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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway. welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse. |
| Je tenais sa dernière lettre entre mes mains, relisant encore et encore les mots qu'il avait écrit de sa main. Il me semble qu'aujourd'hui tout me frappe de plein fouet. Je remarque cette différence qu'il y a entre nous, simplement en relisant quelques lignes de sa lettre. Il est vrai, que je ne me souviens pas l'avoir vu avoir du plaisir a aller en classe, sauf bien sûr lorsqu'il pouvait aller baver en regardant la magnifique Nutcombe. Ou encore lorsqu'il avait un crush sur l'une ou l'autre des demoiselles qui partageaient la même salle de classe que nous. Mes doigts glisse sur le parchemin rugueux, puis je plis soigneusement la lettre avant de la ranger dans ma table de nuit tout près de mon lit, en compagnie de son autre lettres ainsi que les lettre d'Axel. Je reste encore un petit moment assise sur mon lit, à observer ma table de nuit en me demandant si je fais bien d'aller voir Drystan alors que je commençais à guérir de lui. Déjà que de le revoir à Baba Yaga m'avait fait quelques chose, d'aller le voir délibérément.... Pourtant, un regard pour le sac de toile comprenant les choses de Drystan me convainquit que je devais y aller, ne serais-ce que pour lui rendre ses biens. Il ne me restait qu'à enfiler une tenue extérieur, il fallait bien se couvrir, dehors il semblait faire très froid. Et évidemment, ce n'est que dehors que je me souviens avoir oublier mes gants sur mon lit dans le dortoir, mais je suis déjà presque rendu à pré-au-lard, donc je glisse mes mains dans les poches de mon manteau et la lanière du sac de toile s'enfonce un peu plus sur mon bras alors que le sac me cogne sur les jambes au rythme de mes pas. Il ne m'en reste plus gros, quelques minutes à peine avant que je puisse transplaner, et puis une fois que je fus en dehors des limites de Poudlard je le fis. Mes pas crissaient dans la neige alors que je me rendais en direction de l'adresse que le blond m'avait donné par lettre. Lorsqu'enfin arrivé, parce qu'il faisait vraiment froid, je cognai trois petits coups contre le bois de la porte. Alors que j'attendais devant la porte, des flocons commencèrent à virevolter dans le ciel. - Spoiler:
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| | | | Ça n’avait pas été evident de demander à Madame Figuerols son samedi de libre, alors qu’il venait juste de commencer à travailler pour elle. Mais ça en valait la peine. « C’est pour une fille ? » lui avait demandé sa patronne, taquine. « Oui, » avait-il répondu, surpris par sa propre réponse. C’était nouveau pour lui d’envisager Clover comme « une fille. »
D’ailleurs, il ne savait pas trop ce que cela signifiait. Tout ce qu’il savait, c’est que depuis cette soirée à Baba Yaga, il n’avait eu qu’une envie : celle de la revoir. Drystan avait cessé de croire au Destin, mais il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi il l’avait rencontrée ce soir là. Pourquoi il l’avait trouvée si belle —il ne l’avait jamais trouvée belle— à la lueur des fées de Noël. Il fallait qu’il la revoit. Il fallait qu'il en ait le coeur net.
« Suivant ! »
La voix de la boulangère, légèrement irritée car apparemment il lui avait fallu l’appeler plusieurs fois pour le tirer de sa rêverie, le fit légèrement sursauter. Après dernière verification de ses maigres économies qui tenaient sans problème dans le creux de sa main, Drystan passa sa commande. Quelques mince pies, des bonhommes en pain d’épice, une brioche bien chaude qui sentait bon la cannelle, et deux grandes tasses de chocolat chaud. (Le problème quand on vivait avec Dimitri, c’est qu’il n’y avait rien chez lui à manger qui ne soit pas de couleur verte. Et quand on recevait une invitée de marque telle que la préfète des Serpents, il valait mieux y mettre des efforts.) La boulangère glissa le tout dans un carton enchanté pour empêcher son contenu de se renverser. Il semblait à Drystan qu’elle prenait des heures à executer ces quelques gestes pourtant si simples. Son coeur battait un peu trop fort, un peu trop vite. Etait-ce parce qu’il était agacé à l’idée d’arriver chez lui après son invitée, à cause des trois cafés qu’il avait avalé à la place de nourriture solide, ou parce qu’il s’apprêtait à revoir Clover dans des circonstances totalement nouvelles ?
