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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway. welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse. |
| Adele était silencieux et immobile assis en tailleur sur le sol du plancher de la tour Fowley. Trois fantômes étaient passés sans le remarquer. Il était soucieux, triste. Il allait peut-être bientôt perdre une amie. Il avait à moitié compris ses torts, essayé maladroitement de se faire pardonner par courrier. Maintenant qu’il y repensait il lui semblait avoir été froid, impitoyable. Il aurait dût lui dire qu’il la trouvait touchante et jolie, au lieu de quoi il l’avait mise au pied du mur. Si tu m’aime, tu me pardonne et on recommence, si tu ne m’aime pas on efface tout. Un vrai gamin. Incapable de lui laisser le temps de digérer leur dispute, il lui fallait une réponse définitive dans la seconde. Comme il était en avance et qu’il s’ennuyait il sortit sa baguette et d’un sortilège informulé fit tomber de la neige. Le blanc froid lui gela les mains et réchauffa son cœur. Comme il aimait la neige ! Il y avait bien trop longtemps qu’il n’en n’avait pas vu. La tour Fowley n’avait rien d’extraordinaire et à part la présence de quelques fantômes, rien n’en faisait un lieu spécial. Puisqu’il n’avait rien à faire, il intensifia son manège. Il allait recouvrir la pièce de neige. Aussitôt cela lui parut comme une merveilleuse idée. Il arrêta de se ronger les sangs pour Chen, tout appliqué dans sa tâche. Si Chen ne venait pas il se défoulerait en visant inutilement les fantômes avec ses missiles de neiges. Si Chen venait, et bien, peut-être que ce serait la première fois qu’elle verrait de la neige. Debout dans la pièce blanche, Adele retrouvait le sourire. Un fantôme gros comme un cochon qui lui avait semblé bien laid en rentrant ressemblait maintenant à un beau bonhomme de neige translucide. Un enfantôme (dieu qu’il y avait de spectres d’enfants à St-Barnaby !) se réjouit de la neige et fit semblant de patiner sur les flocons. — Tu peux pas patiner, toi le gros consistant ! Balança le gamin de sa voix d’outre-tombe. — Ah ouais ? Mais moi quand je marche dans la neige ça fait « creu creu », s’amusa Adele. — Gros con !
— QUOI !C’était parfaitement gratuit, ça. Lui qui croyait que les fantômes devenaient sages avec le temps ! Il s’était encore fait avoir. Il prit le gamin pour cible et le fusilla de neige du bout de sa baguette. C’était aussi utile qu’un chat essayant d’attraper un point de lumière au sol mais c’était distrayant. La porte s’ouvrit soudainement. Il en avait complètement oublié Chen. Il arrêta de faire pleuvoir de la neige, regarda l’entrée s’ouvrir, le cœur battant, les joues déjà rouges de froid. - Spoiler:
Si ça te conviens pas et que au final tu veux tirer un trait sur Berry, dis moi que ce n'est pas toi qui rentre dans la pièce ! :D (je dirais que c'est Dougie et Adele le défoncera dans une bataille de boule de neige rocambolesque). AUSSI STP admire mon titre ! C'est une citation que je viens de découvrir de William Shakespeare dans une vidéo YouTube, tavu je mets de la poésie pour Chen, j'espère que ça te plaît !
| | | | | « Tatata, petit chêne, tu vas manger ta soupe de vermicelles de riz et filer te réconcilier avec ton amoureux ! Et tu vas lui amener un bol, pour te faire pardonner. Je ne veux rien savoir, vous êtes bêtes tous les deux. Tu l'aimes non ? Alors va t'excuser auprès de lui et ensuite tu reviens tout me raconter. » Un silence. Dimitronc reprit. « Allez plus vite que ça, Cheninou ! »Ce gars. Etait incroyable. Pas dans le bon sens. Pas dans le mauvais. Mais elle était quand même passée. Une heure plus tôt. Sans trop savoir pourquoi. Lui avait raconté. Sans trop savoir pourquoi. Qu'elle devait rencontrer. Sans trop savoir pourquoi. Berry. Qu'elle n'était pas sûre. Lui avait raconté la dispute. Sans trop savoir si c'en était une. Ou la fin. De leur amitié. Du Fruit Club. Mais elle n'avait