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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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If I fall back down, you're gonna help me back up again

Sam 16 Avr - 12:44
« Wojciech, au lieu de rêvasser, ça te tenterait pas plutôt de montrer à tes camarades comment on sépare le fluide miasmatique de la solution sélénite, selon la technique qu’on a vue la semaine dernière ? »

La délicieuse prof de potions tapotait doucement le bord de son chaudron du bout de ses ongles. Elle lui lançait un regard inquisiteur du haut de sa petite estrade, au milieu des tables de cours arrangées en U.
Franchement, ça ne le tentait pas tant que ça —il ne voyait pas vraiment d’intérêt à la fabrication de potion de Nyctalope, et il était plutôt bien calé à faire semblant de suivre le cours depuis le fond de sa chaise— mais si c’était pour les beaux yeux de Miss Nutcombe, il était prêt à faire le sacrifice de sa personne.

Drystan se leva alors, bien décidé à mettre des étoiles dans les yeux de la belle Aglae de par sa prestance et son charme fou— mais ce fut en fait lui qui les vit, les étoiles.

Son centre de gravité s’était comme soudainement et anarchiquement déplacé quelque part entre l’arrière de ses genoux et loin derrière, et ses jambes décidèrent de ne plus tenir le reste de son corps.
Dans un éclair de lucidité, il tenta de se retenir à quelque chose— un parchemin, super.


La première chose dont il fut conscient après ça, ce fut des « ah » et des « oh » autour de lui et de la douce voix de Miss Nutcombe, enveloppée dans un nuage de coton, qui expliquait d’un ton calme qu’il fallait cultiver les angles pour imiter le caveau de Philomène.
[HJ : sans le délire, ça donnait plutôt : « il faut surélever les jambes pour irriguer le cerveau en oxygène. »]

Elle était assise près de lui, et avait étendu les jambes de Drystan sur ses genoux.

Alors. Ce n’est pas qu’il n’ait jamais rêvé de s’éveiller aux côtés de la jolie enseignante. Ce n’est pas non plus qu’il n’ait jamais pensé à ajouter le côté « jambes en l’air » au dit rêve.
Mais là.
C’était.
Carrément.
La honte.


Passé ce moment de terrible effroi —réaliser qu’il s’était évanoui comme une jouvencelle— la potionniste suggéra qu’il se rende à l’infirmerie pour le reste de la journée. Elle écrirait à ses autres professeurs, et on lui apporterait ses affaires plus tard.
Une Serdaigle se porta volontaire pour l’accompagner, mais franchement, il aurait préféré s’y rendre seul, merci bien.
Tout le chemin, la jeune sorcière le dévisagea avec une expression mortifiée qui lui tordait la bouche, comme si elle souriait, mais à l’envers. Elle devait sans doute avoir peur qu’il ne survive pas les trois étages qui les séparaient de l’infirmerie.
Lorsqu’ils y arrivèrent enfin, elle s’envola tel un corbeau fuyant un épouvantail, le laissant entre des mains plus professionnelles.

L’infirmière le tritura de tous les côtés. Lui fit tirer la langue, inspecta l’intérieur de ses oreilles. Elle inséra un objet douteux dans l’une d’elles et un autre sous les aisselles.

L’expression de la Serdaigle commençait à revenir à l’esprit de Drystan, et il se sentait lui aussi gagner par l’inquiétude.
C’était grave ? Est-ce qu’il était malade ? Est-ce qu’il était en danger de mort ?!

L’infirmière rangea tout son matériel et annonça, d’un ton sans réplique.

« Juste une petite chute de tension, rien d’alarmant. Tu es fatigué en ce moment ? »

Drystan se contenta de fixer l’infirmière d’un air absent.

Quoi, c’était tout ? Tout ce cinéma pour un « rien d’alarmant » ? Il se payait une honte à faire la une des dix prochains numéros du L&H, et il n’avait même pas une histoire un tant soit peu héroïque à ramener en compensation ? Juste… un pauvre malaise à la con qui touchait surtout les plus soixante ans dans la vie ? Vraiment ?

« Bois ça. »
« C’est quoi ? Une potion miracle pour me remettre d’attaque ? »
« Du jus de citrouille. Ta potion miracle, c’est du repos. »

Drystan regarda son jus, regarda l’infirmière, regarda par la fenêtre. Il pleuvait —évidemment, il pleuvait toujours dans ce fichu pays— et après Potions, il avait Histoire de la Magie, puis Arithmancie. Tout à coup, la perspective de passer le reste de la journée à paresser à l’infirmerie lui apparaissait sous un jour beaucoup plus favorable.

