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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Salade de fruits ft. Berry

Dim 11 Sep - 17:18
Règles de la bibliothèque. Eviter de rouler des pelles sur le sol. Eviter de le déshabiller. Eviter de détruire les livres. De massacrer les étagères. Ou rien n'importait. Si l'on était assez silencieux. Pour ne pas se faire remarquer. Règles de la bibliothèque. Chen s'en serait fichée éperdument. Ce ne serait pas sa première semaine de retenue. Chen s'en serait fichée éperdument. Si elle n'était pas collée. Pour s'être adonnée aux plaisirs singuliers. Avec la douceur même. Adele Berry.

Adele Berry. D'une minute à l'autre. Ils se reverraient. C'était gênant. Elle ne s'était pas contrôlée. Elle s'était fait choper. Dans deux sens différents. Cependant. Ce n'était pas le bibliothécaire le problème. C'était les élèves. C'était la démonstration public. C'était toute une réputation. Une réputation infondée et vile. Qui venait de s'effondre. Elle n'était plus que brute. Dans leurs échanges physiques.

L'africaine était déjà là. Elle détestait cet endroit. Mais elle était déjà là. Les cuisines. Useless. Manger. Useless. Cuisiner. Encore plus. C'était la pire heure. Qu'elle pouvait recevoir. Elle ne savait pas quoi dire. Pas quoi faire. A part pénétrer dans la cuisine. Dans la pénombre. Les brownies travaillaient mieux la nuit.

« So do I, so do I. » Murmurer.

Les brownies prenaient peur. Non seulement devant les élèves. Mais devant Chen. Elle qui n'aimait pas la nourriture. Devait être un vrai cauchemar. Pour de petits brownies. Bernadette s'était au moins fait comprendre. Les rendre utiles. Peu importait. Elle se sentait déjà. De corvée de plonge. Magique ou pas. La vengeance se mangeait froide. Mais il fallait bien quelqu'un. Pour nettoyer l'assiette. Sur laquelle elle était entreposée.

Il fallait être honnête. Elle ne s'était pas embêtée. Un shirt beaucoup trop long. Qui devenait tunique. Une chemise. Il faisait froid en Ecosse. Des cheveux vaillamment lisses. Et un visage froid. Elle était débraillée. Autant physiquement que moralement. Elle ne savait pas comment agir. Elle se sentait comme l'éléphant. Dans un magasin de porcelaines. En l'occurrence. Il s'agissait de la maigreur. Dans un salon de brownies.

Trop drôle. Elle devrait ouvrir un club. Elle soupira. Avant que Berry arrivant. Ne lise le cours de ses pensées. Et en crée un pour de vrai. Chen s'alluma un joint. Il n'éclairait que très peu. Parmi les chandelles. Il éclairerait sûrement d'avantage. Le cour de ses pensées. Elle s'approcha du plan de travail. Une liste. De tâches à faire. A se partager. Elle aurait préféré se faire ruer de coup. Vraiment. La cuisine. Quelle torture !

COMMENT CUISINER UN BROWNIE:
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Dim 11 Sep - 18:29
« Bonjour, je m’appelle Adele Berry, je suis un peu timide mais sympa. » Ou un truc du genre, qu’il avait dit pour se présenter au premier cours à St-Barnaby. Tu parles d’une arnaque. Il s’était affiché comme un parfait crétin en tripotant une camarade devant tout le monde à la bibliothèque. La grande classe.

C’est vrai qu’il avait une forte tendance à rêvasser et à se manger des portes en pleine figure quand il se perdait dans ses pensées. Il pouvait faire abstraction complète du décor pour se concentrer sur une seule petite chose ce qui, évidemment, lui jouait des tours. Mais tout de même, il aurait pût essayer de réfléchir deux secondes avant de se donner en spectacle de la sorte, comme le dernier des affamées.

