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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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A little piece of everything

Dim 3 Avr - 1:51
Le soupir qui franchit les lèvres du jeune homme en était un de pur bonheur. Le souffle qui pénétra ses narines et qui vint étreindre de ses poumons était délicieux, voire sublime, et le sourire qui caressait ses lèvres n’aurait pas plus être plus clair – il jubilait à l’idée d’être de retour à Poudlard. Pas qu’il n’avait pas profité de son été, loin de là, même. Il avait eu la chance d’aller en voyage en Italie pendant presque un mois avec ses parents et sa sœur cadette, cette escapade lui ayant permis non seulement de vivre de nouvelles expériences tout à faire enrichissantes mais aussi de se faire quelques jolies followers sur Instagram. Les musées, les paysages, la nourriture, le limoncello, vraiment, un voyage de rêve. Et puis, le peu de temps qu’il avait passé à Londres a été principalement marqué d’entraînements, d’un peu de rattrapage scolaire mais surtout de temps passé avec ses amis. Vraiment, il n’avait manqué de presque rien, mais l’absence de ces rares choses se faisait de plus en plus sentir.

C’est pourquoi Seth s’était faufilé loin des foules estudiantines pour se retrouver seul, à peine dix minutes après qu’il ait terminé de défaire ses valises. Il s’était éclipsé tout en douceur, comme il avait l’habitude de le faire, n’avertissant personne et évitant de justesse les passages trop achalandés. Et puis, c’est étonnant de voir à quel point on peut être invisible lorsqu’on ne prend pas la peine de regarder droit devant soi et d’avoir le menton bien haut. Déjà, de se retrouver seul avait donné un regain d’énergie au jeune homme, son pas bien rythmé alors qu’il traversait l’étendue verte du parc, mains nichées dans la poche de son hoodie kangourou dont il avait pris soin de lever le capuchon. Et puis, il commençait à faire frais, le soleil orangé frôlant l’horizon. Mais ce n’est que lorsqu’il vit l’eau miroitante du lac qu’il se sentit vraiment à la maison.

Il admira le paysage durant quelques longues minutes, s’imprégnant des bruits paisibles d’oiseaux et de clapotis d’eau, des arômes purs de vie organique avant de se percher sur l’un des rochers qui ornaient la bordure du lac, s’y asseyant jambes croisées en indien. Puis il se perdit dans sa contemplation du soleil couchant, son menton appuyé au creux de sa main droite alors que la gauche caressait machinalement le cuir de ses Doc Martens. Et dans le silence, il vint verser ses espoirs et ses envies pour cette nouvelle année scolaire, l’air solennel, paisible, mais totalement et entièrement heureux.
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Dim 3 Avr - 12:54
Ca y est, elle avait rangé toutes ses affaires. Elle avait mis ses robes dans sa penderie, ses chaussures, chapeaux et écharpes dans la malle au pied de son lit. Elle avait posé son parfum et sa brosse sur la coiffeuse, et mis ses livres sur son étagère. C’était mieux de se débarrasser de ça tout de suite. Après le festin de la répartition, elle irait rejoindre Olivia dans la salle des Mimbletonias, et elle se raconteraient leur été, elles écouteraient le dernier single des One Diffindo, et la vie à Poudlard reviendrait comme elle l’avait toujours été : simple, un brin routinière et rythmée par les cours et les devoirs, mais tout de même plaisante. « Hogwarts will always be there to welcome you home », avait-elle lu dans un de ses livres d’Histoire. C’était une belle citation en laquelle elle croyait, et à laquelle elle s’accrochait à chaque rentrée.
Sauf que pour le moment, alors qu’elle posait son dernier cadre sur son étagère, Poudlard n’était pas vraiment sa maison. C’était le Shell Cottage, sa maison.
Elle regarda son uniforme à la cravate jaune et noir étendu sur son lit. Un profond et silencieux soupir lui fit lever les épaules. Sa gorge se noua un peu. Allez Victoire. Tu l’adores cet uniforme.