Il avala son jus d’une traite et le tendit à l’infirmière qu’il congédia d’un « merci, bonne nuit » et tapota ses oreillers pour les rendre bien fermes.

Qu’on ne le cherche pas aujourd’hui, il était infirme.
Anonymous
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Lun 2 Mai - 11:03
Serpentant entre les élèves, se faufilant d’une conversation à une autre, la rumeur avait pris de l’ampleur et s’était sournoisement répandue à travers le château. Comptez sur une horde adolescents coincés entre quatre murs pour propager les échos de racontars bidons en un clin d’œil. Quand la cloche sonna la fin de la pause du matin, la moitié des élèves parlaient à demi-mots d’un «élève» qui aurait eu un «malaise» en «cours». Mais si on se fiait au flot d’étudiants qui pénétra dans la Grande Salle pour le déjeuner, il était plutôt question d’un «vampire affamé» infiltré en «cours de potion», «tombé raide mort» devant «la beauté de Nutcombe» et qui reposerait maintenant à «l’infirmerie».

Olivia ne savait que penser de toute cette situation. Elle n’était pas du genre à propager les ragots et se tenait loin des ouï-dire la plupart du temps. Il y avait des choses bien plus importantes et utiles où investir son temps. Le dernier petit potin de l’heure, si croustillant qu’il soit, ne l’intéressait pas. Cette histoire cependant, prenait des proportions si excessives qu’elle pouvait difficilement passer outre. D’ailleurs, se disait-elle en son for intérieur, toute ça ne tenait définitivement pas debout. Pourquoi un vampire serait-il en train d’errer dans les corridors de l’école ? Et pourquoi diantre serait-il à l’infirmerie s’il était tombé raide mort ? Les sourcils froncés, elle se servait de manière distraite du bacon qu’elle déposait systématiquement à côté de son assiette, trop occupée à ne surtout pas penser à cette foutue rumeur.

Ça, c’était avant qu’elle n’entende pour la première fois le nom de «Drystan Wojciech»  y être mêlé. C’était une petite serdaigle aux allures de souris assise juste à côté d’elle qui avait laisser échapper le nom. Elle se vantait d’avoir tenu le si populaire serpentard par le bras pendant près d’un quart d’heure pour l’assister. Olivia faillit s’étrangler avec son verre de jus de citrouille qu’elle reversa en partie la vantarde à ses côtés. Elle ne prit cependant pas la peine de s’excuser. Poings sur les hanches, air sévère Olivia exigea des explications d’une voix impérieuse. La pauvre petite souris se mit à jeter des regards à droite et à gauche comme pour chercher de l’aide et fuir cette préfète enragée. Ne trouvant pas d’issue satisfaisante, elle baisa le regard et marmonna deux-trois phrases décousues, mais qui firent mouche. En moins de deux, Olivia fût convaincu d’abandonner son précieux bacon et de partir à toutes jambes à l’infirmerie.

L’américaine y débarqua comme un ouragan.

Elle était inquiète, furieuse. Rageuse, les cheveux ébouriffés d’avoir monté trois étages au pas de course, elle poussa la porte qu’elle fit claquer bruyamment. À grandes enjambées, elle s’avança dans la pièce qu’elle embrassa d’un regard acéré. Où était donc caché cet imbécile. Dans un coin, elle l’aperçu soudain et son cœur manqua un battement.

Il était affalé dans son lit avec son éternel air de beau gosse décontracté plaqué sur le visage. Un petit sourire étirait ses lèvres et ses paupières étaient closes. Il avait l’air d’être ici en vacances. Une autre se serait peut-être laissée berner par le charme Wojciech, mais pas elle. Elle ne le connaissait que trop bien. Sous ses grands airs, Olivia découvrit avec horreur un garçon aux joues creuses, au teint pâle, aux yeux encadré de cernes violacés. Pas étonnant qu’on l’ait prit pour un vampire. Il avait beau sourire, il paraissait à moitié crevé.

La serdaigle sentit son cœur se remettre à battre, mue par la colère. Elle s’approcha vivement du lit du serpentard et, sans se soucier de le déranger dans sa douce léthargie, écrasa un doigt accusateur sur sa poitrine.

