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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway. welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse. |
| Owen boutonna son manteau et enfila sa chapka avant de sortir de son hotel. L'air était froid mais humide, l'hiver était présent dans ce froid pays qu'était la Russie. Ce n'était pas sa première fois dans ce pays. Il y était venu par le passé, chasser les mages noirs pendant la Guerre froide. Ça n'avait pas été une partie de plaisir ! Mais cette fois ci, la plupart des mages noirs avaient été tués ou croupissaient dans une geôle a Azkaban. Il ne restait plus en liberté qu'une poignée de derniers Mangemorts en cavales, souvent seuls et désespérés. Owen vérifia que sa baguette était bien dans poche et retint sa respiration le temps de transplaner. Un instant plus tard, il se retrouva sur la place principale d'un petit village du Nord de la Russie, Zubovka. La neige avait recouvert le sol entier, même si a quelques endroits quelques brins d'herbe verte résistaient au froid. Les maisons de briques avaient quelque chose de lugubre en ce milieu de nuit. Dans certaines, au loin, des bougies projetaient leurs ombres dansantes sur le sol. Owen huma l'air, prenant une grande respiration. Ça sentait la magie dans l'air, ça sentait le mangemort. Après 22 ans à chasser des mages noirs, son instinct ne le trompait jamais. Depuis deux ans maintenant, depuis la chut de Voldemort, ceux-ci tombaient comme des mouches. La colonie avait perdu sa reine, et était complètement déboussolée. Ce qui rendait son travail d'autant plus facile. Tout les gros poissons se noyaient un à un. Il se frotta les mains, et commença a marcher en direction de la sortie du village. Quelqu'un l'y attendait, une jeune femme. Mais elle n'en savait rien. Surement dormait elle sagement dans son lit, sous plusieurs centimètres de couette. Une jeune femme très belle, cette Demetria. Il l'avait déjà affrontée, pendant la bataille de Poudlard. Ha ! Qu'elle était fière de combattre pour son maître. Dommage pour elle que le petit Potter avait gagné ! Elle était désormais obligée de se cacher dans un pays froid, a des milliers de kilomètres de chez elle. Quelques minutes de marche, il arriva devant une vieille maison lugubre. Des fissures lézardaient les murs, les volets battaient au gré du vent, et même l'un deux était à moitié dégondé. Une vieille glycine morte courait encore le long du mur et il manquait plusieurs tuiles au toit. La maison avait l'air vide. Avait l'air, là est la nuance. Owen sortit sa baguette et l'agita d'un geste. La porte s'ouvrit d'un coup, silencieusement, révélant un intérieur assez cosy. La lumière qu’émettait le lustre était contenue à l'intérieur. L'homme entra, et referma la porte. A pas feutré, il se dirigea vers la cuisine et se servit un verre d'un fond d'une bouteille de vodka trouvée dans un placard. Il prit enfin une chaise, s'assit, et se mit a attendre. La mise en scène, il adorait ça. Encore quelques heures à attendre elle allait surement se réveiller et descendre. | | | | | Le brouillard se levait sur Zubovka alors que la nuit tombait. La jeune fille errait dans le village. Ses pas s'enfonçaient dans la neige qui recouvrait les ruelles tout juste éclairées par quelques lampadaires. Un mois qu'elle était dans ce soin de la Russie, elle savait qu'elle devait partir. Le capuchon masquant son visage, sa cape lourde traînant derrière elle, elle avançait jusque son logement de fortune qu'elle avait réussi à se trouver. Il était tard, et toutes les maisons étaient éteintes, le silence régnait en maître. Mais quelque chose clochait. Quelque chose n'allait pas. Lorsqu'elle voulu ouvrir sa porte, elle se rendit compte qu'elle était déjà ouverte, et ce fut dans un grincement effrayant qu'elle fut poussée. A l'intérieur, tout semblait normal. Les lumières des chandelles dansaient sur les murs. Le coeur de Demetria battait à cent à l'heure. Elle savait qu'elle était en sursit, et qu'on la retrouverait tôt ou tard mais... A pas de loup, elle entra dans son logement. Ses yeux allaient et venaient dans toutes les pièces au fur et à mesure qu'elle avançait. Lentement, elle sortit sa baguette et la pointa devant elle. Il y avait dans l'air un parfum étranger, un parfum masculin. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'en avait plus senti qu'elle était capable de le sentir des mètres à la ronde. C'est alors qu'elle tomba face à lui. Il était là, assit au milieu de petite cuisine, un verre de vodka à la main. Son air bourru, ses rides creusée sur son visage sévère. La silhouette massive, et l'étincelle particulière brillant dans ces yeux. Elle le reconnaîtrait entre mille. Elle l'avait déjà rencontré, deux ans plus tôt, lors de la Grande Guerre. L'aurore était entré dans le manoir de la famille Rowle, et avait tenté de la tuer. Thorfinn avait réussi à l'occuper assez longtemps, et s'était finalement sacrifié se faisant attraper et mettre à Azkaban afin que Demetria et leur fils puissent s'en aller. Elle avait alors été poser le bébé en sécurité, avant de fuir, le coeur brisé d'avoir laissé tomber son enfant. "Owen Magnus McCahan..." Dit-elle, crachant presque son nom en pointant l'homme de sa baguette. "Je ne dirai pas que c'est un plaisir de vous revoir... Alors comme ça on fait les salles besognes du ministère maintenant ?" Elle le mitraillait du regard, tout en cherchant un mentalement un moyen de fuir. Si tu crois que je vais me laisser faire... Tu n'as rien contre moi tu ne pourras pas m'arrêter ! Un mouvement de baguette. Difindo ! | | | | | Owen ne s'était pas attendu à une attaque aussi rapide !Les jeune,s toujours prompt à lancer des sortilèges à tout va, plus le temps d'apprécier les bonnes choses, de papoter un petit peu avant la bataille. Malgré son âge, Owen était encore agile. Il sauta sur le côté aux première syllabes du sortilèges et se retrouva par terre. Ni une, ni deux, il se remit sur ses pieds et sortit sa baguette pour répliquer d'un " Expulso" juste à côté de la jeune fille. Le mur qu'il visait explosa à l'impact, répandant petits gravats et poussière un peu partout dans la pièce. Il allait la guider dehors, là ou au moins, rien ne pourrait lui tomber sur la tête. Et puis, il l'a lui fallait vivante après tout ! Owen toussa, le trop plein de poussière l’empêchant d'y voir clair, et agita sa main devant son visage pour la dissiper. Elle avait déjà disparu... Il se rua dans la seule direction où elle avait pu partir, prudemment, la baguette levée, prêt à contrer tout maléfice. " Allons Demetria..." il regarda à droite et a gauche, et fit un pas de plus. " Tu savais très bien que quelqu'un viendrait pour toi, même à l'autre bout de l'Europe !" Il arriva a la porte d'entrée, et passa juste le bout de sa baguette dehors. Il n'y avait pas un bruit, et Owen n'avait aucune idée d'où elle pouvait être. Elle ne s'était pas échappé, ça il en était sûr. Elle était la, quelque part, et avait l'avantage de savoir où il était. Sans se dégonfler, Owen sortit après avoir incanté un Protego, prêt à contrer. " Tu sais, Thorfinn a vraiment hâte de te revoir, je dirais même qu'il se languit..." la mettre en colère était une idée, peut être bonne, peut être mauvaise. Dans les deux cas, soit un excès de confiance soit un excès de rage, pouvait la perdre." Peut être même qu'il n'attends que toi pour offrir son âme au détraqueurs. Peut être même qu'ils t'ont gardé une place pour toi et pour ton fils dans la cellule" Il avança encore, dans la nuit noire, ses pas qui craquaient sous la neige résonnant dans la nuit." Allez, bats petite, je n'ai pas fais des milliers de kilomètres pour une guerre de tranchée" | | | | | | | | |
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