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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.

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I wanna see in your eyes [STRAVOMERY]

Lun 5 Sep - 22:43
Lunnnnnnnnnnnnnnndiii, Marrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrdi..... Et oui, le temps me parraissaît long, le tic tac des horloges semblaient vouloir se foutre de moi et faire aller le temps plus lentement, comme si un retourneur de temps se mêlait de ma vie pour faire s'égrener le temps au rythme d'un petit vieux qui tente de marcher sans sa canne. Il butte parfois longtemps sur la même minute. Même que je crois qu'a un moment, le temps est tombé en pleine face et à prit tout son temps pour se relever, mais le con il a fait ça durant la nuit, me réveillant et m'empêchant de me rendormir avant de longue minute, observant le ciel de mon baldaquin. Réfléchissant à comment je dois agir et comment je dois faire les choses. Tout semble si étrange, c'est la première fois depuis sept ans... Déjà sept ans, que je ne parle pas à Drystan pendant aussi longtemps, que je l'ignore et fait même comme s'il n'existait pas. Je suis certaine qu'il m'en veut de lui avoir dit non, et moi je lui en veut de ne pas comprendre. Ou de refuser de comprendre ? Rendu là, je ne suis plus certaine de rien et ce n'est pas ma discussion avec Olivia qui fait en sorte que je comprends plus... Bref, alors que le temps continue de tenter de se relever, retrébuchant encore et encore sur les mêmes foutues minutes qui semblent prendre un malin plaisir à l'enfarger, et à se moquer de lui, pendant que moi je tourne et tourne encore dans mon lit.

Heureusement que le rendez-vous avec Axel, il a un si joli prénom que je vais pouvoir utiliser beaucoup plus personnel que Stravo, n'était pas plus tard cette semaine ou encore la semaine prochaine, parce que je serais devenue folle. Pourquoi j'attends ce moment avec impatience ? Probablement parce que je ne sais même plus à qui parler. Sans Drystan, je ne sais plus à qui raconter ce que je ressens, bien que l'adolescent me coupait le trois quart du temps pour me balancer ses problèmes à lui, au moins je pouvais parler un peu et j'étais pas mal moins seule. Il me semble si bien entourer, il a toujours eu de la facilité avec les gens, donc je crois qu'Axel saura mettre un baume et me permettra de voir le problème autrement.

J'ai passé plus de temps que la normale entre les cours le nez dans mes bouquins, les apportants même à la table lors des heures de repas et je suis aller chercher un truc à grignoter alors que je savais que je ne dînerais pas pour pouvoir arriver à l'heure à mon rendez-vous avec ce jeune homme autour de qui flottait le mystère de l'inconnu. Lorsque mon regard à croiser celui de Drystan dans la salle commune, je me suis dépêcher de dévier le mien et de me précipiter dans mon dortoir pour me changer rapidement dans une tenue plus confortable et plus chaude aussi. Glissant quelques trucs à grignoter dans mon sac à main, je ressortis aussi rapidement, ne cherchant même pas à voir si le blond y était encore et si son regard d'océan était venu se poser à nouveau sur moi. Je me rendis d'un pas rapide en direction du passage secret menant au village des sorciers et après m'être assurer que personne n'y était je pénétrai à l'intérieur.

Une fois au village, je roulais mon écharpe autour de mon cou, camouflant le bas de mon visage et alla en direction de la cabane hurlante. M'amusant un peu comme une gamine à souffler pour voir les volutes de fumées sortir de ma bouche. Je n'avais rien de mon uniforme d'école, ne voulant pas que des gens remarquent qu'une étudiante de l'école était ailleurs que où elle était sensée être. Et j'attendais le jeune homme avec impatience, jetant de temps à autres des regards à ma montre, j'étais arriver avec au moins trente minutes d'avance au rendez-vous.



