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Stornoway est le village jouxtant l'édifice de la W.I.S.E. La route entre les deux se fait, à pieds, en une vingtaine de minutes et offre une vue spectaculaire des plages qui bordent l'île. Village tout près des montagnes est traversé d'une rivière se jetant dans la mer, charmant et pittoresque, Stornoway - à force de cohabiter avec la W.I.S.E. - est devenu un village entièrement sorcier où il fait bon vivre et travailler. Là-bas vous y retrouverez également le quartier Coigrich, un quartier qui, depuis quelques années, s'est naturellement développé avec l'arrivée d'étudiants aux origines multiples à la W.I.S.E. - sur la rue Goathill. Restaurants italiens, japonais, coréens et même canadiens y ont vu le jour. Salles de bowlings, de karaokés, petits salons de thé, boulangeries, bibliothèques, magasins de musique, terrains de foot, studios de danse, gymnases et bars ont pointés lentement le bout de leur nez, faisant maintenant compétition aux édifices ancestraux présent depuis bien longtemps dans les rues de Stornoway.
welcome sur Memor Mirificus, un forum University/City/HP de type fantastique ou vous pouvez incarner moldus, sorciers ou cracmols. Le jeu se déroule a Stornoway sur l'île de Lewis, là ou la première université pour sorciers et moldus a ouvert ses portes. Vous aurez sept jours pour terminer votre fiche. aucun nombre de RP par mois n'est demandé, ni de ligne minimum par réponse.
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Dans quoi j'membarque ? [DRYCOXEL]

Dim 17 Juil - 0:06
Début du mois de novembre, la fête d’halloween est enfin passé. Je n’en pouvais plus de sentir l’excitation des élèves plus jeunes qui ne se pouvaient plus dans cet univers de sorcellerie encore plus présent. Disant haut et fort, c’est NOTRE fête, à nous les sorciers. Rien ne m’hérissait plus que de croiser des gens surexcités dans les couloirs. J’avais réussi à donner des colles à deux trois poufsouffle sans défense et après je crois qu’ils m’évitaient.

Mais, il n’y avait pas que ça qui m’irritait… il y avait plus, je comprenais enfin des choses, m’ouvrant les yeux sur celui que je connaissais depuis la première année, celui à qui j’ai toujours voulu plaire. Voyant que rien ne le ferait changer, même pas son nouveau prof de guitare, son nouveau crush du moment. Non, mais fallait le faire qu’il fantasme plus sur un homme que sur moi… à un moment donné j’ai assez donné.

Je plongeais davantage dans mes études, poussant d’avantages mes connaissances, je n’étais pas l’intello de Serpentard pour rien, je m’intéressais vraiment à ce que j’étudiais et c’était mon échappatoire, et normalement novembre signifiait pour moi, étude bien installé dans un des magnifiques fauteuil de notre salle commune en face du feu avec une couverture en laine bien chaude. Même là, je ne pouvais pas en profiter parce que des gryffondors étaient venu foutre le bordel et que leur peinture ne partait pas aussi facilement qu’il ne l’aurait fallu. Je devais donc aller m’asseoir avec ces autres bouseux de Serdaigle dans un endroit aussi commun que la bibliothèque, ça avait de quoi me donner la nausée.

Puis, il y avait encore eu Drystan, pourquoi était-il si présent dans ma vie, Merlin ? Avec ses beaux yeux et son sourire qui me fait fondre sur place à chaque fois qui me demande encore de l’aide. Il voulait que j’aille le rejoindre à Pré-au-lard pour une séance shopping. C’est avec le peu de courage en banque que je pris la route de Pré-au-lard pour aller le rejoindre à la tête de sanglier.

Serrant ma veste contre moi à cause d’un frisson, j’entre dans le bar et je ne mets pas longtemps à voir sa tête blonde. Je fais quelques pas en sa direction avant de m’apercevoir qu’il n’est pas seul… C’est lui son fameux prof ? Je le détaille de haut en bas et de bas en haut, alors que je suis rendu à leur hauteur, je n’ai même pas salué Drystan non plus. Puis je baisse mon regard vers Drystan. « Hey ! T’as décidé de me remplacer ou quoi ? » Je ne savais pas qu’on devait rejoindre son prof… ou que pffff, soupirant je m’assois à côté du serpentard.

Spoiler:
Clover Montgomery
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Dim 17 Juil - 0:57
Ca y est, il savait jouer Wonderwall. Le starter pack de tout beau gosse qui se respecte. (Et dire que les moldus pensaient que Oasis était à eux ! Mais il fallait au moins être des sorciers pour être aussi cons et talentueux que les frères Gallagher. Bref.)
Bientôt il allait attaquer Stairway to Heaven et à lui les feux de camp sur la plage et les jolies filles en robe d’été qui n’auraient d’yeux que pour lui. Il allait conquérir le monde avec ses chansons, et tout ça c’était grâce à Stravo. Son héros !

Sauf que l’été était encore loin. La nuit était tombée de bonne heure, une pluie fine et glacée s’écoulait silencieusement sur le village, et la lueur orangée des lampadaires se diffusait dans la brume. L’heure était à s’acheter des pulls et des écharpes aux nouvelles couleurs tendance de la saison, des manteaux bien confortables et des bottes renforcées contre le froid et l’humidité.
Bien au chaud près du foyer, une bièraubeurre chaude entre les mains, Drystan commanda une deuxième tournée pour son professeur et lui, afin de fêter leur petit succès.

« AH au fait, » il coupa soudainement Stravo alors qu’il était en train de lui raconter comment un jour il avait tué un petit vieux, ou quelque chose dans le genre, se rappelant soudainement ses projets avec Clover.

« J’ai une amie qui doit me rejoindre, j’avais complètement oublié. Bah Clover, je t’en avais parlé, celle qui est un peu chiante mais gent—OH HEY CLOVER COMMENT VA Dans quoi j'membarque ? [DRYCOXEL] 351499070 »

Son amie était venue s’installer près de lui —apparemment elle était trop occupée à bouder pour entendre ce qu’il venait de dire. Super, non seulement elle insistait pour venir faire du shopping avec lui, mais en plus elle faisait la gueule ? Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour faire plaisir à sa Clo quand même.

« Bien sûr que non, tu es irremplaçable, mec ! Tiens, je te présente mon prof de gratte, Stravo, j’ai dû le mentionner une ou deux fois. EH CLO EH CLO, regarde, j’arrive à jouer Wonderwall ! »

Sans laisser le temps à son amie de décider si ça l’intéressait ou pas, Drystan alla chercher sa guitare qui attendait sagement contre le mur, à côté de celle de Stravo. Elle était encore toute neuve et brillante comparée à celle de son maître, et les cordes lui faisaient encore mal aux doigts, mais il prit sur lui et montra à Clover ce qu’il savait faire.


« Todayyyy is gonna be the dayyy… fais pas cette tête mec, allez chante ! »
content le drydrou :
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Dim 17 Juil - 15:59
Je rallumais ma CLOpe d'un mouvement de baguette, ayant oublié de tirer dessus depuis un p'tit moment tellement j'étais plongé dans ce que je qualifierai du meilleur récit de ma vie. On dirait pas comme ça mais les vieux peuvent en faire des bonnes parfois, genre mourir de rire pendant la lecture des Misérables au moment où Fantine se prostitue et finit par mourir pour sauver sa fille. Même moi j'aurais pas osé rire là-dessus et pourtant, mon humour est large, j'passe souvent pour un con.

Je tirais une grosse taffe avant de laisser échapper de ma bouche une fumée blanchâtre d'où serpentaient des filaments de couleur, m'amusant à bouger la tête pour créer des arabesques colorées dans l'air. Et ouai, c'est ça d'être un artiste, j'peux pas m'empêcher d'avoir la classe même en fumant d'la beuh. Un mélange d'herbes en tout genre dont je n'étais pas peu fier. J'l'avais nommé la mixture GAY, à cause de toutes les couleurs qui rappelaient franchement la Gay Pride, puis en plus ça rendait vraiment joyeux mine de rien, à moins que ça soit moi qui suis toujours content pour rien. Made in STRAVELOpoulos les gars, j'suis certain que j'ferai fortune un jour avec ça.

J’continuais donc mon récit - tout en observant mon œuvre qui envoyait du pâté de qualité - à mon pote et élève Drystan, c’était un bon public c’mec, un chouette type. T’façon, un gars qui s’intéresse à la gratte ne peut être qu’un bon gars. Puis regardez-moi sa dégaine, c’est un bon ce petit, il m’plaît bien. J’le laisse me couper la parole, j’ai toujours pensé que quand on a un truc à dire fallait que ça sorte direct, déjà parce qu’il faut pas refouler ce qu’on pense et surtout parce que si vous êtes comme moi, vous aurez oublié ce que vous vouliez dire la seconde d’après.

Clover… Oui il avait sûrement dû m’en parler un de ces quatre, à moins que je confonde avec un ingrédient d’mon cours de botanique. M’enfin pour un trèfle, elle n’était pas franchement verte si vous voulez mon avis. Ou alors seulement verte de rage parce qu’elle avait pas l’air en paix avec elle-même cette gonzesse.

« Relax man, tu risques de créer des interférences de chakra avec tes ondes négatives. » dis-je en tirant de nouveau sur ma roulée, soufflant la fumée délirante sur la nana, p’têtre que les relents de GAY vont la détendre qui sait.

Une p’tite larme de fierté perla au coin de mon œil tandis que je regardais mon élève mettre en pratique nos heures de cours. Je battais la mesure sur la table en bois, agitant la tête au rythme du son délicieux qui résonnait dans la salle. Dieu c’que c’était bon cette chanson placée dans les mains d’un gars aussi charismatique. J’aurais été vraiment GAY que j’en serai tombé amoureux de ce blondinet. Il y avait encore quelques fausses notes mais il avait bien progressé ces dernières semaines, il allait bientôt pécho de la meuf comme on dit chez nous, parole de l’animateur de colo que je suis.

J’attrapais Momo alors qu’il venait de s’en rendre au refrain. Le moment était trop bon, c’était mon être tout entier qui réclamait de l’accompagner dans ce moment. Si j’pensais qu’il fallait pas refouler ses paroles, j’étais un plus grand fervent encore du fait qu’il fallait pas refouler ses pulsions. Je me mettais donc à gratter à mon tour.

