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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Boire ou transplaner ~ il faut décider.

Dim 24 Avr - 14:37
Spoiler:

La majorité, quelle belle invention, tout de même.

En juin dernier, Dry avait eu dix-sept ans. Ce qui signifiait qu’il avait officiellement le droit de sortir sans autorisation parentale, de gérer son propre compte à Gringotts, de boire de l’alcool, d’avoir des relations sexuelles —avec des FEMMES ♥️— d’avoir un emploi, son propre appart, voter, se faire tatouer sans mentir sur son âge, et enfin —passer le permis de transplaner.

S’il n’avait pas encore eu la possibilité de cocher toutes les cases de sa liste, la dernière en tout cas, était à présent chose faite.
LA LIBERTE. Pouvoir se déplacer n’importe où dans le monde en un battement de cils. Sans avoir à perdre son temps sur un balai, sans s’emmerder avec un portoloin ou avoir besoin d’une cheminée à disposition.

Tout ce dont il avait besoin à présent, c’était sa baguette magique, et il pouvait transporter ses jolies fesses où bon lui semblait.
Mais à son grand malheur, Poudlard ne permettait pas de transplaner dans l’enceinte du château. Il avait essayé bien sûr, mais tout ce qu’il avait réussi à obtenir était une migraine de quatre heures, comme si son cerveau essayait toujours de transplaner mais ne faisait que rebondir à l’intérieur de sa boite crânienne
C’est bon, il avait retenu la leçon, il n’essayerait plus.

Alors il avait profité d’une journée de sortie à Pre-au-Lard pour se dégourdir le transplanage. Il n’avait pas voulu rester au village —Pré-au-Lard, c’était pour les amateurs. Les gamins qui n’avaient pas le permis de transplaner — et c’est ainsi qu’il avait effectué son premier véritable long voyage jusqu’au chemin de Traverse.

Une fois passés la nausée, les maux de ventre et l’impression que ses globes oculaires s’étaient incrustés dans son cerveau, il fut soulagé de constater qu’il avait emporté avec lui tous ses membres —oui, tous— et tous ses habits (il avait failli rater son examen car au premier essai, il avait transplané sans ses chaussures.)

Mais alors QUE FAIRE de cette formidable sortie, me demanderez-vous. Eh bien Drystan en avait profité pour rendre visite à son cher papa, qui tenait une boutique de vins et spiritueux sur le chemin de Traverse.

« YO PAP’S » avait-il dit.
« YO FILS » avait répondu son père Anatol.

Ravi et ému que son premier fiston soit maintenant un homme, Anatol avait décidé qu’il fallait célébrer ce moment, entre hommes. Et c’est deux ou trois verres de whisky pur feu plus tard que Drystan quitta la boutique de son irresponsable de père pour vaquer a ses occupations.

Il avait un plan.

D’abord il irait à Gringotts —ai-je besoin de préciser par quel moyen de déplacement ?— ouvrir sa propre voûte, mettre ses premières piécettes d’adulte à l’intérieur. Une fois qu’il aurait mis ses piécettes, il les retirerait et il irait à la boutique de Quidditch avec s’acheter le maillot de l’équipe des Fidji —il ne se sentait pas prêt à transplaner jusque là bas pour l’acheter sur place, faut pas déconner non plus.
Tel était donc, le plan.

Il se concentra donc, fort, sur le parvis de l’imposant bâtiment de Gringotts.
Il serra Marguerite entre ses doigts, ferma les yeux, et se sentit aspirer comme dans le siphon d’un évier. Il hoqueta fort, sentit ses yeux s’enfoncer dans ses orbites et son estomac faire des tours sur lui même.

Lorsqu’il sentit ses pieds toucher la terre ferme, il plaqua ses mains sur sa bouche, retenant une nausée carabinée.
Ok, note pour lui même : ne pas transplaner après trois verres de whisky pur feu. Une fois qu’il fut sur qu’il n’allait pas rendre le faible contenu de son estomac, Drystan regarda autour de lui.

A en juger par l’aspect glauque de l’endroit dans lequel il se trouvait, il avait mal visé, de quelques rues à peine.
Il se trouvait quelque part entre une boutique du nom de Barjow et Beurk, et une espèce de bar mal famé du nom de l’Avada. Il était dans l’allée des Embrumes.
Ce n’était pas si mal, il arriverait facilement à retrouver son chemin.

Il entreprit de se diriger —à pieds cette fois— vers la sûreté du chemin de Traverse quand—

« MAIS NON » s’exclama-t-il, degoûté.

Il souleva sa chaussure —non en fait, juste sa chaussette— sous laquelle quelque chose de vert et visqueux s’était collé.

Il l’avait encore fait. Il avait encore transplané sans ses chaussures.
Anonymous
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Dim 24 Avr - 17:15
Si Pan était le papillon attiré par la lumière dans l'obscurité, c'était aussi la créature attirée par l'obscurité dans la lumière. Aussi, lorsque son amie s'était proposée de la déposer au chemin de traverse en même temps qu'elle-même, la demie-vélane s'était sentie irrésistiblement entraînée par l'allée sinueuse et lugubre qu'était celle des embrumes.
Des passages mal-éclairés à gauche, des boutiques malfamées à droite... Cet endroit avait l'air génial ! Pourquoi avait-elle attendue si longtemps avant d'y mettre finalement les pieds ? Entourée de gens tous aussi différents des uns que des autres, la blondinette avait l'impression de se trouver en famille.

Qu'allait-elle faire maintenant ? Boire un rafraîchissement à la hauteur de la situation ? Peut-être que quelqu'un serait près à lui vendre autre chose que de la bièraubeurre ici.. Sans doute qu'elle avait quelques heures devant elle avant que son amie ne se demande où elle était et rentre sans elle.. Quelle différence cela faisait ? Elle trouverait bien un autre moyen de rentrer, et elle n'était plus au jour près. Demain tombait un dimanche de toute façon.

Bien décidée à profiter de sa première journée dans l'Allée des embrumes, la jeune Young scruta les vitrines des magasins. Toutes sortes d'objets dont elle ne devinait pas l'utilité restait entreposée, les rues se faisaient de plus en plus désertes..
Une jeune fille blonde la regardait. Blonde elle aussi, des yeux qui paraissaient bleus, ou verts selon le faible éclairage qui provenait de la rue, Pan était tout simplement en train de fixer son reflet. Se rendant compte - certainement pas autant - de sa bêtise, elle détourna les yeux de sa bouille d'ange et chercha des yeux le pub le plus étrange qu'elle n'ait jamais vu.

Qu'est-ce qu'elle devait être rayonnante dans un chemin aussi sombre ! Avec son tee-shirt à fleurs et son écharpe aux couleurs scintillantes de sa maison, elle ne passait certainement pas inaperçue. Elle avait beau sourire à toutes les personnes qu'elle croisait, ce n'était jamais réciproque.
La cinquième année rentra dans un pub quelques instants, fit tomber plusieurs pintes en pénétrant dans l'établissement et se fit finalement exclure pour, selon les propos du gérant, "tentative d'assassinat à l'hydromel". Elle s'apprêtait à retenter les limites du gérant à nouveau lorsqu'un bruit sourd se fit entendre derrière elle. La rouge et or n'avait même pas pu sortir sa baguette qu'elle entendit un gémissement strident.. A moins que ce n'était tout simplement quelqu'un qui s'exclamait un peu fort ?

Pan se retourna, une mine à moitié ahurie - à moitié prête à sauter sur le premier ennemi qu'elle verrait surgir. Il faisait trop noir de toute façon pour que la jeune fille puisse distinguer quelqu'un. Elle s'approcha - que lui fallait-il de plus pour sortir sa baguette ?! - tel un vautour guettant sa proie. Est-ce que les vautours trébuchaient-ils aussi contre leur victime ? Tombant à moitié contre un garçon pieds nus - après tout pourquoi pas - elle se releva maladroitement et recula légèrement afin de distinguer son visage, allant même jusqu'à lui relever légèrement pour que la lumière éclaire la tranche de son visage.

"Moi aussi je me suis demandée quelles chaussures porter ce matin, je n'ai jamais pensé que je pourrais n'en choisir aucune !"
Pan Young
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Lun 25 Avr - 3:56
Bla—sé.

Ses plus belles chaussettes étaient maintenant toutes noires et salies par le sol plus que douteux de l’allée des Embrumes. Et ce n’était pas le pire. Ses chaussures d’amour —il en avait plein d’autres, certes, mais celles là elles étaient spéciales. Elles étaient spéciales, parce qu’elles lui allaient bien, voilà tout— ses chaussures, donc, étaient soient sagement posées l’une à côté de l’autre en train de l’attendre devant la boutique de son père, soit, s’il avait moins de chance, en train de flotter quelque part dans l’espace intersidéral.

Et puis c’était vexant. Lui qui était maintenant un pro du transplanage —tout ça parce qu’il avait un tout petit peu d’alcool dans le sang, il n’était plus capable de transplaner correctement ? Il aurait pourtant juré que c’était de la connerie tout ça. De la prévention qu’ils faisaient au stage de transplanage simplement pour empêcher les jeunes de s’amuser.
Il repensa soudain à ces images repoussantes de jambes et de bras laissés derrière, et autres parties du corps et même du visage oubliées.
Au fond, il était soulagé de n’avoir perdu que ses chaussures. Il pourrait toujours en racheter.

C’est ça ! La perspective de devoir faire du shopping illumina soudain son visage.

Il avait de la chance dans son malheur. En plus, l’avantage de se retrouver dans cette allée peu —ou plutôt mal— fréquentée, c’est que personne qu’il connaissait ne l’avait v—


« AH MAIS »

Avant qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, un poids lui tomba dessus.
Le temps d’un battement de coeur manqué, il craint qu’il ne s’agisse d’un corps tombé raide mort sur lui, ou qu’on l’attaquait.
Mais non, il s’agissait simplement d’une godiche maladroite. Il s’écroula sous l’impact.

Une masse de boucles blondes lui balayèrent la face. Il n’y voyait pas grand chose dans l’obscurité de la ruelle, mais avec les cheveux de son assaillante DIRECTEMENT dans les yeux, difficile de louper qu’ils étaient blonds.

Finalement elle se dégagea, et Drystan fut surpris de se faire relever le menton et légèrement éblouir par un rai de lumière pâlotte dans les yeux.

Il découvrit le visage de son assaillante en même temps qu’elle découvrit le sien.
COOL. La gryffonne boufonne.


"Moi aussi je me suis demandée quelles chaussures porter ce matin, je n'ai jamais pensé que je pourrais n'en choisir aucune ! »

Drystan cligna des yeux, fixa la blondinette pendant ce qui lui semblait être de longues secondes. Ah, c’était une blague, là ? Merlin, le whisky pur feu faisait vraiment effet sur son temps de réaction.

Il tendit sa main en direction de la responsable de sa chute, réclamant silencieux qu’elle l’aide à se relever.

« J’essaye de lancer une nouvelle tendance, » ironisa-t-il. « Tu devrais essayer à l’école, tu verras tu auras du succès. Le va-nu-pieds, c’est la tendance automne-hiver de cette année ! »
Anonymous
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Lun 25 Avr - 7:03
Quel sens de la conversation ce garçon avait-il ! Et quelle politesse ! Ne demandant aucune excuse, il se contentait de lui tendre la main. Pan la serra, ravie de pouvoir se présenter. Mais ne préférait-il d'abord pas se relever ? Le sol était peut-être confortable finalement. La blondinette s'y assit afin de vérifier. Collant, gluant, pas forcément confortable. Après tout, chacun ses goûts pensa-t-elle intérieurement.

"Pan. Pan c'est moi," précisa-t-elle. "Tu n'as pas un froid assis comme ça par terre ?" questionna la jeune fille, curieuse.

La demie-vélane espérait de tout coeur que sa mode allait marcher. mais n'entraînerait-elle pas quelques maladies , Surtout pour une mode automne-hiver. Pouvait-on la compenser avec de chaussettes fourrées ? Pan en doutait. Elle réfléchit quelques instants, la main au menton comme le plus brillant des philosophes, la bouche entrouverte comme comme le plus mou des mollusques. Et puis s'il souhaitait qu'elle l'essaie à l'école, pourquoi commencer par l'allée des embrumes ? La cinquième année commençait à surchauffer. De toute façon il n'y avait qu'un moyen de savoir.

Elle enleva ses chaussures pour les jeter plus loin. Certes l'accoutrement n'était pas dénué d'un certain confort, ses pieds - pourquoi avait-elle encore oublié ses chaussettes ?! - contre le sol froid et.. et gluant de l'allée l'avait sans doute rafraîchie. Mais jusqu'où irait cette nouvelle tendance ? Allait-on ensuite enlever les chaussettes ? Pan s'apprêtait à poser la question quand elle eut une autre idée.

"Je n'en avais encore pas entendu parler ! Tu devrais écrire des pancartes pour les salles communes - j'en mettrais une dans la mienne si tu veux - distribuer des tracts, tout ça tout ça." Ses yeux pétillaient. "Tu as besoin d'aide ?"

Bien sûr, la rouge et or n'était pas très intellectuelle, mais elle avait - selon ses motifs de retenues en tout cas - un grand sens pratique qu'il serait bon de remettre en question. Pourquoi pas maintenant ? Elle sortit un stylo de sa poche - on ne sait jamais quand on en aura vraiment besoin - et griffonna son nom sur le bras du garçon. Pan- Young (Gryffondor). Elle souffla légèrement sur son bras, le stylo séchant plus vite que la plume et étant plus facile d'utilisation, la jeune Young ne perdait jamais une occasion de s'en servir. Bien sûr elle lui aurait volontiers donner un moyen de la joindre plus facilement mais les téléphones n'étaient pas d'utilisation à Poudlard - et de toute façon elle n'en avait pas.

"Mettons vite ce train en marche !"
Pan Young
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Jeu 28 Avr - 4:24
Ding-dong.

Oui, il croyait bien avoir entendu des cloches sonner. Et des chérubins jouer de leur trompette, chantant « un ange est tombé du ciel » sur un air de cantique de Noël.


Elle avait pris sa main —il ne savait plus pourquoi. Il ne savait plus rien à propos de rien— et Drystan ouvrit grands ses yeux, essayant de les imprégner les plus possible de cette vision parfaite de la beauté.
Il serra ses doigts autour de sa main avec une infinie douceur, comme on serre celle d’un bébé.

« Pan » répéta Drystan après elle, comme s’il s’agissait d’une formule magique. Une formule magique pour libérer les papillons qui virevoltaient dans sa cage thoracique,

Elle lui posa une autre question, mais il ne l’entendit pas, trop occupé qu’il était à répéter « Pan » silencieusement, en bougeant simplement les lèvres, le regard perdu dans les azurs de l’ange qui se tenait devant lui.

Il ne la perdit pas des yeux alors qu’elle venait s’assoir près de lui. Elle enleva ses chaussures —oh les mignons petits petons— et les balança un peu plus loin. Quelle grâce dans ce geste nonchalant. Quelle adresse !

« Je n'en avais encore pas entendu parler ! Tu devrais écrire des pancartes pour les salles communes - j'en mettrais une dans la mienne si tu veux - distribuer des tracts, tout ça tout ça. »

Il n’avait absolument aucune idée de quoi elle voulait parler, mais il l’écouta avec avidité. Tout ce qu’elle voulait.
Sans prévenir, elle lui prit le bras -oh, ce qu’il avait de la ❥ CHANCE ♥— et inscrivit son nom dessus.
Drystan cligna des yeux. C’était la plus belle chose qu’il avait jamais vue. La belle Pan avait signé sa peau de son nom. Dommage que ces  jolies lettres ne soient pas indélébiles, comme le reste de ses tatouages.

Tout était beau, idyllique, jusqu’au moment où —il se reçut une chaussure dans la tête.

« Foutez moi le camp de là, les mômes ! »

Le propriétaire du bar, un homme aux cheveux gras et aux dents jaunes se tenait devant la porte de son établissement, l’une des chaussures de Pan en joue dans sa main —l’autre étant venue faire une jolie bosse sur le front de Dry en le frappant de son talon.

« Mais enfin, cassez-vous ! »

L’homme sembla prendre son élan. Oh non ! Il allait leur lancer la chaussure dessus. Il visait Pan ! Il était hors de question que de Drystan laisse cet ignoble personnage lui abimer son beau visage.
Ni une ni deux, tel un gardien de but dans ce sport moldu dont il se fichait bien de se rappeler le nom, il se jeta devant la gryffonne, les bras en croix, la protégeant ainsi de son corps.

L’arme le frappa en plein coeur.

Enfin, il se prit la chaussure dans l’épaule quoi.

« Noooooonnnnnnn » gémit Drystan. « Je suis touché. Dis à ma mère que je l'aimais. »

Il se laissa tomber, haletant, la tête reposant sur les genoux de Pan et la main sur son coeur. Au moins s’il mourrait, la dernière vision qu’il aurait était celle d’un ange.
Anonymous
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Jeu 28 Avr - 19:41
Pan n'arrivait plus à comprendre ce qu'il se passait. Le temps semblait passer au ralenti, le garçon était décidément resté bloqué sur son prénom - certes atypique mais quand même ! - et elle-même s'était arrêtée de parler pour le regarder. Et dire qu'elle ne savait même pas comment il s'appelait...
Le temps semblait passer au ralenti, jusqu'à ce qu'il se prenne une chaussure sur la tête. Pas n'importe quelle chaussure en fait, la sienne. Au moins en avait-elle récupéré une. La deuxième, à en juger par l'attitude impolie du propriétaire - ne voyait-il pas qu'ils étaient en pleine presque discussion ?! - n'allait pas tarder à arriver.

La scène se déroula beaucoup trop vite aux yeux de la demie-vélane. Mais pour qui se prenait-il celui-là, à lancer des chaussures - qui ne lui appartenaient toujours pas - sur des collégiens ! Le garçon se reçut la chaussure à sa place. Le choc était tel - enfin la blondinette supposait - qu'il en tomba sur elle.

« Dis à ma mère que je l'aimais. »

La jeune Young lui prit la main, des larmes coulant le long de son visage, l'air grave.

« Ne t'en fais pas » commença-t-elle « Je te vengerais ! »

C'était le cas. La rouge et or attrapa les deux chaussures et fit ce qu'elle n'aurait jamais dû faire; elle lança les chaussures à la figure du propriétaire. Si la première le heurta la deuxième ne l'effleura même pas. Persuadée qu'une riposte allait bientôt faire rage, elle se replia avec le jeune garçon qu'elle souleva légèrement afin de le remettre sur pieds dans les tranchées la première boutique à proximité.

..La boutique la plus bizarre dans laquelle la fille n'était jamais entrée. Ce n'était pas exactement la vengeance dont elle avait rêvé mais cela ferait l'affaire. Tandis qu'elle posait le garçon délicatement - enfin presque mais quelle différence - contre une étagère, émerveillée par les multitudes de possibilités qu'offrait ce magasin, la gamine repensa à ses chaussures. Elle profita de quelques instants de silence pour les - canoniser, qu'est-ce qu'elle racontait ? - panoniser mentalement.

Finalement, elle retourna en face du garçon et s'abaissa à sa hauteur. Il était mignon, avec ses cheveux longs et ses yeux clairs.. La Gryffondor lui ébouriffa les cheveux et lui tira légèrement la langue.

« J'ai une dette envers toi ! J'aurais pu me faire très mal si une de mes petites ballerines m'avait sautée à la figure ! » Cela n'aurait sûrement pas été la première fois mais elle oublia de le préciser. « Qu'est-ce que je peux faire pour qu'on soit quitte ? »

Pandora Young était sérieuse. Le garçon ne la connaissait même pas et il lui était quand même venu en aide ! Elle éclata d'un grand rire et s'assit tranquillement à côté de lui. Bah, sa réponse pouvait bien attendre..
Pan Young
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Ven 27 Mai - 22:59
Drystan se laissa trainer vers l’intérieur de la boutique, sans y mettre beaucoup du sien, trop occupé qu’il était à ne pas pouvoir quitter la blondinette des yeux.

Il se retrouva adossé contre une étagère. Il se laissa glisser au sol et s’assit en tailleur, comme si c’était le genre de chose qu’on faisait dans un magasin. Surtout ce genre de magasin.

Tandis que Pandora jaugeait les alentours, Drystan en fit de même. De drôles d’objets étaient exposés. Des vieux, des moches. Des tordus, des cassés. Mais aussi des jolis et brillants qui miroitaient dans leur vitrine et qui attiraient le regard de Dry comme un vulgaire insecte attiré par la lumière.

Face à l’étagère contre laquelle il était adossé —derriere la crinière de lion de Pan— il y avait un collier. Un joli collier avec une chaine en or et un médaillon en forme de coeur en quartz rose emprisonné dans un croissant de lune. Ca irait tellement bien à Pan !
L’etiquette indiquait :

« Coeur Jaloux. 75 Gallions.
Gardez la rien que pour vous en la rendant laide aux yeux des autres hommes. »

Mais c’est vrai. Il avait trop raison, ce collier maléfique ! Il ne fallait pas qu’on lui pique sa Pan. Sa panounette qui venait de lui sauver la vie, juste après qu’il ait sauvé la sienne. Si ça, ce n’était pas un lien indestructible, il ne s’appelait pas Dryslut.

Son coeur se serra avec regret lorsqu’il réalisa qu’il ne possédait pas 75 Gallions. Peut-être que s’il vendait toutes ses chaussures et son balai…
Il fut tiré de ses rêveries budgétaires par l’objet de son désir qui portait à présent ses yeux à la hauteur des siens.

Elle avait une dette envers lui. En tout cas, c’est ce qu’elle pensait, et Drystan n’était certainement pas du genre à contredire quelqu’un qui pensait avoir une dette envers lui, même s’il s’agissait d’un ange d’amour et de beauté comme Pandora Young.

Les mots franchirent ses lèvres, fort et précipitamment, avant que son cerveau n’ait eu le temps de les analyser —et s’il avait fonctionné à pleine capacité, de les censurer.

« EPOUSE MOI ! »

Il n'avait peut-être pas les moyens, là tout de suite, de lui offrir un collier maléfique qui la rendrait moche pour tout le monde sauf pour lui, mais le mariage, ça, c'était un sacré bon moyen de se garder Pandora Young-Wojciech pour lui tout seul.
Anonymous
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Sam 28 Mai - 13:00
« EPOUSE MOI ! »


En voilà une bonne idée ! Intelligente, réfléchie, tout ce qu'aimait Pan. Et puis, une chaussure contre une bague, ça valait le coup non ? Ohlala, qu'elle avait de la chance ! Pandora Young allait se marier à.. Euh.. A.. Ah oui, peut-être qu'il faudrait lui demander son prénom, voire même son nom, c'est utile après tout pour un mariage, le nom du marié.

« OWWWIII OUI-OUI-OUI ! Mais euh, dis-moi, comment tu t'appelles ? »

Une bonne chose de faite ! Bon, après, le reste, c'était superflu, hein ? Pas besoin de connaître son âge, il était à Poudlard lui aussi, et puis.. Puis c'était déjà bien.

Alors qu'attendaient-ils ? Allez, let's go, go get married ! Mais.. Où est-ce qu'on se mariait ? Pouvait-on se marier dans l'allée des embrumes ?

ATTENDS UNE MINUTE, se dit la demie-vélane, IL Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE !

Mais oui, bien sûr ! C'était totalement insensé de ne pas y avoir pensé avant.. Et dire qu'elle allait se marier.. SANS UNE BAGUE ! Car oui, vraiment, c'était tout ce qu'il lui manquait ! Quoi de mieux pour trouver une bague que dans une boutique de magie noire ?

La blondinette se leva, releva le blondinet et fit le tour de la boutique. Collier mortel ? Non.. Bracelet-coupe-sang ? Non.. Un assortiment de potions tue-ton-voisin ? Toujours pas ! AH, VOILA, bague.

« Bague empoisonnée, 250 gallions.
Empoisonnez-la avant qu'elle ne vous empoisonne la vie ! »

La jeune Young prêta particulièrement attention à tout ce qu'il y avait écrit. Poison lent.. Patata.. Pas d'antidote connu.. Poison retenu dans la bague.. Patati.. Possibilité de déverser le poison grâce à un sort.. Bon, à priori, le poison ne le tuerait pas avant que Pan ne parvienne à exécuter le sort.

Aucun risque ! La rouge et or fouilla dans ses poches. 2 gallions. Bah, qui verrait la différence ? Elle prit délicatement la bague, la fourra dans son jean et jeta les 2 misérables gallions sur le comptoir.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, hein ? Pan se permettait d'en douter. Elle s'avança vers Dry, prit sa main et sortit à l'extérieur de sa boutique avant de s'engouffrer dans n'importe quelle ruelle obscure.

Puis, comme cela devait sûrement être le plus beau jour de la vie du blondinet, s'agenouilla devant lui, sortant la bague empoisonnée.

« Euh.. Machin ? Je t'épouse. »

Pan lui passa la bague au doigt et se releva, sautant de joie sur place. Et comme tout le monde le faisait quand on venait de se marier, la jeune fille sauta dans les bras de son fiancé.

<3
Pan Young
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