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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Strange [Leo]

Jeu 7 Avr - 3:21


Il m'arrivait souvent de me demander à quoi rimait ma vie. Tout les matins se répétait le même rituel, comme s'il était sacré et que nulle personne ne devait s'y soustraire. Un réveil plus ou moins brutal, l'étirement du corps afin de ne pas se retrouver dans les choux, on regarde les lits voisins pour ne pas être le premier à se lever mais également pour surveiller que nous ne sommes pas le dernier. On se redresse, on a froid et on cours sous la douche afin de finir de se réveiller et afin de se réchauffer. On enfile ensuite notre uniforme d'une tristesse sans nom, on prépare nos parchemins, nos plus belles plumes que l'on range soigneusement dans un coin reculé de notre besace, puis délicatement, on range notre baguette à un endroit idéal et facile d'accès, juste au cas où, car on ne sait jamais. Et lorsque tout cela est fait, nous avançons en silence vers la Grande Salle afin de nous restaurer, appréhendant la dure et longue journée qui va nous passer sur le corps sans pitié. Et nous, pauvres étudiants dans la fleur de l'âge, nous verrons notre jeunesse se déroulée à vitesse grand V et nous filer sous le nez, heureux d'être diplômés nous iront bosser comme des vieux sorciers aigris, n'ayant eu pour unique but d'avoir une place sociale confortable quitte à en oublier de vivre nos années d'insouciances. Et alors que lorsque nous serons devenus des vieux gâteux, qui passerons nos journées à glander sur un canapé, nous réfléchirons à la vie que nous avons menés, et nous nous dirons : merde... j'ai pas profité.

C'est ce à quoi je pense en cet instant, alors que je marche dans le parc la tête baissée, tandis que j'observe attentivement le journal publié par le jeune Lockhart. Il est l'exemple typique de ce que je disais, à croire qu'il vivait pour son métier. Il n'était même pas diplômé qu'il passait son temps à fouiner et à écrire sur des gens qui n'ont rien demandé, qui sont paumés et qui cherchent juste à sortir la tête de l'eau comme la plupart des ados paumés que je croise tout les jours dans ces couloirs immenses... Mais alors que je feuillette je me rend compte que mon nom est inscrit dedans. Je ne comprend pas, je ne le connais pas, et mon esprit se trouble, tombant dans des hypothèses étranges qui n'ont aucun sens. Je me dirige vers la poubelle la plus proche afin de jeter le papier qui à présent m'encombre plus qu'il ne le devait à la base, et j'observe autour de moi à la recherche du blondinet dont la teinte des cheveux paraissent plus blancs que blonds finalement. Je connais ces traits presque sur le bout des doigts, cela fait quelques temps que nous nous croisons continuellement et que nos regards se croisent, électrifiant l'un, pénétrant l'autre, nous restions dans une connexion visuelle étrange qui me rendait à la fois intriguée et incommodée.

Et c'est là que ça a recommencé. Je l'aurais reconnu entre mille, lui, parmi toutes les autres personnes portant les couleurs jaune pisse de leur maison. Il se tient comme s'il se pavanait pour un défilé de mode, et j'ai l'impression que son amour pour lui même en devenait presque indécent. Mais alors que je pris l'initiative de m'avancer jusqu'à lui afin de lui demander pour quelle raison les mots qui me concernaient s'étaient échoués sur le papier dont il était l'auteur, mon regard se plongea dans le sien, et tout à coup, je ne sus plus trop quoi penser de cette situation qui à l'origine m'embarrassait. Rien n'aurait dû m'atteindre dans ce qui avait été écrit et pourtant, j'avais eu dans le cœur le désir de ne pas me faire remarquer plus qu'il n'était nécessaire, je voulais vivre ma scolarité dans la simplicité, et me faire un nom une fois dehors.

