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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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On my Ruth pv Berry

Mer 28 Sep - 12:18
Ce n'était pas si mal. Le mauvais temps. La main de Berry. Ce n'était pas si mal. Finalement. Un brin de soleil. Parmi les nuages. Deux semaines. Trois. Aucune importance. Un baiser volé. Un autre rendu. Sûrement qu'elle était une criminelle. Sûrement que c'était illégal. D'éprouver autant d'amour. D'être égoïste. De vouloir garder. La plus belle créature de ce monde. Rien que pour elle.

Ce n'était pas grave. Rien ne l'était. Le meurtre. L'innocence gâchée. Foutaises. Sous le mauvais temps. La main de Berry dans la sienne. Rien ne l'était. Une toute autre drogue s'ouvrait à elle. Naturelle. N'effaçait pas la première. Mais. Naturelle.

Chen souriait. Légèrement adossée contre Berry. Chen souriait. Rien n'était plus beau. Que la moiteur grisâtre du ciel. Elle divaguait. Entraînait Berry. Elle ne savait où. Il avait bien entraîner son coeur. Elle ne savait où. Elle pouvait bien entraîner son corps.

Elle se fichait de ce qu'elle portait. De ce qu'elle pensait. De ce que les autres pensaient. Elle était bien. La tête contre l'épaule de Berry. Elle était bien. Vraiment bien. Elle ne savait pas tellement. S'ils formaient une sorte de couple. Ou si elle était juste défoncée. A son shampooing. Défoncée. A la Baie.

Elle n'avait envie de rien faire. Rien. Ou tout. Tout ce que Berry aurait souhaité. Elle n'avait pas d'argent. Ne pouvait qu'à peine. Vendre ses organes. Au marché noir. Pour un shot. Pour le Whisky Pur-Feu. Vendre son âme. I âme. Not anymore.

Chen réfléchissait trop. Il n'y avait rien à réfléchir. C'était un bon moment. Avec une bonne personne. Et même tout son vocabulaire. Ne pouvait étancher. La description du temps idyllique. Bien était bien. Bien. Pour une droguée compulsive. Bien était bien.

Elle n'aimait pas se donner en public. Mais elle n'aimait pas. Être séparée des lèvres de Berry. Elle s'arrêta. Se tourner vers lui. Prit son autre main. Impossible. Impossible de détacher son regard. D'Adele Berry. Pourquoi l'avait-il choisi elle. Pourquoi. Qui trop embrasse mal étreint. Mais elle ne pouvait. Rester stoïque. Lorsque son coeur manquait. De s'arracher de sa poitrine. Camus disait. Qu'il n'y avait pas de limites. Pour aimer. Que importait mal éteindre. Le temps que l'on pouvait embrasser. Alors Chen étreignit Berry. Une. Deux. Trois. Cinq minutes. Trois. Deux. Une.

Ce n'était pas une bibliothèque. Mais une rue. Les choses changeaient. Pour le mieux. Berry était Berry. Et Berry aimait Chenye. Et il aurait été faux d'assumer. Que Chenye n'aimait pas Berry.

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Dim 9 Oct - 6:18
Adele Berry ne vivait plus que d’amour et d’eau fraîche, ce qui avait toujours été son objectif au final. Déjà pas bien terre à terre en temps normal, il sombrait doucement dans la niaiserie avec Chen au bras. Et tandis qu’ils marchaient au hasard main dans la main dans les rues de Stornoway, Adele jouait les guides idiots pour divertir sa Chenette.

— Alors ça c’est une maison ! On en trouve parfois en ville, ça sert à mettre des gens dedans pour pas qu’ils attrapent froid.

L’amour ne le rendait définitivement pas plus intelligent et pertinent.

— Là tu vois cette grosse dame avec ses sacs de courses ? On pourrait se dire « Oui, elle a pleins d’enfants à nourrir… » Mais non, en réalité cette abrutie a décidé d’acheter tout le contenu du supermarché parce qu’elle ne veut pas que les autres habitants mangent. Ah quelle sale bonne femme !

La grosse dame lui jeta un coup d’œil soupçonneux et Adele lui répondit par un grand sourire d’innocent, la saluant de la tête comme le gentil garçon bien élevé qu’il était et qui jamais ne se serait permis de médire sur des inconnus.

— Vite allons-nous-en Chen avant qu’elle ne nous jette ses boîtes de raviolis à la tête !

