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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Blind date.

Sam 2 Juil - 3:05
Drystan en était sûr, ce n’était pas un hasard s’il avait reçu par erreur cette lettre de résiliation à Netfloux. (Netfloux, qui était la plus révolutionnaire invention moldue du vingt-et-unième siècle et qui permettait de regarder des millions de programmes audiovisuels jusqu’à l’infini. Heureusement qu’il avait Gabou pour tout bien lui expliquer, sinon il aurait vite fait de passer pour un con.)

Non, bien sûr, ce n’était pas le hasard, c’était le Destin.

Il aurait pu demander au professeur Fang Luo de lui confirmer, ou même à Gabou avec ses pouvoirs extralucides, mais il n’en avait nul besoin. Il savait en son for intérieur qu’il devait rencontrer sa belle Adele.

Il avait transplané un peu en avance —parce qu’il ne tenait pas en place, à attendre dans son dortoir— avait pris une bière au pub du coin, La Banshee Hurlante, en guise de déjeuner du midi.
Puis il avait fait un tour dans le village, et il s’était promis de ne jamais au grand jamais venir étudier dans ce bled paumé —il en ferait sortir Adele et l’inscrirait à l’UMA où elle aurait bien plus sa place vues son intelligence et sa sensibilité.

Il finit par trouver un fleuriste, où il acheta un bouquet de violettes et de bruyère d’hiver.


Il était fin prêt. Il se plaça à l’entrée du village vers quatorze heures, comme Adele le lui avait demandé, et attendit.

Et attendit.

Et attendit encore.

'Scusez, vous auriez pas vu une belle ténébreuse qui aurait RDV avec le destin ?:
Anonymous
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Sam 2 Juil - 7:27
Il devait se l’avouer, il était un peu nerveux. D’ailleurs quand il y repensait, toute cette situation était très étrange. Il avait lu la première lettre de Dry un sourire aux lèvres, appréciant le parfum de la lettre et la signature rose de la jeune fille et il aurait sans doute renvoyé une gentille lettre si son camarade de chambre n’était pas intervenu.

— C’est ta copine qui t’envoie des lettres ?
— Non, je la connais pas.
— ET POURQUOI TU RECOIS DU COURRIER DE FILLES ANONYMES, CONNARD ?

Du point de vue de son camarade, il se DEVAIT de tenter un truc et s’il ne le faisait pas, c’était lui qui répondrait à Dry. Au pied du mur, Adele avait répondu à la jeune fille et s’en était suivi un échange enflammé de lettres à l’eau de rose qu’il n’assumait pas du tout.

— Mais c’est une BOMBE ! « Les cheveux blonds, les yeux bleus, je dépasse souvent les gens d’une tête et je suis vraiment, mais alors vraiment mince. » ESPECE DE CREVARD, VA ! Réagit son camarade, mort de jalousie.

— Mon dieu… Elle est beaucoup trop bien…

— Tu réponds ou je réponds ?

Encore une fois il n’avait pas eu le choix et, afin de s’épargner un plus long supplice, avait proposé à Dry de se rencontrer. Il fallait que Dry-la-bombasse-des-îles apprenne la vérité. Il n’était qu’un gentil écossais sans beaucoup d’intérêt, un peu timide et à la vie atrocement banale.

Il avait quand même un petit espoir. Après tout il n’était pas moins bien qu’un autre ! Il était attentionné, charmant quand il voulait et pleins de bons sentiments. Il avait fait l’effort de bien s’habiller, délaissant ses sweat à capuches pour une chemise noir et un jean tout simple.

Aux alentours de quatorze heures, Adele était à l’entrée du village attendant comme un parfait abruti que sa top model débarque perchée sur ses talons hauts (à tous les coup elle le dépassait) et, si elle n’était pas trop déçue, le trimballe faire les boutiques. Qu’est-ce qu’il pouvait faire semblant de faire en attendant ? Les moldus jouaient sur leurs portables, mais il avait revendu le sien.