Mais alors que je l'observais, je ne savais plus trop quoi exprimer comme pensée. Peu-être parce que je ne connaissais pas cette personne, qu'un abonnement de regards échangés ne suffisait pas pour engager la conversation avec quelqu'un, ou alors, que tout simplement, je n'en avais rien à foutre de ce qu'il pouvait dire. Bonne ou mauvaise, je ne prenais pas les critiques. Je battais des cils, tout en croisant les bras, et alors que je laissais échapper un long soupir de lassitude ( que j'adressais à moi-même ) je me décidais à engager la conversation, étant donné que je m'étais déplacée jusqu'ici.

" J'ai lu ton journal. "
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Dim 10 Avr - 16:33
C’était un matin de septembre radieux. Le soleil, étonnement éclatant pour un ciel d’Écosse, trônait seul dans un ciel azur dépourvus de nuage. L’automne ne s’était pas encore tout à faire installé à Poudlard. Certes, les arbres commençaient à revêtir des manteaux de feuilles flamboyantes, mais la température demeurait clémente. Assez, à tout le moins, pour passer une agréablement matinée à paresser dans le parc. Levé de bon heure comme à son habitude, Leo avait pris un bon moment pour choisir des vêtements qui lui donnerait un air « élève studieux, mais décontracté, appréciant le soleil d’un été mourant ». Ce n’était pas un look facile à atteindre car le jaune de poufsouffle lui allait très mal au teint, mais il tenait à afficher ses couleurs malgré tout. Il aurait volontiers passé une demi heure dans les toilettes à essayer gilets et t-shirt si Lupin n'avait pas râler. Soit, il était arrivé à un résultat plus ou moins satisfaisant malgré tout. Une fois ses vêtements enfilés, il s’était coiffé savamment, avait rassemblé ses affaires avant de filer vers le parc.  

Il comptait profiter du soleil tout en laissant trainer une oreille ou deux sur les conversations environnantes. Il avait l’ouïe fine, surtout quand elle était amplifiée par un sortilège. Il jeta son dévolu sur trois filles qui s’étaient étendus derrière un bosquet et gloussaient en rougissant. Les étudiants ne se méfiaient jamais assez de lui, c’en était aberrant. Pourtant, il avait sa petite réputation! Que ses camarades ne soient pas surpris de faire ensuite les grands titres du Lockhart & Hogwart, quand ils déclaraient à tout vent leurs mauvais coups, se croyant protégé par le couvert d’une quelconque fougère.

‘J’ai lu ton journal’

Les oreilles grandes ouvertes, prenant des notes de manière frénétique, Leo était si concentré à ne pas se mêlé de ses affaires qu’il sursauta en entendant une voix. Une voix douce, grave, musicale. Une voix qu’il connaissait bien. Et qui appartenait à une personne qu’il connaissait encore mieux. La voix de Lux.

Leo s’arrêta la main en l’air et écarquilla les yeux, sous le choc.  Soudain, c’était comme si la température avait atteint des sommets. Le soleil brillait trop fort, l’air était étouffant. Pire que tout, son cœur semblait résolu à battre assez fort pour s’évader de sa poitrine. Lux Lestrange. Il ne savait pas comment il avait fait pour ne pas la remarquer avant ce début d’année. Voilà six ans qu’ils arpentaient les mêmes corridors, conversaient avec les mêmes tableaux, se faisaient chier dans les mêmes cours ennuyeux. Purple se targuait de tout savoir de Poudlard, pourtant, il avait fallu que Lux lui rentre dedans, au détour d’un couloir, pour qu’il la remarque. C’était comme si le destin lui avait foutu une grande claque en plein visage. Le choc de leur corps l’avait fait un peu vacillé et le parfum grisant de la serpentard l’avait doucement enveloppé, comme une caresse d’excuse. Il avait compris la violence de l’expression ‘coup de foudre’ et, depuis, n’arrivait pas à s’en remettre.