Première retenue de l’année. Le bibliothécaire avait envoyé une lettre à ses parents, leur expliquant en détail les motifs de sa condamnation. Il était au fin fond du gouffre de l’humiliation.

Et comme si ce n’était pas assez de problèmes pour Adele, il restait l’épineuse question de « Que faire de Chen ? ». Ils étaient retournés en zone flou, ce qui ne plaisait pas du tout à Adele. Il détestait les situations embarrassantes et si ça ne tenait qu’à lui, il lui aurait donné un questionnaire.

Chenye Viungo, dans quelle type de relation voulez-vous vous engager avec Adele Berry ? (Une seule réponse à cocher) :

1) Amie.
2) Petite amie.
3) Coach.
4) Autre (précisez)………….

Mais non, évidemment ça ne se faisait pas. Il fallait passer par la phase bien gênante de questionnements et de décryptage foireux de réponses évasives de filles. Aaaaah comme c’était inutilement compliqué ! A Berry-land tout était facile et les gens chantaient et dansaient et s’aimaient sans se poser de questions. Mais évidemment, Berry-land était un minuscule pays de population que lui, et le reste du monde exigeait que l’on est un statut Facebook net et précis.

Il marchait vers la cuisine, affreusement torturé, et pourtant bien décidé à faire parler Chen. Wait. Et lui qu’est-ce qu’il voulait ? Comment avait-il pût oublier de se poser la question ? Oh non. Il était trop mauvais dans l’analyse de ses sentiments. Lui il faisait et il disait des trucs comme ça, sans réfléchir. Merde. Qu’est-ce qu’il voulait ? Qu’est-ce qu’il pensait de Chen ? Ils s’entendaient bien, elle était jolie et intéressante et honnêtement il aurait bien voulu la bécoter encore un peu. OK. Mais est-ce qu’il voulait qu’elle soit carrément sa copine ? La seule et l’unique, qu’il appellerait « mon cœur », « chérie », qu’il présenterait. A. Ses. Parents.

Oh mon dieu. Non, non, non, il réfléchissait trop (« Alors c’est avec elle que tu as eu une retenue pour t’être comporté comme un sauvage ! Si tu crois que c’est comme ça qu’on t’a élevé ! ») Stop, stop, stop, il ne pouvait pas s’occuper de tant de problème d’un coup. Lui, qu’est-ce qu’il voulait ?

Il avait fini par atteindre les cuisines. Il ouvrit la porte, pour tomber sur Chen qui se tenait au fond, qui lui tournait le dos. A la regarder sans qu’elle ne l’ai encore aperçu, il abandonna son auto-analyse. Il voulait juste être avec elle. Comme elle voulait, il accepterait tout.

— Salut Bernadette, salut les brownies, salut Chen, dit-t-il un peu crispé.

— Vous deux vous avez du boulot ! Invectiva Bernadette, toi la fille en pyjama tu me prépares un cake et toi le cake tu me prépare…

— …Une fille en pyjama ? Pouffa Adele, sans pouvoir se retenir.

— Tu me prépare le plan de travail en le nettoyant et en le frottant pour qu’il étincelle ! Non mais vraiment !

Elle lui colla éponge, produit à récurer et gant de vaisselle avant de l’abandonner à son sort. Adele c’était donné deux missions : effectuer sa retenue correctement et tirer au clair sa relation avec Chen.

La nuit allait être longue.
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Jeu 15 Sep - 16:26
Ok. Déjà. Elle était sûre. Que le cake aurait dû faire que le cake. Que le cake n'était pas un cake. Et que Chen n'allait pas cuisiner. Non. Ca craignait. Elle aurait pu aller à la plonge. Et se noyer. Rien à curer. Ils allaient échanger. Elle claqua des doigts. Donna une tape. Dans le dos de Berry. Prit éponges. Retroussa ses manches. La fille en pyjama. Allait lui montrer.