Dans un élan de courage, elle se plaça devant la coiffeuse, enleva son gilet de laine et entreprit d’enfiler sa chemise d’uniforme. Elle croisa son reflet dans le miroir. Son éternelle bitchy resting face, qui lui donnait l’air plus insatisfaite qu’elle ne l’était réellement. Elle se força à sourire —son demi sourire qui ne s’étendait que d’un seul côté de ses lèvres— et c’était plutôt convaincant. Jusqu’à ce qu’elle réalise que ses nattes, ses jolies nattes tressées par sa mère ce matin là avant d’embarquer dans le Poudlard Express, avaient quelques peu défraîchi et quelques mèches blondes s’en échappaient ici et là. Elles n’avaient sûrement pas beaucoup apprécié le long voyage en train. C’est à cet instant que Victoire réalisa : elle ne porterait plus de nattes pendant quelques mois, d’ici Noël au moins, car sa mère n’était pas auprès d’elle pour les lui faire.

La jeune femme sentit tout courage l’abandonner. Elle allait se préparer pour la cérémonie de répartition, mais pas tout de suite.
Pour le moment, elle avait besoin de prendre l’air.

Marchant à contre courant de la foule d’élèves —pour ceux qui ne restaient tout simplement pas en groupe au milieu du chemin pour fêter leurs retrouvailles— Victoire s’engouffra dans l’air frisquet du parc.
Elle croisa ses bras sur sa poitrine, serrant son gilet de laine un peu plus contre elle. Elle regrettait de ne pas avoir pris le temps d’enfiler au moins sa cape.

Alors qu’elle avançait dans l’herbe du parc sans but précis, juste pour s’éloigner un peu de la foule, elle expira longuement. Ca allait déjà un peu mieux.
Se croyant seule, elle atteignit les bords du lac, où elle s’assit sur une pierre sur le rivage. Elle serra dans sa main son collier —un pendentif en forme de coquillage. Allons Victoire, tu n’es plus un bébé. Ressaisis toi. Décembre, ce n’est pas si loin, tu les reverras vite tes parents.

Oh, et puis mince. Elle était seule dans les alentours, non ? Arrachant des brindilles l’herbe, une moue boudeuse sur le visage, elle autorisa une larme à couler le long de son joue et sur son menton.


Spoiler:
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Dim 3 Avr - 15:20
Il ne faisait qu’un avec l’étendue de vie qu’il épiait avec fascination. Ses yeux noisette brillaient du même éclat que le soleil doré et couchant, il sentait ses poumons faire légèrement gonfler son torse au rythme calme de l’eau bercée par la brise de fin d’été et ses songes valsaient dans sa tête en harmonie avec le chant discret des oiseaux. S’il ne savait pas déjà pertinemment que l’eau était sans doute trop froide et qu’il devait faire œuvre de présence dans la Grande salle dans la prochaine heure, Seth n’aurait pas hésité à se débarrasser de ses vêtements et à plonger dans le lac. Juste pour sentir l’eau l’enlacer, juste pour entendre le monde s’éteindre, juste pour que la pureté du moment s’imprègne dans sa peau, lui traverse la chair et lui caresse les os. Il en oubliait ses parents à qui il avait promis d’écrire dès qu’il était arrivé à bon port, il en oubliait ses amis qui devaient sans doute le chercher, à l’heure qu’il était maintenant. Il en oubliait le trac de sa première année en tant que capitaine de l’équipe de Quidditch, et les cours qui allaient commencer lundi. Seth n’était pas fait pour l’ermitage, il aimait côtoyer les gens, aimait se sentir voulu. Mais à cet instant de pure perfection, ça lui semblait une option tout à fait viable.

