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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Coup de foudre et baiser sous la pluie (on y croit) [feat POPO]

Dim 1 Jan - 6:53
Il fait grand jour, et pourtant je baigne dans la lumière, couchée dans un bain d’étoiles.

Mon livre d’Arithmancie s’est endormi, ouvert sur ma poitrine, et mes cheveux forment une auréole autour de ma tête, sur le tapis de notre salle commune. Les astres sur la voûte de velours bleuté du plafond clignotent doucement, tournoient paresseusement entre les rideaux de soie bronze et azur, et projettent leur lumière sur le tapis comme les étoiles du ciel sur le grand lac de Poudlard. Ombrageant mon visage, celui de la statue de Rowena me surveille avec, j’en suis sûre, beaucoup de bienveillance.

Comme à son habitude, notre salle commune est relativement calme. En tout cas, plus calme que ce que j’imagine de celle des Gryffondors ; toujours extatique, à rire fort, parler fort, à se lancer des défi et se faire des blagues. Plus calme aussi que celle des Poufsouffle, qui doivent passer leur temps à s’émerveiller des différents petits plats ramenés en douce des cuisines et à s’amuser à des jeux de société dans la plus grande insouciance ; mais définitivement moins que celle des Serpentard, qui doivent sûrement tirer la tronche toute la journée dans leur cachot sombre.
Chez nous, l’ambiance est plutôt au bruissement des pages de la multitude de livres empruntés dans notre bibliothèque privée, aux conversations, souvent longues et inspirées, qui se confondent avec le murmure du vent contre la tour, aux parties d’échecs sorciers et aux enchantements que l’on pratique assidûment au coin du feu.

C’est trop calme, en fait. D’un bond, je jaillis sur mes pieds et referme mon livre d’Arithmancie dans un thump sonore. Je viens de me décider. J’irai dans la salle des Mimbletonia. J’y croiserai sûrement June, et je pourrai lui raconter tout de ma fascinante matinée —comment j’ai vu Keir renverser son jus de citrouille sur les genoux d’Ariane au petit déjeuner, un hibou faire tomber son colis sur la tête de Flitwick, comment j’ai surpris le préfet de Serdaigle entrer en cachette dans un placard à balais avec sa soeur (celle de June, pas la sienne à lui), et ce que je pense de la dernière leçon de runes du professeur Faust (spoiler alert: que du bien).

Je me hâte vers les dortoirs pour aller y ranger mon livre et récupérer mon écharpe. Je m’élance dans les escaliers en spirale, qui ouvrent sur un dortoir à chaque demi-étage. Garçons, 1ère année, puis Filles, 1ère année, puis Garçons, 2ème année, et ainsi de suite. Je marque une halte lorsque j’arrive au niveau du dortoir des filles de cinquième. D’abord, pour reprendre mon souffle, ensuite, pour jeter un coup d’oeil furtif dans l’entrebâillement de la porte. J’espérais y voir Olivia y faisant son yoga, et me moquer un peu d’elle dans ma tête, mais elle n’est pas là.
Le dortoir suivant est celui des garçons de sixième, et le mien est juste après. Je ne m’arrête pas pour jeter un oeil à l’intérieur de celui-ci, parce que j’aurais l’air bien maligne si je surprenais l’un de ses occupants à moitié nu. Mes joues rosissent à cette idée —peut-être parce que, pour une raison inexplicable, je viens d’imaginer Pollux en boxer décoré d’un sapin de Noël.

BOUM.

Je m’arrête au milieu de l’escalier, l’oreille tendue, curieuse de savoir d’où provenait ce bruit.

BOUM BOUM.