Lorsqu’il quitta enfin la boulangerie, ses achats sous le bras, il traversa aussi vite que possible la courte distance qui séparait la boutique de chez lui, ignorant les flocons qui venaient lui taquiner le visage.
Son coeur manqua un battement. Elle était là, elle l’attendait, devant la porte de l’appartement. Elle était vraiment venue.
Drystan se glissa derrière son invitée et, dans un mouvement fluide et rapide, lui vola son sac de l’épaule pour le jeter sur la sienne, ouvrit la porte d’entrée et attrapa la main de Clover pour l’attirer à l’intérieur.
Une fois rentré, il laissa tomber son sac au sol et déposa son carton sur le meuble de l’entrée. Il retira son bonnet et passa une main dans ses cheveux, faisant voler quelques flocons de neige transformés en eau.
« Tu vas finir aussi mal que moi, si tu continues à t’évader de l’école, comme ça ! » - Spoiler:
| | | | | Suis-je arrivé trop tôt ? Ou bien peut-être qu'il a changer d'avis après tout, à quoi d'autre puis-je bien m'attendre avec lui ? Ce ne serait pas la première fois que je me présente pour rien. Je soupire, le regard toujours fixé sur la porte d'entrée, quand même, je vais attendre encore un petit moment, ne pas avoir fait toute cette route jusqu'ici pour me retrouver seule comme une conne devant une porte. Sinon, il y a toujours le village, un endroit ou me réchauffer ou au pire, tenter de communiquer avec Axel, voir ce qu'il fait et si je peux passer le voir un moment. C'est étrange comme seulement la pensée du nom de ce dernier vient de réchauffer mon coeur. Juste lorsque j'étais en train de tromper Drystan dans mes pensées je sens mon bras qui se libère d'un poids et une main s'empare de la mienne en même temps que la porte s'ouvre. La chaleur de l'habitation me permet de me décrisper légèrement, même si je reste planté devant la porte comme une statue en observant mon hôte qui dépose une boîte d'où se dégagea une odeur alléchante. Je suis chacun de ses gestes avec attention, ne comprenant pas non plus comment détacher mon regard de chacun de ses mouvements. Je me sens perdue, peut-être est-ce parce que je pensais à Axel au même moment que la main de Drystan avait touché la mienne. Passant ma main sur mon bonnet pour le retirer moi aussi, je lui fais un petit sourire en coin. « Je ne crois pas, je sors quand même pas mal depuis .... En tout cas, tout continue de bien aller dans mes études. » J'allais parler de mes rencontres avec Stravo, mais je me suis reprise, je ne veux pas parler de ce sujet là avec lui. Pas en ce moment, je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête pour une chose qui ne le concerne pas. Ce n'est pas comme si mes sentiments l'intéressait ou comme s'il s'était intéresser à ce que je pouvais ressentir pour lui ou encore comme s'il s'intéressait a moi. Je retire l'écharpe d'autour de mon cou et je détache les boutons de mon manteau. « On est bien mieux ici que dehors, où je peux mettre ça au fait ? » Demandai-je en lui montrant mon manteau. En même temps, je voulais me réchauffer, regrettant même de ne pas avoir pris de veste sous mon manteau. | ft. : Charlotte Free
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| | | | Drystan était en ébullition. Il paraissait relativement calme, mais dans sa tête, c’était le chaos. Il n’avait pu s’empêcher de détailler très furtivement son invitée des pieds à la tête, et son coeur qui était déjà énervé après sa course depuis la boulangerie semblait ne pas vouloir se calmer. Il avait vu un million de fois Clover auparavant, sans jamais la regarder. Mais alors qu’elle se tenait dans l’entrée de son appartement, des gouttes de neige fondue dans ses cheveux blonds à moitié emprisonnés dans son écharpe, il pouvait à peine en détacher son regard.
Elle lui parla de ses notes, il lui semblait. Il n’avait écouté que d’une oreille distraite.
« Ah oui, tant mieux, » avait-il répondu tout aussi distraitement.
Peut-être n’était-il pas très attentif à ce qu’elle disait, mais au moins on ne pouvait nier qu’il fut réactif lorsque Clover sembla chercher un endroit où poser son manteau. Il se dépêcha de lui le retirer, défit également l’écharpe de son amie et suspendit le tout à la patère, accompagné de son propre blouson.
