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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway. welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse. |
| Chen,
Bon, ça fait trois fois que je recommence ma lettre pour toi parce qu’à chaque fois c’est nul. Je me suis dit « Ouais, comme je suis nul à m’excuser à l’oral, je vais le faire par écrit ! » Et en fait j’y arrive pas beaucoup mieux.
Alors, dans mes essais de lettres précédentes je finissais par écrire n’importe quoi et à m’emmêler les pinceaux alors je vais essayer d’être méthodique.
1) Tu ne m’aimes plus. Alors si je peux dire mon avis là-dessus, je suis pas d’accord. Je crois que c’est dommage de tout jeter par terre, on s’entendait bien, moi j’étais content de te croiser dans les couloirs, de te raconter des blagues nulles. Tu m’apprenais à me battre et moi je t’emmenais en pique-nique, c’était bien.
2) L’arrêt du Fruit Club. Ça aussi c’était marrant. En plus j’avais commencé à me faire une liste d’attaques spéciales : Berry Punch : Coup de poing fracassant dans la mâchoire, provoquant la victoire par K.O. Gun Gun Berry : Rafale de coup de poings. Berry Juice : En cas de défaite imminente, utiliser son sang pour faire glisser son adversaire au sol. (J’aurais trop aimé les gueuler, genre « BERRY PUNCH ! » comme dans un manga !)
3) Je suis une pute. Bon déjà je trouve le terme un peu violent. Je suis désolé si je t’ai fait de la peine avec ses histoires de correspondantes (en fait j’aurais dût commencer ma lettre par là, je m’en rends compte maintenant !). Je ne sais pas trop quoi dire pour me justifier alors voilà la vérité tout bêtement : J’utilise un hibou qui délivre mon courrier à Poudlard au lieu de l’adresse indiquée et parfois quelqu’un me répond alors après on se met à échanger des lettres parce qu’on trouve ça drôle. Voilà. Je dois avouer ne pas trop aimer l’idée d’être considéré comme un chien, j’estime avoir le droit d’écrire à des gens sans me justifier. Ca me tues d’écrire ça mais je sais que je suis incapable de le dire en vrai parce que je m’écrase tout le temps et que je n’ai aucune répartie.
Bon, en fait je vais arrêter de faire des paragraphes point par point parce que je ne m’en sors pas vraiment mieux. Tu m’as dit quelque chose comme « Tu es comme tout le monde ! » et c’est pas cool. Si tu crois que ça m’amuse de décevoir les gens, d’essayer de faire bien pour au final se faire traiter de connard, tu te trompes. Je veux bien qu’on me dise que je ne suis pas meilleur que les autres mais je ne veux pas qu’on me dise que j’ai pas essayé.
Alors c’est comme tu veux. Puisque visiblement c’est moi qui suis en tords je fais le premier pas. Mais je ne serais pas un gentil chien, si tu ne veux plus de moi je n’irai pas te courir après parce que peut-être que vous vous en branlez tous mais je suis fatigué d’essayer de faire plaisir à tout le monde et de jouer les idiots pour vous arracher un sourire.
Bordel, je relis ce que j’ai écrit et c’était vraiment pas ça ce que je voulais te dire. Je voulais juste te dire que je t’aimais bien et que je voulais que tu m’aimes bien.
Bon j’arrête là, c’est déjà pas fameux,
BERRY JUICE ! ______________________________________Adele Berry, glissant dans son sang, bloub bloub…
| | | | | Yo Berry.
Je t'avais dit de ne plus m'approcher, mais apparemment tu es plus intelligent que moi. Malin, le coup de la lettre. Je n'ai pas besoin d'excuses car je ne suis pas fâchée envers toi. J'étais en colère contre moi-même avant tout, mais ce n'est pas tes affaires. Tu n'as rien à te reprocher et tu es loin d'être nul, je t'interdis de te traiter de cette façon, tu m'as comprise, Berry ? Tu as tout à fait le droit de parler à qui tu veux, nous ne sommes pas des amo amis exclusifs.
Je n'aime pas agir méthodiquement, je crois que ça se voit, alors je vais faire tout le contraire de toi : "faire n'importe quoi et m'emmêler les pinceaux".