jamais dit. Que Berry était son amoureux. Ou qu'elle l'aimait. Ou qu'elle aimait la soupe. Et qu'elle voulait en apporter. A un ancien ami. Un futur ami ? Si elle venait. Elle allait signer pour une amitié. Mais elle voulait parler. Elle était venue pour parler. Et pour ne plus avoir Dim. Sur le dos. L'africaine avait donc quitté l'appartement. Chargée. De beaucoup trop de soupes. Elle ne mangeait même pas. Et Dim lui avait arraché. Son dernier joint. Elle était à court. D'héroïne. De réflexion. D'Adele même. Elle allait le gaver de soupe. Et il allait la gaver de question. Sympa l'afternoon. Elle pénétra donc. Dans la tour. La tour... Enneigée. Chen n'était pas un cerveau. Mais elle savait qu'il ne neigeait pas. Pas dans les tours. Elle réalisait à peine. Que c'était la première neige qu'elle voyait. Elle n'était vêtue que d'un shirt. Et d'un short. Quelques sous-vêtements. Ni chaussettes. Ni chaussures. Le froid s'empara d'elle. Elle n'était pas sûre d'aimer ça. Mais elle n'aimait pas non plus la chaleur étouffante. Peut-être qu'elle s'habituerait. A l'hiver glacé. Et artificiel de la tour. Elle ne savait pas quoi faire. A part avoir froid. Elle allait avoir besoin de la soupe chaude. Finalement. Elle se contenta d'approcher. De trembler. De poser un tuperware de soupe. Dans les bras de quelqu'un d'autre. Enlever son shirt. Pour s'en servir de nappe. Regretter son geste. Elle allait se transformer. En glaçon. C'était là qu'en était leur relation. Le glaçon. Elle jeta un regard au sol enneigé. Invita par les yeux. A s'asseoir. S'assit sur la nappe. Elle aurait pu s'asseoir sur son short. Mais Adele aurait eu froid. Elle n'avait pas peur qu'il la voit. En soutien-gorge. Elle avait déjà vu son torse. Il n'y avait pas grand chose à voir. Chez elle à part des muscles. Et une maigreur stupéfiante. Tous les deux. Sur son shirt. Chen le regarda. En silence. Elle passa son bras autour de son cou. En silence. Elle avait beaucoup trop froid. Elle allait devenir bleue. Il allait devoir lui faire de la réanimation. Le silence était de glace. Le temps l'était aussi. Ce n'était que de la magie. Jamais la magie. Ne lui avait fait autant froid. Dans son dos nu. Elle ouvrit la barquette de soupe. D'Adele. Elle n'avait pas de couvert. Ils mangeraient les vermicelles. Avec les mains. Premier pique-nique qu'elle préparait. Et dernier. Elle attrapa de ses mains gelés. Une portion de neige. Sortit sa baguette. La mouva distraitement. Enferma la neige devenue boule. Dans une chanterelle magique. La neige allait durer. Même en été. Elle déposa son trésor. Sur les genoux d'Adele. « Notre amitié » Fin du silence. « C'est comme cette boule de neige. Elle est fragile et ne semble qu'éphémère, mais on oublie souvent une chose. Laquelle ? » Questionner. Attendre quelques secondes. Reprendre. « Elle est précieuse. » Le regarder. Droit dans les yeux. « Tu peux la faire briller au soleil, elle ne fondra plus jamais. » Soupirer. Rouge. De froid. Mais d'autre chose. « Je connais notre problème. » Laisser l'air froid. S'infiltrer dans ses poumons. Un bon air. « Tu me fais fondre Berry. »Baisser les yeux. Sur sa soupe. L'ouvrir. Boire un peu de liquide. Ne plus tenir compte. De la dernière phrase. C'était la réponse. A tout ça. Elle l'avait lâchée. Elle n'aimait pas ça. Elle l'avait dit. Ne le répéterait pas. Un peu d'humour. Et beaucoup de courage. « Plonge ta tête dans la soupe ou je te la mets de force maintenant. Ne m'oblige pas à lancer le Vermicelles Club. »- HRP:
Alors déjà le il fait froid alors que c'est de la neige magique : soit la neige fait vraiment qu'il fait froid soit c'est juste l'arrêt de drogue qu'elle ne supporte pas, les effets secondaires qui prennent le temps de se faire sentir et elle hallucine. Et pour le "tu me fais fondre" ( ), sache que Chen ne reviendra pas dessus, tu peux ne parler que de ça elle n'y accordera pas la moindre attention à l'avenir (sauf pour le grand moment évidemment).
