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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.

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[SWAP] Fruits confus

Sam 17 Sep - 14:24
[SWAP] Fruits confus Malaika-firth-kenya-12


Mais qu’est-ce qu’elle fichait là ? Chen était attablé sur une chaise inutilement confortable, rembourrée de pompons et de coussins rose comme si chaque client du minuscule café où elle était assise était une délicate porcelaine qu’il fallait envelopper dans du papier bulle. La bonne blague. Elle, Chenye Viungo, qui avait encore du sang sur ses jointures, du sang sur les mains. Ils ne voyaient pas qu’elle avait des piqûres sur les bras ? Les yeux encore jaunes, l’allure débraillé ? Tout était fermé, il y avait des tapis ronds et doux comme des moutons, des tables minuscules, des gros fauteuils, des bougies, du parfum. Elle suffoquait. Elle aurait voulu prendre une table et la jeter contre la vitre pour respirer.

Mais qu’est-ce qu’elle fichait là ?

Elle jeta un œil au garçon en face d’elle. A chaque fois le même cirque. Il la forçait à le frapper, à manger, à traîner n’importe où. Dans quel genre de cerveau pouvait-on peindre son image dans le « Café des libellules » ? Elle empestait le Bloody, tout son corps appartenait au bar malfamé de Stornoway, qu’est-ce qu’il avait en tête pour l’étouffer sous le coton. Et elle qu’est-ce qu’elle avait en tête pour accepter ? Elle, la claustro ?

— Fascinant comme endroit… Dit Chen sarcastique, tu crois qu’ils ont tué combien de moutons pour faire la déco ?

Berry, dessine-moi un mouton. Comme si elle pouvait lui demander ça. Comme si elle pouvait lui demander quoi que ce soit, d’ailleurs. Elle avait beau le passer à tabac ça ne changeait rien. C’était lui qui exigeait, elle qui acquiesçait.

On leur apporta leur café. Sur un plateau transparent en forme d’aile de libellule. Dis Berry, est-ce qu’on peut mourir de niaiserie ?

— C’est la septième réunion du Fruit Club
, dit Chen pour briser le silence à défaut du décor, t’en as pas marre de te faire tabasser ? Tu voudrais pas plutôt te battre au pierre-papier-ciseaux ?

Ce n’est pas vraiment ce qu’elle voulait dire. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait dire. Elle ne voulait pas le frapper. Mais elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Il n’avait pas vu qu’elle était seule dans son terrier ? A se cacher des hommes pour leur chiper leur coke avec ses dents pointus dès qu’ils avaient le dos tourné ? Pourquoi est-ce qu’il s’était mis en tête de l’apprivoiser ? Personne n’apprivoisait les renards. Et maintenant il était responsable.

Il était responsable si elle mourrait étouffée dans ce café. Si elle mourrait d’overdose de bouffe, de baie-sers empoisonnés.

Et pourtant elle aurait bien aimé être la rose.


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Dim 18 Sep - 12:37
Fruits confus
#Swap
« Allez Chenille, on y va ! Tu vas voir, on va bien s'amuser ! » Avait dit Adele en embrassant la joue de Chen lorsqu'il la tira dans le Café des Libellules.

Il jouait avec un derrière de mouton particulièrement soyeux lorsque Chen prit la parole. Elle trouvait l'endroit fascinant. L'étudiant n'était pas sûr que ça soit une si mauvaise chose, surtout dit par Chenye Viungo ! Il prit sa phrase comme signe d'encouragement à continuer cette discussion si savamment entamée et répondit à sa question à coeur joie :

« Ils ont dû les tuer avec amour pour qu'ils soient aussi doux. » Affirma-t-il tout en se passant le mouton sur son visage endolori.

Le garçon tendit son mouton à son maître en arts martiaux (qui consistaient la plupart du temps à lever ses bras devant son visage pour épargner quelques points sensibles) et se laissa quelque peu distraire par la tapisserie. C'était vrai qu'elle était belle ! Et en plus, le café était succulent. Il remercia d'un signe de tête un peu trop insistant la serveuse qui le regarda bizarrement quelques instants avant de s'en aller. Et quel petit plateau mignon ! Il cassa un sucre dans sa tasse, un dans celui de Chen et touilla leurs cafés tandis qu'elle se remettait à parler.

« Est-ce qu'on peut juste faire pierre papier ? Je me coupe tout le temps avec la feuille ! » Fit-il sérieusement avant d'éclater de rire. Il savait que Chen était une grande rigolote, au fond.

Il but une longue gorgée qui lui brûla la gorge (mais ne fit mine de rien, il devait montrer qu'il était fort devant son Senseï) et s'égara un peu plus dans le monde merveilleux qu'était celui de ses pensées. Avec sa cuillère, il déposait quelques gouttes du breuvage sur sa serviette, un peu honteux de la salir de la sorte mais content de pouvoir s'adonner à son art. Puis, avec son doigt, il tentait de former les gouttes en petits personnages. Au fur et à mesure que venait l'inspiration, il replongeait son doigt dans la tasse. Au bout d'un petit moment, il était parvenu à dessiner deux bonhommes dignes d'un dessin de maternelle. D'accord, ce n'était pas du grand art ou même ce qu'il avait l'habitude de faire, mais ça allait sûrement faire sourire Chen, et ça, ça n'avait pas de prix !

