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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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But first, let me take a selfie [PV Drystan]

Sam 26 Mar - 13:52
A bien des égards, Gabrielle Elliott était une sorcière des plus singulières. Tout d’abord, elle détestait la non-présence de Wi-Fi à Poudlard, c’était la partie la plus déplaisante de l’école à ses yeux. Ensuite, elle tenait absolument à faire des photos, mais elle était obligée de les faire en secret, au beau milieu de la nuit. Enfin, il faut également signaler que Gabrielle Elliott était une née-moldue.

Elle avait d’abord été sidérée par les méthodes des sorciers et il lui avait bien fallut un an avant de se remettre du choc de devoir écrire avec des plumes et de l’encre et de devoir communiquer avec des hiboux. Quant aux recherches dans les livres, ça avait sans doute beaucoup de charme, mais Wikipédia lui manquait terriblement. Ces petits désagréments n’étaient rien cependant quant à la découverte de son isolement total du monde des réseaux sociaux pendant toute une année scolaire. Aussi avait-elle écumé toutes les boutiques du chemin de Traverse avant de réussir à tomber sur le nécessaire à moldus branchés, qui lui fallait absolument.

Les décodeurs et perches à selfies magique lui avait coûté une blinde mais rien n’était trop beau pour ses beaux yeux et ses parents avaient gracieusement payés l’addition (ravis de pouvoir retourner à la quiétude des sms plutôt que des hiboux). Enfin la si ravissante jeune fille allait pouvoir faire profiter le monde entier de son incommensurable beauté de gamine de 14 ans, sur tous les réseaux sociaux possibles et imaginables.

Ce qu’elle avait oublié de penser en revanche, c’était que ce genre de préoccupation moldue n’était pas vraiment bien vu à Poudlard – et encore moins à Serpentard, où la pauvrette avait été répartie – et qu’elle devait donc en conséquence faire ses selfies clandestinement. En pleine nuit. A trois heures du matin. Un mardi. Il fallait vraiment que sa réputation online vaille la peine d’être défendue pour prendre autant de risques.

Elle avait élu domicile dans la salle des trophées pour réaliser son méfait et avait déjà tout installé convenablement. Son gros sac Louis Vuitton magiquement agrandi avait été vidé de ses plus belles tenues et chaussures hors de prix et elle avait même déplacé une grosse coupe en argent sur une petite table pour s’en servir comme miroir pour retoucher son maquillage entre deux photos.

Gabrielle avait optée pour son premier shooting d’une robe noire sertie de pierres brillantes qui avait l’avantage de cacher son manque aberrant de poitrine et de la représenter elle, telle qu’elle se voyait. Sobre, classe, mais étincelante. En tendant sa perche à selfie au-dessus de son visage, elle se félicita mentalement de son choix quant à l’endroit de la pièce. Les centaines de coupes et médailles reflétait la lumière et (encore mieux !) son beau visage. Et puis ici personne ne risquait de venir la surprendre.

Aussi faillit-elle tomber à la renverse (elle était dans une pose particulièrement compliquée incluant une chaise, un bureau et un trophée) quand elle entendit un bruit de porte qu’on ouvre

Son sourire de plastique fondit comme neige au soleil et la panique envahit la jeune fille. Qu’est-ce qu’elle était censée faire ? Ranger ses vêtements étalés dans la salle ? Détaler comme un lapin ? Assommer l’intrus avec sa perche à selfis ?

Bordel.

Juchée sur ses talons, beaucoup trop sapée pour une innocente sortie nocturne, elle était piégée comme un rat. « Dieu tout puissant, si tu as un peu pitié de moi, faîtes que ce soit un courant d’air ! »



Blabla:
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Sam 26 Mar - 16:12
Une heure du matin. Drystan se tourna a plat ventre et enfouit son visage dans ses bras.
Deux heures du matin. Il se retourna sur le dos, étendit ses bras en croix et fixa le plafond de la salle commune de ses yeux grands ouverts.
Deux heures et des brouettes. Un long bâillement. Il tira le plaid du sofa sur son visage. Il sentait ses yeux s’irriter de fatigue, mais le sommeil n’avait pas encore gagné son cerveau. Comme à son habitude, ses pensées fusaient toutes seules comme une nuage de guêpes dont on aurait tapé la ruche. Impossible de les contenir, impossible de les fuir,  il n’y avait qu’à attendre qu’elles se calment d’elles mêmes. Les nuits les plus prolifiques, elles pouvaient continuer à tourner jusqu’à trois, quatre heures du matin.