- Drystan Wojciech, qu’est-ce que tu as encore fait ?
Anonymous
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Ven 27 Mai - 14:34
Il était loin déjà, parti dans un autre monde. Sur une île déserte, au milieu de l’océan pacifique. Il y avait des dauphins au loin, des tortues de mer qui pointaient timidement le bout de leur carapace, et sur la plage de sable blanc, le corps nu de miss Nutcombe alangui à l’ombre d’une grenadille.

Il se sentait glisser, conscient sans réellement l’être, vers un sommeil profond. Un repos tel que son corps avait oublié qu’il lui était possible d’avoir.

Un poids tombant sur son torse lui coupa le souffle. Son coeur s’emballa alors qu’il se redressait d’un bond sur ses coudes. Pendant une fraction de seconde, il paniqua à l’idée d’être réveillé par une nouvelle crise d'angoisse —mais après vérification, il respirait normalement, et sa soudaine montée d’adrenaline était retombée aussi sec.


Et puis il y avait cette voix, cette douce voix qui était certainement tout sauf angoissante, quoiqu’un peu agressante.

Lorsque ses pupilles parvinrent à faire le point, le joli minois d’Olivia Rose Parker apparut dans son champ de vision. Il lui fallut une seconde supplémentaire pour remarquer les traits fâchés qui tiraient son visage, et une autre encore pour faire sens de ses accusations.

« Mais » fut la réponse la plus élaborée qu’il parvint à arguer.

Il avait dû laisser son cerveau dans le sable aux côtés d’Aglae.

Réfléchir, vite. Que savait-il de la gestion de crise d’une femme en colère pour aucune raison apparente ? Quel était le processus de désamorçage de bombe hormonale, déjà ?

Ah ! Mais bien sûr. Les compliments.

« OWOW dis donc Parker, t’en as de jolis frisottis aujourd’hui ! »

Bon, ce n’était pas sa punchline dont il était le plus fier, mais là elle le prenait par surprise, au réveil.
Sans perdre de temps, il passa au plan B —détourner l’attention.

« MAIS QUE VOIS-JE, c’est quoi cette jolie étoile qui brille sur ta chemise ? Ils ont quand même pas osé te nommer préfète, si ? »

Il prit le badge doucement entre ses doigts et l’orienta dans toutes les directions pour le faire luire à la lueur pâlotte de l’infirmerie.
Il ne savait pas pourquoi la —nouvellement— préfète était venue lui rendre visite, mais lui qui avait prévu de passer une journée tranquille à roupiller sans voir personne, se surprenait à être ravi qu’elle l’ait fait.
Anonymous
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Ven 8 Juil - 12:27
C’était pathétique de voir à quel point la technique de diversion de Drystan fit mouche. Olivia senti la chaleur lui monter aux joues et tenta de contenir humblement le sourire qui semblait vouloir à tout prix naître sur ses lèvres. Drystan la connaissait trop bien. Même malade, il savait comment la prendre avec des pincettes, cet idiot. Ça devait faire partie de son charme.

‘Oh! Franchement, ce n’est pas grand-chose. Répondit-elle modestement, pensant plutôt tout le contraire.  Je suis certaine que tu aurais pu être nommé toi aussi, si tu étais plus assidu en classe. Tu devrais voir la salle de bain des préfêts, recevoir l’écusson vaut la peine juste pour ça! La baignoire est presqu’aussi grande que le lac !’

La brunette sourie doucement. Drystan et elle étaient différents sur plusieurs points, mais tout deux partageaient un amour commun pour l’eau et la natation. C’est d’ailleurs en se les jouant sirènes dans le lac qu’ils s’étaient rencontré. Des circonstances très éloignées de celle du moment. Cette réflexion ramena durement Olivia à la réalité et elle se composa un air sévère et sorti sa grosse voix :

‘Drystan Wojciech, je peux savoir ce que tu fous dans un lit à l’infirmerie ?  Qu’est-ce que tu as fait pour te mettre dans un tel état ?’

