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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Phase 1, première approche. [PV Tobias]

Ven 7 Oct - 12:50
Bien, on place l'ambiance.
Tout était calme ce jour là. C'était une journée de temps mitigé, il ne faisait pas assez beau pour permettre les entraînements ou matchs de Quidditch, mais il ne pleuvait pas assez pour causer des chutes et glissades en tout genre. Le genre de jour où on a juste envie d'aller se mettre dans notre salle commune, enroulé dans une couverture, à boire un chocolat, un thé ou un lait de poule. Bref, c'était calme dans l'aile des soins, pour ne pas dire vide, et Demetria était en compagnie de son chat, Mignon. Elle était assise comme à son habitude, sur un large fauteuil disposé près de la porte. Le chat aux allures de loup-garou sur les genoux de sa sorcière, à ronronner au point que s'en était presque indécent.

Les nouvelles étaient bonnes. Du moins, il n'y avait rien en particulier à noter. La radio, en bruit de fond pour éviter à la sorcière de sombrer dans le silence, racontait quelques histoires de victoires, de paix, et d'autres sujets sans réelle valeurs médiatique. Les musiques s'enchaînaient et la femme avait envie de sortir de là. Si elle était venue s'enfermer dans cette école, surveillée par la plupart des sorciers n'ayant aucune foi en cette femme au passé lié à de sombres desseins, c'était dans le seul but de retrouver son fils. Fils qu'elle n'avait jamais croisé depuis qu'elle avait commencé à travailler ici. C'était à croire que ce garçon était invincible, à ne jamais se faire mal. A croire qu'il n'avait aucune bienséance qui le ferait, tel un gentleman, accompagner les jeunes demoiselles en détresse à l'infirmerie.

Deme écrivait dans un carnet. Puis elle faisait des potions. De temps en temps elle soignait des élèves, ou des professeurs. Puis elle se prenait des réflexions sexistes de la part des jeune hommes pleins d'hormones (manquant de leur envoyer un petit sort dans la tête), puis elle retournait à ses potions, puis elle lisait un peu, puis elle essayait de créer de nouveaux remèdes puis... Elle s'ennuyait. Elle pensait que l'infirmerie d'une école était beaucoup plus peuplée que ça ! Du moins de son temps... Mais dans son temps, il y avait Harry Potter. L'aimant à problèmes et blessures. Enfin. Ce jour là était calme quoi. Elle poussa son Mignon, puis alla changer les draps des lits de la pièces, savait-on jamais qu'un peu trop de poussière s'y accumulait, ou si les elfes de maisons s'ennuyaient. Elle aimait bien ces petites créatures, source d'amusement à ses yeux. Ce devaient être leurs oreilles...


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Ven 7 Oct - 14:02
Il est vrai que pour certains, la vie de Tobias Armstrong pouvait paraitre chiante à mourir. Il se couchait tôt, se levait tôt, partageait équitablement ses journées entre activités académiques, activités sportives et activités sociales. Il mangeait sainement, il s’hydratait comme il fallait, ne fumait pas, ne buvait presque pas, évitait la caféine et se laissait rarement gagner par le stress, si ce n’était jamais.

Tobias Armstrong était un exemple d’équilibre et de bonne santé.
De toute evidence, cela ne le plaçait pas au dessus de ses camarades lorsqu’il s’agissait d’attraper le virus de la dragoncelle qui venait dire coucou aux élèves du château au moins une fois tous les hivers.
Comme si le virus avait fini par se dire, après six ans sans avoir approché le garçon : « nope, mais pour qui il se prend, celui là ? Allez, cette année on commence par lui, ça lui fera les pieds, tiens. »

Ça avait commencé par des sueurs froides, une toux persistante et un malêtre général qui lui faisait se sentir tout patraque. Et la faiblesse, ce n’était pas une chose à laquelle Tobias Armstrong était habitué. Apres seulement une journée de maladie, il pouvait d’ors et déjà dire qu’il n’était pas un grand fan.
Il avait bien sûr tenté de tenir bon. En parfait préfet de Serdaigle qu’il était, il était hors de question qu’il rate une journée de cours. Mais ce ne fut que lorsque son teint commença à prendre une teinte légèrement verdâtre qu’il dut se rendre à l’évidence. Non seulement aller en cours ne lui apporterait rien, car il serait bien trop occupé à frissonner pour pouvoir se concentrer sur ses leçons, mais en plus il risquait de contaminer tous ses camarades.