Lors de cette première rencontre, il ne connaissait que son nom. Depuis, obsédé, il essayait d’amasser le plus d’informations possibles sur cette fille. Qui était la mystérieuse Lux Lestrange? Fille inatteignable à la beauté envoûtante et la répartie acerbe, elle semblait taillée sur mesure pour le beau poufsouffle qu’il était. Il aimait le défi des filles inaccessibles, c'était plus fort que lui. Il essayait tant bien que mal de ne pas suivre Lux comme son ombre et de continuer sa vie d’enquêtes, mais c’était comme résister à une force naturelle et implacable. Malgré lui, il se trouvait en train de la détailler du regard dans la Grande Salle, il lui souriait, distrait, dans un corridor, il lui lançait des œillades subtiles dans la bibliothèque. C'était bien la seule chose intéressante dans la bibliothèque d'ailleurs. Il la contemplait de loin, n’osant pas encore l’aborder de vive voix. De toute façon, elle était toujours fourrée avec sa clique de serpentards barbants et agressifs dont il n’avait pas du tout envie de goûter la compagnie. Et puis, il devait préparer son entrée en matière et il n’arrivait pas à trouver les mots justes. C’était consternant, venant d’un journaliste de haut calibre comme lui, mais il fallait se résoudre : même les plus grands cèdent aux faiblesses de l’amour. Dans son cas, l'amour le laissait sans voix. Aussi se contentait-il de l’admirer, muet, subissant avec délices les tourments des sentiments naissant qui grandissaient en lui.

‘J’ai lu ton journal’ avait-elle dit. AHAH! Voilà, elle avait mordu à l’hameçon ! Elle avait dû voir la longue liste de compliments qu’il lui adressait. Quel génie d’avoir pensé à un tel subterfuge, Purple ! Elle avait lu l’article, compris les sentiments de Leo et la voilà qui venait avouer les siens en retour. Putain, mais quelle journée ! Il se senti d’un coup tout léger, comme flottant sur un nuage. Il cligna de yeux, faisait battre ses longs cils blonds d’haut en bas, comme une midinette rougissante. Allez Leo, c’était le moment de parler, de lui adresser des mots spirituels et charmeurs comme toi seul en a le secret !

‘Pas mal, hein ma mignonne ? ‘

Aller, comme papa avait dit. De la confiance en soi, des compliments, et le tour était jouer. Surtout, couper au silence qui commençait à s'éterniser.

‘La vérité c’est ma quête, tu vois. J’aime dire tout haut c’que tout le monde pense tout bas. Démocratiser l’information, ouais ? Démocratiser l’information, répéta-t-il, fier de son expression. Alors, qu’est-ce qui vous amène à moi ce matin, gente sorcière?

Quelle journée incroyable. Lux Lestrange qui débarquait sans crier gare et qui lui parlait. À lui. Et lui, il lui parlait aussi. Lux  et Léo conversaient. Putain, une chance qu’il s’était mis beau ce matin.

...:
Leo Purple Lockhart
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Mar 12 Avr - 17:06
La phrase du Poufsouffle résonna pendant un instant dans ma tête, comme un boomerang, elle percutait un côté de ma boite crânienne et alors qu'elle se dirigeait de l'autre côté, elle se répétait. Le Poufsouffle était l'une de ces personnes aspirant à devenir de grandes personnes, avec un grand G. Le genre de personnes qui ne se prenaient pas pour de la merde, et qui pensaient que le succès arriverait à leurs pieds en un claquement de doigts, et que les groupies se jetteraient à leurs pieds jusqu'à devenir un tapis sur lequel marcher dans l'amour, la gloire, et la haute estime de soi. Je trouvais ce genre de personnes ridicules. Comme s'il détenait la vérité, il se pavanait comme un paon faisant sa parade amoureuse. Je n'appréciais guère, Leo Lockhart était l'une des personnes à qui je souriais, qui m'intriguait par sa prestance étrange et dynamique, mais qui ne m'attirait aucune sympathie particulière.