Elle ne se cacha pas pour regarder son visage aux traits tirés avec attention, ni pour dissimuler l’inquiétude sur ses traits. Il y avait quelque chose chez Drystan qui vous poussait à prendre instinctivement soin de lui. Avec son sourire charmeur et ses bouclettes blondes, on avait envie de se l’approprier et d’en prendre soin. De le chérir et de le gaver d’amour.  C’était facile de lui reprocher de vive voix de ne pas faire attention à lui, de l’extorquer à manger mieux et à dormir plus. C’était autre chose pour Olivia de lui avouer qu’elle s’inquiétait pour lui. De lui dire à quel point le voir maladif et hagard dans un lit d’hôpital l’affectait et la peinait. Les reproches s’accumulaient au fond de sa gorge et lui brulaient les lèvres, mais c’était le spectre de l’inquiétude pour le garçon qui lui broyait le cœur.

La jeune fille poussa un soupir résigné. Soit, si Drystan ne voulait pas s’occuper de lui-même, alors ce serait elle qui prendrait soin de lui. Olivia se saisit d’une débarbouillette d’eau froide pour tamponner le visage et le cou du garçon avec douceur. Au fil des gestes délicats de la serdaigle l’atmosphère pensante de l’infirmerie sembla tranquillement s’alléger.

‘Drystan, tu sais que toute l’école raconte que tu es un vampire ?’
Anonymous
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Mar 12 Juil - 15:00
Bingo. Il avait réussi sa diversion d’un coup de maître. A présent Olivia était bien trop excitée à lui parler de ses nouveaux avantages de préfète pour penser à l’enguirlander.

Drystan prit son air le plus concentré et hochait la tête aux paroles de la Serdaigle, comme s’il était vraiment, mais alors vraiment très intéressé par ce qu’elle lui disait. La réalité, c’est qu’il il profitait de cet instant de distraction pour l’observer incognito.

C’est qu’ils s’étaient à peine parlé depuis la rentrée. Il ne lui avait pas vraiment prêté attention. Pourquoi l’aurait-il fait ? Il avait tellement d’autres personnes autour de qui papillonner —sans doute trop— et puis il pensait avoir fait le tour du dossier Olivia.
Ils avaient eut leur moment, un an auparavant, et puis l’instant était passé. Ils se croisaient, ils se taquinaient mutuellement, puis leurs chemins se séparaient de nouveau pour que chacun rejoigne son propre univers bien distinct.
C’est vrai, il n’avait plus vraiment prêté à attention a Olivia, mais de toute évidence, elle lui en portait suffisamment pour venir lui rendre visite à l’infirmerie alors que personne d’autre de ses prétendus amis ne s’en était donne la peine.
Avec une légère pointe de culpabilité au coeur, Drystan réalisa que si la situation avait été inversée, il ne se serait probablement pas donné cette peine non plus.

Il ne lui avait pas prêté attention, mais maintenant qu’il avait tout le loisir de l’observer, il remarquait qu’elle avait changé. Sous sa chemise d’uniforme trop stricte, sa poitrine présentait une forme plus arrondie qu’avant. Sa taille semblait plus marquée, et même les traits de son visage étaient plus joliment dessinés.
Un an auparavant, Olivia était une gamine. A présent, elle était un joli brin de jeune femme.

‘Drystan Wojciech, je peux savoir ce que tu fous dans un lit à l’infirmerie ?  Qu’est-ce que tu as fait pour te mettre dans un tel état ?’

Le ton de la Serdaigle était redevenu sérieux, tirant brutalement Drystan de sa rêverie.

« Mais rien ! » se défendit-il, et c’était vrai.

Ce n’était pas par choix s’il avait du mal à s’endormir la nuit. Et puis contrairement à ce que ce vautour de Lockhart avait pu inventer, il n’était pas du tout anorexique, il mangeait à sa faim. Ce n’était quand même pas sa faute si passer sa journée à s’empiffrer ne l’intéressait pas !
Non, il n’avait rien à se reprocher et ce ton réprobateur qu’employait Olivia était vraiment injuste.
Et puis il n’aimait pas voir ses sourcils se froncer de colère… ou d’inquiétude ?  

Il allait lui raconter comment il s’était retrouvé dans ce lit d’infirmerie en se battant courageusement contre un troll des montagnes pour protéger un groupe de première années, quand son amie le prit par surprise en lui annonçant une chose à laquelle il ne se serait jamais attendue.

« Un VAMPIRE ? Sérieux ? »

Il s’était redressé sur son lit, oubliant qu’il était censé se reposer, et excluant définitivement toute possibilité de jouer au grand malade pour amadouer Olivia.

« Mais plus personne ne pense que les vampires sont cool, les vampires c’est so 2013 ! »

Il attrapa les deux mains de la Serdaigle et les serra entre les siennes, plongeant un regard brillant d’intensité dans les prunelles noires de la préfète.