Tu as tort de dire des choses comme ça. Je t'ai dit que je ne te détestais pas et c'est la vérité. Je ne jette pas tout par terre, mais j'essaie de te protéger. Tu n'en as seulement pas besoin quand tu es loin de moi, je te rends triste, je le vois dans tes yeux. J'ignore ce que je t'ai fait ou ce que tu veux, mais je sens bien que ça n'allait pas la dernière fois qu'on s'est vus. Je n'ai jamais aimé les pique-nique, pas plus que de te frapper. Mais je l'ai fait pour toi car je suis ton amie, Berry, et c'est ce que font les amis. Je crois. Je n'ai pas beaucoup eu d'amis, est-ce que c'est normal de les frapper ? C'est de l'ironie. Evidemment que c'est normal de les frapper. A toi de me dire si c'est de l'ironie cette fois. Toi mieux que personne comprendra à quel point je ne te déteste pas.
Le Fruit Club. Pourquoi aimes-tu tellement te faire taper ? Je ne veux plus te voir souffrir, cela fait un moment que je ne tape plus les gens pour le plaisir. Je l'ai déjà fait sous l'emprise de la drogue, et je le referais sûrement, mais ce n'est pas à toi d'en subir les conséquences. Tes attaques sonnent très bien, je les essaierais la prochaine fois que j'écraserais des baies dans mon jus, mais tu n'auras plus à t'en servir, et je t'interdis de te laisser taper par quelqu'un d'autre, sinon je pourrais bien recommencer à taper pour m'amuser. Toi ou ton agresseur, on verra.
Tu n'es ni une pute ni un chien. Ce n'est pas parce que je suis introvertie qu'avoir d'autres amis signifient être un goujat. Je te connais connaissais, et tu es une bonne personne malgré tout. J'ai dit beaucoup de choses sur le coup de la colère et je ne le regrette pas. Ne regrette rien dans la vie, ok ? J'ai déjà tout dit, mais comme tu n'as pas compris je me répète. Tu as le droit d'avoir une correspondante. Même dix ou un million si tu veux, je m'en fiche. Elles peuvent être en décolleté à Poudlard, nues dans ton lit, c'est ton choix. Mais ne te mets pas à croire que parce que tu m'écris je vais t'envoyer une photo de moi en sous-vêtements ! Je ne suis pas une de tes correspondantes et j'ai déjà été claire sur le sujet.
On s'est déçu mutuellement, et tu saurais me dire pourquoi, ce que je ne pourrais pas faire. J'imaginais que tu étais spécial, que tu n'avais pas besoin de photos sous de douteux angles pour être heureux, c'est tout. Je ne fais rien pour être meilleure que les autres et je ne comprends pas que tu essaies. Je te trouvais merveilleux, Berry. Quelqu'un comme on en fait plus, etc. Alors pourquoi t'abaisses-tu au niveau de la société ? C'est ce comportement qui m'a déçue sans doute. Ne te fais pas plus petit que tu ne l'es. Mieux vaut-il être le meilleur d'une société pitoyable ou le moins bon d'une société utopiste ? Tu n'es ni l'un ni l'autre; tu es le meilleur d'une société utopiste et c'est pour ça que je t'aime j'aime passer du temps avec toi.
Tu n'es pas en tort, je prends mes distances. Tu mérites de traîner avec une jolie fille souriante comme on en voit sur les photos et pas moi. Franchement, Berry, je ne t'ai jamais compris. Qu'est-ce qui t'a plu dans la brute africaine à qui tu écris ? Il y a des gens qui te tireront vers le haut, et d'autres vers le bas. Je te laisse deviner de quelle catégorie je fais partie.
Ce n'est peut-être pas fameux mais c'est mieux que tout ce que j'ai jamais entreprit dans toute ma vie, des choses qui te feraient frémir.
Chen.
PS : Evidemment que je t'aime bien Berry. | | | | | Chère Chen,
Ce n’est pas vrai, tu ne me rends pas triste. Si tu ne veux plus continuer le Fruit Club, on arrête. Si tu ne veux plus faire de pique-nique, on arrête.
Tout ça c’était des excuses pour passer un peu de temps avec toi. J’avais l’impression qu’on s’amusait bien pourtant. Tout ce que je dis, tout ce que je fais, ce n’est pas sérieux, il ne faut pas m’écouter. Je sais que je suis capricieux, que c’est moi qui t’ai forcé à me frapper, que c’est moi qui t’ai tiré en pique-nique sans te demander ton avis mais si je ne l’avais pas fait je ne t’aurais même pas vu passer dans les couloirs de St-Barnaby, je n’aurais jamais connu ton prénom, je n’aurais jamais su que tu aimais Victor Hugo, et la poésie, et que tu savais te battre et que tu venais d’Afrique. Alors je ne regrette pas de t’avoir forcé la main.
