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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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La langue improbable ft. Berry

Ven 9 Sep - 13:01
Blablabla. Langage des fées. Grand n'importe quoi. Saleté de doxys. Adele semblait caler. Il la faisait danser. Il pouvait bien la faire parler. Même dans cette pitoyable langue. Qui n'était pas celle de Shakespeare. Mais bien celle. De la répugnante fée Clochette. Fée Cloche oui. Chen ne savait pas pourquoi. Mais l'idée d'un Adele. Trop proche d'une blondasse ailée. Ne la mettait pas à l'aise.

Elle avait dit à Adele qu'elle avait besoin d'aide. C'était faux. Qu'elle galérait en langage des fées. Elle n'avait même pas cette matière. Qu'elle ne savait pas à qui d'autre s'adresser. Pas entièrement faux. Son manque d'amis. Aurait pu lui causer du tort. Il était surtout un avantage. Lorsque l'on voulait se retrouver. Avec Berry dans la bibliothèque. De St-Barnaby.

L'africaine n'avait jamais aimé. Les lieux fermés. Les labyrinthes. Dont elle ne pouvait s'échapper. Clau. Stro. La peur d'un nom. Ne fait qu'accentuer. La peur elle-même. Claustro. Non. Ce n'était pas le mot. Elle n'avait pas peur d'étouffer. Au milieu de livres. Dont aucun ne lui correspondait. Elle n'avait pas peur. Elle était terrifiée.

Elle afficha une mine exaspérée. Lorsque le livre sur lequel ils étaient penchés. Se referma sur sa main. Ce n'était pas ça le problème. Elle s'était déjà faite mordre. Au même endroit. Plein de fois. Mais pas par un crétin de livre. Sur lequel elle ne pouvait pas. Lui briser la rotule. Elle donna un coup de pied dans le livre. Qui heurta l'étagère en face d'elle. Qui tomba en arrière. Donnant une superbe vue au monde. De la grande Chen dans toute sa splendeur. La bibliothécaire était partie. Heureusement. Elle allait revenir. Elle l'avait vu filer dans la réserve. Chen était assise par terre. Sur sa droite une pile de bouquins. Sur sa gauche un Berry. En face d'elle le chaos. Derrière elle l'étagère sur laquelle elle s'appuyait. Son renversement d'étagères. Aurait avec un peu de chance. L'effet d'un jeu de domino géant. Elle allait gagner. Sûr. Elle soupira. Sa main. Avait viré au rouge.

Berry Berry Berry. En sa présence sa main changeait de couleur. Le noir était peut-être démodé. Place au bleu de froid. Au rouge d'irritation. Au jaune de pisse. Elle n'allait tout de même pas lui demander. Un autre baie-se main. En guise de bisou magique. Chen savait très bien. Pour ne jamais en avoir reçu. Que les bisous magiques. N'étaient jamais une solution. Dans sa tête résonnait. Un léger give it a try. Elle se contenta de secouer sa main. Ca ne faisait jamais que l'empirer. Elle avait connu pire. Elle attrapa un nouveau livre. Le déposa sans délicatesse. Sur Berryte.

« Je te jure que si ce n'était pas pour les cours je ne passerais pas mon temps à étudier ce stupide langage ! » S'énerver. Ce n'était pas pour les cours. S'énerver quand même. Elle n'était même pas du genre. A réviser pour ses contrôles. A réviser. Tout court. « Comment est-ce que tu fais ? » Consternée. Choquée. Outrée. Impressionnée. « Si tu passais autant de temps à lire le... Faiën que les maniements de la poésie antique, j'aurais pu te demander de m'épouser en latin cinq fois déjà. » Pouffer. Hausser un sourcil. « Ranae vagantes liberis paludibus ? » Rien à voir. C'était une fable. De La Fontaine. En latin. Le début. La grenouille. Qui veut se faire aussi grosse. Que le boeuf. Elle venait de lui demander. Si les grenouilles erraient librement. Dans leur marée.

Dis, Berry, est-ce que les grenouilles errent librement dans leur marée ces temps-ci ?

HRP:
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Sam 10 Sep - 14:07
Il fallait absolument qu’il parle à sa professeure pour lui demander d’arrêter de vanter ses talents dans le domaine du langage des fées. « Ah je n’ai jamais vu un élève aussi doué dans cette langue ! Vous êtes sûr que vous n’avez aucune fée dans votre entourage ? » « Monsieur Berry, lisez le texte s’il vous plaît, les autres écoutez bien la façon dont il prononce les R. ». Un vrai petit génie. Il se serait donné des claques.

