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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Chillax un max ft. Strav

Ven 5 Aoû - 19:08
La poésie. La poésie. La poésie c'était con. C'était des mots. Chen n'était pas une littéraire. Chen était une brute. Allez savoir. La poésie. Pourquoi elle s'enfilait des mots les uns après les autres. Et pourquoi par plaisir.

Dans le grenier. Car quand on était une brute, on ne pouvait pas écrire des poèmes devant tout le monde. Un joint au bec. Du sang qui dégoulinait des jointures. Le dernier n'était qu'une rumeur. Mais il fallait entretenir les rumeurs. Comme on entretenait son jeu. C'était comme ça qu'on restait en forme.

Chen jeta son mégot sur le tapis de poussière qu'était le sol. Prit un autre joint. L'allumer d'un coup de baguette, le consumer rapidement. Sa vue avait perdu de valeur. La société aussi. Etait-ce une raison suffisante pour arrêter de côtoyer des gens ? Oui. Et pour arrêter la drogue aussi. Est-ce qu'elle allait le faire ? Non.

Elle froissa un parchemin, l'envoya au loin. Prendre sa tête entre ses mains. Douleur qui l'empêchait de réfléchir. Souvenirs incontrôlables. Reprendre sa plume et recommencer. Déchirer son parchemin. Se mettre en colère. La libérer sur le parchemin. L'écorcher avec les dents. Péter un câble. Manque d'inspiration. Manque de drogues. Manque.

Cracher le papier qui envahit sa bouche. Griffonner de plus belle. Ne plus s'arrêter. Le calme oppressant rompu par les voix de ses parents dans sa tête. A chaque salle son souvenir. Le grenier. Chen se leva, fit demi-tour. Ne vouloir qu'une chose, quitter le grenier.

« Tiens, tu es là toi. »
Anonymous
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Sam 27 Aoû - 8:35
Être ou ne pas être. J'ai toujours été un grand fan de Shakespeare parce qu'il faut avouer que ce mec est putain de créatif mais cette phrase à la con, j'aurais bien aimé qu'il l'emporte avec lui dans sa tombe ce maroufle ! Ne me demandez pas le pourquoi du comment mais je me suis réveillé en pleine nuit avec cette foutue question dans la tête, à m'interroger sur mon existence comme le font souvent les jeunes pendant leur crise d'ado. Sauf que ça faisait belle lurette que j'étais censé avoir dépassé ce stade.

J'comprends pas ce qui m'arrive, j'ai l'impression d'avoir le cerveau à l'envers depuis que j'ai rencontré cette Clover, même Momo n'arrive plus à apaiser mon âme, cette fille est constamment dans mes pensées. Et dire que je pensais avoir atteint un niveau de sagesse suffisant pour passer au delà de tout ça. Il a suffit d'une nana - et quelle nana ! - pour réduire tout mon pseudo-apprentissage à néant, bravo Stravo !

Mes jambes me portent par automatisme vers le grenier - un de mes endroits préférés pour m'évader parce qu'on y trouve généralement que des vieilles toiles d'araignée qui n'ont pas la prétention d'interrompre le cours de vos pensées - tandis que mon cerveau se torture toujours les neurones sur cette connerie de phrase. En voilà une qui mériterait le titre d'expression à la con.

« Tiens, tu es là toi. »

Mon regard s'arrête sur la beauté des îles se dressant devant moi et soudain, le déclic.

Tu es avait-elle dit. Ce qui implique donc que je suis. Être ou ne pas être. La voilà la réponse. Comment avais-je pu rater l'évidence même, bien sûr que j'étais puisque je me posais la question, non ? Chen était vraiment géniale, j'adorais encore plus cette fille à la minute présente. Elle avait toujours été une grande source d'inspiration pour moi parce que malgré son allure de grosse brute, c'était une véritable cigale mélodieuse, une muse délicate et robuste à la fois, comme il en existe peu.

"Je suis là. Tu es là. Nous sommes là tous les deux semblent-ils." Perspicace le Stravo. Oui, nous étions. Même s'il semblait que la demoiselle était sur le point de mettre les voiles. "Et toi, où est-ce que tu fuis ?" ajoutai-je en jetant un coup d’œil au bordel derrière la nymphe, qui trahissait nettement le fait qu'elle battait en retraite.

HRP:
Axel Stravopoulos
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Muggle Lover
ft. : Gryphon O'Shea
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Mar 30 Aoû - 9:24
HRP:

« Être ou ne pas être, telle est la question. » Soupirer.