Il la tira ailleurs, jouant tout seul à son jeu idiot, se retrouvant devant les magasins chics du village. Adele regardait d’un œil désintéressé les chapeaux fabuleux emplumés d’oiseaux exotiques et les sacs à mains encrocodilés.

— C’est très laid
, critiqua Adele, en tant qu’artiste de grand talent je ne peux pas supporter de voir d’aussi vulgaires choses sous mes yeux. Vous n’arrivez pas à la cheville de mon sac banane, dit-il en s’adressant à la vitrine.

Une silhouette se dessina dans la vitre et Adele fit volte-face, le cœur battant à la vue d’une femme qu’il connaissait un peu trop bien. Face à face avec les ennuis, son cerveau en profita pour griller, le laissant gérer tout seul ce problème de Calyté.


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Jeu 20 Oct - 10:54
WHAT. THE. FUCK. Nan mais nan. Mais les crocos c'est soooo deux l'année dernièèèère ! Mdr quoi, le magasin qui te vend du luxe 2013 ! Et déjà la vendeuse de mes c* elle va enlever ses mains de sang-de-bourbe de mon putain d'sac Draconneau sinon je hurle et c'est endoloris dans ta face princess. Faut vraiment qu'j'me trouve d'autres boutiques de celles de Stornoway, c'est vraiment plus ce que c'était... Il manquerait plus que je croise Elliott-la-bourbantine dans MA boutique et ma journée sera vraaaaiment merdique. Bon, faut que j'me trouve une occupation moi...

« ...de mon sac banane. »

WAIT. WAIT WAIT WAIT. Il ne pouvait pas y avoir DEUX MÊMES PERSONNES dans cette ville capable de scruter des boutiques de luxe l'année dernière en parlant de sac banane ouvertement. HONNÊTEMENT, les gens qui ont des sacs bananes doivent avoir un minimum de pudeur nope ? Sur l'échelle de la honte, il y a "avoir un sac banane" juste avant "sang de bourbe", c'est grave quand même ! Heureusement, je sais qui commet ce crime infâme... Qui n'est même pas un crime, c'est une plaisanterie, je l'ai bien compris.

D'ailleurs c'est même mon type d'homme d'humour. Si c'est pas un signe ! J'scrute attentivement la vitrine. Il est juste devant ! J'sors d'la boutique et avec toute la classe dont on m'connaît, j'me précipite vers lui et colle ses lèvres contre les miennes. Adele Berry. Adele Adele Adele. S'il y a bien quelqu'un qui peut remonter une journée de merde, c'est bien lui. Je le prends dans mes bras avant de l'attirer contre la vitre, me positionnant dans ses bras.

« Alors mon chou, quoi de beau depuis la dernière fois ? » J'l'réembrasse à nouveau. « Enfin quoi d'beau... A part mon visage bien sûr. »

Et dire que j'pensais que la journée se finirait mal ! Nope, elle va juste se terminer chez moi... C'un peu bizarre d'le voir traîner tout seul, mais qu'est-ce que j'y peux ? Il doit être fou de moi, m'avoir localisé ici et il faut bien dire que son sac banane m'a bien remontée le moral. Qu'est-ce que j'y peux moi ? Personne n'a jamais su me résister, j'suis tellement parfaite... Même les étudiants, c'pour dire. J'passe mes bras autour de son cou et attends patiemment sa réponse. Ouais, faut être patiente, surtout avec le garçon qui vous peint nue. Mais quelque chose me dit qu'la suite des choses va se passer bien plus vite.

Eh, me regardez pas comme ça, j'ai toujours eu un penchant particulier sur la baie. Il a l'air inquiet, mais faut pas : j'vais t'Calibrer moi.
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Ven 21 Oct - 5:55
Chen n'écoutait pas vraiment. Trop occupée. A rêvasser. Sur l'épaule du garçon. Elle souriait vaguement. Il savait. Il savait comment illuminer sa journée. Comment faire battre son coeur. Comment le briser.

L'africaine s'énervait trop vite. Des correspondantes. Elle n'aurait jamais dû. Perdre le contrôle. Elle n'y pouvait rien. Chen Viungo n'avait jamais été très douée. En amour. Pas même en sentiments. Elle avait toujours été dure. Intransigeante. Froide. Et là voilà. Qui s'effondrait de douceur. Pour l'homme de sa vie. De sa journée. De sa seconde. Peu importait. Viungo avait pleine possession de Berry.