Il ne perçut ni les pas qui firent craquer quelques branches au sol, ni le bruissement de vêtements en mouvement. Ça s’était fondu au décor, tout simplement. Ce n’est que lorsque Seth entendu quelques discrets reniflements qu’il s’éveilla de sa torpeur paisible, réalisant de quelques clignements de yeux qu’il n’était plus seul dans son sanctuaire. Sa posture se redressa légèrement, son regard mi-intrigué, mi-contrarié scrutant les alentours pour voir d’où venait ce bruit singulier et indiscutablement humain. Un coup d’œil à gauche, rien, un coup d’œil à droite, toujours ri – wait. Une fine silhouette recroquevillée et doucement tremblotante se trouvait à quelques mètres de lui, juste de l’autre côté d’un buisson. Il lui fallu quelques secondes avant de reconnaître la jolie Victoire Weasley, et si normalement il n’aurait pas hésité à la saluer poliment, il savait pertinemment que ça n’était pas le moment. Non seulement n’était-il pas forcément d’humeur à discuter, mais à la voir et l’entendre, il devinait qu’elle était attristée par quelque chose. Mais il ne pouvait pas simplement l’ignorer; et si elle avait besoin d’être réconfortée? Ils n’étaient pas spécialement proches, n’ayant eu l’opportunité de se parler que de rares fois, mais il l’appréciait et de la voir dans cet état lui pinçait le cœur.

Après une brève hésitation, Seth se mordilla doucement la lèvre et se hissa tranquillement sur ses pieds, s’approchant ensuite discrètement de la Poufsouffle de quelques pas silencieux. Elle le remarquerait sans doute mais le but n’était pas de la surprendre. C’était plutôt de lui faire sentir qu’elle n’était pas seule, que si elle avait besoin de quelqu’un, il était là, sans toutefois briser la tranquillité du moment. Sitôt était-il à ses côtés qu’il s’assied, jambes toujours croisées. Il la regarda un instant, remarqua les larmes claires et brillantes couler le long de ses joues et, sans un mot, vint poser sa main dans son dos, laissant sa paume naviguer doucement par-dessus la laine de sa veste dans un geste apaisant.
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Lun 4 Avr - 11:59
Un long soupir s’échappa des lèvres de Victoire.
C’était idiot de sa part de pleurer pour si peu. Mais plus elle se disait que c’était idiot, plus ses larmes coulaient. Elle aurait voulu être indépendante comme Olivia, qui pour le coup, elle, vivait réellement loin de sa famille. Ou forte comme Teddy. Qu’est-ce qu’il penserait s’il la voyait ainsi ? Elle au moins, elle avait la chance d’en avoir, des parents. Et elle pleurnichait parce qu’elle n’allait pas les voir pendant quelques semaines. Quelle gamine elle faisait.
Elle décida de prendre une profonde inspiration. Relève le menton, regarde droit devant toi.

Le lac était si joli, avec ses reflets orangés qui scintillaient dessus. Au loin, les barques qui transportaient les première année étaient comme des petits canards qui flottaient sur le lac, nageant paisiblement dans sa direction.
Il n’y a pas si longtemps, elle était sur l’une de ces barques, elle-même, à s’inquiéter de se faire engloutir par le calamar géant, ou embêter par des sirènes. Et les jours de chaleur, elle venait pique-niquer ici et tremper ses jambes dans l’eau fraiche du lac. Elle s’y baignait même, à une époque où elle était moins pudique.

Elle secoua légèrement la tête. Elle se trouvait vraiment ingrate de ne pas donner a ces petits moments le crédit qu’ils méritaient, préférant se plaindre sur son sort.

Ce fut à ce moment qu’elle sentit du mouvement près d’elle, dans les buissons. Oh non, elle n’était pas seule.

Lorsqu’elle vit Seth apparaitre de derrière les branches, elle s’empressa de baisser la tête et d’essuyer ses joues d’un revers de sa manche.
Son coeur s’emballa un petit peu. Se faire surprendre par quelqu’un alors qu’elle pleurait, c’était une chose, mais se faire surprendre par Seth Knight, l’un des garçons les plus mignons de l’école, c’en était une autre. Elle savait que le Gryffondor était gentil, qu’il n’allait probablement pas se moquer d’elle —du moins, elle l’espérait de tout son coeur— mais elle était certaine qu’il allait la regarder comme une gamine après cela.

