AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Punition Collective

Mer 3 Aoû - 4:48
HJ:

Un dimanche matin de Novembre, 6h30. Pas une minute de plus, pas une minute de moins.

Les couloirs du château étaient encore plongés dans la pénombre, enveloppés par le bruit de la pluie contre les carreaux, alors que des élèves à demi-réveillés les parcouraient en direction du cachot d’Initiation à la Magie Noire. Ce même cachot qu’ils avaient su trouver le soir du 6 Octobre.

Tout comme cette nuit de malheur, les chaises et bureaux avaient été poussés sur le côté, donnant à la salle de classe moins l’allure d’une piste de danse que celle d’une fosse aux lions.

La salle avait été divisée en deux, séparée par une ligne lumineuse qui scintillait au dessus du sol.
En lettres de lumière, flottaient les mots « Les Bons » et « Les Mauvais » de chaque côté de la ligne séparatrice.

Du côté des « Bons », divers objets avaient été placés le long d’une table. Un vase d’ivoire, une boîte à bijoux, un bocal de cornichons, une vieille lampe à huile, un livre de divination et un cadre contenant la photographie magique d’une vieille sorcière édentée en porte-jarretelles.
Du côté des « Mauvais », rien.

Bons élèves, mauvais élèves, à chacun de choisir son camp.

Au bout de la ligne, droit, impeccable dans sa robe de sorcier noire et stricte, le visage insondable, Ulanovski fixait sa montre sans accorder un regard à ses élèves.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 8:00
La petite Elliott ne faisait pas la fière. Elle avait été dénoncée, affichée, nommée au peloton d’exécution. Elle lissait son uniforme devant son miroir d’une main un peu tremblante. Adieu tenue provocante, adieu rouge à lèvre de pute, adieu talons aiguillés pour embrocher la vie nocturne, Adieu ! Il ne restait plus que l’ombre de Gabrielle la scandaleuse, debout à 6h30, un dimanche matin, dans son uniforme informe.

Elle ramassa sa baguette, son sac, soupira, descendit les marches à pas de louve, sans bruit. Il ne fallait pas être en retard. C’était l’inverse des soirées clandestines, il fallait tout faire pour être invisible et s’en tirer avec le moins de honte possible.

C’était un peu aussi la rançon de la gloire. Une petite partie d’elle voyait cela comme un after et elle était pressée de retrouver la brochette de gens cools qui avaient enfreint le règlement pour repeindre la salle d’Ulanovski aux couleurs de leurs organes, les tâches de sang Gryffondor, le vomi Serpentard, le bleu cocktail Serdaigle et l’indémodable jaune pisse Poufsouffle. Ça avait été sale, honteux à en couper la voix des beuglantes, et ils devaient payer pour leur crime.

Gabrielle pénétra dans la salle glauque de l’horrible professeur et se colla au mur avec la ferme intention de découvrir que son animagus était une brique. Par pitié qu’il ne la remarque pas, par pitié qu’il ne lui dise rien. Elle battit des cils.

Elle était la première.

Merde.

Mais quelle abrutie. Pouvait-on se faire plus remarquer ? En voyant la ligne lumineuse, elle comprit qu’elle devait choisir un camp. Malheur. Ça n’avait pas l’air d’être une balle au prisonnier. Bon ou mauvais ? Il y avait des objets bizarres chez les bons. Est-ce qu’ils étaient supposés les lancer dans la tronche des mauvais ? Est-ce que Gabrielle aurait le culot de se placer côté bon, côté innocent ?

Non. Elle était la première, elle ne pouvait pas se planter chez les bons, il fallait qu’elle assume. Elle se mit côté mauvais. Il y avait une échappatoire. Une minuscule échappatoire. Il fallait que tous les élèves la rejoignent côté mauvais, il fallait qu’ils fassent bloc, comme ils avaient fait bloc à la fête.

Sans doute qu’Ulanovski en renverrait la moitié chez les bons mais ils pouvaient faire ça, ils pouvaient rester solidaires jusqu’au bout. Gabrielle était côté mauvais et elle comptait bien appeler chaque élève à la rejoindre, comme un défi lancer à la figure de l’ennemi.


+10 pts pour Serpentard !:
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 9:04
Tout allait bien se passer. Tout. Allait. Bien. Se passer.

Déjà, personne n’avait remarqué qu’il faisait désormais le larbin chez Ulanovski deux soirs par semaine, pendant que tout le monde dinait dans la Grande Salle. L’école s’était habituée depuis longtemps à ne pas le voir à l’heure des repas. Il avait donc une couverture béton pour ses soirées passées à ranger les affaires du sinistre professeur, nettoyer sa salle, trier ses copies.
Il avait appris à ses dépends que demander un service à Ulanovski n’était jamais gratuit.

Il n’y avait aucune chance pour que ses camarades découvrent qui avait vendu la mèche. S’il le fallait, il rejetterait la faute sur quelqu’un d’autre. L’un des préfets. Ce serait même beaucoup plus crédible au fond.

Arrivé devant la salle de Magie Noire, il prit une profonde inspiration. La sale tête d’Ulanovski qui semblait faire une gueule encore plus longue que d’habitude me l’inspirait vraiment pas.

Les paupières étroitement closes pour ne pas croiser les regards plein de jugement et d’accusation des autres élèves, qui, il en était sûr, pouvaient lire dans ses pensées, il pénétra enfin dans la salle.
Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux, il eut la surprise de n’y trouver que Gaby.

Il observa pendant un court instant l’étrange configuration de la salle. Bons élèves VS mauvais élèves. Il aurait eu tendance à se ranger dans la première catégorie. Surtout en Magie Noire, il commençait à en connaitre un rayon depuis qu’il était devenu l’elfe de maison d’Ulanovski.

Il se serait probablement placé du bon côté de la ligne, si ce n’était pour Gaby qui l’interpellait d’une façon qu’elle pensait discrète.
Elle le voulait de son côté. Il pouvait bien faire ça, en tant qu’ami, non ? Les vrais amis, ça vous trahit une fois dans le dos, mais deux fois ce serait trop.

Il se plaça donc, sans un mot, juste à côté de la petite Serpentard, attendant la sanction avec appréhension.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 11:45
Elle avait beau garder profil bas et essayer de se faire minuscule, elle était à peu près certaine que les battements tonitruants de son cœur avaient annoncé son arrivé dans les donjons bien avant qu’elle n’en pousse la porte. Elle ne savait plus où se mettre, tenait à peine debout sur ses jambes flageolantes.

Jamais de sa vie, Olivia Rose Parker ne s’était sentie aussi mal. C’était sa première retenue à vie, et par Merlin, si elle ressortait d’ici vivante, elle espérait bien que ce soit la dernière.

Depuis la Skin Party, elle vivait un cauchemar de culpabilité. Comment la situation avait-elle pu dégénérée à se point, comment avait-elle pu se laisser aller de la sorte? Elle ne conservait de la soirée que des images floues. Et traumatisantes : des dizaines de drinks enfilés sans retenue, d’une danse effrénée et collante de sueur, des premières années aspergées de bières, embrasser sa meilleure amie… Et après le vide total.  Elle s’était réveillée à moitié nue dans son lit (Thank God!), le visage bariolé de peinture et de maquillage, avec le pire mal de crâne de sa vie. Elle avait été deux jours à s’en remettre.

Si l’humiliation de ne pas avoir respecté ses limites et de s’être donnée en spectacle à la fête était cuisante, se faire donner une retenue par Ulanovski l’était bien d’avantage. Surtout lorsque le doute avait commencé à grandir en elle jusqu’à se muer en certitude : c’était elle qui les avait dénoncés au prof de magie noire. Qui d’autre qu’un #ParfaitePréfète complètement bourrée aurait-il eu l’impertinence et la lâcheté de le faire ? Elle n’en conservait pas de souvenirs, mais comme elle ne conservait pas plus de souvenir du reste de la soirée, ce n’était pas surprenant.