C’est donc s’avouant vaincu qu’il se rendit à l’infirmerie.

C’était la premiere fois qu’il s’y rendait depuis que la nouvelle infirmière avait pris son poste. Et ce n’était pas de gaieté de coeur qu’il s’apprêtait à la rencontrer. Il ne connaissait le nom de Rosier et Rowle que trop bien. Il avait étudié l’histoire des sorciers en long en large et en travers, et il ne s’attendait pas à voir une amie des moldues chez la nouvelle infirmière. Il était persuadé que si Demetria Rosier-Rowle était encore une femme libre à l’issue de la seconde guerre des sorciers, elle ne le devait qu’à un système judiciaire bancal.

Aussi désagréable que cela lui était —tout autant que la nausée qui lui soulevait le coeur— Tobias avait besoin de cette femme. Il allait lui falloir mettre ses a priori de côtés, et faire confiance à ses compétences médicales.

« Madame Rosier-Rowle, » dit-il en hochant poliment de la tête lorsqu’il pénétra dans l’infirmerie, et croisa pour la première fois le regard de la femme qui occupait les lieux.

Une belle femme, c’était certain. Elle dégageait une élégance et un certain charisme qui était propre à certains sorciers de sangs purs et qui revendiquaient leur noblesse.

Il se sentait gagné par un léger malaise, et était incertain s’il devait cela à sa fièvre ou à la femme qui se tenait devant lui.

Il secoua légèrement la tete pour reprendre ses esprits.

« Je pense avoir attrapé la dragoncelle. J’aimerais retourner en cours dès que possible, donc si vous aviez un remède rapide, ce serait très apprécié. »
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Ven 7 Oct - 15:08
Thorfinn ? fut sa première pensée lorsqu'elle se retourna et qu'elle vit le jeune homme qui l'interpella. Tobias. Il était devant elle. Elle avait déjà vu une ressemblance avec son père biologique sur la photo du registre mais là... C'était évident. Son fils se tenait devant elle. Elle l'étudiait du regard, peut-être comme si elle tentait de deviner s'il était vraiment malade après tout. Puis, elle s'approcha de lui. Son teint blafard n'enlevait rien à son gros air de famille avec Thorfinn. En s'approchant, elle espérait presque trouver quelque chose d'elle sur son visage. Une fois près de lui, elle posa une main fraîche sur son front quelques secondes, avant de rapidement retirer sa main pour ne pas s'éterniser trop longtemps.

Dragoncelle hein... Va t'installer dans le lit au fond de la pièce s'il te plaît. J'arrive de suite. lui dit-elle, doucement, l'étudiant toujours du regard malgré elle.

Ce fut dans l'étagère des potions qu'elle partit se recueillir. La tête au milieu des fioles, elle n'en revenait pas. Sa respiration était courte, elle se demandait quand est-ce qu'elle avait cessé de respirer. Son coeur battait à tout rompre, comme s'il reprenait une activité après 16 ans d'arrêt. Lorsqu'elle avait imaginé leurs retrouvailles, elle ne se voyait pas si fragile, pas si émue. Pour elle, c'était plus un devoir et non... Ce besoin qui lui tiraillait les intestins comme si elle venait de retrouver une part d'elle, comme si une part de son âme cachée dans un horcrux venait de retourner dans son corps. Comme si sa vie reprenait un sens. Soupire. Elle se tourna pour vérifier qu'il rejoignait bien le bon lit. Même de dos, il était le portrait de son père. Il lui semblait revoir son défunt mari alors qu'ils étaient jeunes. Un autre soupire. Il fallait qu'elle se reprenne.