C’est toi qui parlais de regrets, ne t’inquiète pas, je n’en ai aucun. Et si je devais recroiser la fille complètement ivre dans le bar, qui cherchait à échapper à son ardoise et qui a été capable de soulever la rousse pour la recoller sur son siège, je lui dirais la même chose : FRAPPE MOI !
Là c’est un peu douloureux parce que ça me fait de la peine de me dire que tu refuses de me revoir mais je sais que plus tard je repenserais à ces moments et je me dirais que je m’étais bien amusé et que ça en valais la peine. C’est pas grave de se prendre des coups par les gens qu’on aime.
Mais avant d’abandonner et de te ranger dans la case bons souvenirs, je tiens à me défendre un peu :
Tu me dis que je suis « le meilleur d’une société utopiste », mais comment veux-tu que je parvienne à un tel standard ? Evidemment que je vais te décevoir ! Je suis plein de défauts, comme tout le monde ! Je ne peux pas répondre à des attentes aussi hautes ! Tu t’es fait une fausse image de moi, je ne vaux pas mieux que les autres. J’attends toujours le dernier moment pour travailler, je préfère m’amuser plutôt que d’étudier et ouais, j’aime les jolies filles. Alors voilà, tu as été déçu. Parce que je ne suis pas le super héros que tu voulais, parce que je suis comme tout le monde. Si tu crois que tu es la seule déçue tu te trompes. Mon père est lui aussi largement déçu d’avoir un fils qui n’a que des beaux rêves irréalistes et aucun vrai talent, aucune vraie ambition. Non laisse tomber, je me suis emballé. Je voulais juste te dire que tu n’as pas le droit d’attendre de moi que je sois parfait.
« Tu mérites de traîner avec une jolie fille souriante », jolie façon de me jeter. Je ne vois pas en quoi tu me tire vers le bas. Je ne savais pas me battre avant de te rencontrer, et j’étais à deux doigts d’en apprendre plus sur la poésie. Contre tout ça je pensais t’avoir apporté un peu d’amusement mais tu me dis que tu n’as jamais aimé aucune de nos activités.
Tu prends tes distances. Qu’est-ce qui a déjà été résolu de cette façon ? En Histoire on appelle ça la guerre froide. En amitié on appelle ça une séparation.
Je sais pas trop ce qui est pété et j’essaie quand même de recoller les morceaux. A toi de me dire si ça en vaut la peine ou non, je ne vais pas m’acharner à te faire endurer ma présence.
Adele.
PS : Je te renvois ton livre que tu avais laissé tombé.
| | | | | Ecoute Berry,
Même si c'est une lettre et que tu ne peux pas l'écouter,
Ecoute Berry.
J'aurais tout continué pour te faire plaisir, je t'aurais défoncé la face pour un sourire sur celle-ci (de douleur certes mais un sourire) et j'aurais presque mangé ta viande pour un "baie-ser" (tu donnes des noms à tes attaques, laisse-moi donner des noms à tes baisers sur ma joue).
Tu penses que je ne me sers pas d'excuses ? Tu ne connais pas la différence entre Hugo et Shakespeare et c'est pourtant vers toi que je me tourne pour parler de poésie. Si tu veux savoir quelque chose sur moi, tu n'as qu'à demander, je te dirais tout et tu regretteras de m'avoir connue. Mais après ces semaines ensemble, est-ce que c'est tout ce que tu peux dire de moi ? Une catcheuse tout droit de l'Afrique ? Un peu Verlaine ? (C'est un poète, peut-être que tu connais mais je n'aurais pas la force de répondre à ça dans une prochaine fois) Tu n'as qu'à me donner une date, une heure un lieu et nous nous rejoindrons, puisque tu es si capricieux tu arriveras bien à obtenir ça de moi. Et ainsi donc, je te dirais tout, et tu me diras tout en retard. Est-ce ce que tu veux, j'en doute.
Je n'ai pas de remède miracle contre les coups, je suis née-moldue, aussi n'avais-je pas la magie pour me soigner, alors j'attendais que ça passe. Je fais toujours ça maintenant mais des fois un coup de baguette n'est pas le moins approprié. Tu le sais, je reste une personne plus physique que magique. On ne se change pas et on ne change pas les autres. Retiens bien ça Berry.