« And after aaaaall, you're my wonderwaaaaall » chantais-je en articulant difficilement, la clope toujours pendue au bec. Je lançais un clin d’œil à la blondinette au moment même, l’invitant à chanter avec nous pour détendre un peu son string. Quelle idée de mettre ce genre de sous-vêtements aussi, je connais pas une meuf heureuse d’avoir une ficelle qui lui rentre dans le derrière, faudra que je pense à lancer une campagne de lutte contre cet engin de torture un jour.

LA PRESSION:
Axel Stravopoulos
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Dim 17 Juil - 20:44
J’aurais tant aimé rester au château et lire un bon livre, mais non. Quand on est amie avec Drystan, ou encore quand on est moi… on est incapable de lui dire non, incapable de résister même lorsqu’on se rend compte qu’on est ridicule de s’attacher encore. C’est comme ça que je me sens face à lui, tellement ridicule de toujours céder. Il y a tellement longtemps pour que mon cœur flanche pour lui, c’est rendu comme une habitude de le suivre et de lui dire oui.

C’est à cause de ça si je suis sorti au froid pour aller le rejoindre à la tête de Sanglier, pas que ce soit une température extrêmement froide, mais juste assez pour être désagréable et je risque d’avoir les cheveux tout frisé ensuite à cause de l’humidité ambiante. Rien pour me plaire et attend que je me souvienne ses paroles… Pour aller chercher les nouveaux trucs tendances de la saison. Ok, je suis une fille qui s’intéresse à la mode et tout et qui veut toujours bien paraître, mais avoir l’air ridicule pour faire du shopping non merci.

Je suis tout de même surprise de voir qu’il n’est pas seul, il est avec ce mec qui a quelque chose d’intriguant, j’ai du mal à détacher mon regard de lui avant de porter mon attention sur le Serpentard blond. Je marmonne un « Oui, oui. » en prenant place à côté de lui alors qu’il me présente Stravo. Mes yeux retournent à nouveau vers le jeune homme inconnu.

Alors que Dry se lève pour aller chercher sa guitare la voix du prof se fait entendre avant que je reçoive un nuage de fumée en plein visage. Je grimace légèrement avant de repousser de la main la boucane qui m’obstrue la vue. « Les chakras ? » Je ne suis pas certaine de comprendre ce genre de trucs, disons que je suis plus du genre rationnel qu’irrationnelle. Donc la divination et tout le tralala n’est jamais quelque chose qui m’a bien attiré.

Je lâche le prof du regard avant de regarder Dry jouer, je ne commencerais pas à chanter non, me donner en spectacle dans un bar, je ne suis pas non plus une chanteuse quoi. Et à mesure que la chanson avance je ferme les yeux un moment, la chanson est jolie je ne peux pas le nier, un petit sourire quand même sur mes lèvres. Puis, je me tourne vers Stravo alors que ses yeux dans les miens il chante, un clin d’œil ensuite en ma direction.

Je me lève, pour essayer de cacher la gêne soudaine qui m’a prise et je leur dis. « Je vais me chercher un truc à boire. » Puis je m’éloigne en direction du bar. Je commande deux shooter que j’avale cul sec avant de revenir avec un verre de felix felicis… Je crois que je vais avoir besoin de chance là. Parce que rien ne va.
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Lun 18 Juil - 11:24
Les cordes de fer lui lacéraient le bout des doigts, mais ça valait le coup de se faire un peu mal pour ce moment de pur plaisir et de fierté.
Il fut davantage convaincu que prendre ces cours de gratte était la meilleure décision qu’il avait prise cette année —ça et celle de ne pas se marier— lorsque Stravo prit sa guitare pour l’accompagner.

Merlin, que ce mec était cool. Certes, pas aussi cool que Ludo, mais il arrivait bon second. Pouvoir dire « relax, man » et fumer pétard sur pétard sans avoir l’air d’un hippie dégueulasse, ce n’était pas donné à tout le monde. Il aurait aussi bien pu dire « c’est d’la bonne, man » ou bien « j’en ai trop pris, gros », il n’aurait pas perdu une once de coolitude aux yeux de Drystan.

Drystan qui se demandait d’ailleurs ce qu’il faudrait faire pour être aussi cool que l’étudiant. Il devrait peut être fumer plus. Ou en tout cas fumer mieux. La clope, ça avait son style, mais il ne crachait pas des volutes de fumée multicolore comme celle de la GAY. Et Merlin savait comme Drystan aimait les couleurs. Expirer les couleurs du drapeau de la gay pride était l’un des trucs les plus cool qui lui ait été donné de voir —ça et voir le monde en arc-en-ciel après avoir consommé un truc inconnu à la fête clandestine.
Il pourrait cracher toutes ces jolies couleurs et lui et sa gratte —qui restait encore à être baptisée— allaient conquérir le monde et devenir une icône pour les gays, les hommes, les femmes, et tout ce qu’il y avait au milieu, parce que c’était ça le futur.

Ses pensées s’étaient mises à vagabonder vers un monde tout en couleurs et bien sûr il laissa échapper une vilaine fausse note, qui heureusement fut un peu maquillée par Stravo qui l’accompagnait à la perfection.

Lorsqu’ils terminèrent le morceau, Drystan souriait d’une oreille à l’autre.
Il ne s’était pas formalisé du fait que Clover les laisse pour aller se chercher une boisson, car lorsqu’elle revint vers eux alors qu’il était en train de s’amuser à jouer quelques accords, elle avait déjà les joues plus rosées, assorties à ses cheveux.
Il espérait que boire un coup allait la détendre un peu, car il n’avait aucune envie que son amie ruine son moment avec son humeur digne des meilleurs jours d’Ulanovski.

« Bon allez, » lança-t-il après avoir terminé sa biereubeurre d’une traite et claqué le verre sur la table. « C’est pas tout, mais on a des projets hyper importants, nous ! Faut qu’on y aille avant que les boutiques ferment. »

Il rangea soigneusement sa guitare dans son étui, enfila son manteau et posa assez d’argent sur la table pour toutes les boissons et la leçon du jour, avant de tendre sa main pour serrer celle de Stravo.

« On se voit la semaine prochaine, man ? A moins que t’aies ton truc à Sainte Mangouste avec tes petits vieux ? »

Enroulant son écharpe autour de son cou pour être prêt à affronter le froid et la tempête, il se tourna vers sa camarade Serpentard.

« Tu viens, mec ? »
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Lun 18 Juil - 16:09
"Oui les chakras, les centres spirituels, les points de jonction de canaux d'énergie, peu importe comment tu appelles ça. Ca se sent à des kilomètres que ton Anāhata - la canal du cœur - a des gros soucis d'équilibre. C'est d'ailleurs marrant parce que vois-tu, les couleurs associées à ce chakra sont le vert et le rose, cette ressemblance, c'est pas un hasard man." dis-je en tirant de nouveau sur mon pétard du bonheur. Cette fille n'avait pas du tout l'air intéressée parce que je racontais. Bon je dois dire que la plupart des gens en ont souvent rien à cirer de ce que je dis mais j'y peux rien aussi, c'est elle qui m'a ouvert la voie à m'questionner sur les chakras. J'suis comme ça moi, dès qu'on me lance sur un sujet qui me parle, j'ai du mal à m'arrêter, p'têtre pour ça que les médecins aiment bien me placer chez les vieux, paraît que j'les aide à s'endormir sans qu'ils aient besoin de s'enfiler des dizaines de médocs, j'ai jamais trop compris pourquoi.

"Fin bref moi j'dis ça pour toi blondie, tu devrais mettre tes émotions en ordre, tu risques de nous faire de l'hypertension et pouf ton petit coeur va finir par trop s'emballer et tu finiras comme le p'tit vieux de l'autre jour ! Avoue qu'ça serait dommage qu'une beauté comme toi parte de la même façon qu'un type chauve de quatre vingt balais."

J'crois que j'recommençais à partir trop loin alors j'ai préféré arrêtez mon monologue au profit du chant. N'empêche que je me répète sûrement - c'est bien connu les vieux radotent t'façon alors à force de les fréquenter ils doivent commencer à déteindre sur moi - mais ce p'tit blond envoie du lourd. Sans dec' il pourrait faire carrière dans la musique, avec une voix et une bouille comme la sienne aucun doute que les êtres, femmes, hommes, animaux, du monde entier lui tomberaient dans les bras voir plus bas.

Mon regard empli de compassion suit la blonde, p'têtre qu'en plus de mes cours de guitare je devrais lui proposer à elle des cours de spiritualité. J'déconne pas dans ce que je dis, les chakras c'est important, les gens devraient y faire plus attention. La voilà qui se met à boire, sûrement pour noyer son chagrin de cœur, échappatoire classique des jeunes de nos jours. N'empêche qu'une nana qui boit de tout son saoul comme ça, y'a rien de plus sexy, à part peut-être si elle l'avait fait tout en fumant du GAY, là je l'aurais certainement épousé sur le champs, enfin ça ou un acte un peu moins catholique...

J'regarde la damoiselle s'alcooliser de loin tandis que je continue de caresser Momo en harmonie avec l'inspiration de mon blondinet de pote. On formait un beau trio de blonds mine de rien, même si j'avais un peu triché avec la magie de la coloration, ça pesait dans le game cette couleur. Pas pour rien que cette couleur représentait la pureté dans la symbolique occidentale, regardez-moi comme on respirait l'innocence à  plein nez. Une qui se bourre la gueule, l'autre qui paraît aussi perché que moi dans son monde et moi qui fume de la GAY en plein milieu d'un lieu public. L'innocence de la jeunesse, y'a qu'ça de vrai.

Je sursautais en entendant le tintement du verre de mon pote sur la table, j'crois que j'étais encore parti à l'ouest et qu'il m'avait tiré un peu trop brusquement de mon monde parallèle. J'étais un peu triste qu'il s'en aille, il m'plaisait bien ce p'tit, pouvoir déverser tout mon savoir sur lui comme si j'étais quelqu'un, c'était assez puissant comme sensation.

"Nop, la semaine pro' c'est les marmots de l'aile psychiatrique. Tu devrais voir ces gamins, c'est des bons, j'comprends pas ce qu'ils foutent là-dedans." lui répondis-je en soupirant. Nan mais sérieusement, y'avait des vrais génies enfermés dans cet endroit, à moins que ça ne soit moi qui mérite aussi d'aller passer mes jours là-bas. "Mais t'en fais pas man, on trouvera un créneau, y'a toujours un créneau avec Momo." ajoutai-je en tapotant le bébé qui se trouvait dans mes bras.