C'était comme si son cerveau se retrouvait gelé, et que l'idée de se taire et laisser les gens libres d'agir par eux mêmes et en toute intimité étaient interdits. Comme s'il se sentait obligé d'observer la vie des gens pour se sentir puissant. Comme si au fond, il n'avait pas une assez grande personnalité pour assumer sa propre vie, et à écrire des cancans sur autrui pour se sentir moins seul dans son univers d'abruti.

Mais en pensant cela, je me sentais hypocrite, car moi-même en cet instant, je ne pensais pas aux autres, mais essentiellement à moi. Je ne pouvais pas croire que ce gars avait pondu un article sur mon humble personne, alors que jamais je ne lui avais adressé la parole. Je n'arrivais pas à imaginer un seul instant qu'il ait pu pondre un article pareil, alors que je ne le voyais que trop peu, et surtout, pourquoi savait-il des choses qu'il n'était pas censé savoir ? Avait-il des yeux partout ? M'observait-il caché dans un buisson ? A l'affût du moindre de mes mouvements ?

Mais alors que je pensais cela, le garçon finissait son monologue absurde, la vérité, c'était que son journal était un journal à potin digne des pires moldus de la planète. Les années 2000 allaient mal, très mal... le monde sorcier n'était plus ce qu'il était. Mais au lieu de répondre à ses paroles, je m'empressais d'emprisonner ses doigts entre les miens et de l'emmener dans un coin plus tranquille. Je ne savais pas exactement ce que j'allais bien pouvoir lui dire, mais je pensais à cet instant au fait qu'il en avait dit beaucoup trop sur mon compte. Et alors que j'avais atteint un endroit plutôt discret, je le plaquais contre le mur et m'élançais afin de le bloquer sous mon emprise, proche de son visage, je ressentais son souffle s'abattre sur mon visage et parcourir mon épiderme, tandis que mes yeux se plongeaient dans les siens.

Ce garçon m'énervait, et je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que la génération X était vraiment ignoble. Ils prenaient, et prenaient encore, ils prenaient tout ce qu'ils pouvaient prendre, sans jamais se remettre en question, une génération basée sur ce qui est due et non sur ce qui est à gagné. Une génération égoïste, nombriliste et bonne à jeter. Lockhart était l'exemple typique de la génération X. Il pensait qu'il était immense et que son torchon le ferait parvenir au sommet. Reprenant mon calme, je me repoussais un peu, laissant une distance convenable entre lui et moi.

" J'estime avoir le droit à une explication sur cet article parlant de moi. "
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Jeu 30 Juin - 13:03
C’était sûrement un rêve. Il n’y avait pas d’autre explication plausible. D’ailleurs, ce soleil radieux qui brillait trop fort avait quelque chose d’un peu halluciné. Ce devait être un soleil de rêve. Qui brillait dans un parc de rêve à côté d’un Poudlard de rêve. Et lui, Leo, se faisait entraîner dans un coin sombre par une Lux de rêve des trucs de rêve.

OPM LE PIED! Pitié Morphé, faites qu’il ne se réveille pas!

Lux-de-rêve l’avait plaqué contre un mur de pierre et lui barrait le passage de son corps-de-rêve. Ça commencait à devenir chaud tout ça, se dit Leo. Il espérait sincèrement qu’aucun Legilimens ne regardait son rêve en ce moment. Ou plutôt non, il espérait sincèrement qu’un Legilimens regardait son rêve en ce moment, il allait être foutrement jaloux de Leo. Celui-ci reporta son attention sur son rêve en voyant sa compagne se pencher vers lui. OPM, voilà, ça y était ! Leo sentit son corps envahit d’une douce chaleur et ses muscles se crisper. Instinctivement, devinant la prochaine étape, il ferma les yeux et tendis les lèvres, prêts à accueillir le baiser fiévreux d’amour de Lux-de-Rêve. Allez ma jolie, je. suis. prêt.