Elle se tendit légèrement alors que le garçon s’approchait d’elle, et prenait place à ses côtés. Elle ramena ses genoux et les serra contre sa poitrine, regardant obstinément au loin. Mais lorsque Seth posa une main réconfortante dans son dos, elle s’autorisa à se relaxer un peu.
Elle essuya de nouveau les quelques larmes rebelles sur sa joue.

Seth était vraiment gentil. Elle n’allait quand meme pas rester là à bouder —à moins qu’elle ne veuille vraiment qu’il pense qu’elle aimait les enfantillages.
Elle repensa à l’exercice qu’elle avait fait un peu plus tôt dans le miroir, et tenta de le reproduire. Un demi-sourire étira ses lèvres. Rien que le fait de se forcer l’aida à y croire un peu.

Elle se tourna très légèrement vers Seth —elle n’osait pas le regarder dans les yeux— et un peu parce qu’elle avait la gorge nouée, un peu parce que le garçon l’intimidait, elle dit dans une murmure à peine perceptible :

"Merci."
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Lun 4 Avr - 21:48
Il ne s’attendait à rien du tout. D’ailleurs, il n’était pas certain de savoir ce qu’était la norme dans ce genre de situation. Il lui était arrivé à plusieurs reprises de réconforter ses amis proches ou à donner des encouragements sincères à ses collègues de Quidditch mais là, pour le coup, c’était la première fois qu’il était témoin de tant de vulnérabilité de la part de quelqu’un qu’il ne connaissait presque pas. Mais il n’en était étrangement pas gêné. Ça lui venait naturellement, l’envie de la voir sourire et d’être là si elle avait besoin de lui. À cet instant, tout ce qu’il voulait, vraiment, c’était de voir ses larmes se sécher et de savoir qu’il avait réussi à l’aider. Et comme si quelqu’un, quelque part avait entendu ses espérances, il vit un mince sourire se tracer sur les lèvres de la blonde. Voilà, la porte était ouverte. Il n’avait jamais eu l’intention de forcer la discussion mais on ne nie pas le progrès lorsqu’il se présente. La main de Seth continuait sa douce et chaleureuse caresse le long du dos de la jeune femme, le silence à peine brisé par le murmure de Victoire, ce à quoi il répondit sur un ton semblable. Paisible, velouté.

« Je t’en prie.  »

Ce n’est qu’une minute plus tard que la main du Gryffondor cessa son mouvement régulier pour s’arrêter et se nicher dans le creux du dos de la jeune femme. Une étape à la fois. Briser le contact soudainement aurait rendu les choses étranges, selon lui, et il ne voulait pas que ni lui, ni elle ressorte de ce petit moment avec une impression de malaise. Et puis, ça lui réchauffait la main. L’être humain est une créature tactile et sociale, après tout. Le regard du châtain dévia une nouvelle fois vers le lac, le laissant s’imprégner du moment et du calme ambiant avant de venir à la rencontre de celui de Victoire. Cette fois, seulement, il chercha à la regarder droit dans les yeux. Qu’ils se voient vraiment. Prunelles croisées, Seth offrit un autre sourire à la blonde et brisa le silence une nouvelle fois, la voix aussi basse mais le ton légèrement plus enjoué, voire même encourageant.

« Qu’est-ce que tu dis qu’on partage la chocogrenouille que j’ai dans ma poche et que tu me parles de ce qui cloche? » Il marqua une brève pause puis ajouta, en guise de réconfort. « Ce qui se passe ici reste ici; j’dirai rien à personne. Sauf peut-être à mon chat mais elle est très discrète, j’t’assure. »

Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil complice, sa main libre se glissant déjà dans la poche de son hoodie pour attraper l’emballage de la friandise. Il ne connaissait personne qui avait la volonté de dire non à une chocogrenouille.
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