| | | | | La porte s’ouvrit sur Chen et à peine eu-t-il le temps de l’accueillir qu’elle se déshabillait. AH. OK. A quel genre de réconciliations s’attendait-elle ? Adele eut peur de ne pas tout comprendre là. Elle lui avait dit dans ses courriers, si sa mémoire était bonne, qu’elle n’était pas du genre à lui envoyer des photos dénudée. Est-ce que c’était un message pour lui dire que « Non tu ne me verras pas toute nue en photo hihihi mais en vrai. » Oh bon sang il n’y comprenait rien. Il s’efforça de rester courtois en la regardant dans les yeux. MAIS BORDEL. Qui était l’abruti qui avait créé les femmes et leur logique à la con ? « Oh ba il neige, je vais me mettre à poil ! » Déjà qu’il n’était pas bien malin, ce n’était pas la peine de rajouter une inconnue à l’équation. Il aurait dut protester un « MAIS ENFIN TU VAS ATTRAPER FROID ! » mais comme un idiot il l’avait laissé et regardé faire, le cerveau complètement gelé. Ah ça, pour l’empêcher de parler et de déblatérer des mièvreries sur leur amitié retrouvée c’était efficace ! Il accepta la neige éternelle, perplexe. — Tu me fais fondre Berry.Non mais c’était fini, oui ! Il s’apprêtait à dire un truc et elle lui coupait l’herbe sous le pied ! Qu’est-ce qu’il était censé faire ? Qu’est-ce que Chen voulait ? Est-ce que c’était des signaux pour lui dire de lui sauter dessus ? — Je suis… perdu, abandonna Adele. Elle lui dit de boire de la soupe. Ok. D’accord. Ca il pouvait le faire, ça n’avait pas l’air d’être une métaphore ou il ne savait trop quoi. Il se noya dans le liquide orange pendant qu’il essayait de devenir légilimens pour comprendre l’africaine. Ce fut un échec. — Euh, Chen, je crois que tu vas tomber malade si tu restes dans cette tenue, dit Adele soucieux, perplexe, perdu, interdit. Il sorti sa baguette magique. Quel génie, il venait de se souvenir qu’il était un sorcier ! Il passa sa baguette le long de la colonne vertébrale de Chen, diffusant une vague de chaleur, avant de lui refiler sa veste noire, se retrouvant en t-shirt à manche longue. — Ok, j’ai comme le sentiment que ce serait dommage que l’un de nous deux meure de froid alors qu’on est là pour être copain à nouveau, non ? Plaisanta-t-il, en tout cas ça me fait plaisir que tu sois là ! J’ai cru que tu ne m’aimais plus !Il se leva, bien décidé à fanfaronner. Les regards gênés d’après dispute, les questionnements sur les intentions de Chen en soutif étaient des choses bieeeeen trop compliquées pour Adele. Il allait donc noyer le poisson, fuir les complications par des pitreries. — C’est vrai qu’on s’est beaucoup trop frappé ! Bon, c’est surtout moi qui a pris… Mais je pense que le Fruit Club est une bonne idée, mais à la place de se taper on pourrait, heu… Danser ? Proposa Adele. Il était complètement en roue libre. — Je suis bien meilleur danseur que guerrier ! Oh attends, je suppose que tu ne veux pas danser sans musique, je peux improviser une chanson si tu veux !Il s’entendait parler et se trouvait effroyablement idiot la seconde d’après. Et pourtant il fallait bien qu’il tire la comédie, c’était son rôle après tout. — Chen, Chenette, petite alouette, Je ne sais pas ce que tu souhaites, Je suis perdu, Ne me dit pas « je ne t’aime plus », Laisse-moi une chance, Et avec moi danse !C’était nul. Il tendit sa main vers Chen. C’était beaucoup trop compliqué de parler, il valait mieux ne rien dire et tourner sur la neige. - Spoiler:
Ok Berry est une grosse merde en dispute.
| | | | | Le chêne devenait glaçon. Chen était très conne. Décidément. Elle s'était déshabillée. Avait passé son bras autour d'Adele. Elle lui avait tout dit. Apparemment. Elle l'avait perdu. En chemin. Chemin enneigé. Elle avait dû perdre la raison. Entre temps. Elle se pencha vers sa joue. Y déposa un baiser. De ses lèvres glacées. Reçu sa chaleur. Sa veste. Ca oui. Elle allait être malade. Sérieusement. Elle allait devoir rester couchée. Une journée au moins. Sérieusement. Couchée. L'africaine s'allongea dans la neige. Fit un ange. Elle n'était pas un ange. Elle allait mourir en enfer. Elle aurait dû faire un démon. Elle resta allongée. Sûrement pétrifiée. Dans le froid. Sûrement pétrifiée. Dans une contemplation béante. Du sommet de la tour. Se redressa. Lorsqu'elle entendit. Un mot interdit. Danser. Elle aurait préféré entendre. Qu'il voulait lancer une marque. De confitures. Et de gelées. Qu'il voulait faire de la gélatine. Avec ses tripes. Qu'il voulait rencontrer ses parents. Mais ça aurait été encore plus probable. Que d'inviter Chen. A danser avec lui. Elle crut qu'il rigolait. Lui lança une boule de neige au visage. Sans rire. Attrapa sa main. Pour se relever. La relâcha