Elle l'avait. Pas la brunette qui s'évertuait. A poser ses mains manucurées. Sur des hanches qui n'étaient pas les siennes. Non. Chen ne s'était pas battue. Pour laisser bimbo numéro six. Embrasser la seule chose. Qui valait la peine. De rester en vie.

L'étudiante l'attrapa par le sommet du crâne. Lui tira les cheveux. La poussa face contre poussière. Lâcha coups de pied. Dans son ventre. Sans pouvoir s'arrêter. Il fallait que cela cesse. Non. Une minute. Deux. Non. Il fallait que cela cesse. Chen lui cracha au visage. Puis s'enquit près de Berry. Elle ne voulait pas. Passer pour un monstre. Mais. Elle ne voulait pas. Laisser entendre que Berry était à pourvoir.

Elle ne savait même plus comment. Pourquoi. Elle voulait comprendre. N'en était pas sûre. C'était peut-être un ex-copine. Sa tête lui disait quelque chose. Elle l'avait déjà vu. Où. La dernière fois. Elle avait dit la dernière fois. Quand. Trop de questions. Pas assez de réponses. Berry ? Berry.

Chen n'avait pas la force. De s'exprimer. Elle pointa du doigt la sorcière. Au sol. Qui tentait de se relever. Qui allait se relever. Qui se releva. Du solide. Du punching-ball. Pour la première fois. Chen tapa quelqu'un qui ne pouvait pas se défendre. Sans raison. Elle avait tapé Berry. A contre-coeur. Elle allait taper cette fille. A bon coeur. Elle l'attrapa. L'aida à se remettre sur pied. Ou à perdre foi en l'humanité. La tira de part son haut. Elle ne l'avait même pas remarqué. L'avait ignoré. Chen avait toujours été ignoré. Mais depuis le tournant du Fruit Club. Il semblait qu'ils étaient au centre. De l'actualité Barnabienne. De tout. Chen n'aimait pas plus que ça être ignorée. Encore moins être ignorée. Comme la copine de Berry.

« Pas sûre que ton visage soit si resplendissant à présent. » Soupirer. Colère. Tristesse. Incompréhension. Série Hollywoodienne. « Mais c'est vrai que j'aimerais bien savoir : quoi de beau, Berry ? »
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Ven 21 Oct - 7:49
Wow. Ça n’allait pas du tout. Son cerveau grilla, ses lèvres rencontrèrent celle de Calypso. Il se laissa embrasser, attraper, coller contre la vitre, embrasser une deuxième fois. Complètement interdit devant la scène, spectateur de sa propre agression, il était et dans tous les sens du terme, bouche-bée.

Adele Berry, la victime parfaite, était pris dans la toile de Calypso et ne savait absolument pas comment réagir. Pas CEART pour un sous, il repoussa gentiment la fille en lui adressant un regard désolé, perdu, inquiet.

— Euh…

Il n’avait rien compris à ce qu’elle avait raconté, mais peut-être que dans l’immédiat répondre poliment à « quoi de beau ? » n’était pas ce que l’on attendait de lui. Il jeta un regard confus à Chen qui signifiait clairement « Je ne comprends pas ce qu’il se passe, mais pourquoi ? De quoi ? Je suis innocent. » Mais la CEART Chen semblait avoir moins de difficultés que lui pour choisir une réaction appropriée.

— CHEN, NON ! Hurla Adele, horrifié.

Chen rouait de coups Calypso, enragée.

— ARRÊTE CA ! S’écria-t-il.

Il l’attrapa par les poignets en essayant de la maîtriser. Il n’avait rien compris à la situation, rien compris du tout, mais il ne voulait pas de disputes, pas de drames, pas de bagarres, de ça il était sûr.

— Chen calme-toi, calme-toi…, dit-il en essayant de l’apaiser, la voix étranglé.

C’était beaucoup trop de tensions qu’il était incapable de contrôler, ça n’allait pas, il ne voulait pas de problème, il aurait voulu s’enfuir. Chen le dévisageait pleine de colère. Calypso défigurée. Adele sentit une vague de panique l’envahir.

— Quoi de beau, Berry ?


Merde. Il avait le cœur au bord des lèvres et était incapable de parler, il s’étouffait devant la tâche insurmontable. Il aurait aimé dire qu’il était désolé mais qu’en même temps ce n’était pas sa faute, qu’il y avait un malentendu, qu’il aimait Chen mais qu’il appréciait Calypso et qu’il voulait qu’elles l’aiment encore lui aussi.

Submergé, il n’arrivait pas à formuler quoi que ce soit de cohérent.