C'est grave, au contraire, de se faire taper par les gens qu'on aime. T'es-tu déjà fait frappé auparavant ? Par des gens qui "t'aimaient" ? Je ne te le souhaite pas.
Cela me fait au moins chaud au coeur de faire partie de tes "bons souvenirs". Je considère l'appellation souvenir dépourvue de charme, mais c'est sûrement ta façon de parler d'époques révolues et non de mémoires prêtes à jeter aux ordures, ou pire dans le placard.
Je le sais, c'est tout. Tu es ce qu'on fait de mieux. Je n'aurais plus la chance de rencontrer quelqu'un comme toi et je te souhaite la même chose envers moi, la baie. Tu ne me décevras jamais, et tu ne m'as jamais déçue. La colère monte au coeur de mes membres tandis que j'écris ses lettres mais n'en tiens pas compte; tu risquerais d'être vraiment triste. Ne tiens pas non plus compte du passé, vis ta vie jour après jour, sans te soucier ou même penser à ce qui est arrivé avant. Je vois la peine qui s'infiltre dans ta lettre. Je voulais juste que tu sois mon héros. Les personnes qui nous font le plus de bien sont souvent celles qui nous font le plus de mal. Seulement voilà, je ne t'apporte pas de bien. Je n'attends pas que tu sois parfait, je sais que tu l'es. Nuance.
Je n'ai aimé aucune des activités en elle-même, c'est toi que j'ai apprécié dedans. Je n'ai jamais été aussi bien que sur cette plage et aussi mal que dans ce dortoir, figurativement parlant. Le fait de savoir encaisser ne te donne pas la notion du combat, aussi ne te fais plus taper par personne sans que je sois dans les parages. Je ne pourrais pas te jeter alors j'espère que tu te rendras compte toi-même de ton erreur.
Je ne suis pas une grande littéraire mais je ne suis pas sûre que la guerre froide impliquait un décolleté giant size, peut-être que je devrais vérifier, devrais-je Berry ? C'est tout à fait une séparation, celle-ci est en ton avantage seulement. Il ne sert pas mes intérêts.
J'aime ta présence et tu sauras apprécier mon absence. Si je casse une assiette par terre, tu auras beau essayer de recoller les morceaux un à un l'assiette ne sera plus jamais la même. Vois notre amitié comme une assiette en porcelaine. Belle, fragile, et la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé dans ma vie.
Je te renvoie le livre, garde-le, j'ai noté quelques poèmes sur la première page qui te plairont peut-être.
Adieu.
Chen.- HRP:
Pour recoller les morceaux entre les deux, j'ai eu une idée. Genre d'un Rp qu'on pourrait faire. Chen et Adele se retrouvent tous les deux dans un état épouvantable au même moment, genre Adele vient de s'en prendre une belle dans la goule par connard anonyme et comme Chen est très mal à cause de leur "rupture" elle est épouvantable, autant à regarder qu'à écouter. Elle se drogue sans limite, est très méchante et devient un peu la brute dont elle a la réputation, ne lisant même plus aucune poésie qui lui rappelle une tendre odeur bien particulière à son Berry-chéri. Mais elle voit Adele qui s'est fait ??? (frappé, cocardé, je sais pas) et du coup vole à sa rescousse, coûte que coûte. C'est là qu'elle comprendrait qu'ils ont besoin l'un de l'autre pour pouvoir continuer à vivre.
| | | | | Ma chère Chen,
Toute ta lettre est charmante surtout ce passage : « Tu n'as qu'à me donner une date, une heure un lieu et nous nous rejoindrons, puisque tu es si capricieux tu arriveras bien à obtenir ça de moi. »
Alors très bien, je te prends au mot. Rendez-vous ici : Tour Fowley samedi à treize heures.
Ne viens que si tu veux me voir et si tu es prête à renouer une amitié. Si tu ne viens pas, j’arrêterai définitivement de t’envoyer des lettres, je ne suis pas un harceleur.
Désolé si je peux paraître froid par courrier. J’ai juste horreur des entre deux et j’ai hâte d’en finir, de savoir si tu es une amie ou un souvenir et pas quelque chose de gênant qui flotte entre les deux.
J’espère te voir samedi et qu’on rigolera bien plutôt que d’être comme deux crétins chacun dans notre coin !
Bisou, Adele.
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