« Tu n’as pas trop froid ? » s’enquit-il alors qu’il rajoutait des bûches dans la cheminée avant même de savoir si la température lui convenait. « Je nous ai pris du chocolat chaud, j’espère que tu aimes la chantilly ! »
Il lui glissa dans les mains l’un des deux gobelets en carton, avec dessus imprimé un hippogriffe battant des ailes, et la marque « Buck's Coffee » qui tournoyait en cercle autour du logo animé de la créature. Il déposa également sur la table basse, entre les vases de fleurs qu’ils avait ramenés de la boutique, les pâtisseries qu’il venait d’acheter. Il se jeta dans le sofa où il s’assit en tailleur, faisant signe à Clover de venir s’assoir près de lui.
« Alors dis moi, ça se passe comment à l’école ? Mimi ne pleure pas trop mon absence ? Et toi ? »
Il accompagna ces derniers mots d’un sourire légèrement provocateur. Il faisait le malin, mais espérait que son départ n’ait pas laissé ses camarades d’école indifférents. Il préférait en général éviter d’y penser. S’il apprenait qu’on avait à peine remarqué son absence, son ego ne s’en remettrait probablement pas. Mais plus que tout, il espérait avoir manqué à Clover, au moins un peu. S’il y avait une personne qui autrefois tenait plus que n’importe qui à sa présence, c’était elle. Et il espérait que les règles du jeu n’aient pas trop changé. | | | | | J'étais tellement concentrer dans ma tête à savoir comment je devrais agir avec lui. Je voulais lui montrer que j'avais compris que jamais il n'y aurait rien entre nous. Pourtant, il y avait quelque chose de différent, maintenant que je ne le voyais plus tous les jours, il semblait différent, comme s'il s'était passé quelque chose en lui. Il y avait cet empressement à m'aider à retirer mon manteau, je ne savais pas trop comment agir, ma main alla se glisser doucement dans mon cou avant de dégager une cascade blonde sur mes épaules. Mon regard détailla la pièce autour de moi et je sentis enfin la chaleur qui commençait à me décongeler. « Je dois avouer que j'ai encore un peu froid, heureusement je n'ai pas attendu plus longtemps, tu aurais retrouver un glaçon devant la porte. » Je le regardais s'activer devant le foyer à rajouter quelques bûches, je me surpris aussi à le trouver encore aussi beau, malgré le mal que j'ai eu à cause de lui. Mon coeur commençait à fondre lui aussi. Il ne faut pas, pas maintenant que j'ai fais tout ce chemin pour arrêter de ressentir de la tristesse... « Oh j'adore la chantilly ! » Je pris l'une des tasses brûlante entre mes mains avant de le suivre, même si mon regard s'était arrêter un instant sur les fleurs sur la table. J'allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose alors que je prenais place à une distance raisonnable de Drystan alors qu'il attaqua de suite avec une question. « Pour Mimi je ne sais pas trop, je ne visite pas tellement ses toilettes, par contre il y a eu deux nouvelles innodations dans les dernières semaines. Sinon, on m'a posé plusieurs questions sur ton départ, comme si j'en savais plus que les autres, quand ils se sont rendu compte que je ne savais rien ils ont arrêter... » Comment ne pas répondre directement à la question. Devrais-je lui dire que je lui en voulait ? En fait que je lui en ai voulu de ce départ précipité ? Que même Ludo n'avait pas voulu répondre à mes questions bien que je sois presque certaine qu'il savait quelque chose de plus que les autres... Je regardais mes pieds, n'osant pas les relever pour plonger dans ses yeux bleus, il avait ce sourire en ce moment, je pouvais l'entendre juste dans sa voix. « Ce n'est plus pareil à l'école, ça je peux bien te le dire. » Je fis promener mon regard sur ses pieds et remontant lentement sur son visage. Pour ne rien rajouter de plus, je pris une gorgée du chocolat chaud, délicieux soit dit en passant. Les genoux bien collés ensemble, le dos droit, tourner un peu en angle pour voir Drystan. « Comment es-tu atteri à Storneway en fait ? » | ft. : Charlotte Free
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| | | | Cela faisait un petit moment que Drystan ne s’était pas senti aussi comblé, qu’il n’avait pas eu ce sentiment d’être à la maison. Son emménagement était pourtant récent. Il prenait encore ses marques. Il était assez difficile d’imaginer que cette vieille garçonnière lugubre était habitée par deux jeunes hommes, à en juger par les paillettes multicolores que Dimitri avait jetées un peu partout, et les fleurs de Drystan qui embaumaient l’appartement. Il régnait dans l’air un exquis mélange du parfum de roses et de pivoines, de cannelle, de chocolat et du feu de cheminée. Et d’un petit il-ne-savait quoi qui épiçait le tout d’une pointe délicate et féminine. Le parfum de Clover ? Drystan se demanda un instant, alors qu’il observait son amie, le visage baissé et fuyant son regard, si ce n’était pas tout ça pour lui, l’odeur de l’Amortentia.