— S’il vous plaît arrêtez, ça ne va pas, tout va bien, s’emmêla-t-il en essayant de calmer la situation, de s’expliquer et de réconforter en même temps.

Il souffla un grand coup, se pinça le haut du nez.

— Ok du calme, dit-il plus pour lui-même que pour les filles.

Il était le point de mire de deux filles en colère, ce qui était effroyablement désagréable.

— C’est un malentendu, d’accord ? Alors on reste calme et on tire la situation au clair. Calypso, je te présente Chen, ma copine, et Chen je te présente Calypso, heu… une copine, dit-il en faisant des moulinets avec les mains et en souriant de gêne.

Aaaaaah c’était beaucoup trop compliqué. Il s’y prenait comme un manche.

— On s’est rencontré avant qu’on se mette ensemble Chen et, euh… Enfin c’est un malentendu, je ne te trompe pas, d’accord, ne t’inquiète pas ! Dit-il avec un sentiment d’urgence.

Son discours était incompréhensible et il se noyait tout seul.

— Caly je suis désolé, je pensais que c’était clair entre nous et,… Enfin ça va pas de me sauter dessus comme ça !

Plutôt moyen de s’excuser puis d’accuser. Adele soupira profondément, conscient d’être nul, infoutu de faire le tri dans ses émotions qui déferlaient n’importe comment dans son cœur, grillant son cerveau incapable d’analyser tout ça. Il s’arrêta de parler et de dire n’importe quoi, se tordants les mains d’angoisse et adressant un regard embarrassé aux filles « On reste tous amis, hein ? ».


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Mar 7 Fév - 8:35
Avant toute chose:

Puah. What tha' faaa... C'est violence et trahisons, un mal de coeur improbable de pair avec une envie de vomir démesurée - remarque, c'est peut-être juste la gueule de l'autre conne qui m'donne des maux de ventre. C'est amour et déception, l'histoire des tourtereaux séparés par la blondasse du quartier. Ouais, c'tait moi la blondasse, et alors ? La blondasse a pas droit à son conte de fée, elle aussi ?

Allongée sur le sol comme la dernière des Drysluts, j'tente de comprendre ce qu'il s'est passé. J'suis habituée à me faire frapper, là n'est pas le problème (merci Mère <3) - et si l'autre omelette pense qu'elle peut frapper plus fort qu'une sorcière qui s'est fait balancé, elle peut toujours rêver - mais c'est le choc. "Oh ma gaaad", j'aurais dit en mangeant des chocoquillages (les grenouilles c'est trop mainstream) si j'avais été témoin de la scène. Pour qui elle se prend ? J'essaie de me relever, retombe, me relève, me prend un coup de pied en scred - C'EST PAS PARCE QUE JE SUIS AU SOL QU'IL FAUT EN PROFITER MERDE - par un mec en sarouel qui voulait m'composter là et retombe. BON. CA COMMENCE A FAIRE CHIER. Je me relève une bonne fois pour toutes - que je n'entende plus personne me dire que je n'ai pas de patience ! - et me plante devant la vitrine. Vision floue, formes floues, j'arrive à peine à entrevoir mon reflet avant que tout ne se stabilise. Poussière; check. 0 dignité; check. Aucune once d'amour propre; check. Evidemment, j'suis belle en toutes circonstances, mais faut pas exagérer : c'est pas parce que Jo le clodo a une jolie moumoute que j'vais lui rouler des pelles sur le trottoir.

J'ai envie de la tuer, de lui mettre la misère jusqu'à ce qu'elle me supplie d'arrêter; avant de rigoler et de recommencer. Je ramasse ma baguette - et mes faux-espoirs - et la tient fermement dans mon dos. Mon regard parcourt leur visage, celui de Berry n'est peut-être pas si beau que ça ? Il a pas l'air d'avoir DU TOUT de goût (sérieusement, je sais que c'est un artiste, mais de là sortir avec un Picasso) ni de RESPECT pour quiconque autre que sa petite gueule (c'est ça qui m'avait fait craqué). Il-ne-me-mérite-pas-quel-con-quel-con-quel-con. J'hausse un sourcil ensanglanté. Là où le sang se confond aux larmes, il fait bon de vivre disait Mère. Ce doit être le paradis ici ! Lol. J'm'avance doucement vers Adele jusqu'à le faire reculer contre la vitrine. J'dis rien, j'fais rien, j'le regarde. Mes yeux bleus paraissent noirs à l'ombre de la boutique, et l'expression de mon visage ressemble d'avantage à celui d'un pensionnaire de Guantánamo qu'à celui d'une étudiante de dernière année. J'en connais un rayon sur la torture - pour y avoir goûté personnellement -, mentale et physique. Les deux sont horribles, mais l'une ne vaut rien sans l'autre. C'est lorsqu'elles sont combinées que l'on obtient le plus divin met. Deux formes de tortures pour deux formes de personnes. Adele et Chien - d'après ce que j'ai entendu mais j'avoue que ça lui va bien - le mental et le physique. En exposant l'un à l'une des façons l'on expose inexorablement l'autre à la suivante. Mais je ne vais pas les torturer, naaaan.

