Les Poufsouffles. Que dire d’eux. Gabrielle regardait avec tendresse les doux, les tendres blaireaux vaquer à leurs occupations, faire semblant de lire un livre d’images au coin du feu, reprisé une chaussette à petits cœurs et chanter des comptines. Bienheureux les Poufsouffles dont le plus gros problème semblait de réussir à ne pas mettre de miettes de gâteaux dans leur peignoir en pilou-pilou.
— Aaaah…, soupira Gabrielle devant ce merveilleux tableau.
Côtoyer des Poufsouffles était si apaisant. Elle avait bien fait d’arracher le mot de passe à ces adorables créatures. Ennis sa bien-aimée ne pouvait de toute façon pas lui dire non. Elle la regardait d’un œil maternelle attablée à écrire sans doute une belle lettre d’amour ou une gentille liste de course.
Mais ce soir elle n’était pas venu pour sa petite génisse, ce soir elle s’occupait d’une autre Poufsouffle qui, par Merlin, avait grandement besoin de Gabrielle.
— Allez Vicky assez flâné ! Ordonna Gabrielle en toute mauvaise foi,
direction la salle de bain, ça ne va pas se faire tout seul !
Elle donna une grande claque dans le dos de son amie Weasley pour la pousser vers la salle de bain des filles, le showroom de la Elliott Corp, la pièces des miracles qui ferait pâlir de honte la salle sur demande.
— OK Victoire Weasley à nous deux ! Dit Gabrielle en claquant la porte derrière elle.
Elle avait écrit sur un parchemin « Ne pas déranger ! » et avait mis une assiette de bonbons à l’entrée histoire de détourner l’attention des éventuels gêneurs.
— BON ! Ma petite Vicky tu as bien fait de faire appel à mon agence de relooking parce que bon sang quelle gâchis de beauté tu me fais là. Oui je vais être dure mais désolé, il faut bien que quelqu’un sois franc et, en tant que Serpentard, je consens à ce rôle.Elle porta une main à son cœur, histoire de lui prouver toute son implication.
— Tu es belle mais tu ne te mets pas en valeur ! Et c’est mal ! Il ne faut pas se reposer sur ses acquis mais toujours viser plus haut ! Et c’est pareil dans la vie ! Je crois ! Je m’égare !Gabrielle racontait n’importe quoi, dans son délire. Elle prit sa cliente par les mains, la fit s’asseoir sur un tabouret et planta son regard dans celui de la Poufsouffle.
— Pour bien faire mon travail j’ai besoin que tu me dises pourquoi tu as besoin d’un relooking. C’est pour plaire à un garçon ?La Elliott Corp n’est pas gratuite petite innocente ! Gabrielle se voyait bien payée en confidences.