Je me tournais tout de même vers la blonde avant qu'elle ne réussisse à s'échapper et  rajoutais "Tes chakras blondie, les zappe-pas." J'devais probablement la saouler avec ça mais au moins on m'accusera pas de non assistance à personne en danger, je l'aurais prévenu la p'tite. Puis j'sais pas pourquoi mais elle me faisait de la peine avec sa bouille en proie à une guerre intérieure. J'avais envie de l'aider parce que le petit pli de déprime qui ornait constamment son front méritait de disparaître de son joli visage. J'ai jamais supporté que quoi que ce soit dénigre la beauté d'une dame, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer.
Axel Stravopoulos
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Lun 18 Juil - 19:30
L’écouter parler, essayer de me concentrer sur ce qu’il dit alors qu’on dirait qu’il me parle en chinois. J’ai l’impression que c’est mission impossible de réussir à garder le regard poser sur lui, sauf pour regarder ses lèvres qui bougent alors qu’un son en sort. J’ai le regard vide et sans expression, je finis par entendre un simple bourdonement jusqu’à ce que j’entende le mot vert et rose. Instinctivement, ma main se porte à mes cheveux, dire que je les ai fait teindre pour plaire à Drystan, pour avoir une chance qu’il me remarque autrement. J’aime bien cette couleur aussi, mais je l’ai fait pour lui. Une vague de tristesse me traverse alors que j’ai complètement cesser de l’écouter.

Mon regard se repose sur lui, plus attentivement quand il me dit que je devrais faire attention et tout ça en même temps. En disant que ce serait dommage qu’une beauté… une beauté. Je laisse apparaître un faible sourire, avant de le regarder alors qu’il joue de la guitare avec Drystan. Je les abandonne un instant avant de revenir avec mon verre plein d’un liquide doré.

Je laisse maintenant voguer mon imagination alors que la musique sonne dans le bar, c’est agréable, et il fait plus chaud que dehors. Je me sens un peu mieux ici étrangement, je venais quand même de reculons, n’ayant pas envie de mettre un orteil en dehors du château. Je divague tout doucement, mais pas le temps d’aller bien loin dans mes songes que Drystan me fait sursauter en cognant son verre vide contre la table. C’est quand même impressionnant à quelle vitesse il l’a ingurgité.

Alors qu’il commence à s’habiller pour aller dehors, je resserre ma veste contre moi avant de m’enfoncer un peu plus confortablement sur mon siège. Tentant de ne pas montrer l’attendrissement quand Stravo parle d’aller voir des gosses abandonnés dans une aile psychiatrique. Puis ce mec qui me hérisse, traverse encore les lèvres du blondinet.

Prenant une grande gorgée de mon breuvage doré, je fais signe que je vais en prendre un autre ! Je me retourne ensuite vers Dry. « Non ! » Purée, il ne faut pas que je le regarde trop. Je me tourne vers l’autre blond et j’ajoute. « De plus, j’en ai marre que tu m’appelle mec et pas envie de ressortir au froid, je suis bien ici. » Je mords ma lèvre inférieure, ça me prend du courage pour faire ça, pour le contredire ou ne pas céder devant son regard. « Il t’en reste un peu du truc que tu fumais ? » J’en ai marre de tout faire pour lui plaire et qu’il ne me remarque pas. Cette fois-ci je dis Stop.
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Mar 19 Juil - 11:40
Il le savait. Il l’avait senti que Clover allait tout gâcher.

Une moue boudeuse, une insinuation glissée comme un lézard dans la brèche d’un mur, une remarque passive-agressive que Drystan pouvait facilement ignorer. C’était là dessus qu’était basée leur amitié. C’était ainsi qu’ils avaient toujours fonctionné.
Clover pouvait minauder, faire sa difficile, sa préfète parfaite, sa miss-je-sais-tout, elle pouvait laisser croire, pour un temps aussi long que le battement d’ailes d’un vif d’or, qu’elle préférait n’en fait qu’à sa tête— Drystan pouvait tout balayer d’un battement d’un cils, l’éclat d’un sourire ou sans même se donner cette peine.
Leur amitié était fondée sur l’absence totale de franchise l’un envers l’autre. Elle le laissait ignorer ses sentiments qui depuis sept ans étaient aussi évidents qu’un géant des montagnes dans un champ de citrouilles, sans jamais rien dire, sans jamais se plaindre, et lui, il lui donnait des bouts de lui parfois, quand ça lui chantait. Il lui donnait de son temps, il lui donnait un sourire, elle avait une place spéciale auprès de lui, il la laissait être toujours là, toujours quelque part dans la périphérie de son champ de vision. Il la laissait prendre soin de lui, s’occuper de ses affaires, se mêler de tout, lui retoucher ses cheveux le jour de son mariage, lui caresser le dos lorsqu’il se réveillait d’une crise d’angoisse nocturne, il la laissait le voir tel qu’il était dans les meilleurs moments comme dans les plus humiliants.
Leur confiance totale l’un envers l’autre avait toujours fonctionné, tant qu’ils avaient respecté leur seule et unique règle : ne jamais se dire la vérité.

« Non. »

C’était comme s’il n’avait jamais entendu ce mot auparavant, comme si « non » prenait un tout autre sens, maintenant que Clover le lui envoyait en pleine tête, sans avertissement, sans lui laisser une chance de l’esquiver.

Son écharpe à demi enroulée autour de son cou, son geste suspendu dans l’instant, Drystan fixa son amie en silence, comme s’il n’était pas sûr d’avoir compris ce qu’elle venait de lui dire.

Son regard glissa sur Stravo, un masque de neutralité sur le visage.
Il ne savait pas quelle mouche avait piquée Clover pour lui faire un scandale soudainement, devant témoin, mais il n’avait aucune envie de s’embarquer dans ce genre de gamineries, surtout pas devant Stravo. Il appréciait que l’étudiant le considère comme son égal, et il comptait bien que cela reste ainsi.
Il n’avait aucune envie de se battre contre Clover et encore moins envie de lui laisser la chance de déverser un flot de paroles qui risquait de ruiner leur amitié pour toujours.

Les poings et les dents serrés, il finit de se vêtir et jeta son étui à guitare sur son épaule.

« Tu fais bien ce que tu veux » lâcha-t-il dans un souffle, parfaitement neutre, avant de quitter le pub en y laissant s’engouffrer un peu de vent glacé et de pluie de Novembre.
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Mar 19 Juil - 21:48
J’avais assisté à toute la scène de ménage, me sentant foutrement impuissant mais je n’étais pas le genre de gars à me mêler de ce qui ne me regardait pas dans les amourettes d’autrui. De toute façon je n’avais pas envie de contrarier mon pote ni de remuer davantage les chakras de l’autre donzelle. Et puis, c’était un cap qu’ils devaient passés rien que tous les deux, même si c’était pas facile à vivre (Pas plus qu’à regarder d’ailleurs si vous voulez mon avis).

Je l’avais senti dès que ce petit trèfle était entré qu’elle était amourachée de mon brillant élève, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et c’était malheureusement d’autant plus fragrant que ses sentiments n’étaient absolument pas réciproques, du moins pas dans la même mesure. J’étais triste pour blondie, parce que le rejet était certainement une des pires émotions à encaisser mais je ne pouvais pas en vouloir à mon pote. Les sentiments ça se contrôle pas, la vie n’aurait pas besoin de GAY pour l’éGAYer sinon.

« La semaine pro’ même heure mon pote. » dis-je en essayant de cacher la peine qui m’habitait lorsque Drystan quitta la salle dans un silence de glace. Je n’aimais pas voir des gens dans cet état, encore moins quand ils faisaient partis de ma famille spirituelle. Je sècherai mon dernier cours de la journée la semaine prochaine pour aller voir les gamins de l’hosto plus tôt, comme ça j’aurais plus de temps à consacrer au blondinet, il allait sûrement en avoir bien besoin.

Passons maintenant à la demoiselle qui se tenait devant moi, je pense qu’elle aussi avait besoin de mes services. Si tout à l’heure elle n’avait pas l’air en paix avec elle-même, là elle avait carrément l’air en parfait agonie. Je lisais un mélange d’émotions diverses sur son visage : de la résignation, des remords mais aussi un certain soulagement. A vrai dire, elle envoyait du lourd cette nana pour faire ce qu’elle venait de faire : tirer une croix sur ce qui devait être une de ses meilleures raisons de se lever le matin. J’espérais seulement que cette raison n’était pas unique et qu’elle en avait d’autres parce qu’elle avait l’air au bord du suicide. J’ai jamais été très doué pour les histoires de relation mais j’me pense assez aguerri niveau objectivité et sagesse pour essayer de lui remonter un peu le moral, si c’était possible.

« Ne te bile pas sur ce que tu as fait blondie. Affrontez ses blessures en face, y’a rien de mieux pour guérir même si ça fait souvent mal là. » dis-je en posant mon index au niveau de son cœur. Je marquais une pause, pas certain de m’être fait comprendre comme je l’aurais voulu. J’crois que c’est un de mes pires problèmes dans la vie, la communication avec mes semblables, j’ai toujours l’impression de parler dans une langue étrangère et le pire c’est que même moi je ne comprends pas toujours ce que je dis alors que ce que je pense est clair dans ma tête.

« C’est un chic type, il s’en remettra. » ajoutai-je en lui lançant un clin d’œil avant de tirer une dernière fois sur mon merveilleux petit concentré de GAY. Je la lui tendis ensuite en essayant de lui adresser mon plus beau sourire réconfortant, que je servais aux familles des gens décédés à la morgue, made in Stravelopoulos. « Tiens ma jolie, t’en as plus besoin que moi »
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Mer 20 Juil - 0:45
Je sens un froid immense qui m’habite après avoir dit ce non, pour la première fois depuis que je le connaissais je lui refusais quelque chose. Je refusais de passer plus de temps avec lui pour le simple fait de le côtoyer, pour la première fois depuis sept ans, je lui dis que j’en ai marre de me faire appeler mec. J’ai l’impression que c’est déjà l’hiver et qu’un souffle glaciale est venu s’étendre dans la pièce. J’ai le cœur dans un étau alors que je vois que son geste est suspendu. Je tente de ne pas le regarder, mais il reste dans ma vision périphérique et je ne peux m’empêcher de jeter un regard vers lui. Mon cœur se serre, j’ai mal de lui refuser, mais je sais que ce serait que de ne perpétuer ma souffrance que de lui accorder toute mon attention.