Spoiler:
Clover Montgomery
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Lun 19 Sep - 14:09
L'attente s'était révélée à la fois rapide et lente. Rapide parce que mon emploi du temps s'était révélé comme à son habitude chargé, je crois qu'à côté celui du Ministre de la magie c'était du pipi de chat fraichement sorti de sa litière. Entre les cours, les devoirs parce que même au supérieur on vous croit pas assez mature pour vous laisser bosser tout seul, mes escapades pour essayer de me fournir en matières premières pour me refaire un stock de GAY, la lecture aux gosses et aux vieux de l'hôpital, mon passage à la chorale de l'église de Tinworth dont les bénéfices avaient été reversés à une association d'aveugles ainsi que mes absences mentales quotidiennes, j'avais eu peu de temps pour souffler.

Malgré cela, j'avais l'impression que cette semaine éreintante avait été passée au ralenti. Parce qu'il me tardait d'être mercredi. Parce qu'il me tardait d'aller à la Cabane Hurlante. Parce qu'il me tardait tout simplement de la revoir. Les traits de son doux visage ne cessaient de flotter dans mon esprit depuis l’autre jour et il me tardait de les voir prendre vie dans mon champ de vision. Je me sentais comme un gamin, à la fois excité et anxieux, qui nageait dans le doute le plus total.

Mercredi. Enfin. J’avais l’impression d’avoir attendu ce jour toute mon existence, comme l’accomplissement final d’un long pèlerinage qui aboutirait à la quête ultime d’une vie.

Je ne voulais pas être en avance parce que je savais que je tournerai certainement tellement en rond d’impatience que j’allais finir par creuser ma tombe moi-même, ce qui est un tableau quand même assez triste quand on y pense. Après la fin des cours, j’avais donc investi la petite cuisine du Sort-Thé-Lège afin de préparer quelques douceurs pour ma chère et tendre qui, la connaissant, aura certainement sauté le repas pour être à l’heure et n’aura sûrement pas avalé grand-chose depuis un moment à cause de sa préoccupation envers mon pote Drystan.

J’avais donc préparé en entrée : du brownie, en plat : du brownie et en dessert : du brownie. (Avec en option du brownie pour faire office de plateau de fromage au cas où il manquerait de Brownie) Déjà parce que le brownie c’était la vie et que de cette façon j’étais certain de mettre toutes les chances de mon côté pour que 1) elle ne fasse pas d’hypoglycémie et 2) elle tombe amoureuse d’au moins une partie de moi parce que je n’ai encore jamais vu personne résister au Brownie Végan Made In Stravo. Ça me fait penser que j’espère qu’elle aime le brownie, sinon mon méga plan risque de passer de super génial à super merdique en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et si elle était allergique aux arachides ?

19h55. Plus le temps de tergiverser, je m’emparais de Momo, glissait ce qu’il fallait pour le dîner dans la poche avant du sac de protection de Momo que j’avais doté du sortilège d’extension pour d'habitude y glisser mes compositions musicales, passais un coup rapide de la main dans ma tignasse pour lui donner un semblant d’allure et transplanait.

Pile-Poil à l’heure. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, je pris conscience du froid qui régnait non pas par mes grelottements mais par les volutes de fumée que je vis s’échapper de ses lèvres. Elle était si belle que l'image que j'avais gardé d'elle me paraissait n'être qu'une pâle copie de ce qu'elle était réellement.

Fidèle à elle-même, elle était en avance, qui sait depuis combien de temps.

"Hey Blondie !" la saluai-je en m'approchant gaiement, déposant un baiser sur son front parce que c'était ma manière à moi de faire la bise. L'échange fut bref et pourtant, je pouvais assurer avec certitude que grâce à ce court instant, je n'avais plus froid du tout. Je crois que mon sourire qui montait au moins jusqu'à mes oreilles laissait légèrement transparaître l'euphorie qui m'habitait de la revoir, légèrement.

"J'espère que t'attends pas là depuis trop longtemps, ça caille !" ajoutai-je en lui frottant les avant-bras.

Je crois que je me suis rendu compte un peu trop tard que je me comportais encore de façon un peu trop familière avec elle mais je n'avais pas pour habitude de mettre des barrières avec les gens que j'appréciais. J'aimais protéger et prendre soin des personnes qui me sont chères et Clover ne faisait pas exception à la règle, je crois même que si je ne commençais pas à faire un peu attention, j'allais finir par devenir sur-protecteur avec elle et ce n'était pas une attitude que je désirais.