Il secoua mentalement cette idée de son esprit.
Son sourire s’agrandit davantage sur ses lèvres. Bien sûr que l’école n’était plus pareille sans lui. Il avait été fou de croire que peut-être on n’avait pas ressenti son absence. Que Clover ne l’avait pas ressentie plus fort que les autres. Il le devinait, dans son langage corporel, que son amie était tout sauf à l’aise. Est-ce que c’était à cause de lui ? Est-ce qu’il avait rendu les choses bizarres, gênantes entre eux, lorsqu’il était parti ? Ou bien est-ce que c’était dû à autre chose ?
Oui, c’était probablement ça. Clover était intimidée.
Il fallait la comprendre, son meilleur ami, le garçon dont elle avait toujours été amoureuse était maintenant un jeune homme avec un emploi et un appartement, tandis qu’elle n’était encore qu’une étudiante. Cette pensée le fit sourire. Il allait faire tout ce qu’il pouvait pour que Clover se sente de nouveau à l’aise avec lui. Il voulait que, comme lui, elle se laisse envoûter par l’odeur des fleurs, du feu de cheminée et de la cannelle.
« Tu devrais visiter Mimi de temps en temps, » dit-il d’un ton détaché, avalant une gorgée de chocolat. Il essuya la petite moustache de crème qui s’était formée au bord de ses lèvres. « C’est une gentille fille, tu verras qu’elle a plein de choses intéressantes à raconter si tu prends le temps de discuter avec elle. »
Son ton était nonchalant, et il promenait ses doigts le long du dossier du canapé, distraitement.
Brisant la tranquillité qui commençait à couver la pièce, Clover lui demanda comment il avait pu atterrir à Stornoway. Sûrement effrayée de laisser le silence s’installer entre eux. Elle était toujours gênée, de toute évidence, alors il employa la ton le plus léger et indolent qu’il possédait dans son répertoire.
« Simplement par un ami d’ami, qui avait de la place chez lui, et moi qui cherchais un endroit où m’installer. Dimitri, je l’ai rencontré grâce à Stravo, mon prof de gratte, je sais pas si tu te rappelles. »
Il omit d’ajouter qu’il n’avait pas revu ce dernier depuis leur dernière sortie à Pré-au-Lard, faute d’avoir les moyens de payer ses leçons.
« D’ailleurs ! » lança-t-il soudainement avec un peu trop d’énergie, frappant dans ses mains. Ses yeux brillaient d’une illumination qui venait d’apparaitre dans son esprit. « Ça me fait penser qu’il faut que je fasse un pendaison de crémaillère ! Tu viendras, dis ? Allez Clover, dis oui ! Ce sera blindé d’étudiants, tu peux pas refuser, toi qui aimes tant les études, pas vrai ? »
Oh que non, elle ne pouvait pas refuser. Si elle parvenait à résister à l’offre, il était convaincu que son sourire qui creusait ses joues et montrait ses belles dents blanches donnerait le change. | | | | | Comment me placer, comment agir ? C'est bien la question que je me pose actuellement. Je tente de parraître confiante et sereine, mais je crois que je suis loin de l'être en ce moment. Je ne suis pas à l'aise un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il fallait comprendre, depuis qu'il avait quitté l'école, il n'y avait plus rien de pareil. Je croyais m'être détacher de lui et j'avais laisser de la place à Axel, le rencontrant à de multiples reprises. Je me sentais vis à vis Drystan, comment je m'étais senti avec Axel, j'avais l'impression de le trahir lui à présent cet étudiant de St-barnaby, en étant présente ici avec Drystan. Pourquoi malgré tout le mal que j'ai eu, je suis encore ici à regarder ses moindres faits et gestes. Pourquoi il semble plus content qu'habituellement de me voir ? Il n'a même pas dit le mot mec une seule fois depuis que je suis arrivé ! Comment dois-je l'interprêter ? Et pourquoi je tente de tout analyser encore et encore ? Je devrais peut-être simplement arrêter de me poser des questions, après tout, il ne doit pas avoir de sous entendu dans sa tête à lui. Comme si un jour il daignerait s'intéresser à moi ! « Peut-être, mais Mimi ne m'a jamais vraiment aimé. Je crois juste que son taux d'hormone en ébullition figé