Pourtant quand il me dit que je fais ce que je veux et qu’il se retourne pour quitter, j’amorce un geste pour me lever, pour aller le rejoindre, ma main agrippe mon manteau et je le serre si fort que je vois mes jointures qui deviennent blanche. Puis je le lâche, je ne peux pas lui courir après éternellement, je dois faire une coupure, je dois arrêter, même si je me suis toujours promis que je l’aurais, qu’il serait à moi. Mais est-ce que je veux passer ma vie à n’écouter que ses caprices, à lui répondre oui tout le temps ? être présente pour lui sans qu’il ne prenne la peine de m’écouter ? Sait-il que lorsque je me couche le soir, j’ai du mal à trouver le sommeil parce que je pense à lui. Que le matin je me lève et que c’est encore lui qui habite mes pensées ? Suis-je au moins importante rien qu’un petit peu dans sa vie à lui ? À quel point je peux compter ?

Je tente de reprendre une respiration normale, de garder la tête froide et d’empêcher mes jambes de se lever pour aller le rejoindre. La porte claque derrière lui, en laissant engouffrer un froid polaire qui me fait frissonner. Inspire et expire, c’est ce que je dois faire, une gorgée pour finir mon premier verre de felix felicis, et je le pose à côté de l’autre que l’on m’a apporté.

Puis Stravo m’adresse la parole, il semble si serein, si sage, comme si c’était une vieille âme, de ceux qui ont vécus tellement de chose, traverser tellement d’épreuve. Je sens son doigt qui vient se poser contre mon cœur et je relève la tête pour le regarder. Mon regard ne peut se détacher de lui alors que je bois ses paroles. J’approuve ses paroles, mais j’ai quand même de la peine, je sais que j’ai déçu Drystan. Qu’il va m’en vouloir de lui avoir fait ça devant des gens, je me sens comme une gamine fautive qui craint déjà les représailles.

Pour le moment, je dois cesser de m’en faire. Je dois simplement être fière de ce que j’ai fait, cette coupure, déchirure même dans mon cas, est nécessaire, je dois regarder de l’avant. Je tente de sourire en prenant le joint qu’il tend vers moi. « Merci, c’est gentil. Tu n’aurais pas une autre chanson à jouer ? J’ai bien aimé le morceau que tu viens de jouer ! » Je tire une taffe de ce joint et je laisse entrer la fumée dans mes poumons pour ensuite laisser échapper cette multitude de couleurs si belle… après deux ou trois reprises, je sens déjà une certaine légèreté m’envahir et je me place plus confortablement. J’alterne aussi les gorgées de mon verre, parce que ce n’est pas vrai que je vais gaspiller de l’alcool.

« Si j’ai bien compris tu es de l’Université ? Qu’est-ce que tu étudies au fait ? J’avoue que j’hésite encore sur le domaine d’étude qui pourrait bien m’intéresser. »

Je ne sais pas si c’est l’effet du joint ou de l’alcool, mais je me sens déjà un peu mieux,
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Mer 20 Juil - 8:28
Ca y est, elle avait lâché prise. Du moins partiellement car je me doutais bien qu’elle verserait probablement un torrent de larmes dans son lit ce soir et je ne pus m’empêcher d’avoir envie de la prendre dans mes bras pour la réconforter. J’avais aussi envie de câliner mon pote, je voulais les couver tous les deux dans l’espoir que leur phase de tristesse soit plus douce à passer. Sauf que pour l’heure je n’avais que blondie sous la main et qu’on m’avait déjà répété des centaines de fois que ce n’était pas correcte de se comporter de manière aussi directe avec des inconnus.

Mais moi je me fous de ce que les gens disent t’façon et puis de un blondie n’était plus une inconnue, après tout je connaissais son nom – quand bien même je n’arrivais pas à me le rappeler là, tout de suite, maintenant – et de deux vous n’allez pas me faire croire que ce p’tit bout de femme n’avait pas besoin d’un peu de chaleur humaine dans l’instant, j’pense qu’elle devait se foutre que l’accolade vienne de moi ou de l’autre gars assis à l’autre table là-bas. Quoi que, j’suis pas du genre à juger sur les apparences mais ce type a franchement l’air louche.

Je me rapproche donc d’elle sans la regarder parce qu’à sa place, j’aimerais pas qu’on mate mon chagrin, et je la serre un instant dans mes bras en lui tapotant la tête instinctivement comme avec une enfant, une habitude héritée de mes séjours avec les gamins de l’hosto. Puis je me retire aussi vite que je suis venue, j’attrape Momo et je me mets à jouer un air apaisant que je joue d’habitude en me posant sur l’herbe fraîche pour contempler le lac embrasé par la lueur d’un coucher de soleil.

La musique adoucit les mœurs, c’est bien connu. C’est un truc que j’ai toujours pensé et c’est probablement la raison qui m’a poussé à apprendre à jouer. La musique c’est la langue des émotions, elle peut être aussi bien salvatrice que destructrice. Elle pouvait éveiller les chakras aussi bien que des paroles, parfois mieux même parce qu’au moins elle parlait la même langue chez tout le monde.

Je ne sais pas si c’est le morceau de guitare que je jouais ou les premiers effets du joint mais blondie paraissait se détendre un peu, elle engagea même la conversation, j’avoue que j’en fus assez surpris, je m’attendais plus à ce qu’elle se terre dans son chagrin comme une personne normale l’aurait fait. Cette nana était forte alors qu’elle paraissait si frêle d’apparence, j’avoue que je ressentais une pointe d’admiration pour le coup.

« Yep, c’ma deuxième année. J’étudie ça. » dis-je en lançant un regard vers le joint qui se trouvait au niveau de ses lèvres. Troublant comme vision, vraiment troublant. « Enfin ce qu’il y a dedans. Les plantes, c’est mon truc. » ajoutai-je en détournant le regard pour me concentrer de nouveau sur Momo.

« Pas facile de choisir en effet. Faut que tu suives ton "truc" toi aussi, le bourgeon que tu aies ne pourra jamais s’épanouir en jolie fleur sinon, le monde raterait quelque chose de merveilleux. » dis-je dans un sourire. J’crois que je devenais encore trop fleur-bleue mais entendre le son qui s’échappait de Momo me rendait toujours plus sentimental. Et puis, c’était pas de la merde ce que je racontais mine de rien. D’ailleurs en parlant de fleur… ça y est je me rappelais son prénom. « Alors, c’est quoi ton "truc"à toi, belle Clover ? »

HRP:
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Mer 20 Juil - 15:53
Je fus surprise par son geste si affectueux, j’avoue que jamais je n’aurais pu penser qu’il m’arrive un truc du genre. Normalement les gens sont plus froids et ils se foutent carrément des émotions des autres autour et pourtant, lui semble intéresser et semble vouloir aider les gens à traverser leurs chagrins. Je ne suis pas quelqu’un qui normalement recherche excessivement les contacts physiques, je ne suis pas Pan après tout, je déteste qu’on me touche les cheveux, mais ce câlin, cette façon qu’il a eu tout naturellement de venir vers moi. Je me sens déjà un peu mieux.

Puis cette musique, quelque chose de très calme et relaxant, je continue de faire aller de la fumée multicolore tout en buvant. Je ne veux pas rester triste, je ne veux pas avoir l’air vulnérable, ni d’une gamine. Malheureusement pour moi, l’apparence compte tellement. Je ne veux jamais me montrer en état de faiblesse, comme je n’aurais jamais voulu que quelqu’un me croise après que j’ai passé de longues minutes dans la salle du miroir du rised. Je veux toujours montrer l’image de la fille bien mise et parfaite, une préfète forte et intelligente que rien ne peut atteindre. Pourtant, j’ai l’impression que ce Stravo a vu quelque chose en moi, que même Drystan n’a jamais été capable de voir.

Je me décide donc de faire la conversation avec le jeune homme, parce qu’il m’intrigue et je suis curieuse de voir s’il est aussi cool que Drystan me l’a dit. Parce que je n’entends que parler de lui depuis quelque temps. Quand il me dit étudier les plantes et ce qui se retrouve dans le joint, j’en tire une taffe avant de l’observer et de le faire tourner dans mes doigts, un petit sourire aux lèvres.

« Je ne suis pas certaine que d’apprendre le golbabil et de m’intéresser à l’histoire des gobelins va vraiment m’apporter quelque chose comme métier. » J’éclate d’un petit rire, combien de gens peuvent trouver ridicule qu’une fille de dix-sept ans dans mon genre puisse s’intéresser à ce genre de chose ? Normalement on me lance un regard suspicieux. « Il y a deux branches qui m’intéresserait, mais c’est de savoir laquelle des deux. Monaraith ou Ceart en fait. »

Je termine mon deuxième verre d’une seule gorgée et je me relève tanguant un peu. « Tu veux un truc à boire ? » J’ai fini le joint aussi, en fait, je lui ai tendu le peu qu’il restait avant d’aller de nouveau au bar, un mec avait décidé de faire une tournée de shooter en m’incluant, donc j’en ai bien sûr pris un avec plaisir et je reviens avec les mains remplies ensuite. J’ai décidé que j’aurais la classe en buvant un verre de whisky pur feu sur glace. En plus du verre que je rapporte au jeune homme. C’est fou comment j’ai pu changer d’humeur en peu de temps. Ce doit être ce mélange d’herbe exquis qui fait que je me sens ainsi. Ce n’est pas déplaisant. Je dépose les verres sur la table. Et en voulant m’asseoir je m’enfarge dans mes propres pieds pour tomber assise sur le jeune homme. Je ne bouge pas l’espace d’un instant captivé par ses yeux, puis me rendant compte de la situation je rougis avant de me lever. « Oh merlin, je suis désolé ! » Je vais m’asseoir à ma chaise et je prends mon verre pour essayer de faire passer la gêne.
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Jeu 21 Juil - 17:56
Elle sourit. Pas d’un sourire qui irait jusqu’aux oreilles, non, juste un petit rictus qui a le mérite d’être authentique et d’illuminer son visage doux. Je n’en savais pas la cause, sûrement un mélange de tout ce qui se passait actuellement mais ce sourire réchauffa mon âme d’une bien étrange façon. Enfin je veux dire, c’est toujours un plaisir d’arriver à redonner un peu de joie de vivre aux gens qui n’ont plus l’envie de se battre mais son sourire à elle… Je saurais pas l’expliquer, peut-être que c’est parce que c’était la première femme que je voyais fumer du GAY mais ça m’a fait un truc dans la poitrine que je n’avais encore jamais ressenti jusque-là.