Elle n’avait osé l’avouer à personne, mais sentait que tous pourrait lire la vérité sur son visage coupable. Aussi pénétra-t-elle dans la salle en fixa obstinément ses pieds, bien convaincue à être une gentille fille sage et docile. Elle fila illico du côté des 'mauvais', convaincu jusque dans son âme d'être la plus vilaine petite fille de Poudlard pour avoir saccager le bureau, s'être conduite en dévergondée et être ensuite tout aller cafter.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 16:27
C’était comme s’il n’était pas tôt, si tôt que la nuit était toujours là, emprisonnant le château dans ses serres glacées. C’était comme si la pluie ne dessinait pas des sillons vagabonds sur les fenêtres.

C’était comme s’il ne faisait pas un froid à vous faire frissonner sous votre cape dans les cachots de l’école, plongés dans la pénombre. Pénombre transpercée par quelques torches leur indiquant austèrement le chemin vers la salle de classe que redoutaient le plus les élèves de cette école.

Pourtant Victoire, sa chevelure blonde nouée en queue de cheval par un ruban bleu, son uniforme net et frais virevoltant au rythme de ses pas, ne parvenait à se départir de son demi-sourire timide.

Cette punition, une fois passés le choc et la honte, faisait remonter à la surface les souvenirs flous de cette nuit enchantée. Elle avait été plus audacieuse que jamais. Elle n’avait même jamais écrit à sa mère a quel point elle s’était amusée ! Victoire se sentait… adulte. Prête à braver tous les interdits.

Et par dessus tout —elle se mordit l’intérieur de la joue pour empêcher son sourire de s’étendre— il y avait eu Teddy. Son Teddy à elle qu’elle avait trouvé si joli au clair de lune.

Les joues rosées, le menton baissé, elle marchait aux côtés de son ami de toujours, rencontré à la sortie de leur salle commune. Elle avait la tête légère, le pas presque bondissant. Elle ne savait même pas pourquoi elle se sentait si gaie, alors que tout le monde semblait se rendre à cette matinée de cours comme à un enterrement.

La réalité lui éclata au visage lorsqu’elle pénétra dans la salle de classe, autrefois lieu de fête, aujourd’hui lieu de désespoir.

Elle jeta à Teddy un regard qui appelait à l’aide. Les Bons, les Mauvais. De quel côté se situait-elle ?

Son regard glissa de Teddy au professeur Ulanovski, puis du professeur au groupe des quelques personnes qui étaient déjà arrivées. Elles se tenaient toutes du côté des Mauvais. Y compris —Olivia ?
Les sourcils légèrement froncés, elle vint se placer près de Gabrielle qui semblait lui faire signe.

Il n’était pas question qu’elle crée des vagues en se plaçant en dehors de la majorité… oh non, ça jamais !

Sa joie de marcher aux côtés de Teddy s’était à présent évaporée, cristallisée dans l’air glacé du cachot.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 16:44
Mortifiée, Ennis était tout simplement mortifiée alors qu’elle marchait d’un pas traînant vers les cachots.  Comment diable s’était-elle retrouvée dans cette situation, comment diable avait-elle réussi à avoir une retenue avec ce qui était certainement le professeur le plus effrayant de Poudlard… voir même du monde entier!

Évidemment, la raison avait un nom : Gabrielle.  

La pauvre poufsouffle soupira.  Vraiment, ça lui apprendra à se lancer les yeux fermer dans les plans incroyables de sa meilleure amie, vraiment, à bien y repenser, elle aurait très certainement dût rester dans sa salle commune à manger des gâteaux, à lire un livre près du feu pour regarder les étoiles ensuite.  Mais non, la serpentard lui avait fait un de ses regards qui voulait tout dire – tout dire du genre : Lufkins si tu ne viens pas j’vais venir te chercher par la peau des fesses et t’obliger à t’amuser avec moi.

Bref, elle l’avait écouté et avait regretté… elle n’était décidément pas le genre de fille à faire la fête, à boire comme un trou jusqu’à en oublier sa soirée… peut-être… peut-être qu’au fond elle ne comprenait pas encore.  Peut-être qu’au fond elle était encore trop jeune pour avoir cette envie incontrôlable de se perdre au travers de l’alcool…  bref, elle ne savait plus s’il s’agissait de maturité où d’immaturité, mais une chose était certaine, c’est cernée qu’elle arriva dans les cachots pour constater l’horrible réalité : sa nuit d’insomnie n’avait pas particulièrement été reposant (no shit) et la culpabilité en voyant Gabrielle, Drystan, Olivia, Victoire et Teddy du côté « mauvais» était grande.
Elle était mauvaise.

Elle s’était laisser manipuler, elle avait trépassée dans une salle de classe en pleine nuit, elle avait pris de l’alcool, elle n’avait pas suivit le règlement.

La mine basse, elle alla s’installer au côté de Gabrielle.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 17:55
Jamais vous n’aurez vu un Teddy aussi dépenaillé de votre vie.  Vraiment… jamais.

Si normalement le jeune Lupin était plutôt matinal, propre et organisé, ce matin là avait fait exception à la règle.  Son cadran n’avait pas sonné, le soleil ne l’avait pas réveillé et ce Graham qui dut le pousser hors du lit, agacé par l’alarme incessante du jeune Lupin, plus mort qu’une tombe dans son lit.  

Son uniforme était maintenant certes bien proprement mis sur ses épaules, bien qu’on lui ait fait remarquer en sortant de son dortoir qu’il avait mis sa cape à l’envers, situation qu’il avait rapidement réglée alors que ses joues s’empourpraient, mais sa tête, elle, n’affichait pas un air des plus allumé.

C’était drôle, il n’était pas du genre à rougir pour un oui ou pour un nom, mais épuisé qu’il était ce matin là, il se sentait pris en flagrant délit de stupidité.  Le poufsouffle avait descendu les escaliers de son dortoir pour se rendre dans la salle commune, avait vaguement croisé Ennis – qui semblait tout aussi réveillée que lui – puis avait rejoint Victoire pour prendre la route vers les dortoirs.  

L’envie de se laisser choir au sol était grande, mais l’envie de survivre à Ulanovski encore plus.

Ses cheveux avait opté pour une teinte brune et était dans tous les sens, ses yeux, gris pour la journée, eux semblaient vouloir se fermer aux fils de ses pas dans les couloirs glaciaux, à côté de lui, la belle Victoire affichait un air des plus enchanté, à la surprise du jeune Lupin – il nota d’ailleurs mentalement de devoir questionner la blonde à ce sujet… s’il s’en souvenait.

Entrant dans le cachot, le regard de Teddy ne vit ni le côté mauvais, ni le côté bon.  Loin de se questionner sur le sujet, il alla simplement rejoindre le groupe, suivant la tête blonde de son amie en lâchant un long bâillement contagieux, se frottant le visage d’une main, tentant toujours de se réveiller.
Edward Lupin
Edward Lupin
Muggle Lover
ft. : Arthur Gosse
crédits : Dandelion
Hiboux envoyés : 121
Sur MM depuis : 14/03/2016
Âge : 26
Allégeance : Muggle Lover
Mornilles : 317
DC : ❖ Mackenzie❖ Lexi ❖ Aglae ❖ Hanae ❖ Loic ❖ Arth ❖ Harold ❖ Youngsoo ❖
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 17:59
Ce matin, Juniper s’était levée du bon pied. Réveillée aux aurores après une nuit paisible peuplée d’animaux imaginaires et de sucreries, elle avait enfilé un gros tricot informe couleur moutarde par-dessus son pyjama, s’était brossée les dents et avait décidé de quitter la salle commune pour se diriger vers la cuisine. Le but était de chiper aux elfs deux-trois tartines mielleuses, une pomme verte et quelques noix avant d’aller observer le lever du soleil depuis la plus haute tour du château. C’était une activité qu’elle adorait et dont elle semblait ne jamais vouloir se lasser : la vue était tellement impressionnante !