à 17 ans ne lui permettent que d'être sympa avec des gars. » Haussant les épaules, je pris une autre gorgée, prenant bien soin de ne pas me faire de moustache. « Je verrais quand même si j'ai un peu de temps pour cette morte. » Je ne savais pas quoi dire alors j'avais tenter de dévier la conversation vers lui. Mais je ne m'attendais pas à ce que « Stravo » vienne dans la conversation, même à titre d'intermédiaire. Je dû faire de gros effort pour ne pas m'étouffer avec ma salive. « Oui je crois me souvenir vaguement de Stravo. C'est celui qu'on avait vu à Pré-au-lard c'est bien ça ? » Ma voix avait un peu écorché à la mention du nom d'Axel. J'espèrait juste que cela ne parraîsse pas trop. Heureusement le sujet se changea encore une fois rapidement. Avec un peu de chance il n'avait pas remarquer mon trouble. Ce qui sorti de sa bouche me fit quand même rire. « Comme si les études et les étudiants étaient la même chose. Mais pour vrai, ça dépend, je ne peux pas toujours sortir de Poudlard et ça dépend de quand tu le fais, parce que justement j'ai des études ! » Je ne pouvais pas nuire à mes études tout de même. Je pris une mèche doré entre mes doigts et l'enroula autour de mon doigts, la tête dans le vague un peu. Je réfléchissais, je me disais que ce serait quand même bien d'aller à cette fête. « Tu as déjà une idée de qui tu vas inviter ? Il va y avoir des gens de Poudlard ? » Et dans ma tête je suppliais... Pas Pan. | ft. : Charlotte Free
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| | | | Ça y est, l’idée avait germé dans sa tête. Il n’y avait plus de retour en arrière possible. Il allait bientôt y avoir une fête dans cet appart ! Une fête qui ne serait ni une skins party de débauchés, ni une célébration ratée comme son mariage, mais une vraie teuf d’étudiants avec de la bière au céleri de Dimitri, de la bonne musique —Stravo jouerait de Momo, et lui de Capucine, et il y aurait sûrement d’autres zicos partant pour faire un boeuf— et quelques cônes qui tourneraient de lèvres en lèvres. L’image était trop vive dans son esprit. Il s’y voyait déjà. Et il était hors de question que Clover ne soit pas de la partie !
« Pendant les vacances de Noël, comme ça, pas d’excuses ! Tes examens seront passés, il faudra bien te détendre pour fêter ça. »
Il lui fit un clin d’oeil et bondit du sofa, faisant les cent pas devant la cheminée, soudain animé d’une énergie électrisante.
« Bien sûr qu’il y aura des gens de Poudlard ! Toi, Ludo, Pan, Olivia, Gaby, mon frère, ma cousine, Dédé, Ruth, Hope, McCall, Hopkins, Weasley miniature, Wood, Johson, Knight, les soeurs Andrews, cette folle de Rivers, Huxley, Sanseverino, et puis j’oublie qui ? »
Il débitait tous ces noms sans prendre le temps de respirer, comptant sur ses doigts et les plaçant mentalement dans la pièce en même temps qu’il les citait. Il voyait maintenant le bol de tortillas et de guacamole à la place des bouquets de fleurs et des packs de bière à celle des bonhommes pin d’épice. Clover serait assise sur ce même sofa, elle porterait une robe rose étrange et sexy, et au lieu d’une tasse de chocolat, elle porterait une coupe de champagne à ses lèvres. Il ne savait pas à quel moment il avait inclut du champagne dans son fantasme (ni même où il trouverait le budget pour ça), mais il ne pouvait imaginer Clover qu’ainsi : chic et raffinée.
« On s’en fout, j’invite tout le monde ! Même cette saleté de Stonehenge, ça lui fera les pieds de voir que je suis bien plus heureux qu’elle. »
Il stoppa devant la cheminée pour faire face à son amie, son visage illuminé d’excitation.
« Et les élèves de la fac aussi ! Stravo et sa +1, à ce qu’il parait il a une meuf, Shoshana, Tempy, Blackwell, Berry, Viungo, la barmaid de la Banshee, tout le monde ! Bon, le problème c’est que je connais pas tout le monde encore, mais ça va venir. »
Il sauta de nouveau dans le canapé, s’installant un peu plus près de Clover qu’il ne l’était auparavant, passant son bras derrière le dossier du sofa.