Ça venait clairement du dortoir des garçons. Je regarde en haut et en bas, vérifiant qu’il n’y a personne dans les parages, et colle mon oreille contre la porte. Le boucan reprend de plus belle. On dirait presque qu’une bagarre est en train d’avoir lieu à l’intérieur du dortoir, mais j’imagine assez mal Pollux et Tobias se mettre sur la tronche.
Lentement, je baisse la poignée et jette un oeil à l’intérieur. Le dortoir est vide. Je localise rapidement la source du bruit : une petite commode au fond de la pièce y est animée, comme si les tiroirs essayaient de se sortir de leurs propres gonds. BOUM BOUM. Ou alors, il y a un animal coincé à l’intérieur.

« C’est bon, c’est bon, du calme, » je dis à la créature alors que je m’approche de la commode, essayant de faire abstraction du fait que j’avance en territoire appartenant à des garçons, et plus particulièrement à un certain garçon.

Je prends ma baguette au cas où l’animal, effrayé, aurait l’idée de me mordre, de me griffer, de m’étrangler ou autre, selon la méthode d’assassinat de son choix, puis du bout de ma baguette, j’ouvre le premier tiroir de la commode.

Je comprends très rapidement mon erreur.

Aucun animal ne s’échappe du tiroir, mais un sombre et massif nuage s’élevant en spirale contre le plafond du dortoir. Bouche bée, je le regarde grandir et s’alourdir à vue d’oeil. On dirait à s’y méprendre le plafond magique de la Grande Salle un soir d’or—

BAM!

Avant que je n’ai le temps de comprendre ce qui m’arrive, je me retrouve recroquevillée sous l’un des lits, tremblante, les yeux clos et mes mains sur les oreilles. Même à travers mes paupières serrées avec force, je suis éblouie par de violents flash blancs, accompagnant simultanément le tonnerre grondant et tonitruant, menaçant.
Un bruit légèrement plus doux se fait entendre. De la pluie. Hésitante, j’ouvre un oeil.

Il pleut dans le dortoir.

En quelques secondes, les tapis, les draps et les rideaux des lits à baldaquins se retrouvent gorgés d’eau. Des gouttes de pluie sillonnent les hautes fenêtres en arcade, mais à l’extérieur, le ciel est d’un bleu parfaitement clément.

Et pour finir ce tableau pitoyable, devant la commode coupable, gisent ma baguette et mon livre d’Arithmancie tombé ouvert sur la tranche, et à l’encre à présent complètement diluée.

Il paraît que les Serdaigle sont intelligents. Apparemment pas tous. Il doit falloir faire preuve d'une forme particulière du stupidité pour se retrouver dans ma situation ; de toute évidence, je viens de libérer un Epouvantard.
Anonymous
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Lun 16 Jan - 19:06
Quelle journée de merde. Journée ennuyante, journée chiante, journée qui lui donnait envie de prendre son sac et de partir à Pré-au-lard avoir la paix.

C’était d’ailleurs une excellente idée se dit-il avec un vague sourire sur ses lèvres alors qu’il sortait de son cours de métamorphose. Après tout, il avait fait acte de présence dans le cours de sa soeur, c’était déjà beaucoup… surtout considérant ses excellentes habitudes et assiduités en cours. L’après-midi n’avait rien de très palpitant, il avait déjà fait ses lectures pour Histoire de la Magie (et puis vraiment, Binns ne se rendrait jamais compte qu’il avait daigné ne pas se pointé au cours) et il pourrait à la limite, revenir à temps pour le cours d’étude des Runes.

Oui. Oui, ce plan était excellent. Manger dans la grande salle pour ne pas éveillé les soupçons de Tobias, puis filer mine de rien en chemin vers Sortilège, Tobias n’y verrait pas que du feu, mais il ne pourrait pas blâmer Pollux de ne pas faire des efforts de subtilités dans ses tactiques d’eclipse!

Bien convaincue que son idée tenait la route, Pollux décida tout de même de passer par la salle commune, jeter dans son dortoir son énorme sac rempli de livre, il aurait besoin de beaucoup d’espace dans celui-ci s’il décidait de passer par la librairie de Portlock, mieux valait prévenir que guérir. Bifurquant dans le couloir menant à la tour des Serdaigles, Pollux accéléra le pas lorsqu’il vit un groupe de 3e année finalement répondre à l’énigme de l’aigle et en profita pour se faufiler dans la salle commune sous les soupires de soulagement des troisièmes, qui avait vraisemblablement mis beaucoup trop de temps pour trouver la solution.

