Le mois d’octobre avançait et l’air restait chaud et empli d’humidité. Fin octobre, bientôt les froids viendront prendre d’assaut les terres et déposer une petite glace fine sur l’herbe du terrain de quidditch, l’endroit que le professeur de vol aimait le plus dans le monde. Il aurait bien aimé jouer dans l’équipe d’Angleterre, mais le quidditch est un sport dangereux et sa Rosie aurait été inquiète de le voir parti si souvent et tout ce que cela pouvait bien entraîner comme déplacement, les entraînements. Au lieu de ça, l’ancien Gryffondor avait trouver une place dans son ancienne école pour enseigner l’art de voler sur des balais, arbitrer des matchs de son sport favori et surtout, il pouvait voler aussi souvent que ça lui chantait et ça ne l’empêchait pas de jouer avec des potes dans une ligue pour le plaisir dans ses heures perdues.

Le grand brun attendait maintenant le groupe de première année pour leur première leçon de vol. Il avait les gryffondor et les poufsouffle. Il aimait beaucoup les premières leçons, de voir les jeunes s’émerveiller devant leur balais et les étoiles dans leurs yeux alors que pour la plupart, ils s’envolaient dans les airs pour la première fois.

Les balais étaient alignés sur le sol, prêt à être essayer par les nouveaux ! Le professeur les attendait patiemment, les bras croisés sur sa poitrine, en tenue sportive et les cheveux lâchés nonchalamment, les laissant lui fouetter le visage chaque fois que le vent les lui rapportait. Il commençait à voir des petites têtes marcher en sa direction, ils semblaient déjà impressionner par la grosseur du stade de quidditch. Chaque année le jeune enseignant oubliait à quel point ce devait être impressionnant pour les étudiants qui venaient de famille moldue. Certes, ils avaient un peu de temps pour s’adapter à un nouvel univers avant qu’on leur apprenne à voler, mais quand même, en entendre parler et le voir, c’est deux choses complètement différentes. Son sourire grandissait un peu plus à chaque pas que les jeunes faisaient en sa direction. Il allait attendre encore quelques minutes que tous soient arriver pour commencer son cour.

Aujourd’hui, oui, aujourd’hui c’est le jour où je serais une vraie sorcière une vrai de vrai, mais sans la verrue au bout de mon nez. Nenni, le jour où j’ai lancer mon premier sort n’a pas fait de moi une sorcière à part entière. Non, une sorcière n’est pas une sorcière tant qu’elle n’a pas voler sur un balai magique. Eh bien voilà, aujourd’hui est LE jour que j’attendais depuis toujours… Bah en fait depuis que… Bah depuis que j’ai entendu tout le monde en parler en fait. Je suis tellement curieuse que j’ai hâte de voir comment on joue au Quidditch et comment on se sent lorsqu’on monte sur un balai volant. Quand le vent va venir s’engouffrer dans mes cheveux…

Je marche avec les autres premières années de ma maison, et je me sens rêveuse, je passe proche de faire tomber un des gars qui passe son temps à rire de moi parce que je suis toujours dans la lune. Il me rattrape avant d’éclater de rire. Je me sens devenir toute rouge, je décide de ralentir le pas pour ne plus être tout près de lui. J’espère que ce n’est pas que les Poufs qui sont là, j’aimerais bien voir Amber et Louis. Je jette un regard en arrière, mais ne voyant rien, je ne vois pas grand-chose, mais je suis presque rendu au stade.

Je suis agréablement surprise en voyant comment le stade est gigantesque, c’est magnifique à voir, je dois même prendre un petit temps d’arrêt pour contempler le tout. L’enseignant est déjà sur place, je m’approche lentement, la bouche grande ouverte. Je saute de joie sur place avant de gambader ou presque jusqu’au reste du groupe un grand sourire aux lèvres. Oh oui, j’aime ma vie, j’aime être une sorcière. Comment je vais pouvoir en parler avec mes frères et les faires baver d’envie. Moi, Elyssa Marchand je suis une vrai de vrai sorcière.