J'inspirais un grand bol d'air frais, pour ne pas dire glacé, avant de sortir une bonne vieille roulée de GAY et de l'allumer du bout de ma baguette. J'en tirais une bonne latte, rien de tel pour dégourdir les chakras et éveiller les bonnes ondes dans un froid pareil.

"Prête ?" lui demandai-je en laissant échapper la fumée colorée vers la cabane hurlante qui s'élevait un peu plus loin devant nous.
Axel Stravopoulos
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Sam 15 Oct - 10:26
C'était étrange tout ce qui pouvait se passer en ce moment. J'avais l'impression de perdre le contrôle un peu plus chaque jours. Ma tête n'était pas en accord avec mon coeur et je devais tenter de tout mettre en ordre. Je n'aimais pas avoir le contrôle, j'ai l'impression que tout file entre mes doigts. Que les gestes que j'avais commis au mariage raté, que le karma me retombait dessus. Je continuais certe de me promener la tête haute, mais que j'avais besoin d'aide et Stravo était arriver au bon moment. Il avait su voir quelque chose en moi, que moi-même j'étais incapable de voir...

C'est dans un froid assez intense que j'attendais le fameux Axel. J'avais cette envie de le revoir qui contredisait ce que ma tête me disait. Dans ma tête, il n'y avait toujours eu que Drystan, personne d'autre. Pourtant, mon coeur battait à la chamade à l'idée de revoir ce beau garçon, si différent de ce que j'avais connu auparavant. Sa manière de voir la vie avait de quoi d'exaltant. Quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant. Si je ne l'avais pas vu en compagnie de Drystan, probablement que je ne lui aurais jamais adresser la parole. Il est trop excentrique, alors que moi, le parraître est quelque chose qui compte pour moi. Toujours bien parraître, toujours être à son meilleur. J'ai même l'impression d'entendre la voix de Leah dans ma tête qui me rappelle en écho ce que doit faire ou comment doit être une Montgomery digne de ce nom.

Soupirant je secoue la tête avec quand même un petit sourire aux lèvres. Comment cette cousine était importante dans ma vie, mais qu'au fond, elle ne connaissait pas ma vraie nature, elle ne connaissait pas cette Clover qui était prête à s'ouvrir au monde et qui voulait grandir et être différente de ce qu'on attend d'elle. Elle ne connaît pas non plus mes ambitions pour mon futur....

Cependant un bruit tout près de moi, me fit arrêter de penser à mon passé et ma famille. Je ne pu m'empêcher de sourire en voyant le garçon non loin de moi. Mes joues prirent une teinte plus rouge, mais heureusement, le froid les avaient déjà fait rougir un peu. J'allais lui répondre que je n'attendais pas depuis trop longtemps, quand un frissons parcouru mon échine au contact de ses mains sur mes avant bras. Un peu plus et je me blotissais dans ses bras. Mes yeux suivirent ensuite les jets de fumées multicolore qui s'élevèrent de son joint fraîchement allumé. Avant de reprendre contenance.

« Euh oui, oui je suis prête, je crois que la cabane hurlante nous attends ! » Je fis un demi tour pour me retrouver en face de la dite cabane et j'ouvris le portail en laissant suffisament de place au jeune homme de passer. Resserant ma cape autour de mes épaules. J'avais bien hâte de pouvoir être à l'abris du vent dans cette cabane. Et c'est presque en courant que je me rendis à la porte, lâchant un alohomora pour ouvrir la porte. Même à l'intérieur le froid était prenant. Mais il suffisait d'un petit feu pour réchauffer la place.

« Merci d'être venu ! » Murmurais-je tout bas en dégageant ma bouche de mon écharpe.
Clover Montgomery
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Jeu 27 Oct - 12:51
Mon regard s'arrêta un instant sur son visage lorsque ses lèvres s'entrouvrirent pour me parler. Je crois qu'il n'existait pas de mots pour décrire le charme que cette nana dégageait. Elle était un paradoxe vivant, à la fois innocente et pourtant malicieuse, dégageant une force certaine alors qu'elle paraissait si frêle, émanant à la fois une assurance de plomb et un trouble adorable.