« Au contraire ma chère, ce n’est pas quelque chose de commun comme passion. Ca peut donc déboucher sur un ‘’métier en perdition’’ comme j’aime les appeler. Sauver ce qui se perd, faire perdurer un savoir qui se meurt, c’est une des plus belles manières de vivre, je trouve. Une si jolie fleur qui empêche une noble histoire  de se faner... » Je m’arrêtais un instant, pas certain encore une fois de me faire comprendre. Faudrait peut-être que j’arrête les métaphores un jour mais j’trouve ça tellement poétique et délicieux à entendre.

« C’est admirable. » Et je le pensais sincèrement.  J’ai jamais été un très grand fan d’histoire de la magie parce que j’avoue que j’avais du mal à rester éveillé durant les cours de Binns mais en soit, je trouvais ça beau de faire perdurer l’histoire des différents peuples de notre monde. Montrer que nous ne sommes pas les seuls à avoir souffert, que nous ne sommes pas les seuls à peupler notre planète et que chaque cœur qui bat, qu’importe son possesseur, est quelque chose de précieux. Et puis l’histoire est quelque chose d’important, j’ai toujours pensé que c’est en regardant le passé qu’on pouvait construire un meilleur avenir en apprenant des erreurs de nos ancêtres.

« Si l’on se fie à ce que tu me dis, tu sembles avoir davantage le profil d’une brillante Monaraith. » Du moins c’était la conclusion que j’en tirais d’après ce qu’elle venait de me dire mais je ne me pensais pas assez proche d’elle pour pouvoir affirmer mon hypothèse. « Une voie difficilement accessible et atypique, voilà qui semble te convenir. » ajoutai-je en lui lançant un énième sourire. C’est vrai que cette nana aux premiers abords fragile, me semblait maintenant impénétrable, du moins c’est ce qu’elle avait l’air de vouloir être.

J’crois que j’ai toujours été fort pour aller au-delà du paraître des gens, probablement parce que je ne m’attarde pas sur la façade des choses. J’ai toujours été très observateur, j’aime creuser les détails en profondeur et le peu que j’avais trouvé chez elle me rendait curieux d’en apprendre plus.  Seulement je savais que j’étais pas doté de beaucoup de tact et je n’avais pas envie de passer pour un grand inquisiteur sorti tout droit de la mafia russe (dédiàAna) alors je préférais la laisser poser les questions et les réponses, c’était d’ailleurs très instructif comme méthode.

Elle me propose un verre d’un ton si innocent que c’en était craquant, comment refuser de l’alcool d’une si belle nana ? « Si gentiment proposé, un scotch je te prie. » lui répondis-je avant de l’observer filer avec la grâce d’une gazelle vers le bar. Elle revint tout aussi rapidement mais l’atterrissage ne fut pas celui auquel je m’escomptais, il était beaucoup mieux. J’allais quand même pas me plaindre de recevoir une canon dans mes bras, j’étais plus le genre de gars à tirer profit de la situation. Après tout, j’avais beau cultiver la sagesse, j’en restais pas moins un gars à ce niveau-là. Et puis, j’ai toujours été de ceux qui pensaient qu’il fallait profiter des plaisirs de la vie avant qu’on soit trop mort pour le faire.

Blondie semblait gênée, c’était plutôt mignon à voir. J’ai toujours préféré les filles qui ne se donnaient pas facilement dès la première opportunité. « Ne t’excuse pas, c’était plutôt plaisant. » dis-je avant de porter le verre de whisky à mes lèvres. Ne soyez pas surpris, je vous avais pourtant prévenu que je n’avais aucun tact. Moi je dis ce que je pense et sur le moment c’était ce que je pensais donc c’est sorti tout seul. Et puis, c’était plutôt un compliment non ? J’espère qu’elle n’allait pas s’offusquer en pensant que j’étais un de ces mecs qui essaie de charmer toutes les donzelles qu’ils croisent pour se les fourrer dans leur lit après, surtout que dire ce genre de chose dans ce type de bar ne plaidait pas vraiment ma cause mais bon, je n'allais pas changer ce que je suis pour paraître galant.
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Ven 22 Juil - 2:11
J’ai du mal à croire, croire que ce que je dis semble vraiment intéresser quelqu’un. Qu’on ne me prenne pas pour une cinglé qui devrait s’intéresser à d’autre chose que l’histoire morbide et insignifiante dans l’esprit de la plupart des sorciers, que celle des gobelins. Pour moi, connaître leurs noms, leurs histoires et même leur langue était un peu mon dada. Tout comme quand je parlais des elfes de maisons, non parce que je les crois bafoués, mais bien parce que je veux savoir le pourquoi du comment on en est arrivé à ce qui est aujourd’hui.

Plissant donc les yeux et haussant un sourcil, je ne pus m’empêcher de détendre mon visage à mesure qu’il me parlait. Il est vraiment sérieux, en me disant que je devrais vraiment aller dans ce domaine ? Que je devrais faire un métier atypique, et il m’a vraiment appelé jolie fleur ? Genre qu’il prend vraiment mon nom de trèfle au sérieux, mais j’espère quand même être plus jolie que ce que la fleur de trèfles est.

« Honnêtement ! » Dis-je en prenant une gorgée. « Je crois que tu es la seule personne qui ne me regarde pas avec un air de surprise et d’incompréhension quand je dis que je m’intéresse à leur histoire. Pas qu’elle soit belle ou pas. Mais, dans la tête des gens, ce n’est pas normal qu’une fille de mon âge s’intéresse à ça. Comme s’il fallait être tout vieux et rabougri pour pouvoir commencer à peut-être penser à l’histoire… »

Même Drystan passait son temps à se moquer de moi quand il voit le genre de livre que je lis avant de m’endormir le soir. Jamais je ne pourrais parler de ce genre de chose avec lui. Reportant mon attention sur la porte du bar, avant de revenir sur le jeune homme. Je me disais que c’était bien inutile d’essayer de comprendre ce qui se passait dans la tête de Drystan en ce moment. J’ai déjà assez de mal avec la mienne.

« De toute façon, je ne semble pas douée pour obtenir ce qui est facilement accessible… » Pensais-je encore à Drystan en disant cela ? Après tout, même Pan avait pu l’avoir… « Mais, je n’aime pas être comme tout le monde, ni faire comme tous les autres. J’ai encore du temps de toute façon, avant d’avoir à faire la demande. »

Me lever pour aller au bar, c’est ce que je ferais de mieux en ce moment. Je suis bien contente que Stravo accepte un verre. J’ai envie de lui parler et il semble bien comme jeune homme. Il m’intrigue et en plus, il me permet de ne pas être seule dans ce bar miteux. Si je me fie au regard des personnes assises ici, je suis mieux de ne pas rester seule trop longtemps, de ne pas traîner si Stravo décide de partir.

Sauf, que bonjour Clover la gaffeuse, dès que je reviens vers la table et y dépose mes verres, je me retrouve assise sur les genoux du dis jeune homme, comme si c’était le père noël, heureusement qu’il était là par contre, sinon c’est par terre que je me retrouvais. Terriblement gêné, je m’excuse et prend place à une chaise de libre, je sens mes joues qui me brûle tellement je suis mal à l’aise maintenant. Pour quel genre de fille il va me prendre maintenant.

« Tant mieux alors ! » J’ouvris grand les yeux à peine la phrase fut sorti de ma bouche, venais-je vraiment tout juste de dire ça suite à l’appréciation de mon postérieur sur ses genoux ? Merlin, qu’est-ce qui me prenait ? Pourtant, je trouvais ça drôle en même temps, donc j’éclata de rire. « Parce que ça aurait été gênant que tu n’aimes pas tu vois… » Je prends mon verre, et regarde le liquide ambré qui s’y trouve… Il me semble que l’alcool ne me faisait pas ça normalement. Le traitre… devait être la GAY, je ne voyais rien d’autre qui me ferait dire de telles âneries.

« Pourquoi avoir choisi ce bar au juste ? Est-ce parce que tu n’aimes pas les choses communes ? Tu me semble très intéresser par des trucs que les trois quarts des gens ne remarquerais même pas ! » Et voilà, je m’enfile le verre directement d’une traite. Tequila, Heineken, pas l’temps de niaiser. Le liquide me brûle la gorge et je dois mettre ma main sur ma poitrine alors que je sens le tout descendre à mon estomac, je me retiens aussi de faire un rapport. Je pose mon regard sur le jeune homme… Je t’en prie, change moi les idées…
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Sam 23 Juil - 19:06
Elle semblait surprise par mes paroles et je ne pouvais que comprendre sa réaction dans le monde où nous vivions. Cette idée que chaque personne devait rentrer dans une case, ça me révulsait. On ne dirait pas comme ça mais je suis un mec avec des principes et si il y a bien une valeur qui me tient à cœur c'est d'être honnête avec soi-même et surtout de ne pas être jugé ni juger les autres en conséquence. Parce que chacun ressent les choses d'une façon différente, chacun a sa propre perception du monde alors personne n'est apte à juger la vie d'un autre.

"La normalité n'est pas un mot qui fait parti de mon vocabulaire. Qui peut réellement décider de ce qui est normal ou pas ? Je te le demande. Chacun est différent, unique, nous incarnons tous une combinaison de gènes, une parmi des milliards potentielles. Il ne devrait pas exister de normes pour une espèce aussi diversifiée que l'humanité." J'avais parlé en prenant un ton un peu trop sérieux qui n'était pas du tout dans mes habitudes mais le sujet qu'elle venait d'aborder était vraiment quelque chose qui me tenait à coeur dans la vie de tous les jours. Trop de gens arboraient des faux-semblants à cause de ce genre de préjugés. Tellement de personnes passaient à côté de leur vie, à côté de qui ils étaient pour rentrer dans les cases de la société. C'était du gâchis, une existence malheureuse, une demi-vie. La vie humaine était déjà trop courte pour se permettre de pouvoir passer à côté de qui nous étions vraiment.

Enfin bref je partais encore trop loin pour rien mais je ne pus m'empêcher d'ajouter, en la regardant intensément, "Ne le devins jamais, jamais." lorsqu'elle me dit qu'elle n'aimait pas être comme tout le monde. Les gens comme ça étaient déjà assez rare, si en plus on devait perdre les quelques personnes un tant soit peu originales qui peuplaient la planète, nous allions tous finir par devenir des machines sans âme mais ça, c'était encore un autre débat.