« Tu vas voir, ça va être épique ! Tu vas m’aider à preparer la fête n’est-ce pas ? On a toute la nuit pour en parler. Au fait, tu restes bien dormir ? Tu peux prendre ma chambre, de toute façon je dors tout le temps dans le salon. »
Ce n’était pas vraiment une question. Il lui décocha un sourire particulièrement content de lui, son menton calé au creux de sa paume.
« Et puis demain matin, je t’emmène faire un tour du village. Comme ça tu pourras prendre tes marques si jamais tu veux venir étudier dans ce trou paumé. Ce serait chouette, on continuerait à se voir même après l’école, vu qu’on habiterait au même endroit ! » | | | | | L'illumination dans son visage, son idée était faite et le connaissant je savais qu'il n'en démordrais pas. Qu'il ferait tout pour que j'y sois si son envie était que j'y sois et je dois avouer que je n'avais pas trop le choix. Reste que malgré que je le déteste, il y a cette partie de moi qui l'aime encore, sinon je ne serais pas assise tranquillement dans le salon de son appart en train de boire un chocolat chaud qui est juste au top de la délicieusitude. « Donc en effet durant le temps des fêtes j'ai beaucoup de temps libre et je ne dirais pas non pour sortir de la maison Montgomery durant une soirée. » Il avait bondi du sofa alors que mon coeur fondait à son clin d'oeil et son enthousiasme était contagieux, pourquoi il faisait ça ? Il détruisait tout ce que j'avais bâti comme barrière autour de moi durant le dernier mois. Il commença à énumérer tout le monde, y comprit la petite blonde insignifiante dont je me serais bien passé, je fis par contre garde de ne pas montrer la grimace de dégoût et tentai de partager son enthousiasme. « Juste avec tout ceux de Poudlard ça fait beaucoup de gens... » Dis-je tout bas alors qu'il enchaînait avec ceux de la fac. Un sourire encore plus grand se dessina sur mes lèvres parce que je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'en énumérant Stravo et sa meuf, c'est comme s'il m'invitait deux fois à la pendaison de crémaillère. Il revint vers moi et prit place plus près qu'auparavant, son enthousiasme se voyait clairement. « Il va surtout falloir penser à trouver un budget pour ta fête, parce qu'avec tout ce monde... Et l'espace. » Je mordis ma lèvre en essayant déjà de trouver des solutions pour l'aider. Mais, plus que ça, il venait clairement de me demander de passer la nuit ici et prévoyait une promenade pour le lendemain, surprise parce que quand il l'avait mentionner dans sa lettre, je ne croyais pas qu'il était sérieux. Je mis ma main sur son front pour voir s'il faisait de la température. Mais comme rien ne semblait clocher. « J'espère simplement que ce sera plus chaud demain qu'aujourd'hui. Mais pourquoi pas, je suis quand même curieuse de voir ce village. » Un sourire bienveillant sur les lèvres, je laissais retomber ma main sur ma cuisse, me sens un peu plus à l'aise que tout à l'heure. J'ai l'impression de retrouver un peu le Drystan que je connais. « Je suis curieuse de goûter ce que tu as ramener ! Ça sent juste trop bon. » | ft. : Charlotte Free
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DC : Ludo, Elyssa, Sara, Drystan
| | | | Le budget, la place… des concepts bien terre-à-terre qui ne semblaient pas concerner Drystan pour le moment. Quand Drystan avait une chose en tête, il l’obtenait. C’était une règle sans exception. (Inutile de mentionner Pan, Aglae, Huxley, et autres Stonehenge, MERCI BIEN.)Clover posa sa main sur son front, et il se surpris à trouver ce geste agréable. Il plongea impunément son regard dans celui de son amie, amusé, curieux. Sans vraiment s’en rendre compte, il répondit à son sourire. Ils avaient un deal. Clover s’intéressa enfin aux pâtisseries qu’il avait ramenées au sacrifice de ses dernières piécettes. Comme si la présence de son amie avait soudain le pouvoir de lui redonner l’appétit, il se joint à elle pour manger toutes ces sucreries, jusqu’à ce qu’il en ait mal au ventre —ce qui eu au moins le mérite de lui permettre de se plaindre qu’il avait mal au ventre. Installés bien au chaud près du feu, deux enfants qui prenaient leur quatre heures, ils discutèrent jusqu’à ce qu’il fasse sombre de la fête encore à naître et puis