Elle se redressa alors, et effaça toute émotion de son visage - remercions l'entraînement mangemort pour ce qui était du ravalement de sentiments. Puis Demetria prit deux fioles parmi celles qui étaient tout en haut de l'étagère et revint vers Tobias. Sa démarche était assurée, mais intérieurement, elle tremblait de tout son corps. Ses talons claquaient en rythme contre les pierres qui formaient le sol. Puis, lorsqu'elle fut près de lui, elle posa les remèdes sur la table d'appoint et s'assit sur un tabouret. Soudain, elle eut une idée. Un sourire naquit sur ses lèvres, s'il ne venait pas souvent, elle allait le séquestrer pour passer du temps avec lui.

Je suis désolée, si c'est la Dragoncelle, tu en as pour quelques jours... Tu ferais mieux de te reposer. Rappelles moi ton nom s'il te plaît ? dit-elle doucement, le regard plus maternel qu'elle ne l'aurait souhaité alors qu'elle versait les remèdes dans un verre. Ce sera particulièrement dégoûtant.
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Sam 8 Oct - 8:16
La main fraîche de l’infirmière sur son front moite eut un bref effet apaisant. Il profita de sa proximité pour l’observer discrètement.
Il ne savait pas quel âge elle pouvait avoir. Si ses traits étaient fins et frais comme ceux d’une jeune femme, ses yeux semblaient briller de la même lueur d’intelligence que les personnes âgées. Des yeux qui en avaient vu beaucoup, parfois trop, des yeux qui trahissaient un esprit qui ne pouvait pas s’arrêter de penser.

Lorsqu’elle eu fini de jauger sa temperature, l’infirmière lui intima d’aller prendre place dans l’un des lits.
Tobias obeit sans faire d’histoire, bien qu’il eut préféré qu’elle lui donne plutôt une potion afin qu’il puisse repartir aussitôt.
La chaleur du feu de cheminée combinée à sa fièvre, il était bouillant.
Il défit sa cape et la déposa sur le dossier d’une chaise, ainsi que sa robe de sorcier, sur laquelle son badge de préfet luisait discrètement à la lueur du foyer.
Il remonta les manches de sa chemise jusqu’aux coudes, desserra sa cravate et s’assit finalement sur le bord du lit en attendant que l’infirmière revienne l’ausculter —ou peu importe ce qu’il fallait qu’elle fasse pour qu’il puisse guérir au plus vite.

Son espoir de rémission rapide partit en cendres comme le bois dans la cheminée lorsque l’infirmière lui annonça qu’il allait lui falloir rester alité quelques jours. Quelques jours ! Il ne pouvait pas se le permettre. Il avait des devoirs à faire, ses responsabilités de préfet à honorer, des— non, ça ne servait à rien de lutter. Au plus tôt il laisserait Madame Rosier-Rowle le prendre en charge, au plus tôt il serait de nouveau sur pieds.

« Rappelles moi ton nom s'il te plaît ? »

Il secoua légèrement la tête.

« Oui, pardon. J’ai oublié de me présenter. Armstrong, Tobias. »

Puis elle lui annonça que le remède qu’elle s’apprêtait à lui donner ne serait pas du meilleur goût. Il hocha la tête pour signifier qu’il avait compris. Il retint sa respiration, comme pour rendre le moment moins répugnant et avala le remède d’une traite.
L’infirmière ne lui avait pas menti : c’était absolument infâme. Il se sentit pris d’un haut le coeur. Puis il eut froid de nouveau et il frissonna, regrettant d’avoir enlevé sa cape et sa robe.