Sauf que, fait étrange pour un dimanche matin de novembre, le corridor du sous-sol était plein à craquer d’étudiant. June les regarda, bouche-bée. Qu’est-ce que c’était que cette folie ? Eux aussi voulaient aller dire coucou au soleil ? Ce serait cool d’avoir un peu de compagnie pour une fois, mais elle n’était pas certaine que les elfs acceptent de faire des tartines au miel à tous ces élèves…

Elle regarda tour à tour se diriger vers les donjons, une jolie serpentarde, un surfeur, une fille traumatisée, Victoire, Teddy et une adorable petite chose de poufsouffle aux joues roses… En un clin d’œil, June oublia le soleil et la collation qui cédèrent le pas à une curiosité un peu coupable. Elle n’avait plus qu’un but : découvrir ou se rendait cette belle ribambelle d’étudiants si matinaux. Adele serait si fier des efforts qu’elle faisait pour devenir un espion international, il faudrait qu’elle lui en parle dans sa prochaine lettre…

Malheureusement, la jeune fille n’était pas aussi perspicace qu’elle aimait le croire et ce ne fût qu’une fois la porte poussée que June comprit qu’elle se trouvait dans le local de potion, la classe de l’enseignant le plus épeurant de l’école. Pourquoi diable tout le monde venait-il faire des heures sup’ dans ce trou à rats glauque et humide ? Les yeux ronds et pleins de question, elle le regarda s’entasser du côté des vilains de plus en plus d’élèves... Drôle d’idée ! Qui était assez idiot pour choisir d’être parmi les méchants ? Les méchants ont toujours tort et les gentils gagnent toujours la partie, tout le monde le savait! Et dire que même Victoire qui était la douceur incarnée, s’était rangée du mauvais côté!

Eh bien ! On ne prendrait pas Juniper Andrews à ce petit jeu-là. D’un pas ferme, elle alla se planter à l’opposé, chez les gentils - juste à côté du bocal de cornichons dans lequel elle était bien tenté d’aller piger, regrettant amèrement ses tartinés- et attendit la suite des choses avec impatience.
Juniper Andrews
Juniper Andrews
Neutral
ft. : Lydia Graham
Hiboux envoyés : 131
Sur MM depuis : 23/04/2016
Allégeance : Poufsouffle
Mornilles : 352
DC : ♥️ Douglas Sherrington
♥️ Olivia Parker
♥️ Leo Purple Lockhart
♥️ Haru Oshima


Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 18:46
« Serdaigle est pas une maison close. Si c'est ce que tu penses peut-être que tu devrais essayer avec une autre bleue, sait-on jamais. » Etait l'une des dernières phrases que la jeune Ari avait dit à la soirée avant de sombrer dans l'obscurité.

Et si Serdaigle n'était pas une maison close, Ari n'était pas non plus l'élève modèle de sa maison. Dénudée, saoule et couverte de son propre vomi, ce n'était pas sans courage que la petite avait quitté les cachots encore moins vêtue qu'à son arrivée (si cela était encore possible - il fallait croire que oui).
Et si Ari n'était pas l'élève modèle de sa maison, c'était à cause de sa conscience qui avait la fonction inverse à celle d'une conscience ordinaire : donner un autre nom à Ari que celui de Knight. Elle avait voulu tout oublier, faire comme si de rien n'était, mais rien ne soulageait la lourde peine qui tiraillait son coeur. En voulant se changer la tête de tous ses problèmes, la brunette s'en était rajoutée un autre. Décidément, l'adolescence ne lui réussissait pas.

Et il y avait d'autres choses qui ne réussissaient pas à Ari : l'alcool, les fêtes clandestines et la dernière mais sûrement la pire : les heures de colle. Oui, Ari avait été collé. Probablement que Seth allait lui rire au nez lorsqu'il la verrait revenir du cachot avec d'autres élèves, probablement qu'elle allait le menacer de quelque chose qui lui passerait l'envie de rire s'il continuait.

Evidemment qu'Ari n'en était pas fière, évidemment que son frère allait l'apprendre. Elle était sûre cependant qu'il rigolerait beaucoup moins s'il devait apprendre en revanche l'état de sa soeur adorée à la soirée - et là, Ari se dit qu'elle ferait tout ce qui serait en son possible pour l'éloigner de la vérité d'une soeur déchirée pour la remplacer par la timide gamine, un bouquin sous le bras, une mine outrée mais quelque peu curieuse à la vue d'une soirée en perspective.

Son grand problème, c'était les autres personnes présentes au même moment qu'elle dans les cachots, et qui le seraient lorsqu'elle débarquerait dans la salle. Et son problème majeur, la jolie préfète qui avait eu l'audace de se pointer et de la surprendre, celle qui bavait devant le pull rempli de boue de son frère, celle qui représentait sa maison - et qui montrait bien que même la maison la plus noble pouvait fauter.
Mais encore là, ça ne collait pas. Olivia n'était pas ce genre de personnes. Mais Ari l'était-il ? Non plus. Peut-être était-ce le moment de tendre sa main à une fille qui est simplement sous le traumatisme répugnant de l'amour ?

Ariane lissa les plis de son uniforme et pénétra dans la salle de Magie Noire (qui avait bien sa place aux cachots, cette matière touchait les bas-fonds dans le preux milieu de l'éducation).

Comme elle l'avait prédit, pleins d'élèves étaient déjà là, prêts à subir la sanction qu'ils méritaient. Les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Tout le monde avait fauté, tout le monde méritait d'être ici, comme si la justice existait que dans ces moments qui ne vous arrangeaient pas. La troisième année hocha la tête en acceptation muette de son malheur, baissa la tête devant le professeur et rejoignit les rangs d'Olivia Parker. Elle respira longuement et passa une main réconfortante derrière celle-ci qui paraissait au plus mal, se permettant de briser le silence inquiétant que ne pouvait qu'inspirer la magie noire.

« Si je retrouve celui qui nous a dénoncés, je.. Je.. » Ari cherchait avec difficulté ses mots : elle ne connaissait que Taken de part sa réputation chez les moldus. « Je trouverais un moyen de lui faire payer, peu importe combien de temps cela me prendra.. » Murmura-t-elle en baissant encore le ton pas si élevé que ça, pas si bas cependant pour permettre aux élèves rassemblés contre elle de ne pas entendre. « Ne.. T'inquiètes pas.. Parker. »

Ari gardait la tête baissée vers le bas en signe d'humilité, les bras et les jambes croisées devant elle. Mais en elle, grandissait un autre sentiment, un sentiment qui habituellement ne causait pas trop de soucis à la jeune fille. Qui l'avait rarement trahi, mais qui lui avait valu sa place en heure de colle. La rage.
Ariett M. Knight
Ariett M. Knight
100% newbie
ft. : .
Hiboux envoyés : 108
Sur MM depuis : 15/05/2016
Allégeance : Aiglons
Mornilles : 501
DC : PANtoufle/DIMITRonc Punition Collective 650716020

Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 21:00
Poum, poum, poum, poum. Ma tête, la douleur est insoutenable, j’ai l’impression qu’elle va craquer si je fais le moindre mouvement. Sans compter le cri strident de mon réveil matin qui ne veut pas arrêter de me casser les oreilles. Pourquoi, pourquoi il me fait chier de la sorte ce matin… si c’est bien le matin, parce que ma nuit a été tellement courte que je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir dormi. J’ai fait une sieste tout au plus. Je ne me souviens pas vraiment de l’heure à laquelle je suis rentré quelle préfète indigne je suis, tout ce que je sais par contre, c’est que si j’ai mis cette alarme c’est qu’il y a une raison et celle-ci ne me plaît pas du tout.

Je soupire fortement, causant une nouvelle vague de douleur à ma tête et je me roule hors de mon lit pour me diriger vers la commode, sans prendre la peine d’éteindre mon réveil matin, quelqu’un le fera bien pour moi. J’enfile mon uniforme et laisse ma cravate détachée qui pendouille lamentablement sur ma chemise blanche impeccable que je n’ai pas entrer dans le bord de ma jupe. Je me sens comme une véritable loque humaine et pourtant, je le sais que je dois me rendre à cette foutue retenue. Mais disons que ce n’est pas seulement le fait de la retenue en tant que tel qui m’indispose, mais bien les personnes que je vais forcément croiser à ce moment-là.