Je passais le portail à la suite de ma douce, bien heureux qu'elle soit devant pour avoir le plaisir de la contempler sans avoir à marcher à l'envers. Je n'étais pas un grand maladroit mais je n'étais pas certain de mes compétences pour marcher à reculons par un temps pareil. J'adorais l'hiver mais fallait bien avouer que cette saison avait aussi des inconvénients.

Elle me remercia, si seulement elle était consciente de l’égoïsme de ma venue. Oui, j'étais venu dans le but de l'aider à élargir sa vision du monde mais je ne pouvais pas nier que j'avais aussi ressenti la nécessité de la revoir et que cette occasion avait été un parfait prétexte. Ce n'était peut-être pas un détail à mentionner, je n'avais pas envie qu'elle me prenne pour un psychopathe d'autant plus que l'endroit ne se prêtait pas forcément à plaider ma bienveillance.  

"Remerciement partagé !" ajoutai-je en scrutant la pièce du regard. J'étais déjà venu ici un soir mais je devais bien avouer qu'il m'en restait très peu de souvenirs. Probablement à cause de la froidure hivernale, l'endroit me paraissait bien moins accueillant qu'à l'époque de ma dernière visite. Mauvais point pour notre entrevue.

Fort heureusement, en compagnie d'une déesse pareille, l'hiver avait surtout des avantages indéniables (Comme avoir à se serrer pour se réchauffer). Sortant à mon tour ma baguette, jusque-là bien rangée aux côtés de Momo, je lançais un "Flambios" dans les airs près d'une épave qui avait du être autrefois un splendide canapé de cuir aujourd'hui complètement éventré et délavé par le temps. Un bon petit feu par un temps pareil, ça faisait toujours son petit effet. J'allais m'y asseoir, prenant bien soin d'occuper le côté qui était le moins en bon état.

"Viens donc te réchauffer ! Je m'en voudrais de te faire attraper une pneumonie. Et puis la chaleur ça détend les chakras !"

Après tout, on était toujours plus à l'aise devant un bon feu qu'en se gelant le derrière au milieu d'une maison délabrée. C'est pas pour rien qu'on mettait des feux de cheminée et de camps à toutes les sauces dans les films à la télé.

"J'espère que tu as faim, je nous ai fait du brownie. Il est vegan, c'est une petite recette secret défense, tu m'en diras des nouvelles ! Il a un succès fou lors des réunions de la GoG !" dis-je en sortant mes paquets. Je lui servis une part, qui aurait sûrement suffit à caler plusieurs personnes mais bon, on ne se refait pas ! "C'est important d'avoir le ventre plein. Un estomac qui crie famine, ça peut tout de suite bloquer la circulation d'énergie dans le tout le corps. C'est pas pour rien qu'en médecine, le ventre est reconnu comme étant le deuxième cerveau de l'être humain. C't'important d'alimenter son cerveau, dans tous les sens du terme."

Shit. J'crois que je me mettais encore à trop parler. Ca doit sûrement bien l'ennuyer tout mon blabla, n'empêche que c'était pas de la connerie ce que je racontais. Faut dire aussi que j'étais assez nerveux de connaître son avis. Imaginez un peu qu'elle n'aime pas le brownie ? Ce serait tout mon monde qui s'écroulerait !

Je croquais avec entrain dans ma propre part en m'enfonçant un peu plus dans le canapé, guettant sa réaction comme si j'étais de nouveau en train de passer mes aspics. Et encore, je ne me souvenais pas avoir stressé tout court ce jour-là.
Axel Stravopoulos
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Dim 4 Déc - 10:45
Même si normalement j'aime bien tout contrôler, je crois qu'en ce moment je ne pourrais pas le faire, tout comme je ne peux pas contrôler les battements de mon coeur de plus en plus rapide lorsque j’aperçois le visage de l'étudiant. Je ne peux non plus empêcher mes joues de rosirent de plaisir, ni à mon sourire de s'étirer devant lui. Je dois admettre qu'en ce moment, même si je le voulais, je n'ai pas l'image de Drystan qui se superpose à celle d'Axel, je ne peux qu'apprécier le moment présent, j'en oublie presque la raison de ma présence ici.