Dans le classement des aptitudes les plus cools « bilingue en langage féerique » était sans doute charmant pour une fille mais franchement ridicule pour un jeune homme comme lui. Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas faire du quidditch comme tout le monde ?

Alors certes il était enchanté de récolter des Optimals mais si c’était pour se faire appeler « Fairy Berry », non merci.

Et visiblement ses talents de fées étaient parvenus jusqu’aux oreilles de Chen. Chen la dure, la bagarreuse, la droguée, celle qui l’avait frappé, jeté, rejeté. Il se demandait bien ce qu’elle pouvait penser de lui maintenant qu’elle savait qu’en plus de danser et de fanfaronner comme un crétin il était une parfaite petite fée.

Elle lui avait demandé de l’aider dans ses leçons, à la bibliothèque. Ils étudiaient le langage des fées en CEART ? Adele trouvait ça très étrange et questionna une nouvelle fois le sérieux de St-Barnaby. Cette école était définitivement bien étrange.

Cela faisaient un petit moment que le Fruit Club version Fight avait stoppé et Adele avait fini par retrouvé son visage blanc et sans cicatrices, finalement pas mécontent d’être présentable aux yeux de tous. Avec ses cheveux noirs de jais, son t-shirt cintré et son jean impeccable, il était à son top et avait rarement été aussi charmant depuis qu’il avait mis les pieds à St-Barnaby.

Il ne savait pas vraiment pourquoi mais il ne voulait plus trop passer pour le faiblard de service, le gentil Berry ou le plouc écossais. Chen ne le voyait que de cette manière, il en était persuadé, il n’avait jamais réussi à l’impressionner en quoi que ce soit.

Oh Wait, il allait pouvoir démontrer ses talents de fées. Chouette. Définitivement le meilleur moyen d’épater la galerie. Chen se pinça la main dans un livre, râla sur ce stupide langage, le plongea dans l’incompréhension en parlant de « maniements de la poésie antique » Et. De. Mariage.

— Ranae vagantes liberis paludibus ?

Adele haussa les sourcils. Est-ce qu’elle venait de le demander en mariage en latin ?

— Franchement j’hésite, tu aurais pu m’acheter une bague quand même, dit Adele sur un ton très sérieux.

Il s’esclaffa, abandonna le latin pour la langue des fées et commença son cours.

— ALORS ! Le plus important c’est l’accent ! Si tu n’as pas le bon accent les fées ne comprendront jamais ce que tu racontes, elles ont l’oreille très sensible, alors relève un peu le menton comme ça…

D’un doux pincement il releva le visage de Chen. Ils se faisaient face, Adele voulait lui montrer comment faire.

— Il ne faut pas trop appuyer les syllabes, c’est une langue rapide alors il faut être souple. Réponds à ma question : Yü Jaella Kertu nemor ?*

*Que penses-tu de mon t-shirt ?
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Sam 10 Sep - 18:38
Quoi quoi quoi. Tu paella. Car tu ne mords. C'était quoi. Cette langue. Incompréhensible. Inutile. Pas du tout anglais. Ni même latin. Rien à voir avec du grec ancien. Ou aucune langue. Qui pouvait figurer dans un livre. Qu'elle avait pu un jour ouvrir. Les fées ne devaient pas faire de poèmes. Ou ceux-ci ne devaient pas l'intéresser.

Pour la galanterie. Le romantisme. On repassera. Il voulait une bague. Chen allait faire une bague. Elle enleva le foulard. Qui maintenait son bras. En garrot. Longue histoire. Très courte. Elle n'avait pas besoin d'expliquer. Les douceurs envoûtantes. D'un monde meilleur. Elle enleva le foulard. Le serra à nouveau. Autour de n'importe quel doigt. De Berry. Pour la galanterie. Le romantisme. On repassera.

« On est mariés maintenant. Ranae vagantes no more. »

Quelle belle expression. Ranae Vagantes. No more. Elle était euphorique. Ca ne venait pas d'elle. Elle ne savait plus trop. Si l'étagère était renversée. Ou si son monde était à l'envers. Elle passa son bras. Autour du master en langue. Langue de fées. Langue de chat. Sûrement pas langue de vipère. Mignonne petite chose. Créature. Être. Doté de pensée. L'homme. Pas n'importe quel homme. L'homme. L'homme de Vitruve. Elle avait envie de découvrir l'anatomie humaine. Tout d'un coup.

Berry avait changé. Il était surprenant de constater. Que lorsqu'on ne brutalisait pas les gens. Ils pouvaient être beaux. Elle ne l'était sûrement pas. Elle avait des cicatrices blanches. Sur sa peau noire. Des cheveux. Frisés au ridicule. Des piqûres sur le bras. Les moustiques. Ou pas. Ou pas. Elle passa sa main. Sur le visage de Berry. Ses lèvres. Qui n'étaient ni ensanglantées. Ni écorchées. Elles étaient parfaites. Elle était...