Elle ne semble pas vexée lorsque je lui dis que j'avais apprécié sentir son postérieur sur mes cuisses et je ne peux m'empêcher de sourire à cette pensée, ça sonnait un peu pervers dit comme ça. Sa réponse innocente ne me fait sourire que davantage, c'est qu'elle était vraiment mignonne blondie.

"On peut dire ça comme ça. J'aime les Trois Balais mais c'est souvent infesté d'adolescents aux hormones en ébullition, c'trop bruyant." Je marquais une pause avant de jeter un coup d’œil aux alentours pour s'assurer que ma prochaine phrase ne tomberait pas entre de mauvaises mains. RAS mon colonel.  "Et puis, ici le personnel est moins regardant sur les faits et gestes des clients si tu vois ce que je veux dire." dis-je en tirant la dernière taffe de GAY avant d'écraser le reste du mégot dans le cendrier qui se trouvait au centre de la table. Je m'étais déjà fait viré des Trois Balais pour avoir fumer cette petite merveille là-bas et ça avait franchement fait baissé mon estime pour cet l'établissement. Pour refuser un truc aussi cool... Fallait franchement pas être cool.(By Axel Stravopoulos, le 24 Juillet 2016) Bon ok c'était de la drogue mais c'est pas comme si ça donnait des hallucinations wtf, que ça rendait dingue ou que ça donnait des excès de violence, fallait savoir faire la part des choses. C'était pas plus néfaste que l'alcool, c'était même carrément curatif comme machin. Je le ferai breveter un jour vous verrez, personne pourra plus rien me dire et la GAY sera enfin reconnue à sa juste valeur.

Je continue de siroter mon verre tandis que la demoiselle s'enfile les siens à la chaîne. Elle a une de ces descente cette nana n'empêche, j'suis pas sûre que ça soit bon pour elle surtout que j'vous avouerai que l'alcool et la GAY ne font pas bon ménage. "C'pas pour passer pour l'adulte chiant pas drôle qui veut faire son donneur de leçons mais tu devrais ralentir blondie, les toilettes sont franchement dégueux ici, j'te souhaite pas d'avoir envie d'y faire un tour, tu vas finir par chopper une maladie nouveau genre du type bien crade." Chose que je ne lui souhaitais pas, surtout pour une fille aussi mignonne ça serait franchement dommage.
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Sam 23 Juil - 22:12
Ai-je le droit de rester surprise, surprise par la conviction de ses paroles, par le fait que c’est probablement la personne la plus étrange qui soit qui se trouve devant moi. Que je le jugeais tellement avant de l’avoir face à moi, parce que Drystan n’avait pas arrêter de m’en parler, de me dire à quel point ce mec avait de la classe… Je ne pensais tellement pas que c’était ce genre de classe, que ce qu’il dégageait était aussi profond. Je pouvais presque voir à présent l’aura de tranquillité et de sagesse qui planait autour de lui, à moins que ce soit la GAY qui me faisait cet effet. Moi, Clover Montgomery, je ne pensais jamais parler à ce type de personnage, surtout si je me fiais à son apparence, à sa manière de s’habiller qui n’avait pas autant de classe peut-être que ce que son élève avait.

« Non, je n’ai pas non plus envie d’entrer dans un moule, je n’ai pas envie qu’on me lobotomise pour que je sois la parfaite petite barbie, belle et conne et qu’on me dise soit belle et tais-toi. Déjà que le fait que je sois blonde amène des préjugés. Je vais continuer de regarder ce qui m’intéresse, même si cela semble trop barbare pour une minette de mon genre. Les gens ne sont pas capables d’aller voir plus loin et ça me fâche tellement. » Je me surprenais d’être aussi vindicative en ce moment. Mais normalement je ne croise personne avec qui parler de ce genre de truc. Qu’on dise ce que l’on veut, ce n’est pas à Poudlard que j’ai le plus d’amis non plus, je suis la fille qui suit Drystan pour la plupart des gens.

Son encouragement à rester moi-même avait de quoi me faire rougir, pourtant, je pris le compliment sans rien ajouter de plus, que pouvais-je dire après tout ? Le remercier de me dire de rester ainsi ? C’était simplement un non-sens dans mon esprit.

Par contre, je ne pouvais pas savoir que son sourire me charmerait autant et me ferais dire n’importe quoi, avec un abus de confiance qui frisait l’impolitesse. Comme si j’étais la personne la plus merveilleuse qui aurait pu lui tomber sur les genoux. Même si j’affichais cette mine de confiance en permanence, cela ne voulait pas dire que je le ressentais vraiment. Je devais avoir des défauts, sinon… Je n’ai même plus envie de m’engager sur cette voix dans ma tête, même ma conscience me hurle à tue-tête que je dois lâcher prise là-dessus et me contenter du moment présent que je vis en ce moment avec Stravo.

J’observe son geste alors qu’il me parle du personnel, de la différence entre les trois balais et ici. Je dois avouer que côté cote, normalement les trois balais l’emporte plus facilement. Mais, ici l’ambiance reste… différente, plus intéressante et plus intime aussi. Je me mordis cependant la lèvre en me disant que je devais probablement être dans la catégorie adolescente avec hormones en ébullition dans sa tête, puisque je ne suis encore qu’une petite étudiante de Poudlard et que je ne suis pas encore à l’Université. « J’avoue, ici ce n’est pas la place préférée des étudiants… »

J’ai du mal à continuer ma phrase, j’ai mal au cœur, un peu plus le temps passe, pire que c’est, je pensais que de le faire parler règlerais le problème et me ferait changer d’idée. Puis, le mot qui fit que je ne pouvais plus retenir, à l’idée de devoir aller à la toilette. Bordel, je ne me rendrais pas. Je me relève retenant un haut le cœur. Je ne me sentais vraiment pas bien à ce moment, je devais dégueuler. J’ai bu comme une idiote, et maintenant j’ai l’air d’une meuf qui ne sait pas boire. Une pauvre adolescente à la dérive qui cuve sa peine d’amour dans l’alcool.

Je sais que je ne me rendrais pas à la salle de bain, je tente quand même de faire quelques pas, mais mon bras s’accroche à celui de Stravo, et je vomis juste à côté de lui. Les larmes brouillent ma vue, je me sens tellement stupide en ce moment. Après avoir vomis, je tombe à genoux juste à côté de la dite flaque et j’appui ma tête sur les genoux du jeune homme. « Je suis désolé, d’être qu’une pauvre adolescente ridicule… »
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Ven 5 Aoû - 17:52
Putain, le monologue que blondie venait de me sortir sur sa volonté de non-conformité à la société envoyait du lourd, du très lourd même. J'venais de boire ses paroles, des phrases tellement jouissives autant à mes tympans qu'à mon cerveau. Cette nana, elle avait tout compris. Elle était à la fois dotée de l'être et du paraître, j'dois avouer que j'étais plutôt impressionné et merlin sait qu'il faut pas n'importe quoi pour m'impressionner parce que j'ai beau être un jeune homme, j'en ai déjà vu pas mal de choses dans ma vie mine de rien. M'enfin fallait que j'arrête de m'emballer, j'avoue que j'ai toujours eu du mal à résister à de tels discours sortant de la bouche d'une personne possédant un vagin venant de fumer de la GAY.

La demoiselle a l'air heureuse et après tout, c'est tout ce qui importe à ce moment. Elle a l'air d'avoir oublié blondinet pour l'heure et les soucis qui en découlent et j'avoue que même si je pense qu'il ne faut pas trop repousser ses problèmes, je suis content de pouvoir admirer son sourire rayonnant dans cette pièce toute crade. J'dois avouer que y'a un truc que je pige pas mais j'arrive pas à mettre la main dessus... J'entreprends donc de finir mon verre, persuadé que ça m'aidera à y voir plus clair sur ce qui m'échappe dans la situation présente. J'suis sûre qu'avec un bon p'tit joint de GAY, ça serait passé comme une lettre à la poste mais j'ai épuisé toutes mes réserves à force d'en faire la promotion autour de moi. Puis j'ai beau être un élève de Nimh, ça devient de plus en plus difficile de se procurer les ingrédients, c'est la crise les mecs, même chez les sorciers.

En tout cas, j'crois que y'a pas que moi qui ai pas les idées claires parce que la face de blondie commence à virer au vert mais un vert un peu moins vivant que celui des couleurs de sa maison. J'aurais p'têtre pas du lui parler de l'état des toilettes mais j'voulais juste la prévenir, j'pensais pas que ça lui ferait autant d'effet. En même temps je la comprends, elles étaient vraiment dégueu' alors que j'suis pourtant pas un p'tit bourgeois qui pleure à la moindre poussière. J'pourrais vous parler de trucs bien crades, que j'ai vu à l'hosto ou dans la vieille roulotte de mon arrière-grande-tante qui a donné tout son sens à l'expression "Sentir le vieux" mais j'dois avouer que ces chiottes battent des records de crasse. J'suis sûr que les scientifiques y découvriraient des bactéries mutantes résistantes aux plus grandes épidémies, enfin si ils arrivaient à vivre assez longtemps pour les étudier correctement...

Puis ce qui devait arriver arriva, elle dégobilla de tout son être juste à côté de moi. Alors tout devint limpide dans mon esprit, plus aucune confusion possible, j'étais dingue d'elle. Parce que premièrement j'aimais les nanas qui ne faisaient pas les choses à moitié et ce dégueulis-là, il avait pas du tout été versé à moitié, elle y était allée de toute son âme, y avait mis tout son cœur et ça, c'était beau putain. Deuxièmement, sa flaque de vomi, c'était du pur génie créatif. Je me dévissais à moitié le cou pour mieux admirer la chose, ça formait un espèce de pigeon unijambiste qui défiait la nature et prenait quand même son envol malgré son handicap. J'avais déjà entendu parlé de types qui faisaient des œuvres d'art en étalant leurs excréments pour faire office de peinture mais c'était carrément bas level à côté du chef d'oeuvre de blondie. Peindre avec ses jets de vomi un truc aussi profond en plus, c'était du génie.

Elle venait de se servir de l'alcool - parce qu'il était évident qu'elle l'avait fait exprès -  pour montrer qu'elle prenait enfin son envol malgré ce monde qui essaie sans cesse de la tirer vers le bas. C'était une façon de s'exprimer complètement tirée par les cheveux, cette fille mériterait sa place dans un asile de fou. Enfin en réalité à l'heure actuelle c'est moi qui était fou. J'étais fou d'elle, dans son entièreté, j'en étais certain, sans même avoir besoin de GAY, c'est dire à quel point j'étais atteint.