Je sors du dortoir et va à la salle de bain pour au moins me rafraîchir l’haleine et retirer le goût acre du vomi. Parce que hier, je n’ai pas seulement dit non à Drystan, rencontrer un mec intriguant, j’ai aussi dépasser les bornes en buvant. Comme un trou, en fumant… un truc que je ne connaissais pas. Je tente de remonter mes joues à l’aide de mes mains, mais je sens que rien ne va faire. Je sors donc cache cerne magique et toute la panoplie de truc qui font en sorte que la sorcière d’aujourd’hui soit plus resplendissante que si elle avait simplement dormi une bonne nuit. Je fini d’arranger mon uniforme et je vais finalement hors de la salle commune des serpents…

Il est tôt, beaucoup trop tôt, pourtant je suis là dans les couloirs à me traîner les pieds comme la plupart des autres étudiants qui étaient présent au skins party. En entrant dans la salle, mes yeux se posent sur tous les élèves cote à cote… puis la ligne qui sépare la salle en deux. Je lève les yeux et pose mon regard hautain sur Drystan et c’est la tête haute que je vais m’installer du côté « bon ». M’assoyant sur l’un des bureaux collés contre le mur, je croise les jambes et mes bras contre ma poitrine.
Clover Montgomery
Clover Montgomery
Neutral
ft. : Charlotte Free
Hiboux envoyés : 243
Sur MM depuis : 08/05/2016
Allégeance : Serpentard
Mornilles : 609
DC : Ludo, Elyssa, Sara, Drystan
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Aoû - 21:49
Best. Soirée. Ever. Bon, d'accord, Pan n'était pas allée à beaucoup de soirées, mais celle-ci n'avait pas été méga-hyper-super-génial ? Et en plus, il y avait même un after. C'était ce qu'elle avait entendu chuchoter, en tout cas, entre deux élèves ricanants de Gryffondor, et Pan avait trouvé que c'était une très bonne idée. Organisé par Ulanovski lui-même (wah, il en avait de l'idée celui-là), ce professeur s'était officiellement déclaré comme son professeur préféré pour l'année entière.

Alors, afin d'être en forme, Pan avait préféré ne pas dormir du tout. Elle se remettait un peu dans l'ambiance de l'event, et surtout, elle ne serait pas en retard. Car si habituellement Pan se voulait d'être un peu en retard ("eh eh November regarde comment que je fais pour boire mon jus de citrouille par le nez'') afin d'expérimenter quelque peu jusqu'où les limites des professeurs s'étendaient, cette fois-ci, Pan avait prit des mesures ra-di-ca-les. Déçue cependant de ne pas avoir croisée Juni dans la Grande Salle, elle se rendit dans les cachots, direction sa salle préférée (même si elle n'avait au fond jamais compris la matière : n'était-ce pas quelque chose comme des cours de magie poire ? Et pourtant rien à voir avec les poires de douche ou les poires à lavement, voire même le fruit).

Cela dit, quelque chose tracassait la demi-vélane. Car oui, il y avait un after, mais.. Quel était le thème ? Devait-elle remettre sa jolie robe tout à fait accordée par contre au thème de la soirée ? Finalement, Pan avait réfléchi et trouvé la solution : c'était un after, ce qui voulait dire qu'elle devait porter la même tenue, mais plus adaptée aux circonstances. Une tenue d'après ! Elle avait donc découpé sa robe, donné quelques entailles par ci par là et tadaaaa : sa robe était prête. Elle l'avait revêtue, déchirée encore plus : c'était plus beau qu'elle n'avait jamais imaginé. Des converses aux pieds, c'était comme ça qu'elle s'était rendue en cours, prête à voir les costumes les plus indécents du monde (cela allait être dur pour certains, mais tout le monde avait dû faire un effort).

Arrivée aux portes de la salle, Pan fut forcée de constater qu'elle était la seule à avoir compris le thème. La honte ! Pour les autres évidemment, quelle honte pouvait donc ressentir Pan Young ? Un sourire gravé sur ses lèvres, sa première pensée fut de se précipiter vers le professeur pour l'étreindre violemment avant de faire le cours de la classe, tapant des "smack !" et des "comment ça va ?" à qui mieux-mieux. Regardant ensuite la classe de son ensemble, le monde semblait s'être divisée en plusieurs groupes, combien elle ne saurait dire, mais il y avait un nombre évident de partis qui s'opposaient. Le plus important regroupait son Dry - elle n'avait pas loupé son "smack" sur sa bouche en tout cas - Gabrielle, Victoire, cheveux bleus qui aurait préféré un bisou de Victoire - et que Pan qualifia d'un "bonjour cheveux bleus" tandis qu'elle passait sa main dans ses cheveux en rigolant - et tout un tas d'autres élèves qu'elle connaissait ou pas : il était tôt ou tard, et Pan n'avait pas dormi.

Passant de l'autre côté, elle salua Clover et November (quelle idée innovante) - il fallait qu'elle s'explique à Juni sur cette histoire de jus de citrouille, elle était sûre de pouvoir battre son record cette fois ? C'était ce qu'elles allaient avoir - en les attrapant toutes les deux et les serrant contre elle, leur bisoutant sans délicatesse aucune la tête avant de retourner près du professeur, se plantant face à lui. Pan commença à déballer un petit gâteau de sa poche, déjà en miettes et dégoulinant dans ses doigts mais le coeur y était avant de l'étaler sur le bureau de ce dernier, un regard empli de gentille niaiserie qui faisait beaucoup plus peur que tous les cours de magie noire du monde tellement il était sincère avant de retourner vers Novi et Clover, des filles qui réclamaient à grand cri (muet) sa présence, Pan était désolée pour les autres mais elle ne pouvait être partout. Elle tapa ses deux mains pleines de gâteaux l'une contre l'autre avant de s'écrier :

« Qu'est-ce qu'on attend ? Que la fête commence ! »
Pan Young
Pan Young
Muggle Lover
ft. : Annasophia Robb
Hiboux envoyés : 439
Sur MM depuis : 18/04/2016
Âge : 23
Allégeance : Gryffindor
Mornilles : 1104
DC : Riri, Dimimi. ♥️
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Aoû - 1:42
Tobias n’avait été qu’à moitié étonné lorsqu’il avait vu la convocation à cette heure de colle générale sur le tableau d’affichage. Il aurait préféré ne pas y figurer, mais il avait eu ce qu’il méritait.
Nash, Olivia et lui-même avait choisi de se rendre à cette fête pour la chaperonner, plutôt que de la signaler au corps enseignant pour l’empêcher d’avoir lieu. Personne ne les avait forcés à prendre cette décision, et il était normal d’en assumer les conséquences.

Malgré tout, Tobias avait beau se forcer à être mature au sujet de cette punition, il ne put s’empêcher de se sentir soulagé en voyant passer un Lupin endormi dans les couloirs, son principal concurrent au poste de préfet-en-chef. Au moins cette vilaine tache dans son CV parfait n’endommagerait pas directement ses chances de décrocher le poste.

Le Serdaigle marqua une pause à l’entrée de la salle de classe. Les lettres lumineuses l’aveuglèrent brièvement, brillantes dans la pénombre.

Les Bons ? Les Mauvais ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Et puis les Bons en quoi ? Est-ce qu’on parlait de qualité morale, ou de facultés académiques ? Si on était un mauvais élève, mais une bonne personne, dans quel camp se situait-on ?

Son estomac se contracta légèrement lorsqu’il réalisa le nombre disproportionné de personnes qui se tenaient dans le camp des « Mauvais ». Y compris Olivia et Ariane, qui n’étaient ni de mauvaises élèves, ni encore moins de mauvaises personnes.

Quelque soit le plan qu’Ulanovski avait en tête, cela semblait des plus malsains. Cet enseignant avait le don de faire perdre toute confiance en soi que des ado de leur âge avaient déjà tant de mal à se construire.

Tobias secoua la tête et, d’un pas décidé, traversa le camp des « Mauvais ». Il glissa une main ferme mais douce dans le dos d’Ariane, l’attirant avec lui dans le camp opposé.