Les ignorants allègrement, le jeune Hevelius continue d’un bon pas pour se rendre à sa chambre, pourtant en montant les escaliers, une étrange impression montait de plus en plus en lui. Quelque chose clochait… L’odeur était différente, les bruits d’ambiances menant à son dortoir faisaient tâches et, lorsqu’il ouvrit finalement la porte de sa chambre, un juron ne pu s’empêcher de traverser ses lèvres. Le normalement si calme, nonchalant et passif Pollux Hevelius regardait avec horreur son - non pas dortoir - mais plutôt lac marécageux ou ses vêtements, livres (et tous ceux de Tobias) flottaient gaillardement sur le plancher. Se sont de petits pieds sortant de sous son lit qui attira son attention, tout juste à côté de ce qui avait été feu un devoir de potion.

Grommelant, Pollux entra finalement dans sa chambre, prêt à attraper les pieds pour enfin avoir une explication de ce qui se passait dans sa chambre… et il avait cet impression que la cause de ce carnage se trouvait bien tapis sous son lit. Seulement, lorsqu’il arriva finalement au niveau des dit pieds, son regard se voila et autours de lui… tout disparut.

Le souffle court, Pollux se redressa vivement, paniquer alors que ses yeux, exorbités, tentaient de trouver un point sur lequel faire le fixe. Autours de lui plus rien n’était, mais tout défilait. Étoile, néant, trou noir, vide, infini tant qu’il en avait le tournis le serdaigle chercha machinalement sa baguette dans sa poche, baissant le regard pour n’y découvrir que l’infini sous ses pieds.

Fermant les yeux vivement, son coeur battant la chamade, Pollux ne savait plus quoi faire. Merlin, que se passait-il? Comment était-il passé de sa chambre sous la pluie à l’horrible infini insaisissable, il en eut un haut le coeur et, plaquant sa main libre contre son visage, commençait à avoir de la difficulté à respirer.

La voix cassé, plus anxieux que jamais il ne l’avait été, il souffla:

« Q...quelqu’un? Tob? TOB? »
Anonymous
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Jeu 2 Fév - 0:19
Et moi qui pensais que la situation ne pouvait pas empirer.

Comment le pourrait-elle ?

Me voilà tétanisée de peur, de froid, trempée jusqu’aux os et cachée sous un lit qui n’est pas le mien. Dans un dortoir de garçons. Dans le dortoir du préfet, et surtout, dans celui de Pollux.
Je ne sais pas à quel moment ni comment j’ai cru que je pourrais m’en sortir dignement, ou m’en sortir tout cours.
Je vais probablement mourir soit noyée, soit de honte, et personne ne m’entendra rendre mon dernier souffle, tu au milieu de ces coups de tonnerre tonitruants.

Le tonnerre… je ne l’entends plus. Est-ce que l’orage est parti ? Ou bien est-ce le calme avant que la tempête ne recommence de plus belle ?

Je décolle prudemment une main de mon oreille. Tout est calme. Je n’entends même plus la pluie. J’ouvre un oeil.

Où est passée toute l’eau ??

Ma baguette et mon livre d’Artihmancie reposent sagement sur le tapis saphir près de la commode, exactement à l’endroit où je les ai laissés tomber, plus secs que la face ridée de McGonagall. Mes cheveux et mes vêtements sont secs, les tapis et les rideaux aussi… est-ce que l’Epouvantard est vraiment parti ? Juste comme ça ?

« Quelqu’un ? TOB ? »

OH OH. ( Coup de foudre et baiser sous la pluie (on y croit) [feat POPO] 351499070 )

Pendant une fraction de secondes, alors que je sens mon coeur me remonter dans la gorge, je me demande si finalement je ne préférais pas les coups de tonnerre.