Je m'approche doucement du feu que le jeune homme a fait jaillir avant de me départir de mon manteau. Il me parle déjà de chakras et je me permet de l'observer un peu à la dérobé alors que la chaleur commence à réchauffer mon corps tout entier, me faisant quand même frissonner légèrement. Je me demande bien ce qu'il peut voir en moi étant donné que j'ai passé pour presque invisible durant des années aux yeux d'un autre. Je ne dis pas que ce regard ne me plaît pas au contraire, je crois que j'y prends goût même si je ne le dirais pas tout haut.

Je pose mon regard sur lui quand il me demande si j'ai faim et je jette un regard à mon sac. Par contre il a prononcer un mot magique : Brownies. Je prends avec joie le morceau qu'il me tend et je l'écoute parler alors que je croque dans le morceaux et le chocolat se met à fondre dans ma bouche. Je ferme même les yeux pour apprécier ce délice. Il parle, il parle, mais je n'arrive pas vraiment à me concentrer sur ses dires alors que je croque une deuxième fois dans le délice végan.

J'étais toujours assise par terre près du feu, savourant la chaleur et le chocolat en même temps. J'avais toujours les yeux fermés et je me sentais juste tellement bien et si légère à la fois. Je laisse échapper un soupir contentement en terminant la dernière bouchée du brownie et je fini aussi par ouvrir les yeux.

« Je n'ai jamais mangé rien d'autre qui était aussi délicieux que ça. »

J'espère simplement ne pas avoir un sourire chocolaté alors je m'essuie la bouche et je me lève pour aller le rejoindre sur le canapé et je lui prends a main et la serre dans les mienne. «Maintenant je suis prête à t'écouter et montre moi ta vision du monde. »
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Sam 14 Jan - 18:41
Elle avait fermé les yeux, me laissant le loisir de pouvoir contempler son doux visage comme bon me semble sans passer pour un gars bizarre. Tout en admirant la perfection de ses traits, j'essayais de détecter la moindre réaction dans son visage, de trouver un indice qui pourrait rassurer l'angoisse qui montait en moi.

Etait-elle en train d'apprécier ? Ou était-elle en train de se concentrer pour ne pas vomir ?

En matière de suspense, on pouvait difficilement faire mieux. Je crois bien ne m'être jamais senti aussi angoissé de ma vie. Habituellement, je me savais plutôt bon cuisinier grâce à mes proches mais pour l'heure, c'était comme si toutes mes croyances s'étaient effondrées pour ne laisser place qu'à un doute béant dans ma poitrine.

Suspense.

Suspense.

« Je n'ai jamais mangé rien d'autre qui était aussi délicieux que ça. »

Mon coeur s'emballe et je me demande par quel miracle je réussis à me retenir de ne pas l'embrasser sur le champs. Je crois que c'était probablement la plus belle phrase qu'une femme m'ait dite jusqu'à présent. L'estomac d'un homme, c'est une corde sensible, encore plus quand il s'agit de brownie dans mon cas.

Je continuais alors de manger ma propre part tout content et tout fier, comme si je venais de recevoir une médaille d'or Olympique même si à mes yeux, ce qu'elle venait de dire avait bien plus de valeur que ça.

C'est alors qu'elle s'approche de moi et prends ma main dans les siennes. Son regard se plonge dans le mien, le temps se fige l'espace d'un instant. Une miette de brownie est restée coincée à la commissure de ses lèvres.

Mayday Mayday. Une belle nana + du brownie, le combo gagnant pour me faire perdre toute innocence, objectivité et contrôle.

Je déglutis pour reprendre contenance et m'empêcher d'aller manger la miette qui me nargue. Je suis tellement concentré dessus que j'ai même eu l'impression qu'elle venait de me parler "Viens me manger Axel, le gaspillage c'est pas écolo ! Allez viens, c'est pour la bonne cause !". Help. Help. Je vais craquer, je le sens. Sous mes apparences de sage gourou, je reste avant tout un homme, ni plus ni moins.