C'était la femme de ma vie, c'était une évidence. Celle avec qui je voulais apprendre de la vie, faire des cochonneries conneries, construire mon monde, laisser ma trace, vieillir et mourir. Je voulais TOUT faire avec elle, tout expérimenter, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la peine, dans la richesse comme dans la pauvreté... Enfin j'pense que vous avez compris le principe bien que je ne crois pas en l'institution du mariage parce que la dernière phrase "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" me chiffonne énormément mais j'vais pas m'étaler là-d'ssus parce que sinon on n'en a pas fini.

Elle avait l'air si fragile dans sa position, faut dire qu'elle s'était mis dans un sacré état pour faire jaillir son oeuvre. Il fallait sacrément être dévoué à l'art pour oser faire un truc pareil, mon cœur tambourinait d'admiration, comment pouvait-elle se qualifier de "pauvre adolescente ridicule" alors qu'elle venait de prouver qu'elle était la jeune femme la plus brillante que ce monde ait jamais connu ! J'avais envie de... en fait je sais pas de quoi j'avais envie mais j'en avais envie c'était certain ! Je la voulais rien qu'à moi, ce n'était pourtant pas mon genre d'être possessif. Encore une preuve de mon amour inconditionné pour elle, d'habitude il n'y avait que Momo que je ne partageais pas et je ne rigole pas avec Momo.

Fallait que ça sorte, peut-être pas de la même façon qu'elle parce que j'crois que j'avais ni assez bu ou mangé pour sortir plus de trois gouttes de vomi mais fallait que ça sorte quand même. Ni une ni deux, je l'attrape délicatement par les épaules et je la fais s'asseoir sur moi pour la prendre dans mes bras comme je le fais avec Momo (c'est dire à quel point je fais ça avec amour). Une de mes mains se glisse instinctivement dans ses cheveux pour dégager les mèches qui cachaient son joli minois. J'avais besoin de connecter nos regards parce que ce que j'avais à dire était important. "Blondie, je sais que ça peut paraître dingue - parce qu'on sait tous que je le suis - mais j'ai eu une révélation de type existentielle." Je marquais une pause en prenant un air un peu plus sérieux parce que je n'avais pas envie qu'elle pense que je me foutais de sa gueule alors que j'étais plus sérieux que je ne l'avais jamais été en dix-neuf ans d'existence. Je me râclais la gorge avant de reprendre, à vrai dire je ne savais pas vraiment quoi dire, je me sentais comme un gamin devant sa première copine. Blondie n'était pourtant pas la première qui porterait cette appellation - si du moins elle l'acceptait - mais cette fois-ci, c'était différent.

"Genre tu vois tous mes chakras se sont réveillés d'un coup, ils ont explosé en un tourbillon de couleurs et d'émotions, j'étais perdu, je comprenais pas ce qui m'arrivait parce qu'on s'entend que c'est le genre de truc qui arrive qu'une fois dans une vie et puis d'un coup... POUF la lanterne s'est mise à clignoter et tout est devenu plus lumineux dans ma vie parce que c'était LA lumière tu vois." Et merde, j'crois que j'me perds encore dans mes explications. Elle doit rien comprendre à ce que je raconte et moi non plus je comprends rien à vrai dire. C'était à la fois si clair et si confus dans mon esprit, blondie me mettait vraiment dans tous mes états. Et j'aimais ça. J'aimais me sentir comme un gosse, surtout que Peter PAN a toujours été un de mes contes préférés.

J'étais une bouse pour m'exprimer de manière compréhensible, c'était un fait. Il fallait donc adopter un autre langage plus accessible. Impossible de titiller Momo dans cette position et je préférais garder ma sérénade romantique pour des lieux plus intimes, il ne restait donc qu'une seule option que je savais universelle. Dans une infini douceur, mes lèvres attrapèrent les siennes un bref instant qui me parut beaucoup trop court. Mais je ne voulais pas la forcer, j'avais juste voulu lui transmettre tout mon amour dans ce geste tendre. Bon ok j'en avais aussi un peu profité parce qu'elle n'était pas tellement en état de refuser mais je devais le faire au moins une fois avant qu'elle retourne dans les bras de mon pote, histoire de pouvoir me dire que j'avais été vraiment vivant au moins une fois dans ma vie.

Je ne lâchais pas pour autant son regard ni ma prise pour ne pas qu'elle tombe. Je ne serrais cependant pas assez fort pour la garder prisonnière, elle pouvait partir si elle le souhaitait, j'avais beau ne vivre désormais que pour entendre les battements de son cœur, je n'étais pas un forceur ni un tortionnaire, j'étais simplement amoureux.  Parce que oui, je pouvais le dire maintenant, j'avais même envie de le crier au sommet de la tour d'astronomie, quand bien même Poudlard m'était interdit, j'étais amoureux de Clover. Pour prendre autant de plaisir à embrasser quelqu'un qui venait de gerber, ça ne pouvait être autre chose que de l'amour. Rien que son prénom aurait du me mettre la puce à l'oreille dès le début.

"Deviens ma muse, jolie Clover." Après réflexion, je dois avouer que la demande n'était peut-être pas très claire quand on ne me connaissait pas. Finalement, heureusement que je l'avais embrassé, le message était sûrement mieux passé à ce moment-là, du moins j'espérais...
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Lun 8 Aoû - 22:33
Je remarque bien son regard sur moi, lourd et qui me donne encore plus envie d’en mettre. Je ne sais pas pourquoi, l’impressionner me fait du bien, j’ai au moins l’impression qu’avec lui ce que je dis l’intéresse. Ce n’est pas comme avec d’autre qu’ils aiment bien que le monde tourne autour d’eux. Oui, je suis en colère contre Drystan en ce moment, ce qui n’aide pas mon humeur à se calmer, bien au contraire, je m’enflamme davantage dans la conversation sur la normalité et je sers un discours brûlant d’envie et d’opinion sur ma manière d’être, sur des préceptes que je trouve complètement arriéré. Comme quoi une femme n’a pas vraiment le droit d’avoir de cerveau et qu’elle ne devrait que servir d’apparat au bras d’un daron. Ou d’un mec qui ne veut que bien paraître aux yeux de la société. Je veux dire, les choses sont les mêmes que ce soit dans le monde moldus ou sorcier. On dirait que l’époque des rois est encore plus présente qu’on ne le pense, que la reine se doit d’être jolie, d’avoir un port de tête altier et du sang pur.

Je suis heureuse, parce que même sans rien dire, je vois qu’il approuve mes dires. Ses yeux, sont si expressif et envoûtant que je ne peux me lasser de les voir me fixer de la sorte. Pourtant, là j’ai un arc en ciel d’émotion aussi vive les unes que les autres qui arrivent à tout instant dans ma tête, des pensées qui partent dans tous les sens que je suis incapable de cerné. J’ai la tête qui tourne, ce mal de cœur qui prends de plus en plus de place. Malgré son intervention, rien ne semble vouloir arrêter ce flot. Qui veut jaillir, sortir de moi de la manière la plus gênante qui soit, c’est-à-dire à côté de ce joli garçon, si cool, si… parfait quoi. Je vomis ma honte et toute la force que j’avais réussi à accumulé en moi.

Comme si m’affirmer auprès de mon collègue serpentard me rendait malade. Maintenant, j’avais la culpabilité qui s’ajoutait à ma liste, en plus de me sentir complètement idiote devant cet élève de l’Université magique. Je me demandais bien ce qu’il pouvait penser de moi, car malgré le fait que je ne voulais pas entrer dans un moule, je reste sensible à ce que l’on peut penser de moi, à l’image que je peux projeter.

C’est donc tremblant de honte et de faiblesse que ma tête va se poser sur ses genoux. Me répandant en excuse presque de la même manière que j’ai répandu mon vomi quelques instant auparavant. Je sens mes cheveux qui collent sur la sueur de mon front. Je me sens tellement petite et dégoûtante en ce moment. Lorsque je sens ses mains qui m’attire vers lui, je me sens asseoir sur ses genoux, je tente de baisser le regard, pourtant, il dégage doucement, tendrement presque, les mèches de cheveux qui colle dans mon visage et mon regard croise le sien alors qu’il me parle de révélation de type existentielle.

Dans la brume, je ne suis pas certaine de comprendre tout ce qu’il me dit, mes dents s’enfonce légèrement dans ma lèvre. Je tente pourtant de suivre son explication sur les chakras. Mais je comprends encore moins que tout à l’heure ce charabia. Sauf qu’il y a quelque chose que je comprends pourtant. Ce sont ses lèvres contre les miennes, alors que je viens tout juste de dégobiller, et il le fait bien, je ne sais pas si c’est une simple chaleur ou un gargouillement inquiétant dans mon ventre. Pourtant, je crois bien que j’apprécie ce contact bref et surprenant. Et sa demande, que dire de sa demande. Je suis surprise, je ne sais pas quoi répondre. Je veux dire, qu’il est un garçon intéressant, mais je ne le connais pas…

Ma tête s’appuie contre son torse, me lovant légèrement dans son cou, mon oreille poser contre son cœur. J’y écoute le battement si fort dans sa poitrine, si intense comme ce garçon semble l’être. Je ferme les yeux et demande tout bas.

« Comment je fais pour être ta muse ? »

Comment en une soirée je peux être aussi visible à ses yeux à lui alors que je suis invisible aux yeux de l’autre. Ma main fait remonter la sienne un peu dans les airs et je vais y apposer ma main pour voir la différence entre nos deux mains. Je me retiens, mais j’ai envie de pleurer en pensant à tout ça, comment se fait-il, pourquoi moi ? Alors qu’il m’a vu dans un moment si peu propice à ça…

« Je ne comprends toujours rien aux histoires de chakras, je ne saurais pas faire la différence entre les couleurs. Apprends-moi à voir les lumières de la même façon que tu les vois, je veux voir comment tu vois les choses ! »
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Sam 27 Aoû - 9:59
Elle n'était pas partie en courant. Bon certes elle n'aurait pas tellement pu le faire en courant dans son état mais elle n'était pas partie tout court et ça, c'était déjà la plus belle des victoires à cet instant parce que je devais avouer qu'après réflexion, mon approche avait été assez - pour ne pas dire beaucoup trop - directe. J'y peux rien moi aussi, si cette fille fait sortir le mâle enfouit en moi. J'ai beau être quelqu'un de sage en règle générale, c'est comme si j'avais été témoin des gestes de mon propre corps attiré par la centre de gravitation qu'incarnait blondie, sans pouvoir rien faire d'autre que de profiter de mon incapacité à réagir autrement qu'en suivant les pulsions de mon cœur et par extension donc, de mon corps. La situation s'était révélée étrange - parce qu'on s'entend que n'avoir aucun contrôle sur ses propres membres c'est quelque chose d'extrêmement déconcertant - mais délicieuse. Délicieusement délicieuse même.