Trois heures à présent. Difficile de dire combien de temps il s’était assoupi lorsque la porte du dortoir des filles grinça. Il lui semblait qu’il n’était parti que quelques secondes, mais c’était sans doute plus que ça.
Curieux, il descendit le plaid sur son visage. Seuls sa chevelure blonde en pétard et ses yeux inquisiteurs en dépassaient. Dans la faible lueur orangée des torches du cachot, il aperçut une petite quatrième année s’échapper du dortoir. Comment c’était son nom, déjà ? Bof, il était trop tard dans la nuit —ou trop tôt dans la matinée— pour s’en rappeler.
La fille disparut, aussi silencieuse qu’un serpent, et Drystan bailla encore. Et voilà, il était complètement reveillé maintenant.

Il se redressa, s’étira longuement. Il ne lui restait plus qu’à trouver de quoi s’occuper jusqu’à l’aube. Au moins, sa collègue de Serpentard semblait avoir trouvé de quoi occuper sa nuit d’insomnie, elle. D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure ci ? Rejoindre secrètement un amoureux ? Nah, c’était un bébé, elle était trop jeune pour avoir un amoureux. Ou bien allait-elle rejoindre des copains pour une fête clandestine ? Ca oui, c’était bien plus probable.

Une fête, ça lui disait bien. Sans prendre une seconde de plus pour y réfléchir, il bondit du sofa. Le plaid tomba au sol et il réalisa qu’il était toujours habillé. Tant mieux ! Ca lui laissait le temps de rattraper la miss.
Il se hâta hors de la salle commune, le plus silencieusement possible. Il plissa des yeux pour scruter l’obscurité et repéra la chevelure de la quatrième année qui tournait au bout du couloir. Il la suivit sans faire de bruit —si il les faisait repérer par le gardien, il ferait capoter la fête et ce ne serait pas super sympa de sa part.

Quelques tournants de couloir et un passage secret plus loin, la fille entrait dans la salle des trophées. Ah bon ? C’était plutôt risqué comme lieu pour organiser une fête clandestine, mais ça n’en était que plus excitant !
La porte de la salle des trophées se referma, mais Drystan n’entra pas tout de suite. Il crut entendre des bruits de pas. Cela pouvait autant être un autre convive de la fête que le gardien. Dans le doute, il se glissa derrière une armure. L’armure tourna son casque avec un couinement un peu trop fort au goût de Drystan et lui lança un regard réprobateur. Du moins, ce qu’il imaginait être un regard réprobateur, car ce n’était qu’une visière, elle n’avait même pas d’yeux. Il attendit quelques minutes par sûreté, mais personne ne vint.
Parfait ! Il allait pouvoir fêter jusqu’a l’aube plutôt que de tourner et se retourner comme un con en attendant le sommeil qui ne venait pas.

Ce qu’il vit en ouvrant la porte de la salle des trophées n’était pas tout à fait ce à quoi il s’était attendu. C’était bien mieux.
Devant lui, une jeune fille de quatorze ou quinze ans attifée comme si elle en avait dix de plus, perchée sur une table au milieu des trophées, toute étincelante dans sa robe.


''Wouah ! Si javais su que c’était une soirée habillée, je me serais mieux sappé.''

Il se regarda, en tenue de tous les jours, et reporta son regard sur la jeune fille, ses prunelles bleues pétillant d’amusement.

''J’ai l’air d’un plouc comparé à toi… on dirait une vraie femme… trophée !'' But first, let me take a selfie [PV Drystan] 1925667206
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Sam 26 Mar - 18:08
C’était un Serpentard. Et pas un gamin de première année, non, un grand gaillard de 16 ans. Bordel. Pouvais-t-on imaginé pire combinaison ? Elle, sur son 31, avec tout son attirail moldu et la moitié de son dressing étalé dans la pièce, en face de ce gars que, en temps normal, elle aurait tout fait pour s’attirer les bonnes grâces ?