Situation embarrassante incoming, situation embarrassante incoming !

Si je me fais toute petite —plus que je ne le suis déjà— peut-être que Pollux ne me remarquera pas. Oui, c’est ça, excellent plan, Chou.
Il ne se demandera sûrement pas pourquoi il pleuvait dans son dortoir, et il ne cherchera pas à comprendre, c’est TOUT A FAIT son genre.

Dans un soupire silencieux, je me résigne à dire adieu à ma couverture —déjà extrêmement légère— de fille normale. Il va savoir que je ne suis qu’une stalkeuse, et j’aurai de la chance s’il accepte de m'approcher encore après ça.

Mais… c’est étrange.  Je m’attends à tout moment à voir apparaitre les vagues blondes des cheveux de Pollux, puis sa jolie face dans mon champs de vision réduit. Il va sûrement me découvrir comme on découvre un monstre sous son lit.

Pourtant, je n’entends ni ne ressens aucun mouvement dans la pièce.

Foutue pour foutue, je prends le risque de me retourner et sors le bout de mon nez de ma cachette. Je m’attendais à me trouver face à un Pollux fâché, étonné ou éventuellement amusé, mais certainement pas à ça : pas à l’expression d’horreur plaquée sur son visage.

Une vague d’empathie, d’envie de le serrer dans mes bras et de lui susurrer que tout va bien, mais aussi, il est vrai, d’un peu de soulagement, me roule dessus. Et avec elle, la constatation que l’Epouvantard est toujours là.

Quel qu’il soit, il m’est de toute évidence invisible. Il est dans la tête de Pollux. Je ne savais pas qu’un Epouvantard pouvait entrer dans le subconscient de quelqu’un, mais encore une fois, le cerveau de Pollux est tellement gros qu’il pourrait bien contenir l’univers.

Quoi qu'il ensoit, tant que Pollux se trouve dans cet état de transe, cela me laisse l’opportunité de m’enfuir sans me faire remarquer.

Je murmure un « accio, baguette », mais ma tentative échoue lamentablement. Evidemment, ce sort ne marche que par coup de bol, jamais quand on en a véritablement besoin. (Aucune étude sérieuse n’a démontré ma théorie, mais c’est l’experience qui parle.)

Tant pis. Je n’ai plus qu’à m’enfuir sans ma baguette et mon livre, je trouverai bien une explication plus tard. Hors de question que j’aille les chercher, au risque de retourner l’attention de l’Epouvantard vers moi. Mon petit coeur ne supportera surement pas un autre coup de tonnerre —et certainement pas avec Pollux comme témoin en première loge.

Je me faufile hors de ma cachette et me dirige vers la porte, le coeur tambourinant comme un malade dans ma poitrine. Il est encore temps de sauver l’honneur.

Et puis—

Non, je ne peux pas faire ça.

La culpabilité me frappe soudain comme un coup de poêle à frire dans la face. Ce n’est pas juste de partir comme ça. De laisser ce pauvre Pollux seul avec qui sait quelles horreurs se déroulant dans son esprit en ce moment même. A moins qu’il ne realise par lui-même à quoi il est en train de faire face— oh, et puis merlin !

« C’est un Epouvantard ! » je me mets à crier, sautillant sur place, sans oser bouger de mon coin. « UN EPOUVANTARD ! »

J’attrape un oreiller sur le lit le plus proche et le lui lance dans l’arrière de la tête. Il n’arrivera jamais à vaincre cette créature s’il ne sort pas de sa stupeur.

« Ridiculise le ! » Je lui lance un autre coussin. « Fais lui sa fête ! »

Donc, après m’être introduite dans son dortoir, après avoir lâché un Epouvantard dans celui-ci et saccagé (heureusement, provisoirement) toutes ses affaires, me voilà maintenant en train d’attaquer Pollux.

Bah oui, pourquoi pas après tout. Foutue pour foutue, hein.
Anonymous
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