«Maintenant je suis prête à t'écouter et montre moi ta vision du monde. »

Ah oui. C'est vrai que j'en avais presque oublié qu'on était là pour quelque chose de sérieux. Je me racle la gorge et me redresse, histoire de paraître un peu plus pro dans ma démarche. Je pointe alors le mur délabré en face de nous.

"Qu'est-ce que tu vois ?"
Axel Stravopoulos
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Mer 15 Fév - 21:48
Une fois le morceau chocolaté avalé, je me suis permise de me rapprocher de mon mentor pour qu'il m'enseigne, maintenant que j'avais la chaleur du feu près de moi et celle du chocolat à l'intérieur. Je me sentais mieux, mais je n'aurais su dire s'il ne s'agissait que des éléments mentionné précédemment ou simplement la présence du jeune homme qui me faisait du bien. Mais tout ce que je savais en ce moment, c'est que je me sentais mieux et prête a essayer de voir la vie autrement. De la voir moins froidement, de lui ajouter des sentiments ou même encore un sens tout autre que celui qu'on a tenter de m'inculquer toute ma vie. De voir la vie autrement que comme mes parents veulent que je la vois. Je me sens presque rebelle de tenter de voir les chakras et autres alors que les Montgomery rit normalement des gens qui ressemblent à l'homme devant moi. Pourtant, moi j'y vois de l'intelligence et de la vivacité. Là ou mes parents le qualifierait de simple, moi j'y vois un enchevêtrement plus compliquer d'émotions et de culture qui me tarde de découvrir. Il attise ma curiosité plus que je ne pourrais oser l'avouer à quiconque.

J'ai tourner mon regard vers le pan de mur qu'il me montrait. Je tentais de voir ce qu'il aurait voulu que je vois, mais je ne voyais rien d'autre que de vieilles planches. Je ne voyais aussi que les aspérités du mur, sans le toucher, je pouvais deviner à quel point il pouvait être rugueux et même donner des échardes. Je me concentrais pourtant pour voir quelque chose d'autre, mais j'avais du mal à y voir autre choses.

« Je ne peux pas dire grand-chose à part que ce mur à du vécu, que le bois est anciens et même qu'il est épuisé par les années. Mais je ne suis pas certaine de ce que je devrais y voir d'autre... »

Je me suis levé pour aller près du dit mur et en posant mes doigts dessus, j'ai senti ce que j'avais pu deviner à distance. Ce mur dégageait une certaine chaleur, chose qui était à tout le moins surprenante. « J'aimerais pouvoir comprendre ce que je dois y voir. J'aimerais pouvoir être dans tes yeux pour voir le monde à ta manière. Mais j'ai l'impression que mon esprit est trop fermé pour pouvoir y arriver que je n'ai pas ce qu'il faut pour m'ouvrir au monde comme toi tu le fais. » Mes doigts glissèrent sur le mur et un bout de bois entailla ma peau sans y rester accrocher toutefois. En lui montrant la goutte de sang, je me retiens pour ne pas rire, j'aurais pu le deviner.... « Le mur tente de me dire à quel point il a souffert et qu'il a une histoire et une raison d'être c'est ça ? Comme toute chose dans la vie ? Mais, ce n'est pas ce qui m'intéresse. »

Je m'approche de lui à nouveau et pose un main sous son menton pour que ses yeux soit dans les miens. « Moi, je veux voir l'âme des autres. Je veux pouvoir comprendre le pourquoi du comment... » Mes doigts ont glissé doucement le long de sa mâchoire. « Je voudrais tes yeux pour voir comment je suis, je voudrais tes yeux pour sonder l'âme des gens...» Mon front est allé s'appuyé contre le sien, mes yeux se sont fondus dans les siens et je sentais même son souffle chaud contre mes joues.
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Jeu 23 Fév - 14:34
L'entendre parler, de sa voix douce et délicate, je crois qu'il n'existait rien de plus reposant et je me surpris à l'imaginer chanter, lovée dans mes bras près d'un feu de cheminée. C'était une des plus belles visions qu'il m'était donné d'avoir et pourtant, je dus me forcer d'admettre que ce n'était pas le moment de laisser mon esprit rêvasser de la sorte. L'actrice principale de la scène était déjà au près de moi et au fond, c'était tout ce qu'il m'importait.