« Il faut que tu m'aides, tu DOIS sauver mon honneur. Dis leur que j’étais victime d’une terrible malédiction, et que seul un véritable baiser d’amour pouvait me sauver. Le tien. »

Il ponctua sa phrase en claquant un furtif baiser sur son front.

« Tu feras ça pour moi, Olivia Rose Parker ? »
Anonymous
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Jeu 28 Juil - 21:57
Elle lui lança un regard dubitatif, tandis qu’il discourait frénétiquement sur les vampires et leur caractère esthétique. Elle ne sut pas tout de suite comment réagir. Devait-elle rire, s’inquiéter, se mettre en colère ? Après tout ce temps, c’était encore la même histoire. Qu’il soit fatigué, malade, souffrant de troubles alimentaires comme le soutenait le L & H. Qu’il soit heureux, en santé, amoureux. Drystan Wojchiech restait Drystan Wojchiech.

« Mais plus personne ne pense que les vampires sont cool, les vampires c’est so 2013 ! »

Elle l’observa en silence. Putain qu’il avait l’air de sortir d’un film d’Hollywood, ce mec. Un vrai prince charmant, c’en était presque frustrant. Elle regarda les mots naître sur ses lèvres avant de s’échapper en farandole sonores. Elle contempla ses cheveux blonds entremêlés, ses grands yeux de biches effarouchée. Elle se souvint avec un pincement au cœur d’à quel point elle l’avait aimé, avant de ravaler tout ça au plus profond d’elle. Il ne se doutait probablement de rien de toute façon, pas question de l’énerver aujourd’hui avec ça. ‘Salut drystan, tu es malade à l’infirmerie, mais je voulais te dire que l’an dernier j’étais amoureuse de toi. Tu m’a aussi brisé le cœur, quand tu es passé à autre chose, mais ça va mec, c’est cool maintenant’. Drystan Wojchiech resterait Drystan Wojchiech et ce n’était pas une déclaration bidon qui le changerait du jour au lendemain.

Elle revint sur terre en sentant un baisé mouillé venir s’écraser maladroitement sur son front. SMACK, retentit-il à ses oreilles. Il faisait écho à une phrase laissé en suspens dans le silence de l’infirmerie : «... que seul un véritable baiser d’amour pouvait me sauver. Le tien. »

Pour le coup, elle ne put s’empêcher d’ouvrir de grand yeux surpris avant d’éclater de rire. Eh bien! Il ne manquait pas d’airs, à jouer le malade pour profiter des infirmières dévouées. C’était ça le problème avec les princes charmants : ils n’hésitaient pas à se bécoter la première princesse venue sans même lui demander son avis…

C’est ça ce que tu appelles un baiser d’amour, Wojchiech? Pas très impressionnant…

Elle lui tira un bout de langue rose qu’elle darda dans sa direction en une grimace mi-taquine, mi-défiante. Il ne pensait quand même pas que se serait aussi facile, si?

Je ne pense pas que ce soit un bisous qui réussira à convaincre l’école toute entière que tu n’es pas un violent suceur de sang, Drystan. Je suis pas mal certaine que de te planter un pieux en plein cœur serait plus efficace, qu'est-ce que tu en dis?


Elle ne se retint pas pour contenir son sourire radieux.

Je veux bien t’aider à regagner ton honneur, Wojchiech, mais qu’est-ce que tu m’offres en échange?

Oui, Drystan Wojchiech resterait Drystan Wojchiech, mais Olivia Parker n’était plus aussi démunit devant lui qu’avant. Elle avait affuté ses griffes et n'hésiterait dorénavant plus à s'en servir.
Anonymous
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Ven 29 Juil - 12:01
« C’est ça ce que tu appelles un baiser d’amour, Wojciech? »

Drystan ne put s’empêcher de hausser un sourcil amusé. A lieu de la petite Olivia rougissante, tempérée et droite dans ses bottines qui habitait ses souvenirs, c’était une préfète bien assurée qui lui envoyait sa repartie à la figure comme une pichenette parfaitement visée.

Il croisa les bras contre son torse et s’enfonça dans ses coussins. Un sourire de plus en plus long étirait le coin de ses lèvres au fur et à mesure qu’elle parlait, qu’elle faisait sa maligne.