Aaaaaaaah... Comme c’était gênant. Comme c’était pitoyablement gênant.

Elle avait violemment pâlie, sous le coup de l’émotion et était descendu de son perchoir en réprimant des tremblements. Comment la fière Gabrielle allait-elle se sortir de ce mauvais pas ? Elle s’en mordait les doigts. Elle avait subie plusieurs fois les brimades de la part de ses collègues Serpentards à cause de son rang de née-moldue (en particulier de la part d’Eli, qui en était carrément venu aux maléfices) et avait appris à redouter chaque Serpentard. Alors là, avec sa perche à selfie, son portable et l’antenne décodeuse ridicule fixée à l’appareil, c’en était presque vulgaire tellement c’était moldu.

Et puis, elle n’aimait pas tellement non plus le fait d’être habillée de façon aussi voyante, comme pour aller en boîte. Sauf qu’elle était seule. Désespérément, pathétiquement seule. En train de faire des mises en scènes. Pour Instagram. Et Snapchat. Mon dieu.

Visiblement le gars pensait qu’il s’agissait d’une soirée quand il lança – parfaitement décontracté pour sa part, tranchant complètement avec l’état de panique de Gabrielle – ''Wouah ! Si j’avais su que c’était une soirée habillée, je me serais mieux sapé.''

Aaaaaaaaaah… Parfait. Oui vraiment parfait.

Qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? « Euh non, en fait il n’y a que moi. Et je me prends en photo en fait. Oui voilà. Oui, toute seule. Ce truc qui ressemble à une canne à pêche ? Ça sert à se prendre en photo. Tout seul. Oui. » Oh bordel. Non, définitivement ça ne convenait pas. Mais elle avait beau se creuser les méninges elle ne voyait aucun mensonge possible. Adieu Gabrielle la cool avec sa démarche de reine du Game, les yeux toisant sans pitié le monde, jugeant froidement telle ou telle coiffure et sac à main, fumant les cigarettes envoyées par ses parents devant une quelconque fadasse populace.

Adieu couche de vernis, aujourd’hui tu es baby Gaby et tu es bien dans la merde. Aplatissant machinalement ses cheveux châtains du plat de la main elle se composa un sourire gêné avant d’improviser une réponse.

— Oh, ce n’est trois fois rien, dit-elle en parlant de sa tenue, se maudissant immédiatement après. Mais oui, sort lui tes robes de tapis rouge à froufrou paillette maintenant qu’on y est !

— J’ai l’air d’un plouc comparé à toi… on dirait une vraie femme… trophée !

Aaaaaaaaaah… Est-ce qu’il fallait rire ? Oh non, elle s’était posé la question et avait laissé échapper le bon moment, c’était trop tard maintenant. Non elle avait encore le temps. Non trop tard. Trop tard.

— Ah euh oui, ahah…, je… J’aime beaucoup cette salle ! C’est très joli ici.

« Vas-y Gaby, noie le poisson, attire la conversation sur, Oh ! Sur ce magnifique blason doré à ta gauche ! »

— Tu as vu ce blason ! Dit-elle en feignant l’enthousiasme et en pointant l’objet de sa perche à selfie, attribué à Tom Jedusor pour service rendu à l’école ! Lut-elle avec entrain.

Oh non. La boulette. C’était Voldemort. Elle eut une pensée rapide pour ses selfie où la plaque apparaissait. Elle s’était prise en selfie avec l’insigne de Voldemort. Parfait. Ah vraiment Gab ce soir tu n’en loupes pas une.

Rebondir sur « Ah ! Sacré Voldemort ! Toujours là où on ne l’attend pas ! Et au fait, toi tu te situes de quelle côté ? » Semblait être une très mauvaise idée. Aussi elle changea d’angle d’attaque à la vitesse de la lumière, pivotant sur elle-même, assénant un violent coup de perche à l’épaule du Serpentard.