Elle semblait si désemparée, en proie à l'échec. Si elle savait à quel point elle touchait pourtant au but. Le raisonnement était là, ça ne m'étonnait pas d'elle, il ne lui manquait qu'un soupçon d'imagination et une pincée de sensibilité. Elle se trouvait tout juste à la frontière de la perception visuelle et spirituelle, il ne lui restait plus qu'à se libérer des faux-semblants que lui imposait la société.

Je me lève pour aller la rejoindre, mes jambes me portant à elle dans une rapidité déconcertante, comme s'ils avaient attendu ce moment depuis des années. J'attrape sa main blessée, ne pouvant m'empêcher de l'emprisonner dans la mienne comme pour la protéger, trop tard cela-dit. J'avais envie d'y déposer un "bisou magique" parce que ça me ferait une bonne excuse pour lui faire un bisou mais je n'avais pas envie qu'elle pense que je la prenais pour une enfant.

Mon cœur bat la chamade tandis que je sens ses doigts glisser sur mon menton puis sur ma mâchoire, créant de mini décharges électriques bienfaitrices sur leur passage. Le feu du mâle qui sommeillait en moi s'embrasa aussitôt et je dus me faire violence pour arriver à le contrôler. Son front collé au mien, son regard... J'avale difficilement ma salive, était-elle consciente de l'effet qu'elle avait sur moi ? Probablement pas, j'étais moi-même toujours davantage étonné à chacune de nos rencontres, aussi minimes furent-elles.

« Tu sais, je n'ai pas toujours été comme ça. » commençai-je. Parler de l'époque où j'étais perdu vis-à-vis de moi même n'était pas chose aisée pour moi. Pourtant, avec Clover, tout semblait si simple. « Il y a quelques années, j'aurais probablement répondu comme toi et il n'y a rien de mal à ça. » ajoutai-je en souriant, tout content de pouvoir contempler son regard sans ménagement.  « Il suffit juste de pousser le raisonnement un peu plus loin, ce n'est pas facile, je pense que c'est une chose qu'on acquiert au grès des expériences. » Si ça se trouve, dans 20 ans, ma vision serait encore différente de celle d'aujourd'hui. L'expérience, les souvenirs, toutes ces choses font ce que de nous ce que nous sommes et c'est en en forgeant une infinité que notre vision s'agrandit. « Tu vois que ce mur a du vécu et tu as parfaitement raison. Va au-delà, juste un peu plus loin, et tu ressentiras l'histoire qu'il renferme. Toi qui aime l'histoire, ça devrait te plaire. »

Mon regard se détourne quelques secondes sur le mur.

« Aujourd'hui, je vois les générations qui se sont suivies dans ces lieux. J'entends des cris, des rires, des larmes. Je vois de la joie, de la peine, de la haine, de l'amour. » ajoutai-je en reportant mon regard sur Clover.

« Avec les gens, c'est pareil. Tout commence par un travail d'observation mais ce qui compte, c'est l'interprétation que tu en fais. Par exemple, si je regarde tes vêtements, j'en déduis qu'il fait froid dehors et que tu es une femme d'une classe et d'une éducation indéniable. Mais les habits ne sont que du paraître, comme le papier peint sur les murs. Ce qui compte vraiment, ce sont les fondations, ce qui fait de toi ce que tu es. Les visages, quand on sait comment les lire, ça ne trompe jamais. Il suffit d'un rictus, un geste, un certain ton dans la voix, un regard...» dis-je en passant mes doigts sur sa joue, plongeant mes prunelles émerveillées de leur vision dans les siennes. « Si tu voyais ce que je vois, là, tout de suite, maintenant... » ajoutai-je en rapprochant mon visage du sien, tandis que ma main n'avait toujours pas bougé de son visage. « Je crois que tu comprendrais rapidement pourquoi la vie me paraît si belle et d'une richesse infinie. » terminai-je, le coeur en feu de sentir la chaleur de son souffle sur ma peau.
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Sur MM depuis : 16/07/2016
Allégeance : St-Barnaby
Mornilles : 224
DC : Ananas
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