« Tu vas voir ce que je veux te faire si tu m'appelles encore une fois la fille en pyjama » grogner. Pas sûre que Berna. Ait ou voulait. Entendre. « Tu aimes mon pyjama, Berry ? » Ironiquement. Puis sourire.

Chen se mit à frotter. Le plan de travail. Pschht. Sttt sttt. Pschht. Sttt sttt. Elle avait déjà bossé. La plonge. Le ménage. Ah. Ah. Ah. Il fallait bien payer. Comme ses parents avaient payé. En mourant. La mort. Ne fait pas gagner d'argent. La case "meurtrière" non plus. Sur un CV. Ca ne brillait pas. Le plan de travail. Non plus.

Berry n'avait pas assez de force. Il était plus artistique. Plus pâtisserie. Plus pique-nique qu'elle. Il avait assez de force. Pour la plaquer au sol. Elle. Chen. Elle s'était fait plaquée sur le sol froid. De la bibliothèque. Ou s'était-elle laissée faire. Rien n'était plus choquant. Elle se surprit. A se passer la langue sur la lèvre. Inférieure. Ce comportement était bas. Inférieur.

Pourquoi. Pourquoi pourquoi pourquoi. Ses pensées la perdaient. Elle se perdait dans ses pensées. Fleurs de pensées. L'africaine dégagea. De sa poche un mouchoir. Le déplia. Pas de fleurs de pensée. Dedans. Mauvaises herbes. Elle avait des mauvaises herbes. La mauvaise graine. Donnait de la mauvaise herbe. Comme elle. Chenye Viungo. Mauvaise graine. Mauvaise pousse. Mauvaise herbe.

Elle passait quand même de bons moments. Dans les bibliothèques. Les tours. Les dortoirs. Les bars. Temps qu'elle ne passait pas seule. Avec un garçon. Yeux plus clairs. Que l'azur sacré. Qui émerveillait ses journées. Poétique pathétique. Stupide Euripide. Elle ne s'était pas rendu compte. Qu'elle avait arrêté de nettoyer. Et fixait du regard Adele. Sans un regard pour Bernadette. Qui devait lui hurler dessus. A la mort. Elle enleva. Puis jeta sa chemise. Sur le sol. N'importe où. Aucune importance.

« La cerise sur le gâteau » souffler. « La baie sur le cake. »
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Ven 16 Sep - 11:30
Chen le forçat à prendre sa place pour cuisiner. Adele n’aimait pas vraiment cette activité et balança les ingrédients dans le grand récipient sans prendre la peine de mesurer la farine et le sucre, touillant la mixture jaune, repêchant une coquille d’œuf par-ci par-là. OPM, son cake promettait d’être croustillant !

— Qu’est-ce que c’est que ça ! Se fâcha Bernadette, applique-toi où je te le fais bouffer !
— C’est la fève, se justifia Adele, une coquille d’œuf à la main.

Elle lui lança un regard furieux, mains sur les hanches. Il battit des cils avec l’innocence d’un agneau.

— Ne me regarde pas cuisiner Bernadette, ça m’intimide.

Elle lui donna un coup de cuillère en bois sur le crâne sous ses éclats de rire. Il adorait taquiner les brownies et tant qu’à s’ennuyer à faire des cakes, autant en profiter pour faire tourner en bourrique les petites créatures.

— Tu aimes mon pyjama, Berry ?


Les mains dans la pâte, il se tourna vers une toute autre créature, bien plus ravissante et dont il s’était juré de faire parler. Comme un idiot, il était en train de badiner avec Bernadette devant Chen, sa priorité numéro un pour la soirée.

— Très joli, commenta Adele sans réfléchir, pointant vivement du doigt l’ensemble de la fille.