Chen prit la main de Strav. L'assit par terre. S'assit à son tour. A côté de lui. Attraper ses bras. Ressentir les chakras. Elle ne savait pas bien ce qu'elle faisait. Elle le faisait quand même. Un truc d'artiste. Chen n'avait jamais été une artiste. Pas plus qu'une brute. Nouveau soupir. Des tourments. Pas que de son côté. Problème. Il y avait un problème. Pas que de son côté.

La fuite. N'avait jamais été. Une solution. Elle n'avait jamais fuit. Elle avait tué ses parents. Prit un bain dans leur sang. Les avait regardés agoniser. Mais elle ne les avait jamais fuit. Scruter son regard. Froncer un peu les sourcils. Ajuster la mèche de ses cheveux. Cheveux aussi longs que ceux de l'africaine.

« Je pourrais te demander la même chose. »

Elle n'avait pas nié. Elle n'avait même pas cherché à le faire. Elle ne voulait pas se défendre. La meilleure défense. Etait l'attaque. Elle ne voulait pas attaquer Strav. Un Strav inquiet. Un Strav qui avait des problèmes. Elle voulait voir son ami. Joyeux. Elle voulait voir Momo. Lui raconter des histoires. Elle voulait voir un sourire. Calme. Se graver sur le visage. De l'étudiant. Et peut-être. Qu'elle en ferait un en retour.

Chen resta là. Les mains. Qui tenaient fermement. Le garçon. Sur le sol. Certainement. Au milieu d'un cercle. Une ronde à l'infini. Deux étudiants. Sur le sol. Un frisson parcourut son échine. Ils n'étaient riens. Et pourtant ils étaient tout.

« Ici-bas, tous les lilas meurent,
Tous les chants d'oiseaux sont courts.
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours.

Ici-bas les lèvres effleurent,
Sans rien laisser voir de leur velours.
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours.

Ici-bas tous les hommes pleurent,
Leurs amitiés et leurs amours.
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours. »

Une pensée triste. Un homme triste. Une femme triste. C'était un joli poème. Aussi mélodieux que le son d'une guitare. Jouée pacifiquement. Par un homme triste. Devant une femme triste. Chen lâcha les bras du garçon. Posa une main sur son front. Endolori. Meurtrier. Comme la meurtrière qu'elle était. Elle voulait refuser d'en être une. Il y a des choses qui ne se refusent pas.

« Et je vois devant moi un homme qui pleure dans son coeur. »
Anonymous
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Mar 13 Sep - 16:33
Chen restait une personne incomprise, comme tous les artistes. Je la laissais nous asseoir et faire ce que son âme lui dictait de faire, rien de tel pour éveiller tous ses sens et libérer son esprit. Ses gestes auraient pu paraître un peu trop amicaux aux yeux de n'importe qui mais elle et moi n'étions pas de ce genre de personnes. Je scrutais ses prunelles en proie à la tourmente, prunelles qui malgré l'émotion qu'elles dégageaient se révélaient étrangement apaisantes.

Artiste, grande âme égarée, esprit enCHENteur, souffle à la fois de création et de néant, ombre et lumière.  Au fond, toutes ces appellations étaient finalement des synonymes et possédaient un dénominateur commun : La belle africaine. Elle était tout cela, elle était merveilleuse, elle était unique, elle était Chen.

« Je pourrais te demander la même chose. »

Touché.

Un silence s'installa. Simple silence pour autrui. Dialogue muet pour les deux incompris.

Il fut rapidement brisé par la douce voix de la jolie brune, voix mélodieuse aux paroles d'or. Mes paupières se fermèrent par automatisme tandis que je savourais la beauté du flot de paroles qui se déversaient du cœur de Chen à travers ses lèvres.

Mon coeur se serra lorsque le silence s'installa de nouveau, un silence bien plus pesant que le précédent qui laissait le deuil affectif s'implanter dans nos deux coeurs meurtris à l'unisson.

« Et je vois devant moi un homme qui pleure dans son coeur. »

Coulé.

Je ne savais que répondre parce que de toute façon, elle était Chen, elle était mon amie, elle avait déjà tout compris. Elle m'avait compris comme je comprenais le chagrin qui se cachait derrière son visage dur aux traits pourtant si doux.

Les gestes ont toujours été plus simples à manier que la parole, ils sont d'ailleurs la source primaire de la communication c'est pourquoi je n'avais pas honte d'y avoir recours. Lentement, je soulevais ma main et allait la poser délicatement au niveau du cœur de l'africaine. Un geste à la fois de libération, de remerciement, de compréhension et de compassion. Un homme sensible.

"On bouge ?" Et un homme spontané. Parce que refouler ses peines dans un grenier c'était bien mais vivre ses peines en se baladant aux côtés d'une muse, c'était mieux.

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Axel Stravopoulos
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