— Oh pardon ! Excuse-moi,-je…

« Excuse moi, j’ai envie de mourir » semblait être la fin de sa phrase.
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Jeu 31 Mar - 13:03
Drystan était bien trop occupé à rire de sa propre blague pour réaliser le malaise de la pauvre petite Elliott. Femme trophée… Voilà un jeu de mot qui méritait… une médaille ! But first, let me take a selfie [PV Drystan] 1925667206

Il daigna tout de même redevenir à peu près sérieux lorsque la jeune Serp attira son attention sur un blason avec son bâton. Il s’approcha et se pencha pour mieux voir le blason en question.
C’était un joli objet, qui tournicotait lentement sur lui même en flottant dans la vitrine. C’est vrai que c’était un chouette endroit, qui semblait ne servir à rien à part accumuler la poussière du château. C’était plutôt sympa de la part d’Elliott d’apprécier la beauté de cet endroit, au point de s’y rendre en pleine nuit —et en tenue de soirée.
Mais lorsqu’elle commença à lire la plaque de Jedusor, il double cligna des yeux, et lu la plaque à son tour, pour être sûr qu’il avait bien entendu.


"C’est sûr, un chic type," commenta-t-il.

Il s’apprêtait à lui demander si elle pensait que son meilleur ouvrage avait été de démolir une partie du château ou de tuer une bonne partie de ses habitants, mais il fut interrompu par une soudaine attaque dans l’épaule.


"Maieuh !"

Il se frotta l’épaule avec une certaine insistance —éxagerer, lui ? naaaan, c’était pas son style— et lança a Elliott et à son baton son regard de serpent courroucé, les lèvres pincées et les sourcils froncés.
Bien sûr, il ne put garder son sérieux bien longtemps.
Voyant la petite se confondre en excuses, il éclata de nouveau de rire.

"Mais c’est quoi ton machin, là ?"

Il attrapa le bâton qu’elle tenait depuis tout à l’heure et l’attira doucement vers lui pour l’observer.
Malgré tout le bric a brac dont Elliott l’avait agrémenté, il reconnut facilement un téléphone portable moldu. Même s’il avait grandi dans une famille cent pour cent sorcière, il avait côtoyé des moldus toute son enfance au fil de ses voyages. Et puis la technologie était un gros chapitre au programme d’études des moldus dès la troisième année —quand le professeur Davis daignait parler d’autre chose que de sport.

Il tira la langue à son reflet, ou plutôt son image qui apparaissait dans le petit écran. Il fit une grimace, montra ses dents, mais il ne voyait pas vraiment l’intérêt, car rien ne se passait. Tel un chimpanzé qui se serait emparé d’un quelconque objet subtilisé à un malheureux touriste, il décida de toucher l’écran. Au hasard, le petit carré en bas a gauche qui s’avéra être une miniature de photo.
Le visage d’Elliott apparut alors. Elle était toute glamour, sérieuse, et lançait un regard de biche a l’objectif.


"Enorme !" lança-t-il dans un éclat de rire.

Il se tourna vers la pauvre Serpentarde mortifiée.

"Vas-y, montre moi comment on s’en sert ! Moi aussi je veux jouer !"


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Ven 1 Avr - 16:49
Un trou. C’est tout ce qu’elle souhaitait là, maintenant. Un trou. Pour s’y enterrer pour toujours et à jamais et échapper à la honte d’avoir explosé (Bon ok, peut-être pas explosé, elle n’était pas si forte que ça, la maigrelette) l’épaule de Drystan. Parce qu’elle venait soudain de ce souvenir de son prénom, Drystan. Bon pas de son nom par contre, il ne fallait pas pousser, il avait un nom inspiré des tables basses Ikea.

Se rendre compte qu’elle était en face de Drystan la mortifiait complètement. Dans le top 10 des garçons les plus beaux et cools de Poudlard il devait bien se trouver au moins numéro 3, facile. Et elle était là, dans sa robe ridicule à frapper allégrement ce gars-là.

Bien Elliott, bien.