En réalité il n’en savait rien et trouvait le message « I love my shoes » bien bizarre. Lui c’était habillé normalement, jean, t-shirt, gilet. Est-ce que le fait que Chen mette si peu d’effort dans sa tenue était un signe pour lui faire comprendre qu’elle n’en avait rien à faire de lui ? Après tout, peut-être que c’était lui qui se faisait des films, peut-être que Chen avait l’habitude de se taper pleins de mecs et qu’il n’était qu’un parmi tant d’autres. A cette pensée il eut comme une sorte de vague désespoir au cœur. Elle n’avait pas hésité à le jeter une fois, lui avait franchement balancé qu’elle n’aimait jamais aucune de leurs activités du Fruit Club.

Adele se trouvait bien idiot tout à coup.

— La baie sur le cake.

Il releva la tête face à Chen et ne trouva pas quoi répondre. Il venait de réaliser qu’il était peut-être le seul des deux à se formaliser autant de leur emportement à la bibliothèque. Chen ne montrait aucun signe extérieur de gêne ou d’embarras, ne rougissait pas, rien. Il sourit, un peu triste tout à coup.

— La belle et la baie, enchérit-il puisqu’elle aimait les jeux de mots, d’ailleurs il me semble que dans cette histoire il y a une grande bibliothèque aussi…

Allez Berry, bon sang ! Pourquoi est-ce que des deux il fallait qu’il soit toujours celui qui se jette dans le vide quitte à se manger un mur en pleine face ? Il n’en pouvait plus de vivre dangereusement.

— Chen, en parlant de bibliothèque… Ce serait peut-être bien qu’on discute un peu de ce qu’il s’est passé. Bernadette deux minutes s’il te plaît !
Coupa-t-il en lançant un regard féroce au brownie qui les invectivaient de se remettre au travail.

C’était déjà assez compliqué comme cela, pas la peine d’y mêler d’autres personnes/bestioles à tout ça. Il abandonna son cake le temps de parler, s’essuyant les mains, soupirant devant l’ampleur de la tâche.

— Perso je me suis rendu compte pendant, enfin, à la bibli que je t’aimais beaucoup, et que j’aimais sans doute mieux t’embrasser que te frapper. Ou de me faire frapper. Dis-moi. Qu’est-ce que tu veux ?


Il lui prit les mains, le cœur battant. Pour une fois qu’il n’imposait pas les règles du Fruit Club.


Spoiler:
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Sam 17 Sep - 13:00
I love my shoes. Sans les shoes. Pieds nues. Pourquoi se serait-elle habillée. Correctement. Pour cuisiner. Elle ne pourrait jamais habiter seule. Elle allait crever. Mais elle n'avait pas l'habitude de manger. Un verre d'eau. Un plat réchauffé. A moitié carbonisé. A moitié avalé. Sans appétit. Pas besoin de cuisiner.

Sa vie après St-Barnaby. Allait être minable. C'était sûrement pour ça. Qu'elle avait choisi l'ultimum. Ne pas quitter. Routine. Ne pas quitter. Berry. Berry. La belle. Et la baie. Elle ne savait pas qui était la belle. Elle connaissait la brute. Elle connaissait la droguée. Mais la belle. Jamais entendu parler. Il ne parlait pas. Pourtant. D'une autre fille. Il la regardait. Aimait ses vêtements. N'avait aucun goût. Elle non plus. Ravissant couple.

Couple. Pas couple. Encore. Pas encore. Bibliothèque. Baisers. Baie-sers. Il prenait ses mains. Comme il prenait son coeur. La dévorait du regard. Comme elle avait envie. De dévorer chaque parcelle de son corps. Il l'aimait beaucoup. Elle explosait de joie. Il préférait l'embrasser. Elle préférait. Ne plus défaire leur étreinte. Le frapper. Non. Elle se serait laissée ruer de coups. Pour un sourire. Humiliée en public. Pour un haussement de sourcil. Se ferait écartelée. Pour revoler son nez.