ensuite. L'étudiante n'avait jamais. Jamais. Dansé. Elle remit la veste. De Berry. Qui tombait. De ses épaules. Sa chanson avait été plaisante. Les pas de danse qu'il lui offrait. Moins. « Si le concept de danse exclut celui qui implique de déboîter la mâchoire de son partenaire avec n'importe quelle partie de son corps - tu serais choqué de voir comme il est facile de tuer quelqu'un avec son petit doigt - alors je ne sais pas danser. »C'était évident. Elle avait passé son enfance. A être la moins gracieuse possible. A marcher sur les pieds de tout le monde. Et voilà qu'elle devait faire l'inverse. Elle n'avait pas été faite pour danser. Le grand jeté n'était chez elle. Qu'un coup de pied retourné. Et le saut de chat. Un véritable jeté de chat. Elle se dit qu'elle ne parlait pas assez. Qu'il y avait des choses. Qu'il devrait. Qu'il aurait dû savoir. Il ne valait peut-être mieux pas. Qu'il soit au courant. Il allait se faire électrocuté. Par la réalité. Chen ne savait plus trop où elle en était. Elle voyait flou. Elle voyait Berry. Il faisait froid. Mais chaud à l'intérieur. Lorsque l'on lui demanda. La seule chose dont elle était incapable. Danser. Sans blesser froidement. Froidement. Il faisait si froid. Elle se demandait comment s'en sortir. Elle n'était pas habituée. Elle rattrapa son shirt. Le foutu sur la tête. De Berry. « Un bandeau pour tes yeux. J'aurais dû faire la même chose pour le combat. J'aurais gagné, évidemment, de la même façon que je vais te donner des coups en essayant de danser. On va pas changer le Fruit Club, hein Berry. Tu essaies de m'apprendre en me laissant t'inculquer les coups. Tu es privé de tes yeux mais pas de tes sens. La danse sera notre prochain combat. » Soupirer. « Peu de combats se terminent par une salve d'applaudissements, plus généralement par ton adversaire qui te crache à la gueule. » Du. Grand. N'importe. Quoi. « Promis, je te cracherais pas dessus, Berry. »Chen attrapa sa main. Comme deux gamins. Qui se rendent à l'école. Mais maintenant c'était au tour de Chen. D'apprendre. | | | | | Aveugle, Adele avait pour mission de faire danser Chen. Sur la neige. Il allait se casser la figure. Première étape, essayé d’attraper Chen aux bons endroits sans glisser sa main par inadvertance sur ses fesses par exemple. Bon sang, il était tellement idiot qu’il risquait une maladresse de ce genre. — Tu me rajoute une sacrée difficulté avec ce bandeau sur les yeux, je suis perdu dans le noir !Il leva les bras, les porta au niveau du visage de Chen, tapotant comme un aveugle ses joues, son nez sa bouche avant de descendre à ses épaules, ses bras sa taille, sa main. — Ok, trouvé ! S’amusa-t-il. Il tenait d’une main ferme la taille de l’africaine et de l’autre sa main. Sa main qui ne payait pas de mine comme cela, mais qui l’avait frappé tant de fois. Il ne voyait leurs mains enlacées qu’en pensée mais elle devait être d’un contraste saisissant. La sienne d’une blancheur fantomatique imbibée d’encres de couleur et celle de Chen, noire, petite, sanglante. Ils faisaient un drôle de duo. — La règle numéro 1 du Fruit Club est : il est interdit de parler du Fruit Club, récita Adele en faisant tourner Chen, la règle numéro 2 du Fruit Club est : il est interdit de parler du Fruit Club !Léger, il dansait en pas souple, aérien, un sourire aux lèvres, entraînant tant bien que mal Chen, prenant la place du professeur. — Tu te demandes pourquoi j’ai dit deux fois la même règle ? C’est parce que maintenant on a deux raisons de ne jamais parler de ce club sous peine d’humiliation public !Il lâcha Chen d’une main pour la faire tourner sur elle-même avant de la rattraper et de reprendre son manège. — Je ne vois rien mais je suis sûre que tu te débrouilles très bien !C’était faux. Elle était un chêne dur, droit et raide. — Bon, pour reprendre Jean de la Fontaine, aka le seul poète que je connaisse, je pense que tu es plus le chêne que le roseau mais moi je pense que la Fontaine était un sale moralisateur et je suis sure que tu peux plier pour survivre à la tempête !Sous son bandeau, il fronça les sourcils. — Attends, ça veut dire que c’est moi la tempête ?Il éclata de rire face à sa comparaison pitoyable. Il était très probable que Chen regrette amèrement d’avoir accepté son rendez-vous de réconciliation maintenant qu’il la faisait tourner en bourrique, l’assommant de bavardages idiots. — Je te relâche, dit-il. Il embrassa sa main, retira son bandeau, cligna des yeux devant la vive blancheur de neige. Adele était satisfait. Il l’avait fait danser et il l’espérait, oublier toute sa rancœur envers lui. | | | | | | | | |
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