Parfaitement idiote. La tête qui tournait. La tête contre Berry. Il devait avoir ses cheveux. Dans la bouche. Dans les yeux. Elle devait l'embêter. Avec ses cheveux frisés. Elle lui toucha le bout du nez. De sa main rougeâtre. Lui vola son nez. Elle avait entendu dire. Que c'était très courant. Elle ne s'était jamais fait volé son nez. Mais très souvent cassé. A chacun ses habitudes.

« Je n'en ai cure » Parler. Tousser. Reparler. « Je ne fais pas langue de fées. » Hausser les épaules. « A ton avis, si ce n'est pas pour les cours, pourquoi est-ce que je suis assise à côté de toi entre une étagère et une, hum, demi-étagère dans un lieu si fermé qu'il me donne envie de m'arracher les tripes avec une feuille de papier ? » Elle feignit un rire. Elle allait vraiment mourir ici. « Oh, au fait, je te rends ton nez. » Repincer son nez. Le nez de Berry. Berry nose. Que Berry ose.
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Dim 11 Sep - 3:51
Chen faisait le chat sous l’œil amusé d’Adele. Elle passa son bras autour de lui, caressa ses lèvres, renversa sa tête contre la sienne, le noya dans ses frisettes, badina, lui vola son nez, lui rendit. Merlin, Chen était devenue câline ! Il la regarda dans les yeux pour être sûr. Ils étaient brillants mais fixes, elle ne semblait pas avoir pris de drogue.

Adele se laissa faire, pour sa part absolument enchanté d’être caressé et la proie de tant de mièvreries. Il se laissa épouser sans protester (ce qui était sans doute de cette façon qu’il finirait marié, en étant incapable de refuser une demande) et s’il en avait été capable, aurait ronronné.

Mais c’est qu’ils ne travaillaient pas avec tout ça ! Adele avait pour mission de faire progresser Chen en langue des fées et foi de Berry, elle ne ressortirait pas de la bibliothèque sans avoir appris de nouvelles choses !

— Je ne fais pas langue de fées, balança-t-elle.

AH.

Adele s’esclaffa, ça n’avait aucun sens. Et elle lui demandait ce qu’elle fichait ici, comme si c’était de sa faute !

— C’était un piège pour m’épouser ! Réalisa Adele, mimant l’état de choc, et moi pauvre abruti je fonce dans le panneau ! Madame Berry, vous m’avez bien eu.

Il lui pinça le menton comme pour la gronder, dardant ses yeux dans les siens.

— Et pourquoi je n’ai pas eu le droit d’embrasser la mariée ? Se plaignit-il.

Très peu concerné par l’avis de madame Berry, il déposa un baiser sur ses lèvres, se recula, réalisa aussitôt qu’il était comme assoiffé d’amour. Il fit glisser ses mains dans les cheveux frisés de l’africaine, dégagea son beau visage et se pencha à nouveau pour l’embrasser, l’attirant à lui d’une main à sa taille.

Emmêlé dans l’étreinte, le cœur battant la chamade, il oublia complètement qu’il était dans la bibliothèque.
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Dim 11 Sep - 8:12
Madame Berry. Madame Adele Berry. Adele Berry. Qui posait ses lèvres. Contre les siennes. Sa main. Contre ses cheveux. Son coeur. Contre le sien. Certainement le plus beau cours. Et le plus langoureux. Qu'elle n'avait jamais reçu. Comment. Comment étaient-ils passés. D'un cours ennuyant. A ça. Foenkinos disait vrai. Il était Armstrong sur la lune. Ce baiser était un si grand pas. Pour l'humanité. Daoud n'avait pas tort. Une langue se boit. Et vous possède. Alors elle prend l'habitude. De saisir les choses. Elle s'empare de la bouche. Comme le fait le couple. Dans un baiser vorace. Chen voulait s'emparer d'Adele. Elle voulait qu'il ne soit qu'à elle. Elle ne voulait pas partager. Elle voulait être égoïste. Elle détestait les gens égoïstes. Mais elle aurait préféré se détester elle-même. Que de rompre le contact. De Berry contre sa peau.

Déconcertée au début. Concertée maintenant. Elle les fit basculer sur le sol. Fit trembler l'étagère. Renversa quelques livres. Manqua de s'en prendre un. Sur sa caboche. Ses lèvres recherchèrent. Le cou de Berry. Sa main se glissa sous son tee-shirt. Elle n'était plus dans une bibliothèque. Elle n'était même plus sur Terre. Elle était peut-être au paradis. Elle qui devait aller en enfer. Peu importe où elle était. Elle était avec Berry. Et c'était tout ce qui l'importait. Au moment merveilleux. Qu'était le présent.