« Tu as vu ? Ca c'est moi et ça c'est toi. » Adele pointait du doigt les petits personnages à peine visibles qui dégoulinaient sur la nappe. « Tu as vu, tu souris ! » Ses lèvres mimèrent le geste au fur et à mesure qu'il parlait. « Allez, je suis sûre que tu en es capable toi aussi ! » Bien sûr qu'elle en était capable, et bien sûr qu'elle allait le faire. C'était toujours comme ça : il ordonnait et elle le faisait car elle était tout aussi gentille que lui au fond. Pourquoi les autres étudiants ne voulaient-ils la voir que comme une brute ? Elle n'y allait pas toujours de main morte, mais elle se laissait entraîner dans tous les cafés dont avait envie Adele, et ça, ce n'était pas tout le monde qui pouvait supporter !

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Dim 9 Oct - 17:23
Berry infatigable faisait le pitre devant Chen, riant à ses propres blagues, se divertissant lui-même avec un peu de café et des serviettes en papier. Pour Chen la taciturne, ce garçon était plutôt pratique. Elle n’avait pas besoin de trop parler ou de jouer les gentilles filles de façade, il semblait de toute façon bien trop émerveillé par lui-même.

— Allez, je suis sûre que tu en es capable toi aussi !

Chen obéit et sourit. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire d’autre de toute façon ? Elle, c’était avec des coups de poings dans la tronche qu’elle faisait plier les gens et c’était logique, non ? C’est comme cela que marchait le monde, les plus forts en haut, point barre. Et Berry qui lui faisait plier les lèvres en un sourire, plier ses barrières mentales. Comme si elle ne savait pas qu’elle ne pouvait faire confiance à personne, et lui qui s’en fichait pas mal et qui fonçait dans les barrières parce qu’il ne les voyait pas.

Chen soupira.

— On dirait que tu es tout le temps drogué mais sans les effets secondaires…, commenta-t-elle en buvant son café.

Il était brûlant mais elle fit mine de rien car elle n’était pas une faible femme en détresse. Dis Berry, ça fait quoi d’être un homme sous crack naturellement ? Est-ce qu’à la fin de la journée tu es tremblant, est-ce que tu frôle l’overdose ? Est-ce que tu comptes mourir jeune ?

Elle se sentait bizarrement pensive, étrangement fermée sur elle-même. C’était peut-être trop de Berry d’un coup, lui et son pack complet, la baston, les cafés niais, les bavardages enthousiastes sur la vie et les petites fleurs. Toute cette agitation avait peut-être fini par l’irriter tout à coup. Une bouffée de chaleur lui monta au visage et elle se sentie noyée dans les parfums.

— Excuse-moi, je sors fumer dehors ! S’exclama-t-elle, légèrement hystérique.

De l’air. Du silence. Une clope. Donnez-lui trente secondes. Accoudé au mur du café pourri elle rechargeait ses batteries. Elle était très bien comme elle était, occupée à se détruire. Comment elle était censée encaisser ce genre de coups ?


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Dim 12 Mar - 9:51
« Et toi, les effets secondaires même quand tu n'es pas droguée ! » Chantonna l'étudiant en déversant son café sur la table, sous le regard courroucé de la serveuse qui s'approcha deux minutes après pour tout nettoyer.

Le temps qu'il pouvait faire rire Chen, Adele était heureux ! Il ne savait pas comment elle faisait, elle, tous les jours, pour vivre avec une telle pression sur ses épaules. Ne jamais sourire, au grand jamais ! Il n'était plus juste Adele Berry, étudiant de Sinsear à St-Barnaby (ou plus beau garçon de l'année par tous les surfers blonds aux yeux bleus), il était Adele Berry et avait une mission. Il. Devait. Rendre. A. Chen. Sa. Joie. De. Vivre. Et apprendre le morse. Peut-être que les morses feraient rire Chen ? Il fallait tester. Il attrapa deux baguettes chinoises de la coiffure de la femme de derrière et...

Regarda Chen partir loin de lui, désemparé, tandis qu'il avait déjà enfoncé les deux bâtons dans sa bouche pour imiter deux incisives. Il s'empressa de la suivre dehors - qui allait lui faire des câlins si soudainement elle en avait besoin - sa serviette toujours à la main - un câlin, se moucher... Le jeune adulte ne savait pas comment l'aider, mais il était sûr que sa consommation de drogue et son moral était lié... Malheureusement, comment lui arracher des mains ? Il risquait encore de se prendre des coups. Mais ne se faisait-il pas déjà taper ? Sans y réfléchir d'avantage, Adele attrapa son joint des mains, et avec autant de respect pour la Nature que pour soi-même, le jeta par terre avant de l'écraser du pied.

« Tu ne veux pas essayer autre chose ? » Adele roula la serviette qu'il tenait encore. « Parfum café ! Je parie que tu n'as jamais encore essayé ! » Il la déposa tranquillement dans sa main tout en faisant un pas en arrière, pas très sûr de lui. S'il devait se faire taper, autant que cela soit pour une bonne raison (pour une fois). Et puis sauver Chen, cela n'avait pas de prix pour lui. « Tu peux sinon mettre tes doigts en V et les porter à ta bouche pour les aspirer ! » Adele cligna de l'oeil. « Les cigarettes invisibles, c'est quand même bien meilleur pas vrai ? Effets garantis ou remboursés ! »

Certainement que Chen allait lui rendre la monnaie de sa pièce (loule). Certainement que les Berry allaient devenir une espèce en voie d'extinction. Alors, pour la survie de l'espèce, Adele ne fit qu'un avec le mur; si bien que si Pad avait été présent, il en aurait verdit de jalousie ! Avec un petit sourire aux lèvres, le mur Berry espérait avoir percé le coeur de brique de Chen... Car sinon, elle risquait bien de percer son cartilage.

Aïe.
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