" J'estime avoir le droit à une explication sur cet article parlant de moi. "

Tiens, ce n’était pas du tout ce à quoi Leo s’attendait. Les songes ont bel et bien des voies impénétrables. Quel gâchis. Lux-de-rêve s’éloigna sensiblement de lui, et le froid de cette distance glaça cruellement Leo qui frissonna. Trop de hâte, Leo. Personne ne te tombera dans les bras aussi facilement, pas même dans un rêve. Ne pas s’affoler, tout est cool. Il avait la situation en main. Lux-de-rêve faisait sa farouche, mais il était le plus galant des chevaliers servants. Il saurait conquérir son coeur.

- Qu’est-ce qu’il se passe, princesse? Ne soit pas timide, je ne mords pas… Leo lui adressa un clin d’œil coquin et plein de charme. Qu'est-ce qu'il a mon article, il ne te plait pas? Ne sois pas trop humble, j’étais sincère quand j’ai fait la liste de tes compliments. Que veux-tu, tu es sublime, une créature de rêve! Leo rit intérieurement à l'hilarante blague dont il venait de faire don à Lux-de-Rêve. Je sais qu’on ne se connaît pas beaucoup, mais regarde nous. Beaux, brillants, jeunes et sans peur. On est fait l’un pour l’autre, tu ne crois pas?

D’un geste tendre, Leo replaça une mèche de cheveux rebelle derrière l’oreille de Lux-de-rêve. Quel cabotin! Calme-toi Leo, n’en fait pas trop.
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Sam 2 Juil - 16:15
Même sa voix me paraissait insoutenable. C'était comme s'il était né pour paraître irritant. Et ses mots... Et quels mots ! Princesse, sonnait comme une pollution auditive qui ne faisait qu'envelopper mon crâne jusqu'à faire de mon cerveau une bouillie remplie d'immondice. La suite n'en fut que plus étrange, moi ? Timide ? M'avait-il bien regardé ? M'avait-il aussi bien observé que ce qu'il prétendait ? Je fronçais les sourcils, tandis qu'il continuait de se pavaner tel un paon. Qu'espérait-il ? Je n'étais pas un vagin dégoulinant d'amour, et je ne dégoulinais pas d'amour tout court. Et alors que je me perdais dans un questionnement sans fin de où sortait cet espèce de cinglé aux allures grotesques, il me fit un clin d'oeil des plus évocateurs quant au but qu'il s'était fixé vis à vis de notre entrevue. J'inspirais longuement, j'étais bouche bée, jamais personne ne m'avait parlé avec autant de facilité, et encore moins en pensant que j'étais acquise. Pour lui certainement, ce n'était plus qu'une question de temps avant que ma langue ne vienne caresser sa glotte.

J'entre ouvris la bouche, hébétée. Mais je n'eu le temps de placer un seul mot qu'il continua sur sa lancée. Je n'avais jamais entendu quelqu'un avec un débit de parole aussi développé, tant et si bien qu'au bout d'un moment, j'eu l'impression que mes yeux devenaient vitreux, comme s'il venait de lobotomiser mon cerveau. Il parlait, encore et encore, comme si son besoin d'attention détrônait celui d'un nouveau né. Il m'annonça que j'étais sublime, une créature de rêve même. Et lorsqu'il prit une pause, je pus en placer une, " Ah ouais quand même. "  avant qu'il ne reprenne.