Il n’était pas question qu’il laisse cette catégorisation ridicule affecter la petite aigle, dont l’estime de sa propre valeur était déjà suffisamment fragile.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Aoû - 2:04
Sa première heure de colle ! Même pas trois mois dans sa nouvelle école, et Amber avait déjà réussi à faire partie de l’une des punitions collectives les plus légendaires de l’histoire du château !

Amber avait été légèrement inquiète de la réaction de sa mère lorsqu’elle apprendrait cette nouvelle —elle n’aimerait pas la décevoir— mais sa réponse à son hibou avait été la suivante :

« Wow, la chance ! Mes heures de colles à moi étaient chiantes à mourir. Profite ! »

Et dire qu’elle avait failli manquer l’heure en ne se réveillant pas ! Quelle idée aussi d’être la seule de son dortoir a avoir été convoquée. D’habitude elle comptait sur les autres filles pour la réveiller lorsque c’était l’heure d’aller en cours, mais ce matin, les sages petites gryffonnes dormaient à poings fermés, comme s’il s’était agit d’un dimanche matin comme les autres.

Amber avait donc sauté dans son uniforme, essayant de passer sa tête par les manches à deux reprises, puis avait bondi sur son skate board qu’elle avait chevauché jusqu’aux cachots. Le bruit de ses roulettes sur la pierre détonnait suffisamment fort pour réveiller les tableaux et statues de tous les étages du château.

Le regard d’Ulanovski lorsqu’elle pénétra dans la salle la figea sur place. Ce type avait un pouvoir glaçant. Elle réalisa ce qui l’avait dérangé, et laissa son skate près de la porte, rentra les pans de sa chemise dans sa jupe alors qu’elle venait se placer du côté où il y avait le moins de monde.

Des lettres lumineuses flottant un peu au dessus de sa tête indiquaient « Les Bons ». C’était à se demander comment Young avait atterri dans cette équipe, elle qui avait un gâteau éponge à la place du cerveau. Et sa tenue… Un sourire absolument ravi parcourut les lèvres d’Amber. Elle allait tellement, mais tellement se faire déchirer.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Sam 6 Aoû - 20:06
Une punition ? Mais quelle nouveauté pour moi, comme si je n’en avais pas vu d’autres avant ça. Pff, pour moi c’était quasi quotidien vu le nombre de bêtise que j’ai fait. Par contre jamais je n’ai eu une punition qui était attendu ou craint même par autant de personne que celle-ci. Au moins, la bêtise, si c’en était une avait valu la peine. Cette fête avait été un moment magique et qui m’avait permis de me lâcher totalement. Par contre, ce matin, j’aurais préféré ne pas me lever du tout et rester emmitouflé dans mes couvertures. Il faut que je me lève, pourtant mon lit semble ne pas vouloir me laisser sortir de lui et je fini par rouler par terre, passant proche de me briser la tête sur le sol dur du dortoir.

Quelques une des filles se plaignirent du bruit que je faisais, mais bon. Il fallait maintenant que je me dépêche si je ne voulais pas être en retard. Après tout, je devais être là à la même heure que tout le monde. J’enfilais rapidement mon uniforme et me précipita hors du dortoir. Je venais juste de voir l’heure. Je devais me dépêcher, je sortis et couru le plus vite que je pouvais, je me suis même tromper de chemin 3 fois, comme si passer six ans dans la même école n’était pas suffisant pour apprendre tous les passages secrets.

Mon uniforme en piètre état, mes cheveux dans tous les sens, remarquant même que je portais encore mes pantoufles. Je tente de reprendre un peu de contenance en entrant dans la salle de classe. Je me laisse tomber par terre pour m’asseoir, ayant du mal à reprendre mon souffle normalement. je remarque juste après que je suis du côté des mauvais… ouais, de toute façon c’est ce que ce prof doit penser de moi de toute façon.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Sam 6 Aoû - 22:20
Il y a bien des avantages à ce que mes parents ne soient pas des sorciers. Ils ne connaissent donc pas l’utilité d’une beuglante. Parce que la teneur de leur lettre après cette connerie selon eux, aurait facilement fait exploser trois beuglantes rien de moins. Juste en lisant la lettre de ma mère j’avais l’impression de l’entendre crier dans mes oreilles que je n’étais pas une bonne petite fille responsable et que c’était pas comme ça qu’elle m’avait élevé et que si elle recevait d’autre hiboux de la sorte elle attendrait pas un envoyé du ministère pour briser ma baguette et m’empêcher de retourner dans cette école. Je soupçonne quand même sa peur maladive des oiseaux d’être un peu la cause de sa crise d’hystérie amplifier.

Pourtant ce matin, alors que je sortais de mon dortoir avec mon uniforme impeccable. C’était la marche de la honte, j’étais honteuse d’avoir été prise dans ce brouhaha, mais je n’avais pas pu empêcher ma curiosité de m’amener dans la salle de classe, je voulais voir comment on fêtait ici à Poudlard, je voulais me mêler au grand. Donc, ce n’était que le retour de l’ascenseur que je paye comme tout le monde en me présentant ce matin dans la même salle de classe qu’on avait détruite en octobre.

En entrant, je me sentais encore plus honteuse, je regardais les visages un à un, ne sachant pas quoi faire, ni où me placer. J’avais bien envie d’aller rejoindre mon amie, mais d’un autre côté, je voyais bien que Victoire ou encore le beau préfet des jaunes et noir se trouvait du côté des mauvais.

Merlin, je ne sais pas quoi faire…. Baissant la tête, je vais me coller sur mon autre compère de première année. Après tout, c’est elle mon amie, je commence à avoir mal aux joues tellement je me suis mordu l’intérieur. « Tu te rend compte Amber qu’on est les seules de premières années ici ? » Je lui avais chuchoté ça à l’oreille, en jetant un regard apeuré en direction de l’enseignant.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Sam 6 Aoû - 23:15
J’aimerais bien savoir qui est la personne qui a bien pu balancer tous les noms. J’aimerais bien savoir à cause de qui je suis obligé de me lever aussi tôt un dimanche matin. De couper sur mes révisions, de couper sur du temps que je pourrais travailler sur mes devoirs qui ne cessent de s’accumuler. Je sais que ce n’est qu’un juste retour de la médaille, mais… Merlin pourquoi j’ai voulu m’en mêler. Belle image que l’on a maintenant, un préfet-en-chef qui est puni pour la plus grosse fête interdite qu’il y a eu probablement dans toute l’histoire de Poudlard. Dire qu’Olivia, Tobias et moi-même on voulait simplement s’assurer que rien dégénère. Je crois que nous avons failli à notre tâche, tous les trois…

Ce prof est de loin le plus détester de l’école, même par moi, je ne fais pas exception à la règle. Il est tellement strict et conformiste. J’ai l’impression que c’est mon père… sauf que je ne connais pas sa position vis-à-vis des nés-moldus. Mais, je n’aime pas vraiment mon géniteur donc ce n’est pas un honneur pour lui de se faire comparer a Yaxley sénior.

Son expression ne me dit rien qui vaille alors que je traverse le cadrage de porte, il y a déjà pas mal de personne présente déjà. Beaucoup de honte et de gêne sur les visages. Je croise celui de Tobias qui est du côté des bons, et Olivia du côté des mauvais. Je vais rejoindre l’autre préfète des aigles du côtés des mauvais, de toute façon, je ne me fiche pas mal de l’opinion de ce vieux bonhomme. Il ne m’empêchera pas de réussir mes études même s’il pense que je suis mauvais. Je donne une petite tape sur l’épaule de la préfète. Pour lui faire comprendre qu’il ne faut pas qu’elle s’en fasse.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Sam 27 Aoû - 1:21
6h30.

Ulanovski détacha finalement son regard de sa montre. D’un mouvement furtif de sa baguette, il ferma la porte. Le loquet résonna dans un claquement sourd.

« Bien. »

Il accordait enfin un regard à ses élèves. Il prit quelques secondes pour observer ce triste spectacle d’adolescents endormis et débraillés.
Du bout des doigts, il attrapa le gâteau que Pan avait déposé sur son bureau, et le laissa tomber dans la poubelle.