« Je m’excuse d’avance, » dit-il avec un léger sourire. « Si ça se trouve j’ai contaminé toute l’école et à cause de moi vous allez vous retrouver avec tout le château malade sur les bras. »
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Sam 8 Oct - 14:42
Demetria eu un petit élan de compassion pour Tobias, lorsqu'elle vit sa tête se tordre dans une grimace de dégoût, puis manquer de vomir. Un petit sourire en étirait ses lèvres pulpeuses. D'un geste exagérément doux, presque trop tendre à son avis, elle le fit s'allonger sur le lit. Ce pauvre garçon avait besoin de repos. Puis elle se pencha vers le pied du lit pour attraper la couverture et la lui mettre sur lui, ce fut avec un gros pincement qu'elle se retint de le border. D'un coup, elle se sentie frustrée, coupée, flouée, comme si on lui avait volé tous les instants qu'elle aurait dû passer avec son fils. Elle avait la gorge serrée de penser qu'il a fait ses premiers pas, ses premières chutes, avec une autre femme pour l'applaudir et rire aux éclats. Vivement, elle se redressa et attrapa un petit bâtonnet qu'elle approcha de la bouche du garçon.

De toute évidence, ce garçon était très bien élevé. Mais elle maudissait les événements passés pour ne pas avoir pu le faire elle-même. Un pincement au fond de ses entrailles se fit sentir lorsqu'il s'excusait d'avoir probablement répandu la maladie dans l'école. A vrai dire, cela l'importait peu. Tout ce qu'elle voyait c'était finalement un garçon qui partageait son sang, mais ne partageait pas sa vie. Elle l'étudia un peu plus. Intimement, elle cherchait une petite ressemblance avec elle. Ses lèvres peut-être. Ou ses pommettes dessinées.

Ouvre la bouche s'il te plaît. Tu n'as pas mal à la gorge ? Tu tousses ? Tu respires bien ? Est-ce que tu as des antécédents d'allergie ou d'asthme ? demanda-t-elle sèchement, complètement à l'inverse de son geste précédent. Je vais te surveiller de près le temps que ta fièvre diminue, n'hésites surtout pas si tu as besoin de quoi que ce soit.

Si sa voix ne tremblait pas, ses yeux valsaient entre rétention d'émotion, et vague de tendresse. A cet instant, ce garçon était le centre de tout, elle en oubliait les potions sur le feu, le temps qui passait, son chat qui montait sur les lit afin d'en trouver le plus confortable. Elle n'avait que lui dans ses pensées qui virevoltaient dans tous les sens, imaginait tout ce qu'elle avait pu rater, et tout ce qu'elle pourrait vivre si elle lui disait tout. Cela lui faisait envie d'ailleurs. Tobias. Je suis ta mère. C'était insensé. N'importe quoi. Une idée folle et sans fondement. Mais tellement tentante... C'était là, au bord de ses lèvres, au bout de ses doigts. Tout son corps irradiait ce secret défendu. Mais elle se leva finalement, refermant les fioles de potions avant de les remettre correctement sur la table d'appoint.

Repose toi, surtout. Je suis là, je veille sur toi. Ne pense plus à rien et dors. Plus tu te reposeras, plus vite tu seras rétablis. Je ne suis pas loin. Ses mots sonnaient dans sa tête comme ceux qu'elle avait prononcé pendant deux mois pour endormir le minuscule bébé qui souriait aux anges. Et je soignerai toutes les personnes qui auront subit ton courroux. N'aie crainte, vous avez une infirmière potable avec assez d'expérience.
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Ven 14 Oct - 6:35
C’est avec le sentiment troublant que quelque chose n’était pas à sa place —lui-même, sans doute, n’ayant pas pour habitude de rester pour une durée prolongée à l’infirmerie— que Tobias finit par s’assoupir, bercé par la voix étrangement réconfortante de l’infirmière et la chaleur du feu de cheminée.

Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux, Marigold était venue lui apporter des cookies au chocolat bien chaud qu’elle le força à manger, bien qu’elle sache parfaitement qu’il ne touchait habituellement pas à ces cochonneries, des vêtements de rechanges et quelques livres, mais pas ses devoirs. Elle lui avait d’ailleurs interdit d’étudier, persuadée que c’était l’excès de travail qui avait rendu son petit ami malade.
Tobias essaya de la convaincre de le laisser, afin qu’elle ne tombe pas malade à son tour, mais il avait appris avec le temps que le Saule Cogneur était plus facile à maîtriser que Marigold lorsqu’elle avait quelque chose en tête.