Il mit enfin le doigt sur un sujet intéressant et peu bête. Nous ne nous connaissions pas beaucoup, même pas du tout devrait-il dire. Je n'avais pas en mémoire le souvenir d'un jour lui avoir adressé une seule fois le parole. Et lui non plus d'ailleurs. Seulement certaines fois, je l'avais vu me regarder, avec ses yeux petits et étirés, caché derrière des gens ou des éléments du décor, sa tête dépassant de sa cachette, avec son long cou blanc. Mais il continuait de parler. Un élan de compliment mêlé à du narcissisme qui devenait presque indécent. Moi-même étais-je très fière de ce que j'étais, et de qui j'étais, autant je pensais que ce mec là avait un sérieux problème d'égo. Mais quelque part, venant d'un individu comme ce gars là, je ne pouvais que me sentir flattée en réalité. Un homme avec une si grande estime de soi même devait avoir une estime de moi toute aussi grande, ce qui pouvait être rare selon le degré d'étrangeté de Leo. Néanmoins, il me fit une proposition presque ahurissante, s'il n'avait pas été tout aussi hallucinant.

Et alors qu'il finissait sa phrase je le relâchais de mon étreinte dure, trop accablée par le poids de ses dires. Mes yeux dans les siens il sembla alors troublé, puis d'une main, replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je secouais la tête, étais-je dans un cauchemar ? " J'sais même pas quoi dire tellement j'suis choquée " En effet, j'étais choquée?

Agrippant l'énergumène par la main, je l'entraînais dans un coin encore plus sombre où je m'affalais sur les fesses, adossée contre le mur froid des pierres de Poudlard. Observant le grand gars aux allures d'autruche, je sorti un splif de mon soutien-gorge et l'alluma d'un coup de baguette magique. " Assis-toi ok. "
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Ven 8 Juil - 14:44
''J'sais même pas quoi dire tellement j'suis choquée "

Ça, ce n’était définitvement pas la réaction à laquelle il s’attendait.

Est-ce que le rêve se transformait en cauchemars, ou venait-il de se réveille abruptement ? Il avait cette sensation physique désagréable de la personne qui s’éveille en sursaut après s’être senti tombé éperdument. Sauf qu’il avait les deux pieds bien ancrés au sol.  C’était plutôt les mots de Lux qui lui tombaient au creux du ventre, coupants, douloureux. Il ne comprenait plus rien. Qu’est-ce qu’il avait fait ? Qu’est-ce qu’il avait dit ? Leo cligna plusieurs fois des yeux, hébété, ouvrant la bouche pour la refermer aussitôt, ne sachant que dire. Comme un automate, il se laisse entraîner plus loin encore.

" Assis-toi ok. "

Il s’assis, mais il n’était pas ok. Il s’affala de manière un peu guindée et maladroite. Il disait rien, ne pensait rien. Pour une des rares fois de sa vie, il se retrouvait le bec complètement fermé. Il ne savait pas comment Lux s’y prenait, mais elle avait une emprise totale et indéniable sur lui. Il leva vers la jeune fille un visage piteux et contrit, attendant qu’elle réagisse. Quand elle tira un joint dodu de son décolleté, il ne put pourtant empêcher son regard de glisser vers sa poitrine, avant de se morigéné intérieurement. Ce n’était pas le moment, merde !

Leo la regarda allumer le splif d’un simple geste de baguette, puis en tirer une longue bouffée odorante. Le silence entre eux s’éternisa. OPM ce n’était pas une femme de mots, cette Lestranges. Pas que ça l’agaçait, elle était sublime dans tout son être entier, mais les silences, sauf lorsque prémédités, mettaient Leo mal à l’aise. Il savait qu’il aurait dû attendre. Que maintenant c’était le tour de Lux de s’exprimer, mais elle était là à fumer son joint sans piper mot et lui sentait la tension grandir en lui. Les mots de Lux grouillaient en son ventre en une boule de stresse coupable et incompréhensible. D’abord, Lux lui adressait des reproches qui tombaient du ciel et lui paraissait totalement injustifié. Ensuite, elle s’attendait à ce qu’il reste là bien sagement, à la regarder se droguer, comme un bon chien au pied Oh Hell no.

‘’Écoute, je… Ça va? J’ai dis un truc qui fallait pas?’’

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Leo Purple Lockhart
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