Les lèvres de ma Vénus s'étaient révélées aussi douces et exquises que ce j'avais imaginé en les regardant se mouvoir lorsqu'elle parlait. Parce qu'embrasser des jolie lèvres, c'est bien mais embrasser des jolies lèvres qui sortent des paroles à vous donner des orgasmes au cerveau, c'est encore mieux.

Les battements de mon cœur s’accélère tandis que je profite du bonheur que me procure sa proximité. Si le paradis existait réellement, j'étais à peu près certain de l'avoir trouvé. Profitant un peu de la situation, je l'admets, j'enfouis mon nez dans sa chevelure et prends une grande inspiration. Je crois que l'odeur du shampoing de cette nana m'enivre bien plus que la GAY, d'autant plus que c'était sûrement davantage bon marché. J'suis pas certain que ce soit très gentleman de demander à renifler sa tignasse à longueur de journée cela dit.

J'essaie de calmer l'affolement de mon cœur, déjà parce que ça serait con de mourir d'hypertension alors que je l'avais mis en garde là-dessus plus tôt et aussi parce son oreille était posée au niveau de mon torse et que si je voulais qu'elle se détende, je devais me détendre aussi. C'est bien connu, le cœur des nourrissons se cale sur les battements de celui de leur mère alors je suppose - ou du moins j'espérais - que ça devait fonctionner de la même façon. Evidemment, elle était bien loin d'être un nourrisson mais elle paraissait si fragile en l'instant que j'avais envie de la bercer de la même façon. Moi j'vous dis, ça cache probablement un futur papa-poule tout ça.

Sa question me fait sourire, elle l'avait lâché dans un murmure si innocent, ça me faisait fondre. Ces dans ces moments-là que je suis content de pas être un glaçon.

"Rien de très difficile, reste simplement comme tu es." C'était à la fois un tout et une partie de la vérité. Parce qu'elle incarnait déjà ma muse par sa simple existence mais c'est vrai que l'homme au fond de moi désirait un peu plus que de savoir qu'elle respirait. Mais ce n'était ni l'endroit ni le moment de lui en imposer davantage. Ca me suffisait pour l'instant, de faire partie du décor parce que j'étais encore dans une phase où je pouvais me contenter d'admirer la beauté de l'oeuvre sans la toucher. Et puis, d'un point de vue rationnel, c'est vrai que je passais pour un vieux drogué avec de vilaines intentions. Je voulais la laisser me découvrir, lui laisser la possibilité de m'aimer ou pas. Prendre le risque de la voir s'en aller, c'était à la fois excitant et terrifiant mais si je devais passer le restant de mes jours à ses côtés, c'est certain que je souhaitais qu'elle soit consentante (Au moins un signe qui montrait que j'étais sain d'esprit).

Mon souffle se coupe et me tire de mes pensées lorsque je sens sa main découvrir la mienne. Elle semble en profonde réflexion elle aussi, sauf qu'elle a l'air au bord des larmes. C'est vrai que j'suis pas un type très soigné d'apparence mais j'imaginais pas que ça pouvait être si horrible de se trouver dans mes bras. Mais c'est pas ça qui va me dégonfler, oh que non ! Qu'importe si je devais gravir des montagnes ou me stravestir, je conquerrai le cœur de cette demoiselle coûte que coûte et on ira décrocher la lune ensemble.

"Difficile de distinguer la lumière quand on en est la source. Les couleurs doivent t’apparaître bien pâlichonnes au vue de la façon dont elles rayonnent sur toi." dis-je d'un ton rêveur. J'étais complètement dans les nuages, étourdi par son odeur anesthésiante.

Pourtant, je ne pus m'empêcher de saisir l'opportunité qui s'offrait à moi, comme un chien affamé à qui on tendrait un chapelet de saucisses.

"Je veux tout de même bien t'aider à percevoir l'imperceptible. Autant te prévenir tout de suite, c'est un chemin difficile, ça risque de nous prendre un bon bout de temps, c'est beaucoup d'entrainement de voir au-delà de sa perception visuelle." Oh que oui. Beaucoup de temps. C'était le plan parfait pour la voir plus souvent sans passer pour un harceleur. "Tu as un créneau de libre dans la semaine ?" ajoutai-je d'un ton très professionnel, essayant de ne pas laisser transparaître l'allégresse qui m'habitait à la perspective d'une rencontre hebdomadaire de mon centre de gravitation.
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Mar 30 Aoû - 22:23
La honte, c'est un sentiment qui vous prends par en dedans. La culpabilité venait en plus s'ajouter au portrait. Je ne savais plus comment me placer, me demandant qu'elle image je lui renvoyais en ce moment, déjà que vomir en public est quelque chose de gênant, le faire devant quelqu'un comme lui était encore pire. Pourtant, il venait tout juste de poser ses lèvres contre les miennes. Les papillons vinrent prendre place dans mon estomac après qu'il se soit vider de son contenu sur le sol du bar miteux. Les yeux fermés et mon visage enfoui dans son cou à écouter les battements de son coeur. J'essayais de faire passer cette honte qui prenait tant de place dans mon esprit.

Je ne voyais pas non plus comment moi, je pourrais être une muse pour lui, une image modèle. On ne cesse de me critiquer ou de passer des commentaires désobligeant à mon sujet. Même ce torchon de Lockhart and Hogwart s'amusait à me calomnier. Comment moi, la préfète imparfaite, que personne ne remarque ailleur que dans le sillage du blondinet des serpents. Je n'avais rien à changer selon lui, j'étais heureuse d'avoir le visage camouflé dans son cou pour ne pas qu'il apperçoive le feu qui était monter à mes joues. C'est tellement confus dans ma tête, une nappe de brouillard est venu prendre place dans mon cerveau à la place de mes pensées claires et ordonnés en temps normal. Moi qui garde toujours la tête froide, je suis incapable de le faire dans cette situation. Mais putain, qu'est-ce qui se passe ?

Je tente de me concentrer sur ses paroles, mais le son de sa voix m'appaise, je me sens bien dans ses bras en ce moment. Il me semble que je me laisserais flotter indéfiniment de la sorte. Pourtant, plus il parlait, plus une partie de moi me disait que je devais retourner au château, que je ne pouvais pas rester ici. Il y avait ma retenue demain matin...

Je me détache de lui à contre coeur, pourtant mes yeux cherchent les siens. Il me disait que c'était difficile, et que ça me demanderait beaucoup d'entraînement, mais j'y étais prête, je devais occuper mes pensées pour me détacher du blondinet de mon coeur. Je ne sais pas quel mouche m'a piqué ce soir, mais je vais appuyé mon front contre le sien, mes bras autour de son cou et je vais déposer mes lèvres un court instant contre les siennes, voir si ce que j'avais ressenti un peu plus tôt était vraiment vrai. Puis en prenant conscience de ce que je venais de faire, je me recule un peu plus brusquement, me détachant de lui complètement. Je prends mon sac à main que j'avais laisser poser sur le sol et attrape ma veste.

« Je devrais pouvoir me libérer mercredi... je... je dois y aller maintenant. »

Dans cette vague de panique, je sors sans me retourner, je dois me rendre au passage secret et puis filer en douce dans le château jusqu'à mon dortoir. Mais une fois couché sur mon lit je suis totalement épuisée.
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Jeu 1 Sep - 23:18
Elle semble à la fois apaisée, troublée et bouleversée. On s'entend que ces trois sentiments sont pas tellement compatibles entre eux de base du coup je suis à la fois impressionné et inquiet de voir la demoiselle dans cet état. Cette fille n'est vraiment pas comme les autres. J'ai beau m'en être rendu compte depuis un moment déjà - du moins un moment à l'échelle du peu de temps depuis lequel je la connais -, ça me donne toujours autant de papillons dans l'estomac de la voir sortir des sentiers battus du commun des mortels.

Une part de moi espérait que c'était mon baiser qui l'avait mis dans cet état mais ma raison savait très bien que je me voilais la face. Je savais pertinemment ce qui la perturbait le plus en ce moment et c'était pas ma tignasse blonde à moi. Etrangement, j'étais jaloux sans l'être parce que je savais que ses sentiments n'étaient pas réciproques. Là tout de suite, j'ai beau être de nature pacifiste, j'ai envie de me coller une droite d'avoir pensé ça, de mettre réjouit de son malheur alors qu'au fond, qu'importe si c'était avec une autre personne, je voulais juste qu'elle soit heureuse.

Je suis en guerre avec moi-même. Fuck. Ca faisait longtemps qu'un tel combat intérieur ne m'avait pas habité. J'avais oublié la sensation que ça procurait, quand tous vos chakras s'allument en même temps pour foutre le bordel dans votre cervelle sans vous demandez votre avis.  J'crois que j'étais en train de bouillonner contre mon propre moi et je me serai certainement battu tout seul si blondie n'avait pas commis l'impensable. L'impensable qui avait calmé toutes mes pulsions en en allumant d'autres certes en moins d'une demi-seconde. Schizophrénie bonjour, il serait peut-être temps que j'aille consulter.

Ca fait déjà plusieurs minutes que ma colombe a quitté le bar et pourtant, je n'ai toujours pas bougé d'un pouce, trop hébété par son geste. J'avoue que j'avais imaginé mille réactions mais pas celle-là et j'en étais encore à me demander si je m'étais pas trop shooté. Ce serait bien mon genre d'imaginer une jolie fille me sauter dans les bras quand je suis défoncé.

Pourtant, les minutes passaient, le paysage n'avait pas bougé, moi y compris. Je ressentais toujours les effluves de la délicieuse décharge électrique qu'elle avait injecté dans mes lèvres. Vraiment surprenante cette fille.

Je ne saurais dire combien de temps je suis resté seul assis à cet table dans ce bar miteux mais c'est certain que j'y suis resté plus de temps qu'il n'en fallait. La nuit était déjà tombée quand je me suis décidé à émerger, grâce aux fourmis que j'avais choppé dans les jambes à force de rester immobile.

Alors je suis simplement rentré, gai comme un pinson, parce que de toute façon...  y'avait juste rien d'autre à faire qu'attendre mercredi.

HRP:
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