Puis elle s’en alla, il s’endormit de nouveau pour ne se réveiller qu’au petit matin.
La lueur grisâtre du ciel clair du debut du jour filtrait à travers les fenêtres de l’infirmerie, accompagnée de la mélodie apaisante des gouttes de pluie contre les carreaux.

Tobias évalua brièvement ses sensations. Il se sentait toujours légèrement nauséeux, la tête en étau, mais il lui semblait que la fièvre était partie.
Il se glissa hors de ses draps pour se rendre à la salle de bain de l’infirmerie. Son reflet dans le miroir au dessus du lavabo lui renvoyait une image de lui-même à peu près fidèle à celle à laquelle il était habitué. Son teint avait repris une couleur normale, bien qu’un peu blême.

Il attrapa son sac de sport Goldie lui avait apporté la veille, à la recherche de vêtements de rechange. Il n’était peut-être pas au meilleur de sa forme, mais il était sûr qu’il pouvait reprendre les cours, et ne pas embêter l’infirmière plus longtemps.
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Ven 11 Nov - 5:22
Demetria n'était pas restée loin de Tobias. Il été restée dans la salle de soin, tout au fond près de son bureau et de ses plantes, jusque tard le soir, ayant attendu que le garçon s'endorme pour sa nuit. Bon, c'était aussi pour surveiller cette fille. Elle ne l'avait encore jamais vue, et du coin de l'oeil, elle les espionnait un peu. Une grimace étirait ses lèvres en voyant la façon dont ils étaient niaisement en train de se battre pour savoir si elle allait rester et risquer de d'être malade à son tour ou si elle allait le mettre à l'abri loin du fléau qu'il représentait alors bla...bla... C'était quoi ça ? Caressant son chat, elle se demandait quel genre de relation est-ce qu'ils entretenaient. C'était sérieusement ça, sa petite copine? Deme en était déçue, il méritait la meilleure des sang-purs, sans aucun doute.

Le lendemain matin, ce fut aux aurores que Mignon vint la réveiller. Il en avait l'habitude, le chat lui servait d'alarme la nuit, quoiqu'il se passe dans l'infirmerie, il venait la prévenir. Mignon était à Demetria ce que Miss Teigne était à Rusard. Elle se leva d'un geste, mit sa robe de chambre en satin par dessus sa robe de nuit longue, toute de noir vêtue, et se rendit dans la salle de soin qui était la pièce adjacente. Le chat monta sur son perchoir personnel d'un bond, de cet endroit là, il pouvait voir toute la pièce et veiller à mener à bien sa mission de surveillance. L'infirmière balaya la pièce, et vit son petit protégé en train de fouiner dans son sac.

Tu comptes répandre ta maladie dans tout l'école ? Je croyais justement que ça t'embêter de me donner du travail ? Lança-t-elle simplement, la voix portant jusqu'au fond de la pièce, comme venant de nul part. Tu me feras le plaisir de te remettre dans ton lit, je vais te donner du sirop.

Son corps semblait flotter dans son tissu ample et souple, ses cheveux, exceptionnellement détachés, tombaient en cascade jusqu'au milieu de son dos. Même non apprêtée, elle dégageait quelque chose d'impressionnant. Mais ce matin là, l'étincelle qui primait dans ses yeux, était une lumière de douceur. Elle s'approcha d'une des étagère, prit la même fiole que la veille avant de s'approcher de Tobias.

Je vais prendre ta température, tes joues semblent rouges et tes yeux toujours vitreux. Dit-elle lorsqu'elle arriva à son niveau. Est-ce que tu tousses ? Tu te sens comment ? Tu ne pourras partir que lorsque tu n'auras plus de fièvre et plus de migraine. Comment veux-tu étudier correctement et avoir de bons résultats en ayant mal à la tête ? Nouvelle tentative de persuasion, peut-être qu'en jouant sur se plan là, elle pouvait le faire rester un peu.
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