« Miss Young, » commença-t-il en se plantant devant la Gryffondor, « puisque de toute évidence, vous avez décidé de vous foutre de ma gueule, permettez moi de remettre les choses au clair. »

Il se tourna vers le reste de la classe.

« Pour vous être présentée en cours dans un accoutrement absolument inapproprié, j’enlève dix points à Gryffondor. Pour démonstration publique d’affection dans l’enceinte de l’établissement scolaire, dix points de moins. Pour tentative de corruption d’un enseignant avec des biscuits n’ayant même pas la décence d’être appétissants, je vous le donne dans le mille, dix autres points, pour un total de trente points débités de votre sablier, je vous aide à faire le calcul. Vous battez des records, et dire que le jour n’est même pas encore levé. »

Il se tourna de nouveau vers elle,  une expression sévère vissée au visage.

« Et si vous continuez à ouvrir la boite à déjections verbales qui vous sert de bouche sans que je vous ai donné la parole, je continuerai à vous en retirer, jusqu’à ce que ça vous fasse enfin entrer quelque chose dans le crâne. »

Il s’apprêtait à lui tourner de nouveau le dos quand son regard s’arrêta sur Juniper, insolente dans ce qui semblait bien être son pyjama.

« Andrews. Vous n’avez rien à foutre ici. Mais puisque vous avez fait l’effort de venir apprendre quelque chose à une heure aussi matinale de votre plein gré, je vais passer outre le fait que vous m’insultiez, ainsi que vos camarades qui ont fait l’effort d’être présentables, en vous présentant en classe dans cette tenue. Mais croyez bien que je vous ai à l’oeil. »

« Bien, rentrons à présent dans le vif du sujet. »

« Pour ceux d’entre vous qui ont suffisamment de respect pour ouvrir les yeux —Lupin, c’est à vous que je m’adresse— vous avez pu constater que j’ai divisé la salle en deux. Vous vous êtes auto-évalués, et les résultats sont, je dois l’admettre, plutôt distrayants. »

Il se tourna face au groupe qui s’était placé du côté des Bons. Il les jugea silencieusement pendant un instant, avant de reprendre.

« Vous avez choisi de vous évaluer comme bons élèves et, bien que je sois surpris de voir certains d’entre vous de ce côté de la ligne, vous avez aujourd’hui la possibilité de prouver votre valeur. »

« Tout d’abord. sachez que les activités que nous allons pratiquer aujourd’hui seront notées, et compteront dans votre moyenne générale. Comme je sais apprécier l’audace et l’ambition, vous ne pourrez obtenir une note en dessous de Acceptable. Maintenant, pour ce qui est de votre exercice. »


Les mains dans son dos et sa baguette cillant doucement au rythme de ses pas, il longea la ligne lumineuse, derrière les objets déposés au sol.

« Comme vous pouvez vous en douter, j’ai lancé un maléfice, que vous devrez découvrir, et en trouver le contre-sort. Pour cela, vous devrez faire preuve d’esprit d’équipe, de sens de l’observation et d’ouverture d’esprit.
Vous avez la possibilité d'utiliser tous les manuels scolaires dont vous aurez besoin. Cependant, pour rendre les choses plus intéressantes, seul l'un d'entre vous, la personne de votre choix sera autorisée à les consulter. Cette personne ne pourra obtenir que la note minimale, mais grâce à son sacrifice, tous les camarades de son groupe recevront la note maximale, à condition que vous parveniez à levez le sort. »


Il s'arrêta derrière le vase d'ivoire et pris le temps de fixer les élèves uns à un.

« Je ne le répèterai qu'une fois : esprit d'équipe, observation, ouverture d'esprit. »

« Quant à vous… »


Il traversa la ligne lumineuse, faisant face à présent à l’équipe des Mauvais.

« Quelle fascinante brochette de losers. Quant à vous, disais-je, puisque vous semblez vous complaire dans la médiocrité, votre note se situera quelque part entre Piètre et Troll. Je suis sûr que vous saurez remercier miss Elliott comme il se doit pour sa brillante tentative de rébellion. »

« Votre exercice à vous consiste à inventer un maléfice de troisième degré*, qui je le rappelle, se doit d’être déplaisant pour celui qui le reçoit, mais amusant pour celui qui le donne. Vous êtes les cobayes les uns des autres. Je rappelle qu’il est strictement INTERDIT de blesser vos camarades physiquement, ou de porter atteinte à leur dignité. A vous de juger de votre propre notion de dignité. Soyez inventifs. Surprenez-moi. »

Il marqua une pause. On pouvait presque deviner un maigre sourire naitre sur le coin de ses lèvres.

« Ah, au fait. Vous êtes les uns contre les autres. Un bon conseil, frappez avant d’être frappés. »






HJ:
HJ2:

*Maléfice de troisième degré : je me suis basée sur la différence en anglais entre jinx, hex et curse, qui sont tous des sorts associés à la magie noire, mais avec différents niveaux de gravité. Par exemple, Tarentallegra qui force quelqu'un à danser contre sa volonté, rentre dans la catégorie jinx, c'est à dire les sorts de magie noire les moins offensifs. J'ai traduit ici par maléfice de troisième degré, sachant qu'il n'y a pas d'équivalent en français à ma connaissance.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Sam 27 Aoû - 5:07
Le lynchage public de Pan l’avait beaucoup moins amusée que ce qu’Amber avait pu penser. En fait, elle s’était même surprise à frissonner, à serrer les poings de colère et vouloir faire bouffer sa robe de sorcier toute lisse à Ulanovski pour qu’il arrête de parler. Non, mieux, elle lui aurait enfoncé son skate dans la bouche, au moins ça lui forcerait un sourire sur son vieux visage gris tout laid.

Malgré son sang de Gryffondor qui bouillonnait dans ses veines d’envie de faire ou dire un truc stupide, elle resta silencieuse, et écouta les consignes avec toute la concentration dont elle était capable.

Trouver un maléfice, l’identifier, l’annuler. Ok, ça ne lui paraissait pas bien compliqué. Elle n’y arriverait peut-être pas elle-même, ni même avec l’aide seule d’Elyssa, du haut de leur première année, mais elles étaient bien entourées, et elles s’en sortiraient même avec une bonne note !
Regrettant tout de même ne pas avoir reçu l’exercice des Mauvais —ensorceler ses camarades de classe lui paraissait tout de même bien plus excitant que de désencorceler un objet— elle se mit à l’attaque dès que le professeur le leur signifia.
Elle se précipita sur l’objet le plus proche d’elle, en l’occurrence le livre de Divination, et commença à le triturer sous toutes les coutures. Alors qu’elle le suspendait par la tranche en le remuant dans l’espoir d’en tirer une quelconque réaction d’ordre magique, il lui vint soudain à l’esprit que si ce livre était effectivement ensorcelé, ce n’était peut-être pas la plus brillante idée de le maltraiter ainsi.

« Si tu étais un vieux sadique avec un Éclair de Feu dans le cul, » chuchota-t-elle à l’intention d’Elyssa, laissant retomber le livre dans un pouf étouffé et un nuage de poussière, « quel est le sort le plus méchant et tordu qui te viendrait à l’esprit ? »
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Aoû - 11:33
Quelle pétasse ! Non mais vraiment ! Elle l’avait appelé (« Eh toi, la brune en pyjama ! Vient par-là ! ») et elle l’avait ignoré ! Gabrielle Elliott n’avait jusqu’à présent jamais remarqué Juniper Andrews mais pour avoir brisé la chaîne de solidarité qu’elle s’était efforcée de construire, elle atterrit tout droit dans la case grosse pétasse de son cerveau très prompt à juger autrui. Et voilà bien sûr, à cause de cette abrutie il y en avait d’autres qui rejoignaient sa cause. Clover, Pan, Tobias, Ariane, Amber, Elyssa. Elle les fusillait du regard. La Elliott Corp n’aimait pas du tout la concurrence.

Bien avant qu’Ulanovski n’ouvre la bouche, elle boudait. Pan se fit descendre. Bien fait. Gabrielle pouvait bien être sa copine de l’extérieur mais à l’intérieur elle était toujours ravie de voir Pan se faire incendier. Câliner un prof, non mais franchement. Juniper s’en prit plein la tronche aussi, ce qui n’était que justice. Elle était absolument sans pitié pour quiconque ne se trouvait pas de son côté de la ligne.