Il fit une moue faussement impressionnée lorsqu’elle avança l’idée —et quelle brillante idée ! digne de la bleuette qu’elle était— de lui planter un pieu dans le coeur.

Olivia avait toujours été taquine avec lui, mais pour une raison qui lui échappait, Drystan se trouvait ce jour là agréablement surpris. Etait-ce parce qu’il ne s’était attendu à aucune visite durant cette journée de solitude (et possiblement d’ennui) ? Ou parce qu’il s’était désintéressé d’elle depuis si longtemps qu’il en avait oublié l’origine même de leur relation ?
Une amitié, pendant un temps floue, basée sur de gentilles provocations, d’innocentes bousculades et surtout, cette constante atmosphère de jeu. Dans l’eau ou sur terre, Olistan les amis comme Olistan les tourteraux éphèmeres, ça n’avait jamais été rien de sérieux. Ca avait toujours été ce sourire craquant qu’Olivia venait de décocher, et son sourire à lui, toujours large et toujours railleur, qu’il lui envoya en retour.

A la question de celle-ci, Drystan se redressa d’un bond (« J’ai dit REPOS » protesta l’infirmière qu’il ignora, tout comme il ignora les lucioles qui se mirent à danser devant ses yeux suite à son mouvement un peu trop brusque).
Le mains plantées dans sa couverture et le visage un peu trop près de celui de son amie pour ne pas envahir au moins un peu sa zone de confort, il força de nouveau son regard dans celui d’Olivia.

« La réponse est dans ta question, Parker ! Tu le sais très bien ce que tu as à gagner… un véritable baiser d’amour ! »

Son sourire s’agrandit d’avantage, si c'était possible. Il fixa la préfète dans les yeux, curieux de savoir combien de temps elle serait capable de soutenir son regard. Puis finalement, n’y tenant plus, il éclata de rire.

« Allez Parker, je sais que t’en rêves de mes lèvres ! »

Il s’avança encore, les yeux à demi fermés, sa bouche tendue en avant, imitant des bruits de succion parfaitement dégoûtants.
C’est sûr que là— comment lui résister ?
Anonymous
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Mar 16 Aoû - 22:02
« Allez Parker, je sais que t’en rêves de mes lèvres ! »


Un soupir, un battement de cil, l'espace d'un éclair, puis tout chavire. Un geste vif, la distance entre deux corps qui s'amenuise avant l'inévitable. Le coeur qui s'affole et résonne à tout rompre, l'impression d'être un et d'être seul.

Okay Olivia, surtout, ne pas paniquer. Ne pas paniquer.

De toute les choses improbables de la journée, embrasser Drystan Wojciech était certainement en tête de liste. Est-ce que quelqu'un pouvait bien lui expliquer ce qu'elle était en train de fabriquer? Parce que ce bisous à l'infirmerie n'était décidément pas ce qui était prévu. Les yeux fermé, le cœur battant et les lèvres pressées contre celles du blond, le fait était pourtant indubitable. Elle lui donnait le putain de baiser d'amour qu'il réclamait à grand cri comme un idiot depuis tout à l'heure.

Mais quelle conne, putain, quelle conne.

Elle avait voulu continuer à le taquiner, lui sortir une pique pour le faire tourner en bourrique, trouver une manière rigolote de lui clouer le caquet. Et tout ce qu'elle avait trouvé, c'était d'aller foutre ses babines sur les siennes. Ah ça, bravo cerveau, c'était toute une solution! Toute une manière de gagner l'argumentaire! Une vraie victoire de merde, oui!

Sous le choc de sa propre réaction, elle laissa le baiser s'éterniser un peu trop longtemps avant d'y mettre fin abruptement et de s'éloigner de Drystan maladroitement, comme si elle avait reçu une décharge électrique. Elle détourna aussitôt le regard et senti un rouge écrevisse lui monter aux joues. Encore heureuse qu'elle ait la peau noire, ça lui éviterait la honte de rougir comme une pucelle devant Wojciech. OPM qu'est-ce qu'il allait penser? Il ne fallait surtout pas qu'il croit qu'elle avait eu envie de ce baiser. Parce qu'elle n'en avait pas du tout eu envie, non? ... Non?

Vite, dire quelque chose, n'importe quoi, pour essayer de sauver son honneur et de redresser la situation. Putain Olivia, fais pas chier! Agis!

Voilà, Wojchiech, ton baiser d'amour. T'es guéri maintenant ou faut que j'aille chercher Pomfresh pour qu'elle aussi te bécote?