Avant qu’elle n’ait eu le temps de trouver une quelconque raison à sa présence ici, il avait attrapé sa perche à selfie et commença à jouer avec son portable. La situation avait en fait tellement empirée que Gabrielle s’était résignée à tout avouer. Elle aurait dit un truc grandiloquent du style « Oui, voilà, je faisais des photos dans la salle des trophées pour ensuite envoyer ça à mes amis moldus, c’est très populaire tu sais. Mais vas-y tu peux te moquer de moi. » Et dans un geste théâtral elle aurait rejeté ses cheveux en arrière, croisé les bras et lui aurait lancé un regard de défi.

— Vas-y, montre-moi comment on s’en sert ! Moi aussi je veux jouer !

Ah.


Quoi.


WOW. On recommence. Il voulait vraiment faire des photos ? WOW WOW WOWOW. Elliott du calme. Elle passa de la gêne ultime à un sentiment d’opportunité intense. Attend Drystan, attend, tu veux dire que tu veux vraiment faire des photos ? Gabrielle s’était complètement trompée. Elle avait forcément imaginé que le Serpentard serait, et bien, un parfait Serpentard et se serait moqué méchamment d’elle avec ses lubies moldus, mais en fait non. Non. Il voulait faire des photos, l’innocent.

Sa gêne s’évanouit aussi rapidement qu’elle était arrivé et elle secoua ses cheveux pour se redonner contenance.

Gabrielle Elliott, ressaisis-toi.

— C’est une perche à selfie, dit-elle d’un ton assuré en reprenant l’outil en main, ça sert à faire des photos, là tu vois le bouton sur la perche ? Si on appuie dessus ça fait une photo, comme ceci.

Elle avait souri de toute ses dents face à l’objectif alors que le pauvre Drystan n’avait pas eu le temps de comprendre ce qui se passait qu’il avait été pris en photo par Gabrielle-l’opportuniste.

Une photo d’elle avec un gars comme ça sur Instagram, c’était le succès assuré.

Non, il n’avait pas besoin de savoir qu’elle allait l’afficher sur tous les réseaux sociaux d’Internet.

— Voyons voir ce que cela donne, dit-elle en cliquant sur la miniature, et voilà une photo moldu ! Non, ça ne bouge pas, en fait les photos qui bougent chez les moldues ça s’appelle des gifs, euh…

Du calme Elliott, tu n’impressionneras personne avec ta science moldue.

— Enfin peu importe, c’est, Oh ! Elle fronça les sourcils et zooma sur la photo avant de donner un coup de perche au tableau derrière eux. Bande d’abrutis ! Vous êtes obligés de faire les guignols derrière les photos des gens ? Des oreilles de lapins, non mais vraiment ?

Les hommes peints ricanèrent et Gabrielle senti le rouge lui monter aux joues. Reste cool, Gab, reste cool.

— Heu, hihi, dit-elle en se retournant, prenant conscience qu’elle venait de passer pour une brute une fois de plus, c’est que, c’est n’importe quoi des tableaux qui font des photobombs…

Elle avait l’air d’une petite fille avec son air innocent et sa perche qu’elle serait comme une peluche, comme pour dire « Je ne suis pas une brute épaisse, hein, je ne suis que douceur et volupté ». Puis aussi rapidement qu’elle était passé de l’énervement aux minauderies, elle retourna à son état de femme d’affaire.

— Bon, il faut refaire d’autres photos, ça ne va pas du tout, ça. En fait je sais ce qui pourrait être marrant comme photo.

Les gens cools sont des gens marrants, et Gab avait eu une bonne idée. Elle décrocha au moins 20 médailles et entreprit d’en décorer Drystan avec pour en faire un vrai sapin de Noël, avant de s’en affubler elle aussi.

— C’est comme un jeu, là on imagine qu’on est des thugs, des rappeurs tu vois.

Elle prit un faux air de gangsta, appuya sur le bouton et éclata de rire.

— Et voilà ! A toi d’imaginer une photo sympa à faire !

S’il croyait qu’il allait se défaire des griffes de Gabrielle, il était mal barré. Et après les photos on passerait aux Snaps. Ce Drystan rendait bien mieux que tous les sacs à main du monde.


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