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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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sing [libre]

Mer 15 Aoû - 11:44
Another night.

J’ai toujours cru être le genre de personne qui détestait la routine. Passer ma vie à chercher la prochaine expérience qui me donnera l’impression de renaître et mourir tout à la fois. Espérer que chaque vague narcotique mêlée à mon sang m’offre cette mythique joie de vivre – si je l’ai déjà ressentie, je l’ai oubliée il y a longtemps. Fût un temps où les heures défilaient sans se ressembler, où mon existence était taillée d’une pierre de chaos.

Les choses se sont… améliorées. Peut-être.

La façade est solide et impassible. Immense et froide. Le chaos s’est niché derrière ses murs et, là, n’a jamais cessé de grandir, d’enfler, d’infecter. Tar black and viscous, sticking to my inner walls and threatening to burst out. Son goût m’enlace la langue. Et pour l’oublier, je me suis bâti un rituel, un semblant de normalité qui comble les failles risquant de laisser couler la gangrène.

Toujours est-il que, maintenant, à tous les soirs où je suis de quart au Bloody Ghoul, je fume un joint, assis sur les escaliers menant à l’entrée des employés se trouvant à  l’arrière. Je prends le temps d’observer le ciel – ses couleurs, ses scintillements, sa noirceur – et de permettre à mon corps de relâcher les tensions accumulées. Merlin seul sait à quel point il y en a. Ce soir, par contre, quelqu’un est venu changer la routine. On a laissé une fiole devant la porte. Je l’ai attrapée, sourcils froncés, avant de m’asseoir et de fixer le joint entre mes lèvres. L’entrée du personnel était pourtant bien dissimulée par un sortilège. Peut-être était-ce l’un ou l’une de mes collègues qui a cru que cela allait me surprendre.

They were right.

J’ai laissé la fiole tourner entre mes doigts, mon regard à la recherche d’indication visuelle de ce que la potion contient. Le liquide est bleu clair et mat. Rien n’y scintille, rien ne le traverse. Ça y est, curiosité piquée. J’enlève le petit bouchon de liège et le porte à mon nez. Légèrement fruité – comme des petites baies un peu amères - avec une pointe de chlorophylle. Sans aucun doute inoffensif. J’hausse les épaules pour moi-même et avale le contenu de la fiole d’une traite. Elle est douce et veloutée, le goût de baies à présent proéminent mais, malgré tout, elle me fait tousser. Subtilement, d’abord, puis plus agressivement jusqu’à ce que le souffle me manque. Ce n’est qu’à ce moment que ma gorge s’apaise.

What the fuck.

Mais ce n’est pas l’habituel “what the fuck” qui émerge de ma bouche. Non. C’est un what the fuck rempli de drame, chanté malgré moi, résonnant dans mon torse puis roulant contre ma langue qui ne peut s’empêcher de l’accommoder.

Fucking hell, what’s going on?

Encore. Le chant rauque mais agréable, exprimant ma confusion tel un acteur de théâtre musical. Je lance la fiole sur la pierre devant moi et glisse mes deux mains sur mon visage, déchiré entre l’envie de jurer plus encore et de rire de mon propre malheur. J’peux pas passer mon quart de travail à chanter comme un con, c’est pas vrai. Un jeudi soir, en plus – c’est toujours occupé.  Personne pour me remplacer non plus. Mes dents s’accrochent brièvement à ma lèvre inférieure puis, résigné, je me lève et entre.

Les employés arrivent. Je les salue tout juste d’un hochement de tête, sans plus. Avec eux, ça va. They know not to talk to me if I don’t talk to them. Je regarde Russell ouvrir la porte d’entrée alors que, de derrière le bar, je me sers un shot de Jack et l’avale, appréhendant les clients tout aussi assoiffés que moi.

En espérant que personne ne soit particulièrement loquace.
Phillip Harker
Phillip Harker
Neutral
ft. : Jonathan Rhys Meyers
Hiboux envoyés : 87
Sur MM depuis : 16/08/2016
Allégeance : Nimh
Mornilles : 214
DC : ☠️ Evelynn Elwood
☠️ Ainsley L. Sinclair
☠️ Jamie Fairfield
☠️ Ian Bale
☠️ Aedan R. O'Dwyer
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Lun 20 Aoû - 17:40
Elle vient souvent. Trop, peut-être, et elle ne manque jamais de percevoir, du coin du de l’oeil, quelques expressions étonnées face à chacune de ses venues. Elle ne se fond pas dans le décor, et là où pourtant toutes les classes se mélangent, il est difficile de ne pas pointer du doigt la petite princesse qui, au premier abord, ne toucherait jamais à n’importe quelle concoction fabriquée en ces lieux. Qu’importe. Elle ne vient pas pour elle… elle vient pour lui. Pas une seconde elle ne s’inquiète de ce qu’on pourrait y penser. Dorothy Atkins, passer du côté obscur ? Absurde. Son sourire est toujours aussi grand, ses dents tout aussi blanches, et elle se pare de la même douceur qu’à son habitude, si jamais on vient par hasard à lui adresser la parole avant qu’elle ne capte Phillip. Elle est habituée maintenant. A refuser, à s’excuser, à rire silencieusement et baisser le regard, à vite se sortir des situations capables de créer des crises qu’elle ne saurait gérer. Sûrement qu’elle le fait pour son regard, et son regard uniquement. Peut-être que lorsqu’elle ne se sent pas épiée, elle se laisse aller à ce qui provoquerait sa rage. Je ne peux pas non plus me brimer inutilement, si ?

Un centimètre seulement sépare le sol du tissu qui la pare, une longue robe d’été, voilée, fleurie. On s’attendrait presque à lui trouver une couronne dans les cheveux, à la petite... et si on y regarde bien, peut-être trouvera-t-on une brindille, prise dans ses mèches en chemin lorsqu’elle s’était arrêtée pour examiner une plante en mauvais état, sur le bas côté du sentier qu’elle avait pris. Elle lui avait fait de la peine. Si elle avait eu le temps, elle l’aurait déterré, et l’aurait amené aux serres. Le petit arbuste à peine développé lui avait semblé bien mal placé, et sûrement aurait-il du mal à développer encore plus ses racines. Il va mourir, sans doute. C’est trop dommage, mais elle n’avait pas voulu être en retard. Lorsqu’elle venait au Bloody Ghoul, c’était toujours à la même heure,quand elle ne s’égarait pas en chemin dans une quête quelconque. Il lui avait fallu beaucoup de self control pour reprendre son chemin et s’obliger à arriver jusqu’à sa destination sans faillir.

Elle attend. On ouvre la porte et elle s’élance, dans une démarche qui donne à se demander si ses pieds touchent même le sol. Son regard part à droite, à gauche, et lorsqu’elle aperçoit la silhouette de Phillip derrière le bar, Dorothy ne peut s’empêcher de sourire d’une oreille à l’autre avant de lui adresser un petit signe, de loin. Elle trottine trois pas avant de tanguer et de se décider à prendre son temps pour arriver jusqu’à lui. Finalement, elle s'assoit sur le tabouret et vient rencontrer son regard sans se départir de son expression enjouée. Elle a envie de lui prendre la main. De le sentir contre elle. Seulement l’occasion ne s’y prête pas et, sage, Dorothy ne fait qu’entrouvrir les lèvres pour lui demander, “tu es content de me voir ?”
Dorothy Atkins
Dorothy Atkins
Neutral
ft. : dasha sidorchuk (♣ Croco.)
Hiboux envoyés : 48
Sur MM depuis : 22/08/2017
Allégeance : nimh (ancienne poufsouffle)
Mornilles : 75
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