Voilà, faire comme si de rien n'était. Comme si tout ça était délibéré, pour rire. Tout ça n'était-il pas qu'une énième blague entre Olivia et Drystan? ...Non?
Anonymous
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Jeu 18 Aoû - 1:49
Pendant une seconde —ou dix ? ou toute une heure ?— Drystan avait perdu la notion du temps, la notion d’où il était et comment il en était arrivé là.

Pendant une seconde, il s’était cru retomber un peu moins d’un an en arrière. Il s’était cru les pieds dans l’eau du lac, alors que naissait le printemps et que bourgeonnait sa romance avec une jeune Olivia. Une romance faites de doux baisés volés et de mains tenues dans le parc, au bord du lac, dans les couloirs.
Alors que ses lèvres touchaient les siennes et que ses cheveux frisés chatouillaient son front, Drystan ne savait plus s’il était dans le passé, le présent, le futur ou quelque part en milieu.

Mais lorsque la jolie préfète libéra ses lèvres, l’instant présent revint à lui sous la forme de l’expression mortifiée sur le visage d’Olivia.

Sur son visage à lui, un sourire. Pas juste son habituel sourire taquin, blagueur, énervant, mais un large, franc, éblouissant sourire qui avait l’air de dire « j’ai fait trois 7 sur la machine à sous moldue », « man, sens moi ce pet de légende » ou encore « j’ai réussi à faire que la parfaite préfète veuille m’embrasser ».
Le genre de sourire qui généralement entrainait deux types de réaction :
1) l’envie de balayer ce sourire insupportable d’un revers de main
2) celle de lui pincer ses joues aux zygomatiques dures comme du béton et de les papouiller jusqu’à la mort.
Ou en tout cas, c’est ce qu’il avait observé durant ses dix-sept années d’existence.

« Voilà, Wojciech, ton baiser d'amour. T'es guéri maintenant ou faut que j'aille chercher Pomfresh pour qu'elle aussi te bécote? »

Pendant un instant, Drystan ne répondit pas, bien trop occupé à observer Olivia en savourant sa victoire.

Si un instant auparavant il l’avait trouvé mignonne, plutôt attirante, il la regardait maintenant avec une immense admiration brillant au fond des yeux. Il avait suffit d’un bref baiser à Drystan pour passer d’une légère indifférence à une totale révérence, ébloui par la beauté d’Olivia.

Girouette, vous avez dit ?

Refusant de trop s’éloigner de l’espace vital de la préfète —il préférait garder ses lèvres non loin des siennes au cas où une autre impulsion de ce genre la reprendrait— il croisa ses bras contre son torse, fier comme un paon.

« Complètement guéri. Y a intérêt à ce que Lockhart entende parler de ça ! »
Anonymous
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Lun 22 Aoû - 10:19
De toute évidence, sa ruse employée pour garder bonne figure avait lamentablement échouée. Drystan affichait un sourrir éclatant voire inquiétant sur son visage et la détaillait du regard de manière un peu trop avide. C'est bon, Blondinet, savour ta victoire, j'aurai ma vengeance!

« Complètement guéri. Y a intérêt à ce que Lockhart entende parler de ça ! »

Olivia secoura fébrilement la tête en signe de négation, éffleurant du même coup de ses bouclettes brunes le visage de Drystan resté plus près d'elle que ne le voulait le bon sens. Elle en profita pour lui jeter un regard assassin.

« Oh Hell no, Wojciech! Si je vois la moindre ligne là-dessus dans ce torchon à deux balles, compte sur moi pour te renvoyer illico au fond de ton lit d'hôpital. Et cette fois-ci, je ne volerai pas à ton seccours, tu peu en être certain! »

Elle ne peu s'empêcher de laisser un petit sourir involontaire franchir ses lèvres et elle s'en voulu, l'espace d'un battement coeur, d'être incapable d'en vouloir trop longtemps à Drystan. Les princes charmants étaient-ils tous si irrésistibles? Forcément... Olivia se releva d'un bond souple et remis rapidement de l'ordre dans ses vêtements pour se redonner contenance.

« J'te laisse, Dracula. Fais attention à toi»

Elle hésita un quart de seconde avant de lui déposer un baiser furtif sur la joue et de s'enfuir en trottinant hors de l'infirmerie. Dis donc Olivia, tu joues à quoi?

bla bla bla:
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