Je me déplace vers sa chérie, et lui chuchote à l'oreille « quel dommage que tu ne saches pas... Car tu ne sais vraiment rien, pas vrai ? » Je laisse échapper un vague rire, sans joie. « Mais moi je sais tout. Et tu sais quoi, Doggie ? Ce n'est pas beau à voir. » J'wink à Adele avant de pointer ma baguette sous la gorge de sa peste. « Adele le sait, il a gardé toutes les images. » J'enfonce ma baguette contre son menton; elle ne fera rien, elle sait ce qu'elle risque de perdre sinon. Je la sens trembler de colère contre mon bâton (ne sortez pas cette phrase du contexte svp), avant de lui lancer un sortilège qu'elle devait bien connaître.

Cracbadaboum, dis-je en même temps que mon coeur tandis que je pars le plus loin possible de l'endroit où il fut été une seule et même entité.

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Mar 7 Fév - 12:10
Blank. Vaisseau mère. Signal. Cerveau. Connexion. Asyndète. Blank. Blank. Blank. Fille. Morte. Garçon. Mort. Elle. Morte. Pas sûre. Plus sûre de rien. Pas confiance. Plus confiance. Doute. Incertitude. Vive douleur. Pas aussi vive. Que la douleur qui lui parcourait. Le menton. Vive douleur. Le menton. Pourquoi le menton. Cela n'avait pas de sens. Au coeur. A la limite. Mais. Le menton. Chen ne comprenait plus rien. N'était pas sûre. De vouloir comprendre. Plus sûre de rien. Blank. Error. Error. Error.

La belle erreur. Dure. Fatale. La belle erreur. Elle était si stupide. Elle était si naïve. Elles étaient si stupides et naïves. Ne pas trop savoir qui gronder. Au début. Frapper l'imbécile. L'imbécile. N'était pas la vraie imbécile. C'était elle. Et Berry. Berry. Berry !

L'autre partie. Elle déconfite. Mais Berry. A moitié détruite. Mentalement. Physiquement. Amèrement. Mais Berry. Elle ne l'avait pas entendu. Malentendu. Error. Vérité. C'était ce qu'elle voulait. Vérité. Elle se tourna vers lui. Une main à sa gorge. Une à la sienne. Catin parlait de Vérité. C'était ce qu'elle voulait. Accouche. Certaines meurent pendant. Elle prenait le risque. Accouche.

« Tu as encore quelque chose à expliquer ou je m'en vais moi aussi ? » Planter son regard dans le sien. « Je ne vois plus grand chose à dire. » Plus rien à perdre. Plus rien à gagner. Elle voulait y croire. Et était en permanence déçue. Haussa les épaules. Le lâcha. Frappa dans le mur. A côté. De son visage. Elle voulait y croire. Mais n'y croyait plus.

Croire à quoi. Au désespoir. Au malheur. Elle y avait déjà connu. Déjà goûté. N'était pas à STB. Pour se dégoûter. Pourquoi était-elle ici. Valait-il la peine. De savoir. Ce que l'on ne veut pas savoir. Elle avait écrit des poèmes. Ne voulait pas en écrire d'autres. Pas ce sentiment. Pas ce sujet. Et surtout. Pas ce sentiment.

Chen se décala. Contre le mur. Attendant. Elle avait faim. Elle avait soif. Elle sortit de sa poche. Un petit élément. Qu'elle ne connaissait que trop bien. Marie-Jeanne. La porta à ses lèvres.

The world fell apart. And then. I'm the only one. In the small world. Ordinary World. La couleur. Peu importait. Les formes. Elle ne les voyait. Sa coordination. Déjà piètre qu'elle était. Rien faire. Rien bouger. Simplement continuer. Elle était perdue. Et le monde la perdait. Peut-être que sa mémoire la lâchait. Plus rien n'avait de sens. Et elle n'avait plus rien.
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