d’autres choses. Ou plutôt, Drystan parlait, surtout, Clover aussi, un peu. Il lui coupait la parole, beaucoup, pas tout le temps, il faisait des efforts. Il voulait ses yeux posés sur lui à chaque instant, ses oreilles grandes ouvertes pour l’écouter, qu’il ait quelque chose à dire ou non. Un chaton miaulant pour exiger l’attention. Quand il fut lassé de s’entendre parler, il chanta. Il inventa avec Capucine une chanson grivoise à propos d’un gobelin et d’une harpie pour amuser Clover. Il s’assit plus près d’elle dans le sofa, en tailleur dans un fauteuil, sur le tapis, le rebord de la fenêtre. Il remit des bûches dans la cheminée, il ne voyait pas le temps passer. Lorsqu’il fut enfin fatigué de lui-même, il orienta la conversation vers son amie, et cette fois, il écoutait vraiment ce qu’elle avait à dire, une lueur candide dans les yeux. « Ta cousine est vraiment comme ça ? Viens, on l’invite à la fête, ça lui décoincera le balai qu’elle a dans le —», « et ton rose, tu le remets quand dans tes cheveux ? » Et puis il lui demanda, avec un intérêt sincère, ce qu’elle pensait du fait que sa famille possède une elfe de maison, que Poudlard en possède des tas, ce qu’elle pensait de la condition des elfes en général. Ce fut à ce moment qu’il commença à piquer du nez. Il était temps d’aller se coucher. Aussi facilement qu’il avait trouvé l’appétit ce soir là, il glissa paisiblement dans le sommeil. *** Le Démon, assis sur son torse. Oppressant. Il l’empêche de respirer. Il ne peut pas bouger, même pas ses yeux, même pas le bout de ses doigts ; il ne peut pas crier. Sa silhouette écrasante au dessus de son corps, il la voit distinctement dans le noir, Ténèbres contre Obscurité. Le souffle lui manque. Son coeur tente de transpercer sa poitrine, affolé. Mais le Démon reste impassible, statue de granit.Drystan s’éveilla en sursaut, haletant, en sueur. Sa couette était tombée en bas du canapé, et dans la cheminée, ne restaient plus que quelques braises mourantes. Il illumina sa baguette d’un Lumos silencieux. Il dormait toujours avec Marguerite près de lui. Illuminé par le halo argenté, le salon de cet appartement lugubre semblait un tout petit peu moins hostile ainsi. Il essuya son front moite. Il était seul. Moins seul que dans sa chambre au Chaudron Baveur, mais plus que dans son dortoir à Poudlard. Il ferma les yeux, força sa respiration à ralentir. Il fallait chasser le Démon de son esprit. Conjurer son Patronus intérieur. Une pensée heureuse. En général, il pensait à Fidji. Il pensaient aux après-midi dans l’eau turquoise avec son frère lorsqu’ils s’aimaient encore. Un souvenir qui n’en finissait pas d’être heureux. Mais cette nuit là, il pensa à l’odeur du chocolat, du feu de cheminée et de la cannelle. Il pensa à la main de Clover sur son front. Il sentit le Démon s’éloigner peu à peu. Il avait tort. Il n’était pas plus seul qu’à Poudlard. Clover était là, et cette nuit là, elle pouvait bien remplacer tous les élèves et les professeurs de l’école. Il fut pris d’une envie urgente de la rejoindre. D’être près d’elle pour tenir le Démon éloigné. Il attrapa son oreiller et sa couette, et se glissa en silence dans sa chambre. A la douce lueur de sa baguette, il aperçut sa chevelure blonde qui embrassait son oreiller. Un Nox informulé, et la chambre fut plongée dans le noir de nouveau. Mais Drystan savait qu’il n’avait rien à craindre. Sans un bruit, il s’allongea auprès d’elle au pied du lit, sur le tapis. Il se roula en chien de fusil dans sa couette et ferma les yeux. Pour la première fois aussi loin qu’il se souvienne, il se laissa retomber dans le sommeil en toute sérénité. | | | | | Je ne m'attendais pas à ce genre de soirée en m'en venant le voir. Je n'aurais pas cru que la soirée serait si simple et que l'on parlerait de tout et de rien avec tant de liberté et d'ouverture. C'était simple et facile et je n'avais même pas besoin de jouer un rôle. C'était simplement moi Clover et je parlais avec un ami avec qui je m'entendais bien et sans plus. Mais cette attitude de Drystan m'avait tout de même déstabilisé, tellement que j'en avais eu du mal à m'endormir, tournant et me retournant entre les couvertures qui sont les siennes. Les pensées s'infiltrent en moi