— 'SCUSEZ, VOUS AURIEZ PAS VU UNE BELLE TÉNÉBREUSE QUI AURAIT RDV AVEC LE DESTIN ?

— Quoi ? Demanda bêtement Adele en se retournant vers le type qui l’avait sorti de sa rêverie.
Un surfeur à fleurs.

— Non désolé, moi j’attends une blonde aux yeux bleus, étudiante à Poudlard, dit-il histoire de meubler, pourquoi est-ce que toutes les filles sont toujours en retard ?

Il adressa un sourire amical au gars et comme il ne voulait pas avoir l’air bête quand Dry arriverait, il continua la discussion.

— Adele Berry, enchanté, se présenta-t-il, je suppose que toi aussi tu es a STB, ajouta-t-il avec un grand sourire.
Anonymous
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Dim 3 Juil - 1:27
Mais que faisait Adele ?
Avait-elle eu un empêchement de dernière minute ?  Avait-elle finalement décidé de ne pas venir, par timidité ? Ou bien peut-être qu’elle l’avait vu de loin et avait rebroussé chemin car elle ne le trouvait pas à son goût. Non, ça c’était quand même assez peu probable.

Si ça se trouve, elle était déjà arrivée avant lui, et était repartie en pensant qu’il ne viendrait pas. « En début d’après midi », c’était vague comme indication. 
OH NON. Voilà, à tous les coups c’était ça. Drystan ne se le pardonnerait jamais si il avait raté son rendez-vous avec le destin, simplement parce qu’il avait trop trainé dans les rues de ce patelin débile.

Il commença à aborder les gens qui passaient, mais personne ne pensait avoir vu sa dulcinée. « Désolé, bro », dit un type en âge d’être étudiant, « toutes des salopes », en dit un autre qui sortait de la Banshee Hurlante avec l’haleine avinée.

Il y avait cet autre gars, qui semblait lui aussi attendre quelqu’un. Peut-être qu’il était de l’université, peut être qu’il connaissait Adele et qu’il pourrait le renseigner.
D’ailleurs sa tête lui était familière, ça ne l’étonnerait pas s’il l’avait déjà croisé à Poudlard avant. Ou peut-être tout simplement qu’il avait une tête tellement banale qu’elle ressemblait à celle d’un autre gars qu’il aurait croisé à Poudlard ou ailleurs. Bref.

Légèrement déçu que lui non plus n’ait pas vu Adele, il approuva silencieusement à la remarque du type qui se désolait que toute les filles soient toujours en retard —oubliant que c’était généralement lui qu’on attendait lorsqu’il s’agissait de se préparer avant de sortir.

Et puis au milieu de tout ce bavardage sans importance, il entendit le nom qu’il cherchait désespérément à entendre, occultant tout le reste.

« Adele Berry, OUI C’EST CA, comment tu sais ? Tu la connais ? Me dis pas que t’as rendez-vous avec elle aussi, ce serait gênant AHAH !  Blind date. 1925667206  »
Anonymous
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Dim 3 Juil - 7:06
Au moins, il n’était pas tout seul. Adele était ravie de pouvoir partager son attente avec quelqu’un d’autre, même si le type en question avait l’air de débarquer d’on ne savait quel film d’amour mièvre, avec son sourire de prince charmant, ses cheveux de Barbie et son bouquet de fleurs serré contre son cœur. Il avait l’air sur son petit nuage, attendant sa dulcinée, ignorant complètement Adele et ses questions. Il sorti une cigarette qu’il pinça entre ses lèvres (en voilà d’une bonne idée pour se donner l’air occupé !) alors que son camarade d’infortune se réveilla brutalement.

— Adele Berry, OUI C’EST CA, comment tu sais ? Tu la connais ? Me dis pas que t’as rendez-vous avec elle aussi, ce serait gênant AHAH !

— Quoi ? Mince…

Sous le coup de la surprise, il avait fait tomber sa cigarette par terre. Il la ramassa en fronçant les sourcils. Mais qu’est-ce que c’était que ce charabia ? C’était lui Adele Berry, il venait de lui dire !