Bras croisés, toute emmitouflée dans sa dignité, Gabrielle redescendit bien vite de son piédestal.

— Quelle fascinante brochette de losers. Quant à vous, disais-je, puisque vous semblez vous complaire dans la médiocrité, votre note se situera quelque part entre Piètre et Troll. Je suis sûr que vous saurez remercier miss Elliott comme il se doit pour sa brillante tentative de rébellion.

Elle entrouvrit la bouche et écarquilla les yeux bêtement. Quoi, quoi, quoi, quoi ? A peine remise de ces deux chocs (1 : Ils auraient une mauvaise note, 2 : elle s’était fait publiquement humiliée) qu’Ulanovski expliquait avec sadisme qu’ils étaient censés s’attaquer ! QUOI ?

Réagissant avant que quelqu’un ne l’attaque (puisque tout était de sa faute elle était forcément la cible idéale), elle leva les mains en l’air et parla d’une voix forte.

— Les gars, je suis désolé ! Je ne savais pas ce qu’on nous demanderait de faire, je voulais juste qu’on soit solidaires ! Tenta-t-elle, alors je vous promets, je ne vous attaquerai pas, mais si quelqu’un veut s’en prendre à moi je me défendrai par des Protego.

Sur ces mots, elle tira sa baguette.

— Si vous avez assez de fierté vous devriez faire de même ! Reprit-elle plus fort encore, je ne me battrais pas pour des miettes, je ne m’abaisserais pas à obéir comme un chien pour un Piètre ! J’aurais un Troll mais je n’aurais pas à rougir de m’être inclinée !

Préservant le peu de dignité qui lui restait, elle releva le menton. Elle ne se laisserait pas faire. Elle n’avait pas réussis à tirer tout le monde de son côté mais elle essaierait quand même de préserver le sentiment de solidarité des Mauvais.


Spoiler:
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Aoû - 15:33
Humilié, honteux, James se réveilla avec un mal de crâne insupportable, il réussit néanmoins à ce levé et a revêtir son uniforme de cours, il allait se rendre à sa première heure de colle... Tout ça parce qu'il avait été assez idiot pour se rendre à une fête clandestine, fête dont il n'avait presque plus de souvenirs a part le fait qu'il avait bu jusqu'à outrance et qu'il s'était littéralement déshabillé de manière sensuelle jusqu'à finir en caleçon en peau de dragon en dansant sur une table, et il avait roulé une pelle à une certaine Ariane Knight... Bref James avait totalement honte de lui-même, c'était à peine s'il pouvait se regarder dans un miroir et la lettre que lui avait envoyée sa mère n'arrangeait en rien ses problèmes. Si seulement il savait le nom de la personne qui les avait dénoncé il lui apprendrait à ne pas balancer les gens....

C'est donc passablement énervé et triste qu'il se dirigea vers le cachot d’Initiation à la magie noire. Il regarda l'heure... Ah il était en retard, il soupira au pire ce n'était pas si grave, il était déjà en retard alors pourquoi se presser ? Il fit alors exprès de marcher très lentement en buvant une bouteille de whisky pure feu qu'il avait dérobée un soir dans la cuisine ou travaillait les elfes et l'avait gardé caché. Après tout, l'alcool était le meilleur remède pour se sentir mieux ! Il laissa trainer la bouteille dans les couloirs et arriva enfin à sa destination initiale, il écouta le discours de Gregor Ulanovski quel sadique ce prof, il ne frappa pas et entra directement dans le salle de cours:

Yo m'sieur, ça gaze ?

Il n'écouta même pas la réponse du prof le moins aimer de Poudlard et alla se ranger du côté des "mauvais", il regarda Dry et lui adressa un signe de tête amical avant de se placer devant lui et de sortir sa baguette:

Le premier qui touche Dry, je lui lance un Doloris et rien a foutre si on m'envoie à Azkaban, compris ?
James Hunter
James Hunter
Muggle Lover
ft. : Paul Craddock
Hiboux envoyés : 111
Sur MM depuis : 06/07/2016
Allégeance : Serpentard
Mornilles : 432
DC : Oswald Alexandre Gold
Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Aoû - 16:00
Courir. Voilà ce que pensait Eden en pleine séance de footing dans les couloirs. Bon, en vérité elle courait pour ne pas être encore plus en retard pour son heure de colle avec Ulanovski. Surtout, qu'elle ne la méritait pas, elle n'avait rien fait de mal. Bon peut-être que aller à une fête clandestine ne plait pas à tout le monde. Mais Eden l'avait trouver plutôt réussite.

Bien, qu'à la fin, elle sait endormit par terre. De plus, Eden n'aimait pas vraiment courir surtout pour aller en heure de colle, juste pour les beaux yeux d'Ulanovski. En vrai, il faudra qu'elle regarde s'il avait vraiment des beaux yeux...

Le prochain qui lui parle de fête clandestine, elle lui fait bouffer sa baguette par les trous du nez. Car, oui, Eden était de très mauvaise humeur. Déjà, pourquoi cette foutue heure de colle se passer le matin aussitôt ?! Nom d'une palourde poilue ?!

Et sa course continua toujours, Eden s'élança vers la vielle porte en bois avec l'espoir de ne pas être si en retard que ça. Elle ouvrit la porte en grand, jeta quelques coups d'œil pour voir qui était présent. Et, sans faire attention, elle rentra dans quelqu'un. Encore. Levant la tête et en se frottant son nez douloureux à cause du choc, elle vit une touffe de cheveux et les couleurs verts et argents. Un autre Serpy qui était dans la même galère qu'elle.  

"Yo m'sieur, ça gaze ?"

Il. Allait. Se. Faire. Défoncer. Par. Le. Prof. Eden haussa les épaules peut perturber sur les chances de survit de son camarade de maison. De toute façon, elle ne connaissait même pas son prénom et son année. Eden se faufila et essaya de se trouver une place sans se faire remarquer par le prof et laissa son camarade avec celui-ci. Tiens c'était sa petite fleur ! Eden se dirigea immédiatement vers sa compatriote et sa coéquipière des FlowersBuster de leur QG Green Flowers !


Parfois, elle regretta de ne pas avoir amener ses couronnes de fleurs et ainsi faire sa promo avec June. De toute façon, elle était sûr qu'en cachette le prof fumait des pâquerettes. Il avait une tête à fumer des pâquerettes. Un jour, elle devra essayer de lui en vendre pour voir si, elle pourrait gratter une meilleure note.

PSSS:
 
Eden Iversën-Underwood
Eden Iversën-Underwood
Neutral
ft. : Luanna Perez
crédits : dream of dandelion
Hiboux envoyés : 186
Sur MM depuis : 19/04/2016
Allégeance : TODHCHAI
Mornilles : 529
DC : Padd.
Revenir en haut Aller en bas
Mer 31 Aoû - 21:02
Rendu au point où j'en suis, je me demande ce qui est le pire, d'avoir été obligé de me lever de si bonne heure alors que j'aurais pioncé encore quelques heures. Où encore d'être prise dans cette salle de classe avec l'enseignant qui m'insupporte le plus. ULANOVSKI. Simplement de dire ou d'entendre son nom me donne l'envie de gerber. Soupirant fortement après m'être laisser tomber contre le sol froid, je pris appui contre les barreaux d'un bureau.

Je sens que mes yeux se lève au ciel alors qu'il commence à expliquer, je marmonne même un « bla bla bla bla, qu'est-ce qu'il parle pour rien dire ce vieux croûton. » Qui je ne sais pas s'il a été entendu, mais qui m'a quand même fait du bien à dire. Voilà quoi, pourquoi j'irais me forcer pour un exercice qui ne me donnera même pas une note passable pour mon année et qui de toute façon connaissant son amour immense pour moi ne dépassera pas le Troll.