et ne semble plus vouloir sortir de ma tête, venant épaissir la confusion qui m'habitait. Tout cela réuni faisait en sorte que le sommeil me fuyait et que deux visages se disputaient la place dans mon esprit. Ce n'est qu'assez tard que j'ai réussi à trouver le sommeil, légèrement agité, mais tout de même bien profond. Je ne me suis pas rendu compte que quelqu'un était venu dans la chambre durant la nuit. Et qui dormait maintenant au pied du lit bien enroulé dans sa couverture. Ce n'est que le son ténu de sa respiration qui m'a indiquer que je n'étais pas seule dans la pièce. Je pris donc sur moi de marcher comme un chat dans le lit et de m'installer un instant encore entouré du drap sur les épaules, à observer le jeune homme endormi. Il semblait si bien si paisible. Comme si aucun démon ne le torturait. Les cheveux tout emmêlé, avec quelques mèches rebelles collé sur mon visage et qui me criait qu'ils avaient besoin d'un bon brossage pour reprendre une allure plus normal. Un petit sourire sur le coin des lèvres, je me demandais si je devais ou non l'éveiller. Je n'aimais pas me réveiller en premier lorsque j'étais en visite chez quelqu'un, ne pas savoir quoi faire alors que l'autre personne dors profondément. Le réveiller ou le laisser dormir encore quelques minutes ? Mon estomac gargouilla, une légère grimace se dessina sur mon visage, puisque j'avais pris la décision de ne pas le réveiller. C'est alors que sur la pointe je tentai de sortir de la chambre. J'allais sortir, mais mon regard se posa à nouveau sur lui et tendrement, je me pencha sur lui pour replacer une mèche qui lui tombait devant l'oeil. « Bon matin Drystan, j'espère pour toi que le tapis est confortable. » Dis-je doucement avec un petit rire doux. | ft. : Charlotte Free
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DC : Ludo, Elyssa, Sara, Drystan
| | | | Il ouvrit un oeil. La lumière blanche du jour lui attaqua la rétine. Il le referma. Il entendit une voix douce, la voix douce de Clover, et il l’ouvrit de nouveau. Sa vision mono-oculaire était floue, mais il parvint à faire suffisamment la mise au point pour distinguer le visage —tout aussi doux que sa voix— de la jolie blonde. Ne venait-il pas de la voir, genre deux minutes auparavant ? Ou bien, est-ce qu’il était en train de rêver d’elle ?
L’esprit tout aussi embrumé que sa vision, il parvint à grommeler quelques mots que lui-même n’était pas sûr d’avoir compris, et escalada son lit pour s’y rouler en boule, protégé par sa couette contre le vilain matin qui voulait le tirer de son sommeil et de ses rêves qui semblaient si moelleux, si confortables.
Il se sentit retomber dans le sommeil comme on se laisse glisser sur un toboggan fait de nuages, mais une pensée activa soudain des connexions dans ses neurones. La lumière blanche qui s’insinuait entre ses cils pour l’empêcher de se rendormir essayait de lui faire passer un message.
« DE LA NEIGE » s’exclama-t-il en jetant sa couette par dessus bord.
Il bondit sur ses pieds comme un enfant le matin de Noël, manqua de se prendre les pieds dans le tapis et fonça coller son nez à la fenêtre embuée.
Les rues et les toits de Stornoway étaient couverts d’une fine pellicule de neige, et les flocons continuaient à tomber, virevoltant comme de minuscule petites ballerines de glace.
« DE LA NEIGE » s’exclama-t-il encore.
Son petit coeur d’enfant qui avait grandi dans des pays chauds et pour qui la neige restait une occurrence de l’ordre du miraculeux frétillait de joie. Il attrapa le poignet de Clover et la traina dans l’entrée. Il lui enfila de force son écharpe autour du cou et lui jeta littéralement son manteau au visage, tandis qu’il s’empressait de s’équiper de ses propres vêtements d’hiver.
« DIMI IL NEIGE » répéta-t-il, bien peu soucieux de savoir si son coloc était réveillé, et même si ça l’intéressait de savoir la météo du jour (mais soyons honnête, bien sûr que ça l’intéressait.)
Il tourna un visage illuminé par une pure excitation vers son amie, soudain parfaitement éveillé et fonctionnel.
« On se la fait, cette balade dans le village ? » - OOTD, parce que même quand on sort en pyjama, il faut bien coordonner les couleurs:
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