— Mais c’est moi Adele Berry, je viens de te le dire…, dit-il en répétant ses pensées.

Il le regarda avec un air hébété, incapable de faire les liens dans sa tête. Pourquoi est-ce que ce type le cherchait ? Non, attendez, il avait dit qu’il avait rendez-vous avec lui ? Adele fit tourner sa cigarette du bout des doigts dans un geste déconnecté. Son regard se fixa sur l’anneau dans le nez du gars et il se souvint que Dry lui avait dit qu’elle était percée…

Les connexions se firent avec horreur dans sa tête et en une fraction de seconde il passa en revue tous les indices écrits par Dry. Blond, check. Yeux bleus, check. Mince, check. Piercing, check, belle chaussures, check.

Non.

Le con.

L’arnaque. Adele n’arrivait pas à réaliser à quel point il s’était fait avoir. Incapable de prononcer un mot, il se prit le visage dans ses mains fleuries de tatouages en maudissant Tinder, le pire hibou du monde. C’était une blague, là. Il ne pouvait pas croire que Dry était un homme ! Lettre parfumées de poésie, promesse de shopping, petit cœur à la suite de sa signature… Il osa un regard face au visage de son rencard.

— Ne me dis pas que tu es Dry…

Il savait déjà la réponse.

— C’est pour moi ces fleurs ?

Il avait envie de mourir.
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Dim 3 Juil - 9:13
« Mais c’est moi Adele Berry —»

C’était lui Adele Berry. C’était ce gars Adele Berry.

Drystan était enfin parvenu à calmer ses ardeurs et écouter et ce que le gars lui disait, et il lui disait que c’était lui Adele Berry.

Non, Adele était une fille, une petite brune mignonne avec des grands yeux brillant d’intelligence et des tatouages sur son corps aux courbes généreuses. Il le savait, il avait lu tout ça dans ses lettres. Ou bien —l’avait-il vraiment lu ?

Il secoua la tête. C’était forcément une horrible coïncidence, il ne pouvait pas—

« Ne me dis pas que tu es Dry… »

Drystan ne trouva rien à répondre. Ni « oui, c’est moi » ni « merde », ni rien. Aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, qui soit dit en passant s’était ouverte sous le choc.

Il regardait l’autre type, Adele —non, ce n’était pas possible— avec sa dégaine et sa tête horriblement banale et il ne ressemblait en rien à l’Adele qu’il s’était représentée dans sa tête. Il n’avait même pas la décence d’avoir de grands yeux brillants d’intelligence.

L’imposteur attira son attention sur le bouquet de fleurs qu’il avait dans les mains et Drystan se sentit soudain horriblement, horriblement seul.
Il sentait la colère gronder en lui. Il tenta de la contenir, mais il ne tint guère longtemps.

« Putain, c’est pas cool, mec ! »

Il lui plaqua le bouquet de fleurs sur le torse, faisant voler une nuée de pétales bleus sous le choc.

« Tiens, les voilà tes foutues fleurs. J'espère que t'aimes les violettes, pense bien à les mettre dans l'eau dans un coin où il y a du soleil. Mais franchement, se faire passer pour une fille, ça craint ! Je juge pas, chacun son truc, mais ça craint. Merde ! »

Furieux, il tourna les talons et fourra les mains dans ses poches à la recherche de son paquet de cigarettes. Evidemment, il ne les avait pas prises. Parce qu’il ne voulait pas sentir le tabac pour sa dulcinée, au cas où elle aurait eu envie de l’embrasser.