Que de larmes versées. Pour en parvenir à ce baiser. Que d'épines. Pour atteindre le rosier. Elle avait arrêté de le frapper. Il l'embrassait. C'était sa récompense. Elle devrait le frapper plus souvent. Pour arrêter ensuite. Le ciel a fait mes mains. Pour réparer ta vie à demi écroulée. Mon âme pour comprendre ton coeur. Mes lèvres pour baiser tes pieds. Victor Hugo aurait été fier d'elle. Elle aussi. Elle écrirait des poèmes. Sur la vertigineuse beauté. De l'être radieux. Qu'était Adele Berry.

Sa main était rouge. Ses joues étaient rouges. Tout son visage écumait. Rouge écarlate. Elle aurait été incapable d'expliquer. Comment tout s'était produit. Et qu'est-ce qui lui avait donné le courage. De prolonger cet échange. Dont elle était sûre. Qu'elle était basiquement incapable. C'était scientifique. Le chêne ne devenait pas roseau. Et le roseau. Ne forniquait pas avec le chêne.

Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes. A faire naître le sourire. Souris-moi. Le long et profond baiser. Voilà la peinture. Voilà l'infilmable. L'africaine passa passionnément. Sa main. Dans les cheveux lisses. Du garçon. Elle n'avait plus aucun sens critique. Et c'était pour le mieux. Elle ne se demandait même pas. A quoi ils pouvaient bien ressembler. Unis dans une masse informe.

Comme dans un accord. Avec l'intimité nulle de la pièce. Comme dans un accord. D'accord.
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Dim 11 Sep - 10:30
C’était comme s’il avait percé la fine membrane de pudeur qu’il restait entre Chen et lui. D’un minuscule baiser papillon, presque innocent, un brin opportuniste, il se retrouva plaqué dos contre la bibliothèque, fit tomber des livres et écrasa d’un coup de pied maladroit un gros volume dérangé. C’était à qui aspirerait mieux l’âme de l’autre et les détraqueurs auraient été là qu’ils auraient pris des notes.

Comment avait-il fait pour ne pas réaliser à quel point il désirait Chen ? Il abandonna ses lèvres charnues pour son cou, ses épaules, dévorant sa peau brûlante. Il la plaqua à son tour contre l’étagère de livres, déclenchant une nouvelle avalanche qu’il n’entendit même pas.

Ses mains bougeaient toutes seules, sans qu’il n’ait conscience de les guider sous le t-shirt de Chen, dans ses cheveux, à ses reins. Frustré, il aurait voulu avoir vingt bras pour l’étreindre aussi bien que son cœur l’exigeait.

Le Fruit Club venait de prendre une nouvelle dimension qui lui plaisait énormément. Et il y avait même un peu de lutte et de danse là-dedans, vraiment c’était la forme la plus évolué du club.

— NON MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE CIRQUE ?

Adele décolla vivement son visage de celui de Chen pour faire face à l’opportun, bien décidé à lui dire d’aller se faire foutre. Son regard fiévreux croisa celui bien moins engageant du bibliothécaire.

— Monsieur Whitby ! S’exclama Adele, choqué qu’il y est un bibliothécaire dans la bibliothèque, Oups…, dit-il en constatant qu’il traînait la page déchiré d’un livre sous sa semelle.

Fébrile, il lâcha son élève en langue étrangère, balaya du regard le champ de bataille. Une petite dizaine de livres à leurs pieds, les pages retournés, l’un d’entre eux ayant visiblement fait une chute mortelle déversait l’encre de ses mots dans une flaque noire (dont Adele portait les éclaboussures sanglantes sur son jean, évidemment). Au moins cinq étudiants les regardaient mi- perplexe, mi- moqueurs et Adele se sentit rougir, terriblement gêné. La passion du moment dégonflait sous le regard acéré de monsieur Whitby.

— Miss Viungo et Monsieur Berry, peut-on savoir ce qui vous prends de forniquer au beau milieu de la bibliothèque, en pleine journée ? S’emporta Whitby.

Adele se prit le visage dans ses mains, coupable. Il aurait voulu disparaître.

— Viungo, remettez votre t-shirt correctement ! Votre comportement est inadmissible, vous aurez une semaine de retenue tous les deux et votre professeur titulaire sera averti de votre attitude lamentable, maintenant déguerpissez !

Adele ne se le fit pas répéter deux fois, récupéra son sac, poussa Chen vers la sortie, complètement refroidit.

Mais quel abruti.



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