« On est mariés, Berry » La joie. Ne devait pas. S'emparer. De. Tout. Son. Être. « Tu peux enlever ta bague mais pas mon amour pour toi. »

Elle aurait dû. Être rouge. Elle aurait dû. L'embrasser. Elle aurait dû. Baisser les yeux. Elle aurait dû. Faire quelque chose. Mais elle restait là. Son regard. Dans le sien. Ses mains. Dans les siennes. Aucune expression. Sur le visage. Comme jamais. Attendant celle. Qui jaillirait. Sur celui de Berry. Il avait une coquille d'oeuf. Dans ses cheveux bruns. Un peu de jaune. Qui perlait de son front. Il était mignon. Il était fragile. Elle était brutale. Elle allait le casser. Il n'y aurait pas de SAV. Il était si parfait. Elle allait le briser. Comme un petit bâton. Si elle faisait le moindre mouvement. Elle ne voulait pas attendre. Pas attendre qu'il bouge. Maladroitement. Fit glisser ses pieds. Vers les siens. Elle fit. Ce qu'elle savait faire. Attrapa la coquille. Perchée sur sa tête. La fit passer. Dans sa main.

« Cette coquille, c'est comme mon coeur. » Souffler. « C'est censé être à moi de m'en occuper, mais quand c'est toi qui t'en charges... » Reposer. Le. Sur. Tête de Berry. « Ma coquille d'oeuf explose de bonheur. » Murmurer. Pourquoi murmurer. Juste murmurer. « C'est ça, la fève. »
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Lun 19 Sep - 7:41
— On est mariés, Berry.

Adele avait le cerveau figé, gelé dans un état de lâcheté absolu. « Espèce de connard pourquoi tu nous mets dans des situations ingérables avec une fille aussi étrange ? Débrouille-toi sans moi ! » Et maintenant il regardait Chen dans le blanc des yeux, insensible au reste du monde, ses mains emprisonnant doucement les siennes.

— Tu peux enlever ta bague mais pas mon amour pour toi.

C’était une phrase tordue pour dire « Moi aussi je t’aime » non ? NON ? Adele ressenti comme une vague de chaleur le parcourir tandis que son cerveau se réactivait « PLUS JAMAIS ! Tu sais bien qu’on ne peut pas gérer autant d’émotions à la fois ! ». Il sourit, retrouva son air badin. C’était une victoire !

Chen fit une comparaison poétique qu’Adele ne comprit pas du tout et qui n’était pas dans son état d’esprit du moment. Qu’est-ce que c’était que tout ce blabla, il avait gagné, il avait le droit de l’embrasser !

— J’ai gagné ! Chanta Adele en répétant ses pensées.

Il enserra sa Chen d’une main à la taille et d’une autre sur son beau visage avec la satisfaction puérile de posséder un nouveau jouet. Il aurait pu dire « C’est à moi ! » avec jalousie mais pas sûr que Chen aurait été ravie d’être marquée propriété privée avec un tatouage « BERRY » sous le pied comme dans Toy Story. Il était un homme mature et responsable qui recherchait une relation sérieuse et complémentaire avec de l’avenir. Non, il ne parvenait pas du tout à se convaincre. Tout ce qu’il voulait, c’était embrasser Chen jusqu’à plus soif.

Répondant docilement à ses désirs, il attira Chen encore un peu plus près et l’embrassa tendrement, indifférent aux brownies, à son cake esseulé, à sa retenue fichue. Ils devaient former un tableau absolument charmant jusqu’à ce que Bernadette kick Adele dans les jambes, l’obligeant à se décoller de sa nouvelle copine.

— C’EST PAS BIENTÔT FINI OUI ? RETOURNEZ A VOS POSTES IMMEDIATEMENT !

Frustré, Adele fut envoyé loin du fruit défendu finir sa punition. Il astiqua les carreaux de la cuisine avec enthousiasme, bêtement heureux, tous ces problèmes résolus d’un baiser.


Dondé esta la biblioteca ?:
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