« Hum, » fit-il en revenant sur ses pas, tentant de ravaler sa colère, mais le visage clairement fermé, « t’aurais pas une clope à me dépanner vu que t’es là ? »
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Dim 3 Juil - 10:55
La colère du gars lui fit l’effet d’une bombe. Il se bouffa les pétales de son stupide bouquet de fleur tandis que la promesse de la belle Dry disparaissait à jamais. Interdit devant les mots de ce type, ou plutôt de « Dry », il s’apprêta à répliquer sur le même ton qu’il était un putain d’arnaqueur, que lui aussi c’était attendu à rencontrer rien de moins qu’une sirène des îles et qu’il pouvait aller se faire foutre avec ses poèmes et ses lettres à l’eau de rose.

Ils s’étaient fait avoir tous les deux, Adele enrageait de se prendre toute la colère de ce crétin de surfeur de la Manche, il avait essayé d’être cool, pourquoi est-ce qu’il devait accepter de se faire incendier de la sorte ? Sans s’en rendre compte, il balança les fleurs sur le pavé, furieux de s’être fait aussi injustement démonter.

Le type s’éloigna et Adele souffla d’agacement. Qu’il se casse ce connard. Putain il allait avoir l’air fin quand son camarade de chambre lui demanderait des détails.

— T’aurais pas une clope à me dépanner vu que t’es là ?

Adele se retourna en face de Dry avec la même expression de colère froide sur le visage. Ils avaient franchement l’air bien cons tous les deux.

— Tiens, dit-il en lui tendant une cigarette malgré tout, et je te signale que moi aussi j’attendais une fille, on n’a pas idée de foutre du parfum sur ses lettres et de parler de chaussures, non mais vraiment !

Il tira une taffe.

— Enfin laisse tomber, ok.

Il soupira, essayant de chasser toute la colère que lui avait fait bouffer l’autre Dry. Il ne savait pas quoi dire. C’était épouvantablement humiliant. Et dire que c’était ce gars qui avait dû s’appliquer à lui écrire, dans son lit ou sur son bureau d’écolier, qu’il lui déclamerait ses poèmes quand ils se rencontreraient. Mon dieu. Cette image lui était insupportable.

Pour compléter le tableau, la pluie se mis à tomber. Comme ça aurait été mignon, un rendez-vous sous la pluie, ils se seraient réfugiés sous un abri, lui et la belle Dry…

— Foutu pour foutu je te propose qu’on aille se bourrer la gueule au Bloody, avec un peu de chance on arrivera à oublier toute cette histoire.
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Dim 3 Juil - 14:33
Drystan accepta la cigarette en lâchant un « merci » bougon, et l’alluma du bout de sa baguette.

Franchement, c’était pas cool, se répétait-il mentalement, mais Adele marqua un point intéressant que Drystan n’avait pas encore considéré : apparemment lui aussi s’était attendu à voir débarquer une fille. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Quelqu’un avait-il intercepté leurs lettres pour les highjacker ?

Adele mentionna les lettres parfumées et Drystan se contenta d’hausser les épaules, vexé.
C’était quand même pas un mal de se montrer un peu délicat, si ? Si Adele n’était pas capable d’apprécier ce genre d’attention, il n’avait probablement pas l’âme d’artiste qu’il prétendait avoir dans ses lettres. Sur quoi d’autre lui avait-il menti ?

Il sentit un goutte d’eau lui tomber sur le bout du nez, puis une autre, puis toute une averse qui se mit à percuter le sol en même temps.

« Génial » maugréa-t-il en remontant ses épaules pour protéger son cou de l’eau qui commençait à lui glisser dans le col.

La proposition d’Adele, bien qu’elle ne lui parut pas idéale, était plutôt tentante. Transplaner loin de ce village pourri et de ses habitants mythomanes et déprimer pour le reste de la journée dans son dortoir, ou rester là, se mettre une mine légendaire et rendre cette mésaventure éventuellement utile à quelque chose ?

« J’te suis » lâcha-t-il, pas complètement détendu, mais il y avait du mieux.

Ils se mirent en marche pour échapper à la pluie, Drystan sembla avoir oublié quelque chose. Il revint sur ses pas, ramassa le bouquet, et suivit Adele en direction du bar sûrement aussi nul que ce village était nul —que cette journée était nulle.
Anonymous
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