parlent pour moi…
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Dim 3 Juil - 8:42
C'est là qu'il commença à exprimer ce qu'il ressentait. Marquant une insistance sur la distance qui s'était installée entre lui et moi. Son regard plongea dans le mien, ce regard si intense, dépourvu de joie me transperça de toute part, tandis que je fronçais les sourcils, prête à prendre la fuite. Ouvrant la  bouche, je m'apprêtais à m'excuser, mais je ne pus m'y résoudre, ma fierté m'empêchant de faire cela. Il avait l'impression d'être invisible. Le problème étant, que c'était lui qui avait amorcé la bombe. C'était lui qui avait commencé à mettre de la distance, moi, je n'avais fait qu'accroître ce vide.

Je ne répondis pas cependant, je refermais ma gueule de vipère aussi vite que je l'avais ouverte. Il avait compris, il avait compris que le jeu auquel je jouais n'avait pas de règles, pas de limite ni dans le respect, ni dans le temps. Le garçon passe sa main sur mon visage. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas touché cet homme qu'un frisson parcourt mon corps, comme si c'était la première fois que l'on me séduisait, que l'on me touchait. J'avais l'impression d'être innocente dans ce monde sentimental qui semblait vouloir me percuter de plein fouet.

Et pendant qu'il parcourt mon visage de sa main, je ferme les yeux, comme si c'était un rêve. Nash était mon rêve. Le rêve d'un futur plus simple, plus heureux. Mais alors que je pensais à cela, je pensais également à ma famille, ma famille qui était si heureuse de voir que je me trouvais avec Elie, et qui était si furieuse de savoir que je l'avais laissé tomber pour être seule.

Je ne désirais qu'une chose, être possédée par lui autant que je me plaisais à le posséder. Je me souvenais de la première fois où nous nous étions rencontré. Nous n'étions que des gosses, mais son regard sombre m'avait de suite séduite. Son petit frère, Oz, par contre, m'avait de suite perturbée. Pour tout dire, il m'avait fait honte, autant qu'à son père. Alors je m'étais juste intéressée à lui. Je l'avais voulu, et je l'ai eu, je l'ai eu et je ne voulais pas que ce soit autrement. Je voulais qu'il m'aime.

Je m'approchais de lui lentement, puis observa longuement le jeune homme dans les yeux. Posa ma main sur sa joue. Je désirais qu'il me parle. Tout simplement. " Justement, je ne jouais plus. "
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Dim 3 Juil - 22:33
Mon souffle se coupe alors que je l’observe, qui ferme les yeux alors que ma main est sur sa joue. Ça me perturbe, je ne sais pas trop comment réagir alors que mon cœur s’emballe dans ma poitrine. Pourquoi cette fille me fait autant d’effet. Pourquoi je la désire de cette manière alors que ça devrait être considérer comme sale ? Je n’ai pas l’impression que c’est sale quand je pense à elle et moi. Je n’ai pas l’impression que l’amour que je lui porte ne devrait pas être. Même si j’ai réalisé durant les derniers temps qu’elle se moquait de moi, qu’elle s’en foutait carrément.

Cette réalisation m’avait fait mal, une chance que j’avais des personnes autour de moi, comme Ana ou même Sican qui me faisait sourire. C’est un peu à cause d’elles deux que je m’étais remis en question, me refermant sur moi-même, plongeant dans mes livres pour essayer de ne pas penser à Lux… Puis dans mes moments de solitudes je me suis évadé pour essayer de comprendre ce que je ressentais réellement pour elle. Je l’aime, je ne peux même pas le nier, c’est ce que je ressens, c’est au plus profond de moi. J’aime cette fille, mais je ne suis pas certain de ses sentiments à elle vu les agissements qu’elle a. Les rumeurs qui sont colportés, je ne souhaite qu’une chose… qu’elles soient fausses, je n’ai pas envie de les croire.

Et là, alors qu’elle est devant moi je sens que je perds mes moyens. Mais ça m’enrage de ne pas savoir quoi faire ou quoi dire. Je n’irais jamais crier haut et fort ce que je ressens. Je ne parle pas normalement, je n’aime pas ça… parler pour ne rien dire, alors que mes gestes sont équivoques.

Ses yeux vinrent capturer les miens pendant un long moment, avant que ses doigts délicats ne frôlent ma joue. Durant un instant je la laisse faire avant de poser ma main contre la sienne et de la retirer de mon visage.

« Comment tu veux que je le sache, comment tu veux que je devine. Je ne te comprends plus Lux, pourquoi toute cette mascarade ? Qu’as-tu besoin de prouver et que veux-tu entendre de moi que tu ne sais déjà Lux ? Il me semble que c’est évident, tu ne jouais plus avec moi, mais avec d’autre ? Si tu veux être avec moi, c’est sans tous les autres, sinon ce sera sans moi point final. »

Je laisse tomber sa main avant de retourner vers la fenêtre et d’appuyer mes mains contre le rebord, j’ai besoin de la fraîcheur du vent. Je n’ai pas crié ni rien, mais j’espère avoir été assez clair avec elle.
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