Puis voilà que les gens commençaient à s'énnerver, à papoter et dire comme quoi qu'elle n'attaquera pas. « De toute façon tu pense vraiment qu'il va prendre la peine de nous évaluer Elliott ? Pour lui on est qu'une bande de Troll, je me demande même pourquoi je me suis donné la peine de me pointer ici c'matin. » Je regardais mes chaussons en faisant aller mes pieds d'avant en arrière. Et voilà l'autre môme serpent qui commence à défendre Wojciech comme ci celui-ci était incapable de le faire lui-même. Je laisse échapper un rire sonore dans la pièce et je me lève parce que je commence à avoir mal au cul.

« T'inquiète p'tit gars, je vais simplement lui faire mal s'il m'en fait ! » Je fais un clin d'oeil au blondinet qu'il protège. Je croise mes bras sur ma poitrine après avoir sorti ma baguette, ce n'est pas vrai que je vais me casser la tête à une heure aussi matinale que celle-ci pour un prof que je déteste.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 1 Sep - 0:01
Ne pas le regarder, ne pas le regarder. Mon esprit travaille si fort en ce moment pour garder la tête haute, ne pas poser mon regard sur lui, ne pas flancher devant tout le monde. Je m'en fiche, j'aimerais bien mieux être dans mon lit et seule plutôt qu'ici. Mais, j'avais fait le choix d'aller à la fête dans l'espoir qu'il me remarque d'une autre manière et maintenant je devais assumer mes actes, c'est-à-dire, d'avoir été présente à la fête... En tout cas, en arrivant dans la pièce j'ai tenter de m'éloigner le plus possible de lui, avec le souvenir des lèvres d'un autre sur mes lèvres. Je n'avais par contre pas penser que l'ex-fiancée de Drystan viendrait me rejoindre et me serrer contre elle avec une autre... Andrews je crois.

Je pris soin de replacer ma tenue et mes cheveux correctement après cette étreinte qui me levait le coeur encore plus que le mélange d'alcool et de GAY. Et je dois avouer que mon regard horrifié observait les fait et gestes de la plus-conne-des-blondes-ever à étaler son gâteau sur le bureau de l'enseignant. Et quand elle revint vers moi, je pris sur moi de me déplacer légèrement pour ne pas recevoir de miettes de son gâteau dégueulasse. Heureusement, entre temps, certaines personnes étaient venu s'ajouter au groupe. Je fis un petit sourire au préfet des aigles qui étaient venu gonfler les rangs des « bons » !

6h30 tapante, la porte de la salle de classe se referma et le discours du directeur des serpents contre la demi-vélane avait de quoi me faire jubiler intérieurement. Intérieurement, parce que je ne ferais certainement pas exprès d'attirer l'attention sur moi, je me sens assez à l'envers comme ça à cause de mon dégueuli de la veille.

Malgré que mon envie de gerber soit encore un peu présente, je me concentra sur les explications données par l'enseignant avant que mon regard ne se pose sur chacun des objets présents de notre côté. Je tentais déjà de réfléchir à un plan de match.

Par contre à l'arrivé de deux retardataires... De MA maison je ne pu m'empêcher de leur faire des gros yeux. Non, mais quels imbéciles, avoir su j'aurais été les chercher moi-même dans leurs lit et traîner par les oreilles, je n'ai pas envie que quelqu'un de ma maison vienne nous faire perdre des points. Rapidement sur mes pieds, je m'arrangea pour être dos au mauvais, comme ça je ne serais pas distraite par les autres ou en fait... Un autre.

« Bon, d'accord, est-ce qu'il y a quelqu'un qui soit déjà prêt a se sacrifier pour être celui qui consultera les manuels ? Ou on essaye sans ? Mais vous avez entendu, on doit travailler en équipe ! »

Un haut le coeur me secoua et je retins le rot qui serait en temps normal sortit tout seul. Une grimace passa sur mon visage. Je crus voir une des petites ouvrir un manuel... « Tu veux être celle qui consulte ? » Bah quoi, j'aime mieux que ce soit une des jeunes qui consulte, vu les autres ici, il n'y avait pas beaucoup de cerveau de notre côté, deux aiglons et moi... La serpentard retardataire je ne sais pas... mais le reste était plutôt limité.
Clover Montgomery
Clover Montgomery
Neutral
ft. : Charlotte Free
Hiboux envoyés : 243
Sur MM depuis : 08/05/2016
Allégeance : Serpentard
Mornilles : 609
DC : Ludo, Elyssa, Sara, Drystan
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 1 Sep - 0:39
Je ne me sentais pas bien dans cette salle de classe. À chaque fois que j'y mettais un pieds, un courant d'air glacé semblait me traverser toute entière, me faisant frissonner de la tête au pied. Je suis tout simplement terrorisé par cet enseignant, je suis incapable de faire quoi que ce soit quand il est dans les parages. Et là en plus c'était pour une retenue, j'avais de quoi me sentir encore plus petite dans mes shorts qu'en temps normal. Heureusement que j'avais Amber ma meilleure amie près de moi pour me soutenir, parce que c'est clair que s'il s'adresse à moi, je vais perdre connaissance. Juste son regard froid et sans expressions alors qu'ils nous observaient doucement à tour de rôle, voir quel côté de la salle de classe qu'on avait choisi. Mentalement j'eu le temps de me dire que j'aurais du aller de l'autre côté, que je ne méritais pas d'être de celui ci. Ses yeux me glacèrent carrément le sang.

Je pris la main de mon amie dans la mienne. Elle seule savait à quel point j'avais horreur de ce cours, de lui, il n'y avait qu'à elle que je m'étais ouverte sur le sujet. J'écoutais ce qu'il disait, mais je ne comprenais tout simplement rien, comme si sa entrait d'une oreille et sortait de l'autre tout simplement, ça passait comme du beurre dans poêle.

Perdue, désamparée... Comment j'allais faire pour réussir l'exercice, ok trouver quelque chose qui est ensorcelé puis désamorcé le sort... Je n'arrive à rien quand il est dans les parages... Ok... écouter Amber, elle me pose une question, je me concentre sur elle.

« Je crois que le vent allait à 45 km/h et il avait le vent dans le visage si je me fis à sa peignure. Et il a du le mettre à l'envers le balai. » Tapotant le bras de mon amie, je lui montre l'autre fille des serpents qui s'adresse à elle.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Ven 2 Sep - 0:05
Comment ? Je ne peux pas croire ce que je viens d'entendre. Parce qu'on s'est mis du côté du mauvais, nous étions puni. Il est loin le temps où quand on avouait nos fautes la réprimande était moins sévère. Bordel, et moi qui au départ avait simplement voulu aller vérifier pour ne pas que les autres élèves ne fassent trop de grabuge. Un coup d'oeil en direction de mes partenaires des aigles, maintenant j'allais me ramasser avec une note maximale de passable. Voilà à quoi ça me servait d'avouer mes fautes, à me tirer dans le pieds. Bien sûr c'est plus facile de se complaire dans le mensonge et se croire au dessus de tout. Un peu comme cette préfète des Serpents qui était déjà défaite à son arrivé à la fête. Ils vont continuer de se complaire dans leur merde alors qu'en réalité ils devraient être dans le même bateau que tout le monde. C'est carrément injuste, j'ai été honnête et c'est une balle dans le pied que je viens de me tirer.

Je suis tellement en colère que je sens mes dents qui grincent. Ce n'est pas vrai que je vais avoir un Troll. J'aime quand même mieux avoir un piètre qu'un T. Je prends ma baguette entre mes mains et déjà des étincelles en jaillissent, il faut que je me calme avant de faire exploser quoi que ce soit. En plus il faut qu'on invente un truc, c'est ridicule. Une idée me traverse l'esprit, il n'a pas dit qu'on ne pouvait pas l'attaquer lui hein ? Non, je ne peux pas faire ça, je reste quand même préfet et je ne risquerais pas mon badge pour avoir attaquer ouvertement un enseignant, aussi déplaisant soit-il.

J'ai aussi envie de lui dire qu'il est simplement six heure et demi du matin et que ce n'est pas tout le monde qui est aussi éveillé que lui pour attaquer ou se faire attaquer. Ma baguette pointé devant moi, je me demandais qui je pourrais bien attaquer en premier...
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: