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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Un mélange explosif. [ft Drysatan]

Lun 2 Mai - 17:41
ALERTE ROUGE ! Et sachez que je ne dis pas ça simplement parce qu’Ana est à Gryffondor mais réellement parce qu’elle était confrontée à un véritable problème. Outre le fait qu’elle était en cours de potions et que chacun de ces cours finissaient en catastrophe grâce à sa maladresse démesurée et son savoir légendaire inexistant, il y avait un autre souci et pas des moindres.

Parce qu’aujourd’hui le professeur avait décidé que la partie pratique allait se dérouler à deux. Parce que ce même professeur avait décidé d’encourager la collaboration entre les maisons en décidant que chaque équipe devrait être composée d’un élève de Gryffondor et un de Serpentard. Parce qu’Ana n’avait pas osé aller aborder un partenaire à cause de sa timidité excessive.  Parce qu’à cause de cela, elle était forcée de faire équipe avec la dernière personne qui restait, celle qui n’avait pas pu se trouver de partenaire avant parce qu’il avait été envoyé à l’infirmerie.

Où était le problème me direz-vous ? Et bien ça n’aurait pas été un problème si la personne en question n’était pas Drystan Wojciech. En dehors d’avoir un nom de famille à vous donner des migraines pendant trois mois, ce gars était aussi l’ex d’Ana. Oui oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, Ana était elle aussi sortie avec ce don juan comme la plupart des filles de Poudlard. Bon, ça n’avait pas duré longtemps certes mais les conséquences étaient là. Ce type la détestait et même si elle n’avait rien de grave à se reprocher, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir de l’avoir largué. Parce que oui, c’était la gentille Ana qui avait mis fin à leur relation.

Drystan était adorable, beaucoup trop adorable. Des fleurs, des poèmes, c’était too much pour Anastasia qui n’avait déjà pas l’habitude d’une telle relation. Et puis, Drystan était du genre tactile alors que la brune n’aimait pas le contact physique. Avec son don d’empathie, toutes ces hormones en fusion émanant de l’adolescent l’avait quelque peu refroidit. En fait, ça l’avait littéralement effrayé, si bien qu’elle avait carrément fuit Drystan.

Ils étaient en cinquième à l’époque et aujourd’hui Ana avait grandi. Certes ça ne faisait pas si longtemps que ça quand on y pense mais elle avait changé, elle avait appris à gérer son don. Mais les séquelles de leur relation étaient toujours là. Ana avait l’impression d’être l’incarnation du diable pour Drystan qui semblait la haïr à tel point qu’elle tremblait de peur à chaque fois qu’elle ressentait par mégarde les émotions du blond. Elle avait voulu se faire pardonner, elle s’en voulait énormément mais à force, elle s’était mise à lui lancer des pics aussi. Oui, comme un vieux couple s’en doute mais c’était là qu’ils en étaient.

Mais elle avait une excuse, c’était Drystan qui commençait toujours et à force de ressentir toute cette animosité (toujours à cause de son don), les émotions du blond finissaient par déteindre sur les siennes et elle lui répondait. Fichu don, c’était à cause de lui qu’ils en étaient là à ce stade ! Non. En fait c’était probablement sa faute. Parce qu’elle n’avait jamais rien dit de son don à Drystan alors qu’il aurait peut-être compris. Ou pas, les ados c’est bête à cet âge-là.

La Gryffondor alla se placer devant le chaudron, se faisant toute petite en voyant le blondinet entrer dans la salle. Il ne devait certainement pas encore savoir ce qui l’attendait parce que lorsqu’Ana se concentrait pour ressentir ses émotions, il avait plutôt l’air content. Il se réjouissait sûrement à l’idée de devoir faire équipe avec une belle Gryffondor fascinante qu’il pourrait ajouter à ses conquêtes ?

Raté.
Anastasia Stonehenge
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Mer 13 Juil - 7:50
Les Fruffondor, Drystan commençait à vraiment les avoir en travers de la gorge depuis quelques temps —à moins que ce ne fusse sa grippe qui avait du mal à passer ?
lls avaient atteint les limites de sa patience, le sommet sur le gâteau, la cerise qui faisait déborder le pompon. Drystan devait certainement avoir chopé une allergie à cette infâme couleur, car depuis qu’il était rentré de sa clope nocturne avec Ludo pour tomber sur cette horreur —sa salle commune peinte en rouge lui faisait autant mal à voir qu’un village dévasté après la guerre— il n’avait cessé de tousser et de frissonner depuis.

Faire équipe avec un cramoisi. Oui, mais là, non. Sa fièvre aurait fait une parfaite excuse pour se dispenser de cette corvée, or, le cours en question était celui de Miss Nutcombe, et lui vivant, jamais il ne décevrait la belle élue de son coeur.
C’est donc emmitouflé dans mille pulls et écharpes et un bonnet de laine sur la tête qu’il s’était rendu, trainant le pas, à la salle de classe qu’il aimait le plus dans le monde entier, pour y faire le truc qu’il avait le moins envie de faire dans le monde entier —collaborer avec un Fruffon, suivez un peu !

Son sourire béat à l’idée de rendre un beau devoir pour sa prof préférée s’évapora plus vite qu’un glaçon sur les fesses en feu de Nana la démonne de l’enfer lorsqu’il réalisa qui était sa partenaire de labo. 
Il se sentit bouillir sous ses couches de vêtements, sans savoir si c’était cette sorcière qui avait fait monter sa fièvre par la pensée ou la moutarde qui lui était montée au nez à l'idée de devoir collaborer avec elle.

Sans un mot, une moue boudeuse sur le visage, il jeta son écharpe et son bonnet sur une chaise et s’installa de l’autre coté du chaudron.
Ne surtout pas montrer ses émotions, comme avec les animaux sauvages. Garder la tête haute et faire bonne figure malgré ses yeux complètement éclatés de rouge —argh, cette maudite couleur, encore— et sa peau plus livide que que les fesses du professeurs Binns.

Comme malheureusement ils n’arriveraient probablement à rien sans se parler, ce qui lui aurait parfaitement convenu, il daigna finalement desserrer les dents.

« Bon, c’est quoi les consignes ? »
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Jeu 14 Juil - 18:13
Est-ce qu’il neigeait ? Voilà la première question qui avait traversé Ana en voyant le blondinet, armé pour affronter une tempête de glace en Antarctique, s’approcher du chaudron. Jetant un coup d’œil par la fenêtre qui jouxtait leur emplacement, elle dut à contrecœur se rendre à l’évidence que 1) Non il ne neigeait pas et 2) Vu son équipement d’ermite, ce n’était probablement pas la meilleure période pour se retrouver en binôme avec Drystan, en supposant que bonne période il y ait eu pour eux de se retrouver ensemble.

Elle le regardait du coin de l’œil, n’osant dire un mot. Les yeux du Serpentard étaient injectés de sang, son front suintait légèrement, il n’avait pas l’air bien. Et en plus il se retrouvait avec elle en cours, décidément s’il avait vraiment neigé, Ana aurait pensé que c’était Noël pour Drystan. Et elle aurait encore davantage pu croire que c’était Noël parce qu’il venait de lui adresser la parole. Certes il n’avait pas tellement le choix mais ça faisait une éternité qu’elle n’avait pas entendu un son sortir de sa bouche, du moins un son qui lui était destiné.

Les consignes… En réalité, Ana n’avait pas tellement écouté. Déjà parce qu’elle avait été distraite mais aussi parce qu’on était en cours de Potions et qu’elle était à la potion ce que Pan était à l’intelligence. (Je t’aime Panouchette) C’était comme demander à Pollux de draguer à la Ludry, de demander à Pan de rédiger une thèse à la Nashou ou un discours scientifique à la Clover. Ana et les Potions, c’était No Way.

Heureusement pour elle, elle n’était pas aveugle et heureusement pour ses yeux, le sujet du jour était inscrit d’une écriture délicate au tableau. « Philtre de Mort Vivante » lit-elle à voix haute en pointant le dit-tableau du doigt. On n’aurait pu mieux tomber, c’était risible. Risible si l’on omettait le fait que Drystan n’hésiterait certainement pas à s’en servir sur elle à la moindre opportunité, risible si l’on omettait qu’avec ses talents en potions, le truc allait certainement finir par leur exploser à la figure et à les transformer en je ne sais quelle monstruosité (Ce qui, vu la tête que Drystan se trimballait ce jour-là, ne lui ferait certainement pas plus de mal). Risible si l’on savait qu’il la détesterait encore plus, à supposer qu’il puisse la détester davantage, lorsqu’elle le ferait passer pour un incompétent total devant Miss Nutcombe car elle savait que cette action déclarerait le point de non-retour dans leur guerre mutuelle, quand bien même ça ne serait pas un geste voulu.

Le chaudron n’avait même pas commencé à chauffer qu’elle se sentait déjà cuite.

« A toi l’honneur » fit-elle en poussant la racine de valériane, qui était noté comme le premier ingrédient,vers son partenaire. C’était un repli stratégique minable, de le laisser se débrouiller, et elle savait que le subterfuge ne durerait certainement pas éternellement. Soit, ça lui laisserait un peu de temps pour réfléchir à une autre échappatoire parce que vu la tête de troll enragé que le blond arborait (Un beau troll tout de même, c'était weird), elle n’avait pas franchement envie d’attirer ses foudres aujourd’hui.
Anastasia Stonehenge
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Mar 2 Aoû - 5:07
Philtre de Mort Vivante. Vu son état de décomposition avancée, il lui suffirait de se mettre lui-même dans le chaudron et se laisser mourir dedans, ça suffirait bien, non ?
Stonehenge se ferait sûrement un plaisir de l’achever, c’était gagnant-gagnant.

Il sortit de son sac à dos son Manuel Avancé de Préparation des Potions, sonda la liste des ingrédients requis pour la potion qui les intéressait, lorsqu’il réalisa qu’Anastasia avait poussé vers lui la racine de valériane, s’attendant sûrement à ce qu’il s’en occupe. Bien. Au moins cette gourdasse aux deux mains gauches ne foirerait pas tout, pour une fois.

A la réflexion, s’il pouvait terminer la potion tout seul, il s’en sortirait sûrement beaucoup mieux, et il ne se payerait pas la honte face à Miss Nutcombe en lui rendant une parodie de potion, un truc dangereux qui risquerait de lui exploser à travers son adorable figure.

« File moi le reste des ingrédients » fit-il en accompagnant ses paroles d’un geste de la main, sans pour autant lever le nez vers sa coéquipière.

Il avait déjà attrapé un petit couteau et commencé à découper la racine en fines lamelles, en tout cas, aussi fines que ses doigts aussi agiles que ceux d’un vieux de quatre-vingt-dix ans le lui permettaient. Il frissonna, essuya son front fiévreux d’un revers de main.

« Voilà le deal. Tu me files ce dont on a besoin pour la potion et tu poses le tout là » il désigna un coin sur le bureau de la pointe de son couteau « Tu fais bien gaffe à pas me refiler des trucs périmés, à pas te tromper d'ingrédients, à ne pas te casser la gueule avec et une fois que tu me les as donnés, surtout tu TOUCHES PLUS A RIEN. Si tu veux t’en aller, je dirai rien à la prof. »


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Ven 12 Aoû - 17:46
C'est qu'il la prenait vraiment pour une débile doublée d'une cruche ! Bon d'accord, à l'heure actuelle - enfin plus précisément dans ce cours-là - il n'avait peut-être pas complètement tort mais en tant qu'incarnation de Drysatan en personne, il n'avait aucun droit d'insinuer ce genre de choses, peu importe la vérité partielle qui s'y cachait. Ana pouvait être débile, elle pouvait aussi être une cruche mais les deux en même temps, ça non, c'était une insulte !

Qu'il la fasse tout seul sa potion, il avait raison. Ana était à peu près certaine que de cette façon, la mixture serait parfaite - parce que le blondinet tenait bien trop à impressionner son professeur fantasmique pour rendre un travail médiocre même en étant au gouffre de la mort - et la brune pourrait ensuite aisément s'en servir sur lui sans attirer les soupçons. Après tout, monsieur le serpentard était fiévreux, il ne serait donc pas surprenant qu'il fasse malencontreusement un malaise et tombe par pur hasard la tête première dans la potion juste après l'avoir terminée. Ce serait tellement ballot, une triste coïncidence, un plan infaillible, la scène de crime parfaite.

"Oui capitaine, à vos ordres mon commandant." dit-elle en lui adressant un salut militaire de la main, prenant un air sérieux comme si elle était prête à se lancer cœur ouvert en plein champs de bataille de la guerre du Vietnam. Oui, c'est ce qu'on appelle couramment une répartie pourrie mais il était exclu qu'elle déserte (Être une cruche débile, d'accord. Être une cruche débile et lâche, pas d'accord !) et encore plus qu'elle arbore une mine renfrognée devant lui.

En ce moment, Ana était heureuse, Ana était avec Ludy et ce n'était certainement pas cette matière de l'enfer accompagnée de son représentant pandémoniesque qui allait changer cela. Attrapant le livre de Dry parce qu'elle avait un tout petit peu oublié le sien, elle le contempla quelques secondes avant de se lever un peu trop précipitamment, manquant de faire tomber leur chaudron en renversant son tabouret. Une envie de dire "RAS chef" lui traversa l'esprit avant de se rendre compte qu'elle ferait mieux d'éviter de s'enfoncer, quand bien même le ridicule ne tuait pas, il amochait pas mal au final.

Elle alla donc chercher les ingrédients manquant en prenant soin de faire attention à l'endroit où elle mettait les pieds ET à la direction dans laquelle elle se dirigeait, grande première. En revanche, ça lui demanda tellement de concentration qu'elle dut faire plusieurs allées-retours, se rendant compte qu'elle avait d'abord oublié certains ingrédients puis emmené certains qui n'étaient carrément pas dans la liste. Après tout, sait-on jamais s'ils avaient une petite faim ou besoin de matériaux pour construire une forteresse imprenable en cas d'attaque ou... bref, d'accord elle s'était juste trompée.

Suivant la recette du bout de l'index sur le livre de son "coéquipier", elle attrapa le sachet intitulé Asphodèle et le posa sur l'établi du blond en constatant avec surprise que les lamelles que monsieur le génie avaient coupé ressemblaient plus à des grosses rondelles de pomme de terre qu'à des lamelles. En temps normal, Ana s'en serait foutu comme de l'an quarante sauf que cette fois, elle avait besoin que la potion soit nickelle pour mettre son plan à exécution.

Très bien, tenez-vous bien les amis, Ana allait prendre les choses en main. Enfin les racines en tout cas, fallait pas pousser non plus. Elle arracha littéralement le couteau des mains de Drysatan et attrapa ce qu'il restait de la pauvre racine.

"Occupe-toi de faire la poudre, ça devrait pas être trop difficile."

Est-ce qu'elle venait vraiment de lui lancer un reproche incognito ? Apparemment oui, la perche avait été tendue après tout. Ceci étant dit, non sans ressentir une pointe de culpabilité tout de même parce qu'Ana restait Ana même devant son pire ennemi, la Gryffondor s'appliqua à couper la racine de Valériane et ses doigts par la même occasion. C'était une véritable boucherie mais au moins, les lamelles étaient impeccablement fines et régulières. Et toc blondinet !

HRP D'EXCUSES:
Anastasia Stonehenge
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Sam 27 Aoû - 7:17
C’est qu’il commençait limite à voir sa racine de valériane en double. C’était un miracle qu’il ne se soit pas encore tranché les doigts, mais il était hors de question qu’il laisse Anastasia prendre les commandes. Pour le bien de leur potion, et peut-être aussi un peu —un tout petit peu— par fierté.

Mais alors qu’il essuyait son front moite d’un revers de manche, il sentit son couteau et la racine lui glisser d’entre les mains.

Aucun son ne sortit de sa bouche, et il fixa pendant un instant la Gryffondor du regard le plus inexpressif qu’il avait dans son répertoire. Au fond de lui, il bouillonnait —et ce n’était pas uniquement dû à la fièvre— mais il n’avait absolument pas la force de faire la connexion entre ses pensées et ses nerfs, résultant une léthargie des plus totales.

"Occupe-toi de faire la poudre, ça devrait pas être trop difficile."

Avec autant de vivacité qu’un zombie dans les vieux films moldus, il posa son regard sur l’asphodèle séchée. Puis sur Anastasia. Puis de nouveau sur l’asphodèle, et il se demanda laquelle des deux il avait le plus envie de réduire en poudre.

Il ne savait pas à quel moment le leadership s’était inversé, mais il se surprit à verser les fleurs séchées dans un bol, et commencer à la pilonner avec toute la force dont il disposait —c’est à dire à peu près celle d’un jeune boursouf.

Il avait de plus en plus chaud et froid à la fois, mais au moins la présence d’Anastasia s’effaçait peu à peu de son champ de vision flouté, ce qui rendait le tout légèrement plus tolérable.

Après ce qui lui sembla une heure de silence accablant, toujours occupé à écraser méticuleusement l’asphodèle séchée, il réduit tout son travail à néant dans un geste malheureux qui renversa tout le contenu de son bol sur ses pieds.

Poussant un juron —que je ne répéterai pas ici— il lança à Anastasia un regard plus noir que noir, comme si elle était responsable de cet accident. Elle l’était sûrement. Tout était de sa faute après tout, non ? L’asphodèle renversée par terre, sa salle commune rouge comme sa vision en ce moment.

« Tu sais quoi Stonehenge, va te faire ! »

Dans un geste très mature, il envoya valser par terre les lamelles de valériane qu’elle venait de finir de découper. Il tira le chaudron et le reste des ingrédients vers lui, possessif, bien décidé à terminer cette potion seul.

« Et tant que t’y es, va ruiner la salle commune et briser le coeur de quelqu’un d’autre, ça me fera des vacances ! »




HJ:
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Mar 30 Aoû - 19:12
Un miracle.

Est-ce que Dry venait vraiment de l'écouter où est-ce qu'elle s'était encore assoupie en cours et avait carrément tout imaginé depuis le début ? Est-ce que son subconscient se sentait tellement coupable envers Drystan qu'il s'imaginait des scénarios à l'eau de rose - parce que oui, Drystan qui l'écoute, c'était ce qu'on pouvait qualifier d'un scénario à l'eau de rose pour les deux adolescents en question - dans le but d'apaiser son âme ? Vraiment, il fallait qu'elle arrête de s'organiser des siestes improvisées en potions, ça devenait carrément glauque. Elle devait s'attendre à quoi la prochaine fois ? S'imaginer devant un bon feuilleton télé - askip Les feux de l'amour c'est bien - à pleurnicher devant les scènes d'amour en se faisant des tresses (J'étais obligée), en mangeant Pan toute chaude du pop-corn tout juste sorti du four par Ludo qui viendrait leur apporter son réconfort en doses de papouilles générales ?

Eurk Eurk Eurk. Si la dernière partie du programme n'était pas si male, le fait de devoir partager cet instant, de partager SON Ludo avec cette immondice blonde était une perspective nettement moins attrayante.  Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours qu'il gâche tout celui-là ! Même quand elle dormait, il fallait qu'il vienne jusque dans son univers onirique pour déverser tout son venin de serpent dégoûtant.

Réfléchissant à la manière dont elle pourrait se réveiller, elle en oublia totalement la présence de son "partenaire" qui de toute façon, puisqu'il n'était pas réel, ne méritait même plus qu'elle fasse un quelconque effort pour mettre son plan - pourtant si parfait - à exécution. C'était vraiment dommage qu'une si belle occasion ne se présente que dans un de ses cauchemars.

Elle était tellement occupée à réfléchir sur la façon de sortir de cette mascarade imaginaire qu'elle n'entendit pas l'accident se profiler juste à côté d'elle, pas plus qu'elle ne prêta attention au regard meurtrier qui s'était posé sur elle. Ce fut donc dans la surprise la plus totale que ses innocents petits tympans furent victimes d'un viol auditif, agressés par la fougue violence des paroles qui sortaient de la bouche du blondinet.

Au moins, elle pouvait être rassurée sur un point : c'était bien le vrai Drysatan en personne, il n'y avait donc pas de risque de finir au prochain épisode devant un film cucul la praline avec lui. Pfiou, c'était toujours ça de gagner, du moins c'est ce qu'Ana essayait actuellement de se convaincre.

Bien sûr, c'était d'abord la colère qui l'avait submergée. Avec une personne aussi en rogne près d'elle, cette étape émotionnelle avait été inévitable. Pourtant, Anastasia n'était plus la petite fille qu'elle avait été autrefois. Certes, elle n'avait pas pris beaucoup de centimètres depuis leur semblant d'histoire amoureuse mais elle était fière de constater qu'elle avait gagné en maturité - ce qui ne semblait pas être le cas de l'autre imbécile - et en contrôle sur son don.

Un tout petit, parce qu'il fallait quand même pas pousser mémé dans les orties, petit "Je suis désolée." sortit de sa bouche dans un souffle, balayé par les bavardages des élèves aux alentours ce qui l'arrangeait plutôt bien au final. Maturité de mes panouilles ! Elle devait sûrement avoir choppé la crève de l'autre cornichon. La fièvre devait commencer à faire délirer son organisme, lui faisant dire tout et n'importe quoi.

"Excellente idée tiens, je me disais que ça manquait un peu de chaleur chez les Serdaigles, le bleu c'est un peu froid comme couleur." De toute façon, Dryslut prenait toujours la mouche pour rien. Il avait sûrement pris l'acte héroïque (oui oui, héroïque) comme une attaque personnelle mais son Panini adoré et elle avait décidé de rendre justice à la couleur divine dans toutes les salles communes du château. Le fait les Serpentards furent été les premiers sauvés n'était qu'une malencontreuse coïncidence, ou presque. En parlant de son Panini-chéri... "Quant à briser des coeurs, je crois que tu n'es pas le mieux placé pour parler." ajouta-t-elle d'un ton empli de toute la haine dont elle était capable, lui lançant un regard si noir que la couleur noire elle-même paraissait pâlichonne à côté des prunelles de la Gryffondor en cet instant.

En réalité, au plus profond d'elle-même, elle savait que ses excuses de tantôt avaient été sincères - elle s'en voulait réellement de l'avoir fait souffrir, elle n'avait pas souhaité que les choses se déroulent de cette façon - mais elle préférait encore lécher les oignons de pied de Rusard que de l'avouer devant l'ordure qui avait poignardé en plein cœur son petit red-canari des îles !

Donnant des allures de bagarre enfantine grotesque à la scène, elle tira à son tour de ses petits bras le chaudron vers elle, bien contente que la maladie de Drystan ait emporté avec elle la force - de mouche certes mais qui était toujours plus grande que celle de moucheron d'Ana - du blond.

"Laisse les personnes compétentes travailler en paix et occupe-toi plutôt de te soigner, t'as vraiment une sale tronche." Bon certes, on faisait mieux en matière de réplique méchante qui vous cloue le derrière mais à l'échelle d'Ana, c'était carrément une insulte high level. T'as vraiment une sale tronche, c'est carrément violent, nan ? Si la qualité du texte injurieux n'était pas forcément au rendez-vous dans le registre Anastasien, le ton lui ne laissait aucun doute sur la nature haineuse des propos qu'elle venait de tenir.

Si c'est la guerre que cet avorton voulait, il allait l'avoir, au nom de Pan et de toutes les crêpes qu'il a du lui subtiliser pendant qu'il la manipulait !

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Anastasia Stonehenge
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Mer 14 Sep - 9:56
Deux ans auparavant, il aurait tout fait pour Anastasia. Deux ans auparavant, il n’avait d’yeux que pour elle —Miss Nutcombe n’était alors qu’une professeure jolie et sympa qui n’habitait pas encore ses fantasmes les plus fous— et il semblait à Drystan que la Gryffondor était la personne la plus belle, aussi bien intérieurement qu’extérieurement, qui ait jamais foulé le sol de cette planète. Deux ans auparavant, il n’aurait su dire s’il était plus fasciné par son charme angélique et ses grands yeux de biche, ou par sa gentillesse, sa douceur et sa maladresse qui la rendait drôle involontairement.
Du haut de ses quinze ans, Drystan avait découvert pour la première fois ce que signifiait être amoureux. Deux ans auparavant, il s’était entièrement dévoué à Anastasia, sa Nana, sans jamais songer un instant à se protéger de l’immense déception qui l’attendait.

Aujourd’hui, alors qu’ils se battaient autour d’un chaudron, au milieu du chaos d’ingrédients renversés, Drystan se demandait s’il n’avait pas imaginé tout ça. Comment était-il possible qu’il ait pu aimer Anastasia dans une même réalité où il la haïssait ?

"Quant à briser des coeurs, je crois que tu n'es pas le mieux placé pour parler. »

Les yeux de Drystan s’écarquillèrent sous le choc. Comment osait-elle ? Qu’est-ce qui lui donnait le droit de commenter sa vie quand elle-même n’avait fait guère mieux ??

Il fut consumé par une bouffée de chaleur, et cela n’était pas dû à la fièvre. Son sang bouillonnait de toutes les méchancetés qu’il avait envie de lui balancer au visage. S’il en avait eu la force, il aurait probablement envoyé une gifle dans le visage de la Gryffondor. Ou peut-être pas. La bagarre n’avait jamais été son point fort.

Il sentit le chaudron lui glisser des mains. Il abandonna, laissa Anastasia s’en saisir alors qu’il la fixait, abasourdi, dans un mélange de colère et de stupeur.

« On va dire que je ne soulèverai pas quelle hypocrite tu fais, » siffla-t-il entre ses dents, « en fait si : mais quelle putain de faux-cul ! »

Il se redressa si brusquement que sa chaise en tomba à la renverse.

« Tu te permets de commenter mon histoire avec Pan, mais tu n’as aucune idée de ce qu’il s’est réellement passé. Tu n’en sais rien, parce que tu es trop occupée à t’occuper de ton propre nombril. Tu dragues mon cousin sous mon nez, tu saccages ma sale commune, en embarquant Pan dans tes conneries— dis-moi, tu as fait quoi dernièrement pour quelqu’un d’autre que ta gueule ? D’où tu te permets cette attitude supérieure au juste ? »

Au cas où elle aurait la mauvaise idée de lui répondre, alors qu’il tremblait presque d’indignation autant que de froid, il s’empressa d’ajouter :

« La noblesse d’une Gryffondor, mon cul ! Vous vous prenez pour une race supérieure, vous vous croyez au dessus de tout reproche, mais t’es tout aussi lâche que moi. Alors tes insinuations et tes airs de miss Parfaite, tu te les gardes. »

Refusant de laisser à Stonehenge l’opportunité de lui répondre, ou déterminé à l’ignorer si elle le faisait, il se hâta vers la sortie.

« Démerde toi pour la potion. Et tu te démerderas aussi avec Miss Nutcombe quand la personne compétente que tu es aura fait exploser le chaudron. »







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